Plan Global de Déplacements du Bassin (23/12/2006)

medium_LE-BUS---FIGEAC.pngJ’avais déjà dénoncé lors du conseil communautaire du 1er juin dernier, le manque d’ambition du PGD qui nous était proposé. Je l’ai répété lors de ce dernier conseil.
Nous aurions dû nous inspirer de celui de Figeac (10 500 habitants) qui, avec une dizaine de lignes de bus, a déplacé l’an passé plus de 300 000 personnes.
Notre projet ne prévoit qu’une seule ligne avec une liaison bi-quotidienne en transports collectifs entre les cinq villes, du transport à la demande pour les écarts et du transport à la carte. L’ambition de notre PGD est de déplacer en transport collectif seulement 10 000 personnes pour un territoire de 17 000 habitants.
Si un réseau de transports en commun intéresse en premier lieu les personnes ne possédant pas de moyen de transport (30% dans le Bassin), il doit être assez attractif pour inciter les personnes utilisant leur voiture personnelle, pour des trajets domicile-travail par exemple, à les utiliser.
Le scénario proposé ne répond pas à la demande forte formulée par la population lors du questionnaire Agenda 21. En traitant cette question importante à minima, nous courons le risque d’aller vers l’échec et à une remise en cause et pour longtemps de toute idée de transports collectifs sur le Bassin.

Afin d’éviter cet échec et avant d’aller le plus rapidement possible vers un plan plus ambitieux, j’ai proposé quelques améliorations.
Premièrement, inclure dans les transports collectifs réguliers, alors qu’ils ne sont traités qu’en transports de séjour, les quartiers nord de Decazeville.
En effet, c'est dans ces quartiers que vivent près de 15% de la population du Bassin (cités du Baldy, du Sailhenc, de Trépalou, les Bonnières), mais où sont situés également le centre hospitalier, le collège, les lycées, des installations sportives…
C'est de plus dans ces quartiers que vivent le plus de personnes qui ne possèdent pas de moyens de transport.
Deuxièmement, Le coût d’utilisation de ces transports collectifs pour les usagers du réseau urbain doit être le plus bas possible afin d’être utilisés par le plus grand nombre.
Il vaut mieux 50 000 personnes à 20 centimes d’euros que 10 000 à 1 euro, comme prévu dans ce projet.

Enfin, des mesures techniques afin d’agir pour la sécurité routière et protéger les piétons et les personnes à mobilité réduite peuvent être prise rapidement : par exemple les zones 30 dans les centres-villes (passages protégés, pincements de chaussée, ralentisseurs, mobilier anti-stationnement…)

Les aménagements cyclables doivent être réalisés le plus rapidement possible, notamment sur l’axe Firmi, Decazeville, Viviez et inclus lors de tous futurs aménagements de voiries.

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