Mondialisation énergivore et polluante (28/02/2006)

Nous apprenons aujourd’hui qu’une des conséquences de l’arrivée de la grippe aviaire en France est l’interdiction des volailles françaises dans de nombreux pays.
Ainsi-donc, nos volailles faisaient 20 000 km avant d’arriver dans les assiettes des japonais.
Je me suis « amusé » à calculer la dépense énergétique d’un kilogramme de poulet qui fait un tel trajet. Les tableaux du dernier livre d’Yves Cochet « Pétrole apocalypse » m’ont rendu un fier service.
L’énergie nécessaire à la production de 1 kg de poulet de la fourche à la fourchette, type système productiviste (PAC), plus chaîne agroalimentaire est de 2 litres équivalent pétrole.
Auquel il faut rajouter 0,5 litre de kérosène pour 1 000 km, soit 10 litres de kérosène au kg.
Donc : 1 kg de poulet exporté au Japon = 2 litres équivalent pétrole + 10 litres de kérosène.
A qui profite le crime ?
Pas à l’éleveur qui a toutes les peines du monde à boucler ses fins de mois.
Comment un tel système aberrant peut-il survivre si ce n’est qu’avec le soutien de subventions à l’exportation ?

Ce que nous pouvons constater à travers cet exemple c’est que l’une des graves conséquences de cette mondialisation libérale (mais subventionnée) est le réchauffement climatique.

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