30/11/2017
Decazeville et le Bassin ne doivent plus accueillir de cirques avec des animaux sauvages
Ce n’est pas la première fois que je demande que Decazeville n’accueille plus de cirques avec des animaux sauvages.
Je m’étais d’ailleurs exprimé sur ce sujet en conseil municipal il y a environ un an.
29 pays dans le monde interdisent les cirques avec animaux dont 19 dans la seule Union Européenne. En France, une soixantaine de communes ont pris des arrêtés pour interdire ces cirques, mais surtout, beaucoup refusent désormais l’accès aux cirques sur leurs espaces publics sous des prétextes futiles et divers, ne voulant hypocritement vexer personne.
Qu’attendent les communes du Bassin pour ne plus accueillir ces cirques et proposer au contraire des spectacles de qualité de cirque contemporain ? Certes, cela ne coûte pas cher aux collectivités d’accueillir des cirques avec animaux, mais ces communes montrent une image rétrograde, sans compassion pour les animaux.
Millau, qui n’accueillera pas le cirque Amar, propose par exemple un spectacle de cirque contemporain : Casus Circus. Des tas de compagnies de cirque contemporain ne demandent qu’à montrer leurs spectacles.
Mais il existe aussi des cirques traditionnels qui n’ont pas de numéros avec des animaux et qui n’ont pas de ménageries.
Soit les cirques évoluent en supprimant les spectacles avec animaux et les ménageries, et certains heureusement l’ont compris, soit ils mourront.
Mise à jour - 17h08
Decazeville n’existe plus, la ville est devenue Amarville !
Treize jours avant la première représentation, les panneaux d’abribus et autres “sucettes“ municipaux ont été réquisitionnés. Réservés normalement à des animations culturelles de la ville, la mairie a semble-t-il décidé de tout laisser à Amar. Il faut aussi dire que depuis 2014, la programmation culturelle de la ville, puis de la communauté de communes, est réduite à peau de chagrin et que ces panneaux sont malheureusement souvent libres.
Les panneaux municipaux réservés normalement à l’affichage des associations et à l’affichage d’opinion sont aussi bariolés entièrement aux couleurs d’Amar.
Les kakémonos et autres matériels publicitaires ne vont pas tarder à envahir les mats d’éclairage public et autres lieux de la commune et des communes environnantes.
Encore treize jours à vivre ce cauchemar
Souhaitons qu’une prochaine municipalité courageuse arrête cet enfer pour les animaux et pour les habitants du Bassin.
Photos : cliquez sur les photos pour les agrandir
Photos : ilc - Licence Creative Commons
Articles de presse de Centre-Presse
17:10 Publié dans Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |