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26/10/2019

Quelques note du conseil municipal du 24 octobre 2019

centre commercial - ©groupe duval.jpg

2 - Décisions prises en délégation par le maire :

Défendre les intérêts de la commune d'ester en justice en conseil d'Etat – Groupe Casino et SAS Distribution Casino France

La commune n'a pas la compétence de l'économie et des zones d'activités, C'est à Decazeville Communauté d'ester éventuellement en justice.

Vous engagez des dépenses communales pour des actes qui ne sont pas de la compétence de la commune.

Les contribuables decazevillois vont donc payer deux fois pour ce « conflit » qui s'éternise et qu'il serait peut-être temps d'arrêter : pour la Ville et pour Decazeville Communauté.

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6 - Budget Ville 2019 – DM 3

Révision de prix prévue au marché de le réhabilitation de la piscine(25 000 €) et rue Cayrade : 30 000 € + 31000 €

C'est donc un surplus important aux dépenses prévues pour ces deux projets.

Mise en place d'un système vidéo protection pour la percée urbaine (10 000 €) : outre le fait que l'on connait maintenant l'inefficacité des caméras dans la prévention des actes de vandalisme, cette décision n'a pas fait l'objet d'un débat préalable et d'une délibération en conseil municipal

Je note que cette dépense qui me semble inutile se fera en plus au détriment d'autres travaux qui étaient peut-être plus urgents sur les bâtiments communaux, comme la toiture du centre de restauration par exemple (se souvenir du musée géologique où les travaux budgétisés n'avaient pas été réalisés...).

Je me suis donc abstenu sur cette délibération

 

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12 - Vente d'un terrain à Fontvergnes avenue Paul Ramadier :

Que vient faire une station de lavage auto à l'entrée du parc de La Découverte et à l'entrée d'un quartier devenu plutôt résidentiel ?

  • Il faut prévoir sur ce lieu dès que possible le raccordement au giratoire de la route de Lacaze allant vers ce quartier et le site de la Découverte. Il faut aussi prévoir l'élargissement de cette voie qui est de plus en plus fréquentée.

  • Il me semble donc indispensable de garder cet espace à la commune.

  • Je rappelle également que cet espace a fait l'objet par vos soins d'épandage de boues industrielles de la Sopave, contenant des microparticules de plastique et vraisemblablement d'autres produits, tous aussi peu recommandables. L'acquéreur de ce terrain a-t-il été informé de ce dépôt sur ce terrain ?

Une station de lavage auto est un équipement bruyant :

  • Cet équipement fonctionnera vraisemblablement 24/24h, donc la nuit (risque de conflit avec les riverains comme à Capdenac)

Pour ma part, je ne suis pas favorable à cette vente.

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16 – Signature d'un compromis de vente d'un immeuble au 105 avenue Léo Lagrange (ancien immeuble 2KZ) :

Cet immeuble ou était hébergé l'association 2KZ est estimé par les Domaines à 70 000 €.Cette estimationtient compte de travaux importants à réaliser, mais le lieu où est implantée ce bâtiment jouit d'une bonne situation commerciale avec des possibilités d'aménagement multiples (bureaux, commerces, habitation...)

Cet immeuble avait déjà fait l'objet d'une vente entérinée au conseil municipal du 2 novembre 2017 à 64 000 €(dans la limite des 10% de négociation)

L'acheteur s'était rétracté par la suite.

Le conseil municipal du 13 décembre 2018 (il y a donc moins d'un an) décidait de vendre cet immeuble 60 500 € (avant négociation)

Vous nous proposez maintenant de vendre ce bien 45 000 €. La commune devant verser des honoraires à l'agence immobilière d'un montant de 5 000 €, ce bien est donc cédé à 40 000 € au lieu de 70 000 € estimé par les Domaines.

Comme pour la vente de l'école de Fontvergnes, on peut dire que vous n'êtes pas forts pour les négociations ou que vous êtes pressés de brader le patrimoine communal.

Par cette vente au rabais vous contribuez également à tirer vers le bas les prix du patrimoine immobilier des habitants du Bassin.

Je suis donc défavorable à cette vente.

 

Photos : 

1 : Groupe Duval

2, 3 et 4 : jlc

08/10/2019

Premier article sur mon ouvrage " Et au milieu coule du cadmium "

« Et au milieu coule du cadmium » : livre-témoignage sur la pollution industrielle à Decazeville

Sensible aux questions écologiques, Jean-Louis Calmettes, élu local bien connu du Bassin Decazevillois, sort un ouvrage intitulé "Et au milieu coule du cadmium". Un plaidoyer contre les pollutions industrielles dont ont été victimes les cours d'eaux environnants, notamment en raison de l'activité de l'entreprise Vieille Montagne de Viviez...

Par Aveyron Digital News- 8 octobre 2019

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Jean-Louis Calmettes - auteur et témoin de l'évolution de tout un éco-système sur le Bassin Decazevillois @adn12

Né au début des années cinquante à Decazeville, cité minière et sidérurgique située dans le nord-ouest de l’Aveyron, Jean-Louis Calmettes a pratiquement toujours vécu dans cette ville et le village proche de Livinhac-le-Haut situé à la croisée de l’Aveyron, du Lot et du Cantal.

Un enfant du « Pays Noir » 

Il a connu dans ses jeunes années la rue Clémenceau à Decazeville comme il aime à s’en souvenir dans la préface de son ouvrage :

« J’ai connu dans mes premières années, de la fenêtre de la rue Clémenceau, à Decazeville où nous habitions, les usines, avec les cheminées de toutes hauteurs crachant des fumées ocres et noires, le bruit des tubes en acier fabriqués par l’usine Vallourec qui s’entrechoquaient, les sirènes qui rythmaient les horaires de travail, les odeurs de métaux en fusion et de charbon… avec en fond de ce décor, les terrils où étaient acheminés les rejets de l’exploitation des mines et de la sidérurgie »

Son arrivée, vers l’âge de dix ans, à Livinhac-le-Haut lui a permis de constater qu’il existait tout proche, « une presqu’île protégée de tout ce tumulte et de cette noirceur par les méandres de la rivière Lot ». Il s’adapte à cette nouvelle culture et cette nouvelle vision de paysage de campagne. Il fait des études techniques industrielles puis une formation commerciale à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rodez, qu’il va compléter par une formation sur les déchets au lycée polyvalent de Decazeville.

Prise de conscience

Son parcours et son enfance lui permettent ainsi d’avoir un double regard sur ce territoire tout à la fois urbain et rural, industriel et environnemental : deux univers aujourd’hui réunis au sein de la même Communauté de Communes.

Au fil du temps, Jean-Louis Calmettes a aussi pris conscience de la nécessité de préserver les eaux fluviales du territoire, ainsi que sa biodiversité. Et pour en témoigner, c’est l’écriture qui s’est peu à peu imposée à lui :

« Les débordements industriels ont été nombreux sur le Bassin de Decazeville, avec des conséquences importantes sur la qualité de l’air, des sols, des eaux et du paysage, mais également sur l’état sanitaire des habitants. Une partie des pollutions occasionnées par ces débordements s’est retrouvée dans les eaux de la rivière Lot, jusque dans l’estuaire de la Gironde. »

Très impliqué dans la vie associative et culturelle locale, il est également conseiller municipal à Decazeville depuis 2001 et ne manque pas de sensibiliser tout un chacun sur ces questions bien actuelles de l’écologie.

Pour lui, cet ouvrage « n’est ni un ouvrage historique, ni un ouvrage technique et encore moins sociologique. Il est simplement le témoignage d’un habitant d’un territoire, amoureux de ses cours d’eau, de ses paysages et soucieux de ses habitants ».

Pollution des eaux et environnement

Jean-Louis Calmettes met en exergue la question des pollutions sur la rivière Lot dans les années 80, notamment celle de 1986, ainsi que leurs répercussions sur la santé et l’environnement.

Rencontre-du-Lot-et-la-rivière-Riou-Mort.jpg

Zone de propagation des pollutions imputables à l’entreprise Vieille-Montagne dans les années 80, à la rencontre du Lot et de la rivière Riou-Mort.@ADN12

Il s’interroge également sur les dernières mesures de réhabilitation des terrains fortement pollués par l’entreprise Vieille-Montagne à Viviez.

Même s’il semble y avoir eu des avancées heureuses grâce à cette réhabilitation sur la qualité des eaux de la rivière Lot ces dernières années, l’auteur souhaite rappeler que le problème n’est pas entièrement résolu :

« 1,3 million de m3 de déchets dangereux provenant de la dépollution sont désormais stockés dans une alvéole à flanc de colline suspendue au-dessus des habitants de Viviez et de la rivière Riou-Mort, qui se jette deux kilomètres plus loin dans le Lot ! »

 

 

 

 

 

Le Projet Solena en questions

Jean-Louis Calmettes évoque notamment l’avenir de ces terrains au travers du projet Solena, un centre de traitement et de stockage de déchets ménagers à Viviez et Aubin, à à peine 200 mètres d’un site classé Seveso (SNAM).

Il est évident que si un violent incendie éclatait dans l’usine de traitement et de stockage de déchets, ce qui arrive malheureusement souvent sur ce genre d’équipements, son extension à la SNAM serait une catastrophe pour Viviez, Aubin et tout le Bassin de Decazeville…

Pour tout ça, Jean-Louis Calmettes veut croire en un sursaut de la population locale, qui selon lui, « ne veut plus maintenant de ces projets ! ».

 

Prix du Pays Noir 2019

Le-livre.jpgLe 13 août dernier, une version courte de cet ouvrage a obtenu le Prix du Pays Noir 2019, au château de Gironde, dans la catégorie « document ». Ce prix créé en 2014, est destiné à encourager, réveiller et révéler les talents des amoureux du « Pays Noir ».

Le livre est en vente depuis fin septembre dans plusieurs librairies de la région :

 

Presse Bulle. Maison de la Presse, 111, rue Cayrade à Decazeville;

Maison du Livre. Passage des Maçons à Rodez;

Librairie Folle Avoine. 7, arcade Alphonse de Poitiers à Villefranche de Rouergue;

Librairie Calligramme. 75, rue Joffre à Cahors;

Librairie Le Livre en Fête. 27, rue Ortabadial à Figeac;

« Le Chant du pain ». Fournil, boulangerie à Boisse-Penchot;

Maison de la Presse. Ronald Verdun, 42, avenue Gambetta à Capdenac-Gare;

SCHEID Tabac Presse. 63, boulevard du Tour de Ville à Cajarc (46)

Vous pouvez suivre l’actualité de ce livre sur sa page Facebook.

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