Pavillons HLM au Sailhenc (13/04/2006)
Lors du dernier conseil municipal, nous avons dû nous prononcer pour une subvention à l’Office Public d’HLM de Decazeville pour la construction de 7 pavillons individuels type T4 au quartier du « Sailhenc ».
Le coût de la viabilité du terrain ne permettant pas d’atteindre l’équilibre financier, l’OPHLM sollicite la participation financière de la commune à hauteur de 100 000 euros en deux fois : 50 000 euros en 2006 et 50 000 euros en 2007.
Cette subvention a été voté favorablement à l’unanimité.
Les charges liées aux consommations énergétiques en particulier sont celles qui augmentent actuellement le plus.
Dans le cas où nous participerions financièrement à ce projet, ma demande a donc porté sur l’application de la RT 2005 (Réglementation Thermique 2005) pour la construction de ces nouveaux logements. Cette réglementation doit normalement être applicable dans le dernier trimestre 2006.
La RT 2005 constitue une amélioration de 15% des performances énergétiques des bâtiments neufs par rapport à l’ancienne réglementation et privilégie un recours plus systématique aux énergies renouvelables. Elle impose trois exigences : la consommation d’énergie inférieure à une consommation de référence, la température en été dans les bâtiments non climatisés inférieure à une température de référence et des performances minimales pour les composants (isolation, ventilation, système de chauffage…).
La conception bioclimatique est valorisée notamment par la prise en compte des apports solaires. L’orientation des baies est considérée dans le calcul. La maison individuelle de référence se trouve équipée de 2 m2 de capteurs solaires thermiques, les chaudières à bois, les chaudières gaz à condensation et les pompes à chaleur sont intégrées dans les systèmes de référence et l’énergie photovoltaïque produite est déduite du calcul de consommation.
En matière de construction HLM, ma préférence irait sur le petit collectif de qualité plutôt que sur les maisons individuelles, même dans les opérations d’accession à la propriété. Pas seulement pour des questions de coûts, mais également pour des questions d’occupation de surface de raccordement aux réseaux, de consommations énergétiques, de vie sociale...
Enfin, une réflexion serait souhaitable pour savoir s’il vaut mieux démolir et reconstruire des bâtiments neufs ou bien engager la réhabilitation de bâtiments existants. Il convient de juger au cas par cas.
J’ai visité de nombreux immeubles datant des années 60 ou 70 qui ont subi des réhabilitations réussies. L’Isère est dans ce domaine précurseur. L’exemple de l’ambitieux programme d’amélioration de l’habitat sur le groupe Henri Wallon à Saint-Martin-d’Hères en banlieue de Grenoble par l’OPAC 38 est représentatif. Les mesures envisagées permettront de réduire les charges de chauffage et d’eau chaude sanitaire de 35 % et d’améliorer le cadre de vie et le confort des locataires.
Ces travaux ont consisté en la pose de panneaux solaires thermiques pour assurer le chauffage et l’eau chaude sanitaire en complément du réseau de chauffage urbain, l’installation de robinets thermostatiques sur tous les radiateurs, l’installation de ventilations hygro-réglables, l’isolation thermique des bâtiments par l’extérieur, le remplacement des menuiseries extérieures, la création de serres au droit des séjours des façades sud...
Il a été procédé également au réaménagement des parties communes, à la restructuration des halls d’entrée, au remplacement des salles de bains et des portes palières, à la réfection des installations électriques, à la peinture des cages d’escalier, au remplacement des boîtes à lettres… (Voir la photo illustrant cette note)
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