Nuit blanche contre la suppression de la ligne directe Rodez – Paris (04/11/2006)
Après des menaces de suppression de divers trains de nuit, pourtant très utiles pour être dans la capitale dès les premières heures de la matinée, la SNCF va supprimer une liaison directe de journée entre Rodez et Paris. Une fois de plus, nous assistons à une détérioration de la qualité d’un service public en zone rurale.
A l’initiative du Comité de défense de la ligne directe Rodez-Paris/Paris-rodez et promotion du rail en Midi Pyrénées, nous étions 300 personnes la nuit dernière en gare de Saint-Christophe entre Rodez et Decazeville, élus, usagers et cheminots pour dire que n’acceptions pas cette décision unilatérale et injustifiée de la part de la direction de la SNCF.
L’intervention de Marie-Claude Carlin, porte-parole des Verts Aveyron a porté sur l’utilité des transports collectifs pour notre environnement, mais également pour le maintien de l’activité des zones rurales.
« Alors que le réchauffement climatique menace notre environnement, notre santé et même notre économie, la réponse à nos déplacements, principaux facteurs de gaz à effet de serre, doit être dans les transports collectifs et le rail en particulier. Le transport des marchandises doit également emprunter le rail.
Au lieu de cela, nous assistons à un abandon de la SNCF de diverses lignes et services et à une forte dégradation du réseau ferré géré par RFF (Réseau Ferré de France) ».
Les autres intervenants de la gauche aveyronnaise ont fort justement stigmatisé l’hypocrisie des parlementaires UMP aveyronnais qui, à Paris, votent toutes les lois et tous les budgets défavorisant les services publics, les transports collectifs et le rail en particulier, et de retour dans l’Aveyron font semblant de défendre à des fins électorales, ces mêmes services publics.
Aucun de ces parlementaires n’était d’ailleurs présent à Saint-Christophe.
Cette suppression de ligne directe devrait entrer en vigueur à partir du 10 décembre, mais tout sera fait pour que Madame Idrac, présidente de la SNCF, revienne sur sa décision.
« Ce n’est pas un baroud d’honneur » a rajouté hier soir Marie-Claude Carlin, car nous allons continuer notre combat.
11:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |