Laubarède : il est encore temps d’éviter un grave accident (04/06/2011)
Jeudi prochain 9 juin, la deuxième tranche des travaux de la déviation de Viviez doit être inaugurée. Si cette déviation devenait indispensable pour la tranquillité et la sécurité des riverains, elle aurait dû prendre en compte tous les modes de déplacements, notamment les déplacements à vélo.
La première tranche les avait malheureusement oubliés.
Nous espérions que les travaux de la deuxième tranche y aurait pensé. L’association pour la Défense et la Sécurité des Cyclistes en Aveyron ainsi que l’AF3V (l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes) par ma voix en tant que relais local de cette association, étions intervenu dans l’enquête publique concernant ces travaux afin de demander des aménagements cyclables. Même pas une réponse ou une invitation à une réunion.
La Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin était également intervenue dans ce sens lors de l’enquête publique.
Cette même collectivité a envoyé plusieurs courriers pendant et à l’issue des travaux de l’aménagement du plateau de Laubarède car c’est sur ce lieu que se situe le principal danger.
L’étranglement de la chaussée au niveau des ponts de la RD 840 et de la RD 5 sur le Riou-Mort ne permet pas le passage en toute sécurité des cyclistes lors du croisement de véhicules, notamment de poids lourds.
Les cyclistes, s’ils ne sont pas directement accrochés par les véhicules, risquent d’être projetés contre les dangereux rails bétons.
La solution proposée consiste à une bretelle d’accès à la RD 840 de 1 m à 1,20 m de largeur uniquement réservée aux cyclistes par l’avenue Adam Grange dans le sens Decazeville – Capdenac et à une bretelle de sortie de la RD 840 avant les ponts dans le sens Capdenac – Decazeville. Ces aménagements peu onéreux (surtout s’ils avaient été réalisés pendant les travaux ou pendant les travaux de réparation de la paroi éboulée) permettraient aux cyclistes de rejoindre ou de quitter la RD 5 (vers Decazeville, Viviez-Bourg et Aubin) et de rejoindre ou de quitter l’avenue Adam Grange, itinéraires choisis dans le Schéma des Modes doux de la Communauté de Communes.
Laubarède constitue donc un lieu important pour notre territoire car c’est l’entrée du Bassin et de son futur réseau cyclable. Mais c’est aussi c’est le point le plus proche de la future véloroute de la vallée du Lot situé seulement à 2,5 km. En matière touristique, il serait intéressant pour le Bassin d’aménager une liaison cyclable sécurisée entre ces deux points.
Rappelons que le projet de Véloroute de la Vallée du Lot va devenir une réalité puisque le Schéma régional des véloroutes et voies vertes de Midi-Pyrénées en cours de finalisation l’a retenu. Il reste aux collectivités concernées à donner maintenant les financements nécessaires à sa réalisation.
Nous espérons donc que jeudi prochain, lors de l’inauguration de cette deuxième tranche de travaux, le président du Conseil Général, cycliste à ses heures, mais aussi Martin Malvy et Madame la Préfète, co-financeurs majoritaires, annonceront la construction de ces deux accès indispensables à la sécurité des cyclistes et plus généralement, qu’ils annonceront la prise en compte des déplacements cyclables lors de tous les projets de routes ou de voiries.
L'article de Centre Presse et Midi Libre paru le 6 juin 2011
Cliquez sur les photos pour les agrandir
09:56 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rd 840, cyclistes | | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Simplement que les engagements signés par le Président du Conseil Général ne sont pas tenus sur plusieurs points du fait de techniciens qui imposent sans vouloir écouter les élus. Nous avons vu dans cette deuxième tranche un travail à l'avancement des travaux, cela a été constaté par de nombreux intervenants mais l'omerta est de mise, futurs chantiers obligent.
La sécurité des piétons est oubliée en plusieurs points, la sécurité des personnels assurant l'entretien n'est pas non plus prise en compte etc... Les vélos c'est encore un autre problème, il n'a en aucun cas été pris en compte. La gestion des terres polluées a aussi connu une technique surprenante, à la fois pendant les travaux en direction des salariés et ensuite lors d'une remise in situ qui n'est pas autorisée par la législation..
Un paysage dans le cadre de l'entrée du Bassin réellement peu réflèchi qui fini par un grand espace gris en béton projeté qui donne un apsect très engageant.
Et cerise sur le gâteau le conseil général annonce partout que le coût de 19 millions d'euros est de son fait alors qu'il en paie 10 %.
Il y a vraiement de quoi dire sur cet aménagement ou en fait la réponse apportée est circulez il n'y a rien à voir avec l'aval peut être de partenaires mal informés.
Écrit par : denoit | 04/06/2011