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27/08/2014

Bordeaux : formation pour élus et Journées d’Été des écologistes

bordeaux.JPGLa semaine passée a été plutôt studieuse puisque j’étais à Bordeaux, d’abord pour suivre des formations destinées aux élus, puis ensuite pour participer aux Journées d’Été d’Europe-Écologie – Les Verts.

Le thème général des formations pour élus dispensées cette année dans le cadre de l’Université du Cédis était : Les élu-es locaux, au cœur de la transformation des territoires.

cedis bdx - PLUi -200814.jpgEt je dois avouer que les ateliers que j’avais choisis allant de la gestion de l’eau, aux villes en transition en passant par les politiques de déplacement, les PLUi, l’habitat participatif, l’urbanisme au service du développement durable… étaient tous très instructifs et très denses. Le choix des intervenants : universitaires, professionnels, consultants de bureaux d’études, responsables associatifs, élus expérimentés, auteurs d’ouvrages spécialisés… font de ces formations des outils indispensables pour des nouveaux élus, et il y en avant de nombreux cette année, mais aussi pour les élus expérimentés qui se perfectionnent sur certains sujets.

C’est aussi un moment pour échanger entre élus écologistes sur les avancées qu’ils ont pu réaliser dans les municipalités où ils siègent. Et globalement, le bilan est maigre. Les rapports de force avec notamment le Parti Socialiste ne nous sont pas favorables d’autant plus que la plupart des élus socialistes, cernés en permanence par tous les lobbies productivistes, ne voient pas l’urgence à agir pour mettre en place d’autres politiques plus écologiques et sociales.

Mais ils ne sont bien sûr pas seuls. Nous n’avons pas non plus à espérer des élus de droite ou du centre. Le retour de la voiture dans les centres villes des communes gagnées par la droite aux dernières élections municipales que je dénonçais dans une note précédente est bien réel. Et mes collègues de Toulouse, d’Angers et d’autres villes en ont témoigné.

 

Les ateliers des Journées d’Été sont eux aussi d’une grande qualité.

J’ai participé à un atelier pour mieux connaître la proposition de loi de la députée Laurence Abeille sur les ondes électromagnétiques. Et bien, malgré sa persévérance, c’est pas gagné ! Les lobbies des installateurs de téléphonie mobile sont omniprésents à l’Assemblée Nationale ou au Sénat. Les témoignages de Catherine Gouhier de la CRIIREM, d’Etienne Cendrier des Robins des Toits, de l’eurodéputée Michèle Rivasi et de la députée Laurence Abeille sont édifiants, comme l’est celui de personnes souffrant d’électro-hypersensibilité. Quoi qu’il en soit, EELV est le seul groupe au parlement à se battre pour limiter le seuil d’exposition de ces ondes qui nous cernent. Ca été l’occasion de connaître aussi le cheminement d’une proposition de loi entre l’Assemblée Nationale et le Sénat et de connaître toutes les astuces et manipulations pour mettre une proposition de loi aux oubliettes. Heureusement qu’il y a des députés comme Laurence Abeille !

 

e-car -transgironde.JPGMon intérêt pour tout ce qui touche à la mobilité a été assouvi. En plus de l’atelier du Cédis sur les déplacements, j’ai d’abord assisté à un atelier sur les compétences régionales en matière de transports et le chamboulement que la réforme territoriale va mettre dans ce domaine. En effet le conseil régional verra ses compétences élargies aux routes, aux transports départementaux, aux transports scolaires, aux ports et aux aéroports. Mais avec quels financements et quelle proximité ?

Les intervenants étaient de qualité puisque à côté de Bruno Duchemin du CESE, il y avait Jean-Marc Janaillac, PDG de Transdev et préisdent de l’UTP, Christian Boucarel de la FNAUT Aquitaine, le sénateur EELV Ronan Dantec et Jean-Yves Petit, vice président EELV de la Région PACA. Interventions de qualité suivies de questions pertinentes. Le VT interstitiel contenu dans la réforme ferroviaire fait couler beaucoup d’encre mais il faudra bien trouver des financements pour financer toutes ces futures compétences que les départements, imitant en cela l’Etat, devront céder sans pour autant donner les moyens financiers qui vont avec. Concernant les routes départementales, il y a peut-être un espoir de voir des aménagements cyclables en Aveyron si la Région a la compétence. Parce que le Conseil Général de l’Aveyron ne connaît pas les vélos. Pour les élus et techniciens de cette collectivité, il n’y a que voitures et camions qui comptent.

Un peu plus haut dans cette note, la photo du e-car du réseau TransGironde montre le choix fait par ce département de développer un vrai réseau de transport avec des Cars à Haut Niveau de Services. On voit là tout le retard de l'Aveyron.

Samedi dernier était le jour du vélo aux Journées d’Été. Et il faut dire que Bordeaux et les communes limitrophes sont dans ce domaine au bon niveau. Mon vélo pliant m’a bien servi. Il faut dire que faire du vélo en toute sécurité est primordial et sans aménagements cyclables, difficile de développer ce mode de transport.

vélo-JDE-bdx-230814.jpgLe thème de l’atelier était « Le vélo, premier mode de transport de demain ? ». Avec là aussi des intervenants de qualité : Dominique Lebrun, coordonnateur interministériel pour le développement du vélo ; Jean-Marie Darmian, président du Club des Villes et Territoires Cyclables, venu en voisin de Créon où il est maire : Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris chargé de toutes les questions relatives aux transports, à la voirie, aux déplacements et à l’espace public ; Françoise Coutant, vice-présidente de la Région Poitou-Charentes, chargée des transports.

L’occasion pour Dominique Lebrun de nous présenter le PAMA, Plan d’Actions des Mobilités Actives (vélo et marche à pied). Un premier pas vers une politique vélo, mais beaucoup reste à faire.

Jean-Marie Darmian a d’abord confirmé le retour de la voiture dans les villes principalement gagnées par la droite.

Il a aussi noté des relations difficiles avec la SNCF que ce soit pour le transport des vélos dans les trains que pour l’installation de box sécurisés aux gares.

Mais pour lui, et je pense qu’il a raison, une politique vélo ne se fera qu’avec un changement complet de mentalité et de gouvernance impliquant les habitants ainsi qu’un partage évident de l’espace public.

 

Enfin, je me suis intéressé au revenu de base en participant à un atelier sur ce thème en duplex avec la Dordogne où se déroulaient l’Université d’Été du Revenu de Base. Le sénateur EELV Jean Desessard qui était porteur de la motion adoptée en novembre dernier par le conseil fédéral d’EELV a chiffré la mise en place d’un tel dispositif et comment le financer.

 

Concernant l’ambiance de ces Journées d’Été, et bien je m’attendais à pire. D’abord, contrairement à mes craintes, il y avait beaucoup de monde. Preuve que notre situation n’est pas si désespérée que ça. Des débats intéressants et des plénières de qualité que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Une Cécile Duflot en pleine forme qui a montré, et on le voit encore plus aujourd’hui, qu’elle a eu raison avec Pascal Canfin de ne pas participer au gouvernement de Manuel Valls.

J’ai rencontré dans les ateliers des sénateurs, députés nationaux et européens EELV très actifs, de même que de nombreux élus et militants qui ont envie de se battre pour changer notre société.

monique larzac.jpgEt bien sûr aussi, musique et fête pour les quarante ans de l’écologie politique magnifiquement illustrés par une BD « La vie de Monique ou 40 ans d’écologie politique ». Du naufrage du Torrey Canyon au Larzac, de mai 68 à la Gueule Ouverte, de la campagne présidentielle de René Dumont à celle de Noël Mamère, de Plogoff à Creys-Malville en passant par le Rainbow-Warrior et Tchernobyl, de Lalonde à Waechter, de Marie-Christine Blandin à Cécile Duflot en passant par Dominique Voynet…  

monique dany.jpeg40 ans de petites histoires qui ont fondé la grande histoire de l’écologie politique. Tout cela magnifiquement écrit avec beaucoup d’humour et de sensibilité à la manière d’un road-movie et illustré par des dessins très ligne claire d'Antoine Moreau-Dussault.

Photos :

1, 3 et 4 : jlc

2 : Cédis

5 et 6 :  EELV pour les reproductions du livre La vie de Monique

Cliquez sur les photos pour les agrandir

 

28/09/2013

Que vont faire les Verts aux prochaines municipales à Decazeville et sur le Bassin ?

salle du conseil - mairie dkz.jpgNous travaillons actuellement, élus et militants d’Europe Écologie – Les Verts du Bassin, sur un bilan de nos participations à des exécutifs locaux et surtout sur un projet pour l’avenir global du Bassin qui portera autant sur un programme d’actions et d’aménagements, que sur le fonctionnement de nos collectivités.

cgreze.jpgNous élargirons le cercle de nos réflexions aux sympathisants écologistes du Bassin urbain et rural de la vallée du Lot en organisant un forum participatif le 8 novembre prochain à Decazeville à 18h00 en présence de Catherine Grèze, eurodéputée de notre région que nous accompagnerons auparavant dans la visite de quelques sites du Bassin.

Concernant notre participation et la stratégie éventuelle que nous adopterons aux élections municipales de Decazeville, nous prendrons une décision après notre forum en sachant que le contexte national peut aussi être déterminant.

Enfin, notre participation à une liste peut être différente d’une commune à l’autre du Bassin, puisque le choix appartient aux militants locaux et que les contextes peuvent être différents.


Ci-dessous, l'article de Centre Presse et de Midi Libre du 30 septembre 2013 - Cliquez dessus pour l'ouvrir dans une autre fenêtre.

decazeville,municipales,europe Écologie - les verts


16/06/2011

Une réunion publique d'Europe ecologie - Les Verts à Decazeville

primaires-tlse.jpgEurope Ecologie – Les Verts a décidé d’aller à la rencontre des Aveyronnais avant la trêve estivale et pour cela organise à travers le département une série de réunions publiques dans les principales villes.

Après Villefranche-de-Rouergue le 14 juin, c’est à Decazeville que se déroulera la prochaine réunion (en même temps qu’à Rodez).

eelv-cafés citoyens-0611.jpgCe sera l’occasion d’échanger sur les problèmes majeurs du moment : énergies, transports, chômage, précarité, agriculture, climat, eau, économie… mais également sur les élections primaires qui vont permettre aux écologistes de choisir leur candidat à la prochaine élection présidentielle.

Ce sera également l’occasion de discuter de dossiers spécifiques au Bassin : santé, intercommunalités, zones d'activités...

 

Venez rencontrer les élus, adhérents et coopérateurs écologistes du Bassin et débattre avec eux à partir de 20 h 30 à :

Decazeville le 23 juin au Jardin public, Esplanade Jean Jaurès (giratoire de la gendarmerie)

Sous le kiosque à musique en cas de pluie

 Pour être sûr de pouvoir s'asseoir, portez un siège

19/05/2011

Chauzy finit son discours sans les écologistes

ap-discours-chauzy.jpgJ’ai maintes fois dénoncé sur ce blog les visions ultra-libérales et le ton méprisant vis-à-vis de ses contradicteurs de Jean-Louis Chauzy président du Ceser Midi-Pyrénées.

Il en remet d’ailleurs une couche aujourd’hui dans la presse locale : Jean-Louis Chauzy : "Rodez doit se doter d’une technopole"

C’est pour dénoncer cette attitude et ses propos que les élus Europe Ecologie – Les Verts au conseil régional Midi-Pyrénées ont quitté la salle lors de l’assemblée plénière d’aujourd’hui.

Lire le communiqué de presse ci-dessous :

Les élus EELV boycottent le discours partisan, anti-écologiste et antidémocratique du Président Chauzy !

A l'occasion de l'assemblée plénière qui se tient ce jour au Conseil régional, le Groupe EELV a dénoncé l'attitude du Président du Ceser Mr Chauzy. A l'annonce de son discours les conseillers régionaux EELV ont quitté la salle pour exprimer leur opposition aux positions répétées et personnelles de Mr Chauzy. Cette action symbolique ne visait bien évidemment pas l’institution qu'est le Conseil Économique Social et Environnemental Régional qui joue un rôle démocratique important dans notre république. C'est bien les positions les plus souvent dictées par les intérêts des puissants et des lobbies qui est sont mises en cause. En effet, lors de ces différentes interventions, souvent anti-écologistes primaires, le Président du Ceser porte des positions personnelles, partisanes et méprisantes, qui la plupart du temps n'ont pas été débattues au Ceser. Guillaume Cros a critiqué ce mépris à l'encontre de l'écologie, des citoyens mais aussi de la démocratie en citant une des interventions du Président Chauzy devant le Medef « l’intégrisme écologique est devenu un thème électoral, qui s’est répandu partout entrainant une diabolisation du développement économique des activités de production, rendant de plus en plus difficile la construction de projets ferroviaires, routiers, de réserves d’eau ,sans contradicteurs. »

Le Président du groupe EELV a dénoncé cette vision rétrograde de l'écologie et a appelé à la responsabilité du plus grand nombre pour oeuvrer en faveur de l'intérêt général et non des plus puissants.

Les écologistes déplorent que le responsable d’une assemblée qui doit donner des perspectives à la politique régionale reste pétri de certitudes dans des schémas dogmatiques dépassés. Les exemples ne manquent pas : OGM, nucléaire, autoroute, ours, LGV, Traversée Centrale des Pyrénées…

Guillaume Cros a conclu son intervention rappelant qu'il est plus que temps d'anticiper le réchauffement climatique, les dérèglements énergétiques et de répondre aux urgences. Cela implique de sortir des modèles qui ont créés le réchauffement et les urgences, ceux-là mêmes encore défendus par Mr Chauzy au profit des intérêts particuliers et au dépend de l'intérêt collectif.

Les élu-e-s Europe Ecologie – Les Verts au Conseil régional Midi-Pyrénées

L'article de Libération avec des commentaires intéressants : Les écologistes et le président du Conseil économique et social de Midi-Pyrénées: «dogmatique toi-même!»

03/03/2011

Soutien à Emily Teyssèdre-Julian et à Bruno Berardi

eelv-nouveau logo.jpegLa campagne électorale pour les élections cantonales en Aveyron est malheureusement en train de prendre un virage nauséabond : calomnie, désinformation, intimidations, chantage… tout est bon pour tenter de déstabiliser les candidats Europe Ecologie – Les Verts sur le canton de Rodez-Est.

C’est d’autant plus regrettable quand les coups viennent de représentants de partis avec lesquels nous sommes souvent associés dans les municipalités où nous siégeons en Aveyron.

Nous sommes bien sûrs parfois en opposition avec des avis ou des décisions prises par nos partenaires, mais en aucun cas, nous tenons des propos mensongers et violents comme ceux tenus actuellement par des représentants de partis dits « de gauche ».

Dans une campagne électorale, tout n’est pas permis. Il n’est pas permis de remettre en cause l’honnêteté des candidats et de leur prêter des propos qu’ils n’ont pas tenus. Il n’est pas permis de remettre en cause leur engagement pour une société plus juste, plus humaine et plus écologique.

Les intimidations proférées en assemblées ou dans des cercles plus privés doivent immédiatement cesser. La sérénité doit retrouver sa place dans cette campagne

Nous tenons à réaffirmer solennellement notre entier soutien à Emily Teyssèdre-Julian et à Bruno Berardi

Les élus Europe Ecologie – Les Verts de l’Aveyron

Contact :

Jean-Louis CALMETTES

Adjoint au Maire de Decazeville, chargé de l'Environnement

Conseiller Délégué à la Communauté de Communes Decazeville-Aubin en charge du Parc Intercommunal, des Transports et de la Mobilité


Rodezest-emily-bruno.jpgVisitez le site internet d’Emily Teyssèdre-Julian et de Bruno Berardi, candidats Europe Ecologie – Les Verts sur le canton de Rodez-Est.

Ci-dessous, la tribune honteuse de Guy Rouquayrol, conseiller municipal (PCF) de la ville de Rodez paru dans la presse locale qui fait suite à l’intervention tout aussi honteuse de Jean-Albert Bessière (PCF) en conseil municipal de Rodez : Europe Ecologie - La nébuleuse.pdf

16/11/2010

Europe Écologie – Les Verts est né

cécile2.jpg

C’est de l’Aveyron que j’ai en partie suivi la naissance de ce nouveau parti grâce à la retransmission de cette journée sur internet. Heureusement, tout le monde n’avait pas fait comme moi, et les 2 000 personnes présentes à Lyon, dont quelques Aveyronnais-e-s, ont entendu des paroles laissant présager un avenir serein pour ce nouveau parti.

La dynamique engendrée depuis les élections européennes de 2009 a trouvé à l’occasion de cette journée son apothéose mais aussi un espoir pour beaucoup.

Devant l’incurie des partis traditionnels à n’offrir comme solutions aux problèmes économiques, sociaux et environnementaux actuels que les mêmes vielles recettes éculées, Europe Écologie – Les Verts offre au contraire d’autres solutions globales mais aussi locales, innovantes, mettant l’homme et son environnement au cœur d’un projet.

brunoberardi.jpg

L’antenne locale de France 3 a diffusé à cette occasion un reportage sur la naissance d’Europe Écologie – Les Verts en Aveyron avec des interview de José Bové et de Bruno Bérardi.

Cliquez ici pour voir ce reportage de R. Avanissian, J. Lopez et E. Ducau

30/10/2010

La gauche qui veut diviser pour exister

manif retraites.jpg

On pensait, qu’avec la période difficile que nous vivons tous avec cette désastreuse réforme des retraite voulue par Sarkozy, l’heure était plutôt à l’union des forces progressistes. Certains ont jugé que non.

Et de quelle manière : la désinformation et la calomnie.

Le premier coup est venu de Martine Perez, conseillère régionale communiste qui s’est épanchée dans la presse locale (voir en bas de note).

Pour elle, les élus écologistes au Parlement Européen auraient voté un texte préconisant ni plus ni moins la fin des retraites par répartition.

Plus grave, ces propos étaient repris noir (et rouge) sur blanc sur le tract distribué par le PC lors des manifestations de jeudi dernier contre la réforme des retraites.

Ces procédés sont inadmissibles et dénotent bien que certains militants de cette mouvance sont encore dans des pratiques d’un autre temps que nous croyions révolues.

Europe Ecologie – Les Verts de l’Aveyron tiennent à apporter une réponse et une explication à ces propos injurieux

Mais cela Madame Perez n’en parle pas !

Martinez Perez du Parti Communiste vient une fois de plus de s’en prendre aux « Verts », dans une tribune publiée par le Midi Libre du 26 octobre 2010.

De quoi s’agit-il exactement ? Le Parlement Européen a voté un rapport sur la crise financière, économique et sociale, rapport qui fait des  recommandations sur les mesures et initiatives à prendre

Ce rapport, comme tous rapports, est le fruit d’âpres négociations entre les différentes composantes du Parlement et de compromis pour obtenir qu’y figure des propositions jugées comme prioritaire par Europe Ecologie.

Il a été adopté par une majorité écrasante de 501 voix pour, 67 contre et 50 abstentions. Parmi les votes contre l’on trouve les élus du Front de gauche.

Parmi ses 226 articles (pas moins !) y figurent entre autre une  proposition qui ne peut que satisfaire tous les progressistes. Que dit-elle : « Elle recommande la mise en place d'une taxe sur les transactions financières, dont le produit améliorerait le fonctionnement du marché en réduisant la spéculation et en contribuant à financer les biens publics mondiaux et à diminuer les déficits public ; considère qu'une telle taxe devrait être établie sur la base la plus large possible, mais qu'à défaut, elle devrait être introduite dans un premier temps au niveau de l'Union européenne; invite la Commission à produire rapidement une étude de faisabilité intégrant la notion des conditions égales au niveau mondial et à présenter des propositions législatives concrètes dans les meilleurs délais »

Mais cela Madame Perez n’en parle pas

Dans son article 73 il : « propose que la future stratégie de l'Union soit durable sur les plans des marchés financiers, de l'économie, des dépenses publiques, de la dynamique économique et sociale, du climat et de l'environnement »

Mais cela Madame Perez n’en parle pas

Dans son article 182  il appelle à « la mise en place d'un nouveau programme de promotion du travail décent, de garantie des droits des travailleurs dans l'ensemble de l'Europe et d'amélioration des conditions de travail »

Mais cela Madame Perez n’en parle pas

L’article 187 : « presse l'Union d'associer son action en faveur de l'emploi à des mesures de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale ainsi qu'au fonctionnement efficace du marché intérieur pour les travailleurs au sein de l'Union, afin d'éviter que la crise ne creuse encore plus les inégalités »

Mais cela Madame Perez n’en parle pas

Pour ce qui concerne l’article 77 c’est vrai que la mission qui l’a rédigé : « prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés », mais il poursuit en précisant : « en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle ». La solidarité intergénérationnelle c’est essence même de la retraite par répartition et le contraire de la capitalisation.

Mais cela Madame Pérez oubli de le dire.

Au final le Front de gauche et le Parti Communistes n’ont pas voté ce rapport. Nous pourrions en conclure qu’ils sont donc opposés à une « taxe sur les transactions financières », à une stratégie durable portant entre autre sur les plans « du social, du climat et de l'environnement » à « l’amélioration des conditions de travail » ou à des actions en faveur « en faveur de l'emploi à des mesures de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale » !

Mais cela nous nous garderons bien de l’affirmer

 

Le texte de Martine Perez dans Midi Libre

"Il y a eu la déclaration de Strauss-Kahn, volant au secours de Sarkozy, au nom du FMI.A la télévision, Mme Aubry a tenu des propos plus qu’ambigus sur les retraites, provoquant des remous au sein même de la direction du Parti socialiste. «Ce mercredi 20 octobre, l’Assemblée européenne a adopté un rapport où il est écrit: «Le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés!» C’est en fait la volonté d’en finir, comme le veut Sarkozy, avec la retraite par répartition, avec le système solidaire. «La droite européenne a, avec son extrême, voté ce rapport, ce n’est pas une surprise. Ce qui, en revanche, est insupportable, c’est que ce texte a été présenté par l’eurodéputée socialiste française Pervenche Berès et qu’il a été voté par les socialistes et les Verts! A gauche, seule, la Gauche unitaire européenne a voté contre. «Ce rapport qui livre nos retraites au privé intervient au moment même où l’on apprend que le frère de Sarkozy, Guillaume, vient de créer un groupe, Malakof Médéric, destiné à mettre en place un fonds de pension privé! «Je sais, qu’en dehors de la direction, il y a au PS comme chez les Verts, dans leur électorat, des citoyens sincères attachés aux valeurs de gauche, aux valeurs républicaines. «Au moment où la question d’un véritable changement de société se pose -et pas seulement le locataire de l’Élysée-, ils ont, dans le respect de leur sensibilité, toute leur place dans le Pacte d’Union populaire que nous bâtissons avec nos partenaires du Front de Gauche, qui s’élargit aux acteurs des mouvements sociaux. Ils ont leur place pour construire ce projet qu’une véritable gauche devra appliquer. «Plus que jamais rassemblons-nous dans l’unité, dans la clarté, dans le respect d’une éthique pour un Front Populaire à vocation majoritaire..."

Martine PEREZ, conseillère régionale PCF

16/10/2010

Au secours ! Les porcheries industrielles reviennent en Aveyron !

porcherie.jpg

Pas moins de deux enquêtes publiques en ce moment sur l’Aveyron pour l’extension de deux porcheries industrielles.

Ces projets, soutenus par la FDSEA, visent à produire des porcs IGP «  Jambon de Bayonne » ! Oui, vous avez bien lu. Du jambon de Bayonne industriel produit en Aveyron.

Europe Ecologie – Les Verts s’élève contre de tels procédés et ne veulent pas que les eaux et les sols de l’Aveyron deviennent comme ceux de la Bretagne.

Marie-Claude Carlin est allé à Baraqueville pour rencontrer le commissaire enquêteur pendant que Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe Ecologie – Les Verts soutenait dimanche dernier les habitants de Brasc

Marie-Claude Carlin a tenu à transmettre un communiqué.

Pas de porcheries industrielles en Aveyron !

Non, l'Aveyron ne doit pas devenir une deuxième Bretagne !

Les porcheries industrielles qui se sont développées en Bretagne ces vingt dernières années ont pollué avec leurs lisiers les nappes phréatiques, pollué les rivières et provoqué la prolifération d'algues vertes toxiques sur le littoral, véritable catastrophe écologique.

Si bien qu'aujourd'hui on assiste à un transfert de projets de la Bretagne vers l'Aveyron: projet de Brasc dans le Sud-Aveyron d'une grosse porcherie et projet de Baraqueville .

Pour Europe Ecologie – les Verts, il n'est pas pensable de laisser s'implanter ces véritables '' usines à cochons" .

- Pour des raisons environnementales d'abord. A cause de la pollution générée par les nitrates des lisiers sur les sols et l'eau malgré les précautions annoncées (on parle de plus de 500 ha de terre prévus pour l'épandage des lisiers à Vors ! ).

- Pour des raisons de santé publique. Ces porcs élevés intensivement en " batterie " sur caillebotis sont stressés (ou est le bien-être animal ? ), sont bourrés d'antibiotiques car fragiles et carencés, ce qui donne une viande de mauvaise qualité, et même nocive pour la santé des consommateurs.

- Enfin pour des raisons économiques. Les crises porcines successives qui se sont produites ces vingt dernières années et ont mené chaque fois à un effondrement des cours et à la ruine de certains éleveurs montrent que ce type d'élevage productiviste constitue une filière extrêmement fragile économiquement car soumise aux aléas d'un marché non régulé

races porcines disparues.jpg

Et pourtant il y a place pour un élevage de porcs de qualité élevés sur paille ou en plein air, mis en oeuvre par des structures à taille humaine créatrices d'emplois, dégageant une forte valeur ajoutée avec des prix de vente rémunérateurs qui permet aux éleveurs de vivre de leur travail, tout en fournissant une viande de qualité au consommateur, sans polluer l'environnement. C’est ce modèle qu'il faut promouvoir, certains départements l'ont fait, par exemple avec le porc noir de Gascogne ....

L’article de La Dépêche du Midi : Brasc. Les mairies votent massivement contre la porcherie

Photo 1 : Une porcherie aveyronnaise

Photo 2 : races porcines disparues – photo de tournage du nouveau film de Stéphanie Muzard Le Moing : Du coq à l’âme

Vous pouvez être souscripteur de ce film et vous participerez ainsi au financement indépendant de la réalisation et création cinématographique d’une œuvre écocitoyenne.

Stéphanie Muzard le Moing viendra prochainement à Decazeville à la Strada présenter son film "Sans terres et sans reproches"

26/08/2010

Retour de Nantes

Comme 2 300 autres militants, j’étais la semaine passée aux Journées d’été du Rassemblement des Ecologie à Nantes. La presse et les médias audio-visuels ont noté la bonne ambiance qui y régnait. Effectivement, ces journées se sont déroulées dans un climat apaisé, sans conflits réels entre personnes, ce qui permet de voir l’avenir avec sérénité.

L’avenir justement, ce sera la création d’un nouveau mouvement réunissant les Verts, Europe Ecologie et d’autres composantes de l’écologie politique qui se sentiront en accord avec cette démarche entreprise.

Tout devrait aller très vite puisque les 13 et 14 novembre, une AG marquant la création de ce nouveau mouvement est prévue à Lyon.

Ci-dessous un petit film tourné avec mon appareil photo qui, à défaut d’être un chef d’œuvre du cinéma contemporain, donne bien l’ambiance studieuse et bon enfant qui régnait à Nantes.

Vous verrez aussi que la fête du samedi soir aux Machines de l’Ile a été un grand moment et que le funk puissant du groupe Bermuda Brass Band a littéralement enflammé le hall.

Attention, comme j'ai déjà répondu à certains messages me le suggérant, la ressemblance de l'éléphant que vous apercevrez à la fin de la vidéo avec certaines personnes comme Pierre Moscovici, invité PS de ces Journées ou Jean-Marc Ayrault, Maire PS de Nantes est purement fortuite.


JOURNEES D'ETE DU RASSEMBLEMENT DES ECOLOGISTES A NANTES
envoyé par calmettes. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

01/01/2010

Vœux 2010 : on ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré

On ne peut pas dire que l’année 2009 qui se termine ait apporté joie et prospérité aux Français. Près de quatre millions d’entre-eux sont maintenant totalement privés d’emploi pendant que d’autres ne travaillent pas assez pour faire vivre leurs familles et rejoignent ceux qui sont déjà dans une extrême pauvreté. Tout cela pour qu’une petite minorité, les plus riches, continue à accumuler avantages et exonérations en tout genres.

La crise a bon dos et ce sont ceux qui l’on provoqué qui prétendent trouver les solutions pour nous en sortir. En vérité, il ne veulent qu’une chose : poursuivre ces politiques destructrices d’emplois stables, de lien social et d’environnement pour le plus grand bénéfice d’une minorité cupide et égoïste dont ils sont ou espèrent faire partie.

 

« On ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré » est écrit sur le clip de campagne pour les Régionales d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées ci-dessous.

On ne peut pas faire confiance à ceux qui nous promettent un avenir meilleur en poursuivant des politiques productivistes inégalitaires et qui prétendent sauver la planète des périls dans lesquels ils nous ont eux mêmes plongé depuis des dizaines d’années avec les mêmes recettes éculées : croissance du PIB, exploitation sans fin des ressources énergétiques et de matières premières, pillage des pays du Sud, technologies imposées sans précaution pour la santé et l’environnement…

Ils essaient, en employant une nouvelle dialectique, de nous faire croire qu’ils ont compris et qu’ils vont changer : croissance verte, développement durable, énergie décarbonnée… mais dans les actes, ce sont toujours les mêmes projets destructeurs d’emplois, de lien social et d’environnement : taxes pour les plus pauvres, suppression de centaines de milliers d’emplois dans les services publics, paradis fiscaux toujours en place, toujours plus de construction de routes et d’autoroutes, nucléaire…

Il faut changer totalement de logique, globalement et localement : anticiper enfin, réorienter vraiment et gouverner autrement.

 

Alors que souhaiter pour 2010 ?

Que Midi-Pyrénées devienne en mars prochain lors des élections régionales, une des premières nombreuses « éco-région » de France avec une majorité de conseillers régionaux d’Europe Ecologie.

Localement, que la Communauté de Communes Decazeville-Aubin ait les moyens financiers et la volonté de poursuivre ses actions de requalification de zones industrielles, d’amélioration de notre environnement et de développement culturel. Qu’elle ait la possibilité et la volonté de mettre en place des transports collectifs performants et, avec les communes, des aménagements cyclables, pour nous permettre de nous déplacer à moindre frais et en polluant le moins possible.

Enfin, je vous souhaite tous mes vœux de santé et de bonheur avec les gens que vous aimez.

Bonne année 2010.

 

30/12/2009

La taxe carbone annulée car injuste et inefficace

Le Conseil Constitutionnel vient de censurer l’ensemble du dispositif de la taxe carbone que le gouvernement avait prévu de mettre en place le 1er janvier prochain sous motif que " les régimes d’exemption institués par la loi déférée étaient contraires à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créaient une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques ".

Si les Verts étaient favorables à l’instauration d’une contribution climat-énergie, le résultat présenté avec la taxe carbone était très loin de nous satisfaire.

J’avais dénoncé dans une précédente note les effets pervers de la taxe carbone présentée par Sarkozy et j’y revenais dans la tribune des Verts pour le prochain bulletin municipal qui est actuellement à l’imprimerie :

« On vient par exemple de nous proposer une « taxe carbone ». Mais ce qui aurait pu constituer le début d’une fiscalité écologique équitable devient entre les mains de Nicolas Sarkozy et de la droite une contribution à la fois inefficace écologiquement car pas assez contraignante pour les plus pollueurs et de plus injuste socialement car elle touche surtout les plus pauvres, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de mode de déplacements ou de chauffage et d’isoler leurs habitations. »

Le gouvernement veut présenter le 20 janvier un nouveau dispositif concernant cette taxe. Mais le mal est fait. A cause de Nicolas Sarkozy, cette taxe est devenue maintenant tellement impopulaire qu’il devient même difficile de présenter une véritable contribution climat-énergie (cela était son vrai nom) ambitieuse, juste socialement et efficace écologiquement.

Après l’échec de Copenhague, l'échec de la mise en place d'une véritable fiscalité écologique montre qu'en matière de protection de la l'environnement, il n'y a actuellement pas de réelle volonté de vouloir agir de la part de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

A noter que les membres du Conseil Constitutionnel ont par contre malheureusement validé la réforme de la taxe professionnelle et la fiscalisation des indemnités de sécu versées aux accidentés du travail.

 

Cécile Duflot.jpgVous pouvez retrouver en ligne :

-     l'interview de Cécile Duflot de 7h40 aujourd’hui sur Europe 1 

- ainsi que la dépêche Reuters 

Cécile Duflot était :

 

- au journal de 13h de France 2 

et sera ce soir :

- au journal du 19/20 de France 3

- au journal de 20h de TF1

 

 

27/12/2009

Pierre Cohen en veut toujours plus

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La manière autoritaire dont Pierre Cohen essaie de s’emparer de Tisseo, tout comme l’accumulation de mandats par ce même personnage sont en train de décrédibiliser un peu plus les hommes politiques en général, et ceux du Parti Socialiste en particulier.

Je ne reviendrai pas sur le processus qui a abouti à l’éviction lamentable des Verts du Conseil d’Administration de Tisseo. Il est expliqué très en détail sur le site des élus Verts de Toulouse.

Voyons plutôt les conséquences. Et Gérard Onesta, tête de liste d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées où figurent des Verts aux prochaines élections régionales, les explique à Jean-Manuel Escarnot  de Libération Toulouse.

« C'est un signal désastreux envoyé à celles et ceux qui espéraient que le PS pouvait encore changer. Car sur fond de leurs luttes internes, il y a là une triple rupture d'engagement de la part des socialistes : d'abord envers les citoyens qui voient désormais s'éloigner le plan de déplacement urbain ambitieux pourtant promis - ensuite envers leurs partenaires qu'ils n'arrivent à concevoir qu'en termes de supplétifs électoraux - enfin envers eux-mêmes, car en confisquant tous les pouvoirs Pierre Cohen méprise les militants socialistes qui viennent de voter contre tout cumul de mandat !... Pour tout dire, on s'y attendait un jour ou l'autre, car à peine élu à la Mairie, Pierre Cohen avait remis en cause les accords passés avec les Verts quant à leur présence au Grand Toulouse. Mais nous pensions que la période pré-électorale allait calmer son envie d'accaparer Tisséo en plus de la Mairie, de la députation, du Grand Toulouse et du Cancéropôle… À moins que ce coup de pied de l'âne dans les relations socialo-écologistes ne vise d'abord à déstabiliser Malvy dont il est de notoriété publique que Cohen veut entraver la réélection à la tête du Conseil Régional… 

Personne n'a oublié que le PS de Midi-Pyrénées aux dernières régionales - fait unique en France - a refusé de s'enrichir du projet des écologistes en leur barrant l'accès au Conseil régional… Il faudrait que le parti socialiste rompe avec ses vieux démons. Ainsi le silence de l'appareil PS face au coup de force de Pierre Cohen est incompréhensible, quant à celui de Martin Malvy, il est assourdissant. La façon dont les socialistes entendent mener la campagne régionale est tout aussi alarmante, tant elle en dit long sur leur incapacité à se renouveler. »

Malheureusement, cette manière de gouvernance autocrate et cette addiction à cumuler les casquettes ne sont pas propres à Pierre Cohen. Nous connaissons tous dans la région et même en Aveyron des élus de gauche qui ont les mêmes pratiques, imposant sans concertation des projets ayant des conséquences environnementales néfastes importantes ou refusant d’agir pour en améliorer d’autres.

A lire et écouter actuellement les réactions des élus Verts dans des collectivités socialistes de Midi-Pyrénées, la tendance majoritaire est au « ras-le-bol ». A part dans quelques rares villes où les élus Verts sont considérés comme des partenaires à part entière et respectés comme tels, la majorité d’entre-eux éprouvent d’énormes difficultés dans la gestion quotidienne de leurs délégations et des freins énormes à l’avancé de l’écologie dans les politiques publiques de leurs collectivités.

A signaler, et ce n'est pas anodin, que Pierre Cohen a eu à ses côtés des élus du PC et du PRG pour assurer son putsch à Tisseo.

J’apporte bien sûr tout mon soutien à Stéphane Coppey qui a de plus réussi à dénouer un conflit social et à trouver un accord raisonnable avec les syndicats de Tisseo lors de la grève dans le Métro Toulousain de la semaine passée.

Le communiqué d'Europe Ecologie Midi-Pyrénées

Les réactions du Partit Occitan et de Cap 21

Vous pouvez rejoindre le groupe : Aidez Pierre Cohen à vaincre son addiction, sur Facebook

Photo : Guillaume Paumier / Wikimedia Commons, CC-by-sa-3.0. A link to my website : http://www.gpaumier.org

23/10/2009

RN 88 - Lettre ouverte des Verts de l'Aveyron aux conseillers généraux de gauche

rn88-borne.jpgVous allez devoir voter prochainement sur le financement de la RN 88 par le département de l’Aveyron.

Nous pensons que ce projet est extrêmement préjudiciable pour les aveyronnais et ce pour plusieurs raisons.

Sur un plan environnemental tout d’abord, cette nouvelle balafre infligée à notre territoire va avoir des conséquences importantes sur la faune, la flore, les paysages, la qualité de l'air, les sols, l'eau, le bruit..., éléments déjà fortement mis à mal dans notre département.

De plus, comment peut-on proposer, à un mois et demi du sommet de Copenhague sur le climat, un projet qui va accroître la circulation sur cet axe et ainsi augmenter considérablement les rejets de gaz à effet de serre sur notre territoire et plus largement en France ?

Par ailleurs, et c’est un élément essentiel, ces travaux sur la RN 88 vont entrer en concurrence directe avec le « Plan Rail » mis en place par la Région Midi-Pyrénées que ce soit pour le transport des voyageurs comme pour celui des marchandises. On sait que lorsque l’on donne actuellement un euro pour la route et un euro au rail, l’avantage reste bien sûr à la route du fait de son avance en matière d’investissements depuis des années alors que dans le même temps on a totalement abandonné le rail.

Concernant le fret, si l’engagement national présenté par M. Borloo fin septembre vise à développer les « autoroutes ferroviaires », il oublie complètement les « nationales et départementales ferroviaires », notamment en Midi-Pyrénées et en Aveyron. Ainsi, les milliers de tonnes de marchandises des wagons isolés qui partent encore de nos gares SNCF aveyronnaises devront transiter soit par la route avec des conséquences désastreuses pour l’environnement et la sécurité, soit par rail avec des opérateurs ferroviaires de proximité privés. En votant des crédits pour la RN 88, vous vous feriez complices de ce plan.

En fait, ces travaux ne visent qu’à servir un des principaux dogmes de la droite libérale qui veut que les flux financiers et de marchandises prévalent sur toute considération sociale ou environnementale. Que le président UMP du conseil général de l’Aveyron et ses amissoutiennent ce projet, cela peut donc se comprendre. Mais que vous joignez vos voix à celle de la droite libérale, cela nous choquerait.

Il faut en finir avec le mythe du désenclavement routier ! Il y a des grands axes routiers sans développement et du développement sans grands axes routiers ! De nombreuses études le démontrent maintenant. Les grands axes routiers se développement souvent au détriment des territoires voisins proches. Des entreprises et des activités de Villeneuve, de Villefranche-de-Rouergue, du Bassin de Decazeville, de Capdenac, de Rignac… qui déménagent au bord de la RN 88, voilà ce qu’il risque surtout d’arriver avec ce projet. Le souhaitez-vous ?

Avec la grave crise qui nous touche et avec l’incertitude qui plane sur les recettes départementales avec la suppression de la taxe professionnelle, le conseil général a sûrement mieux à faire pour aider les Aveyronnais dans les compétences qui sont les siennes : santé et solidarité, transports interurbains, habitat, environnement…, que de financer des routes nationales qui sont de la seule compétence de l’Etat.

Nous tenons à vous rappeler que l’ADF (Association des Départements de France), par la voix de son président socialiste Claudy Lebreton, a demandé au gouvernement le 9 juin dernier, d’assurer totalement ses responsabilités juridiques et financières sans faire appel aux départements dans les domaines qui restent de sa compétence, notamment les routes nationales. De même, le président socialiste de la Région Auvergne René Souchon refuse fort justement de financer des travaux sur la RN 88.

Nous sommes bien sûr favorables à des aménagements sur la RN 88 pour la sécurité des usagers mais aussi pour la tranquillité et la sécurité des riverains. Nous sommes par contre fermement opposés à des travaux qui augmenteraient le flux de véhicules, notamment de camions, et qui défavoriseraient ainsi le rail.

L’Etat qui a prévu de mettre 140 M d’euros pour ce doublement doit plutôt utiliser ces moyens financiers pour améliorer et sécuriser cet axe, tout comme il doit fortement aider RFF (Réseau Ferré de France) à la rénovation des voies ferrées Rodez-Séverac, Rodez-Brive et Beziers-Neussargues.

En espérant que vous rejoindrez cette position et que vous voterez contre des financements départementaux à la RN 88, recevez nos amicales salutations.

 

D'autres notes sur la RN 88 en cliquant ici

23/09/2009

Europe Ecologie lance sa campagne pour les élections régionales en Midi-Pyrénées

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C’est hier à 11 h, au cours d’une croisière sur la Garonne à bord de la péniche Baladine, qu’Europe Ecologie a lancé sa campagne pour les élections régionales.

Etaient présents, nos deux eurodéputés, Catherine Grèze et José Bové accompagnés de Karima Delli la benjamine du Parlement Européen venue participer à un débat la veille à Toulouse.

Autour de Gérard Onesta, il y avait François Simon pour les altermondialistes, Alain Ciekanski pour les associations environnementales (Amis de la Terre), Guilhem Latrubesse pour le parti Occitan

 

Voici quelques extraits de la prestation de Gérard Onesta :

 

Les politiques actuels sont comptables de la situation que nous vivons.

Ces gens là redécouvrent un peu tard les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés.

Ils sont comptables de la perte de la biodiversité, de l’explosion des cancers, des 20 millions de chômeurs supplémentaires annoncés par l’OCDE.

Nous avons une situation grave et très peu de temps pour la régler

Face à l’incurie des politiques des partis traditionnels qui nous ont conduit dans cet impasse, nous allons afficher notre détermination, notre compétence, notre rassemblement

Les compétences, tout les monde, y compris nos adversaires les reconnaissent. Ils sont très content d’avoir quelques écologistes dans les assemblées pour donner quelques idées.

Mais le temps n’est plus au témoignage. Notre compétence doit être beaucoup mieux utilisée que simplement en étant là pour rectifier à la marge le volant d’une voiture qui va dans le mur en klaxonnant.

Nos compétences seront bien utilisées parce que nous sommes rassemblés. Il y a peu de familles politiques où il y a autant d’envie de travailler ensemble, une joie, un bonheur de militer, une énergie qui est décuplée depuis que l’on a fait cette convergence que tant de gens appelaient de leurs vœux. Ce n’est pas pour rien si dans les sondages, les écologistes sont vécus pour nos concitoyens comme le mouvement dans lequel on a le plus confiance, qui est le plus porteur pour l’avenir

On arrive donc maintenant à un moment très spécial où après avoir réussi l’échéance globale, on va s’attaquer à l’autre gros morceau, l’échéance locale.

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Et on a trois grands axes, trois sacrés atouts dans cette campagne.

Premier atout, on va réinterroger vraiment l’ensemble des politiques régionales au prisme de ce qui est un vrai développement durable. Pas simplement des petits slogans ici, des petites campagnes d’affiches là.

L’agriculture, on parle de bio, de circuits courts, nous allons le mettre en place.

On parle de climat, il faut réorienter la politique des transports en région.

Pareil sur le social, pareil sur l’énergie, pareil sur la formation etc…

Nous allons réinterroger toutes les politiques, ce sera notre première différence avec les autres qui sont simplement dans une gestion au quotidien. Ils ont été dans l’incapacité d’anticiper les crises, pire, ils les ont créées. Nous pensons que nous avons la capacité non seulement à sortir de la crise, mais d’anticiper la crise majeure qui nous attend dans les dix ans.

C’est avec les mêmes solutions que l’on va créer des emplois dans les banlieux et un air plus sain qui va faire que le taux de cancers et de maladies va diminuer.

Dans la même logique, nous sauverons ceux qui ont peur de la fin du monde et ceux qui ont peur de la fin du mois.

 

Deuxième façon de faire, ce sera une gouvernance tout à fait nouvelle.

Pas question pour nous d’installer un grand chef dans le château qui avec un cabinet coupe, tranche, des élus qui sont consultés en plénière un fois par mois une heure ou deux et des commissions où personne ne vient.

On aura une gouvernance totalement différente : la collégialité, le vrai travail en commissions, le vrai travail avec la société civile, bien au delà des relations avec le conseil économique et social.

S’il faut faire des référendums, nous ferons des référendums.

Le rôle des associatifs sera central.

Y compris le rôle de l’opposition. Nous serons démocrates pour deux. On peut avoir des responsabilités sans être majoritaire. Quand on veut faire fonctionner un outil aussi complexe et essentiel que le conseil régional, tout le monde doit prendre sa part à sa juste mesure bien sûr.

Pas question qu’il n’y ait une seule personne qui dirige tout et ensuite un désert intellectuel et citoyen autour de lui.


La troisième chose qui fait que nous rentrons en campagne déterminés, nous avons gagné aux Européennes parce que on croyait à l’Europe, nous allons gagner pour les Régionales parce que nous croyons aux régions.

Ce n’est pas un échelon administratif au bon vouloir de Paris, ce n’est pas quelque chose qu’il faut conserver pour préparer ou s’accaparer 2012 l’Elysée, c’est un territoire de projet.

Nous allons intervenir sur le débat de la réforme territoriale. Les régions françaises sont des nains politiques par rapport à leurs homologues européens.

La région est le territoire idéal pour que les politiques fassent sens et soient vraiment pilotées par les gens

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Il me reste maintenant un dernier mot. J’ai été désigné à l’unanimité par l’ensemble des composantes du Comité d’Animation et de Pilotage d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées, comme porte-parole.

Porte-parole, ce n’est pas encore tête de liste, puisqu’il n’y a pas chez nous de personnes autoproclamées. Il va y avoir un processus très lent, nous travaillons sur le programme et nous le testerons sur le terrain avec les associatifs pour aboutir à une grande convention début décembre qui décidera quels seront les responsables dans les départements.

Aujourd’hui, face à vous, je vous annonce que je suis pas candidat au conseil régional, mais candidat à la présidence du conseil régional.

Fini le temps du témoignage, nous serons là pour changer les politiques, gagner les élections. Forts de la dynamique des Européennes, forts de notre rassemblement, je crois que nous avons quelques chances. Je ne dit pas que nous sommes favoris, mais personne ne sait aujourd’hui dans quel ordre sera le trio de tête. Nous avons quelque chose d’important à jouer, le temps n’est plus au témoignage, nous rentrons en campagne pour rassembler, changer les politiques et qui sait, pour gagner.

On ne rentre pas en campagne contre l’UMP ou contre le PS ou le MoDem, on rentre en campagne pour proposer des choses radicalement nouvelles qui vont permettre de remplacer les politiques essentielles. Bien évidemment quand ils vont faire des bêtises, qu’ils se saisiront de notre discours sans que les actes suivent, comptez sur nous pour le souligner.

Si le Capitole a changé de couleur, on y était pas pour rien, et personnellement j’y suis pas pour rien, donc on ne s’est jamais trompé de camp. L’UMP ne doit pas compter sur nous ni maintenant, ni pendant, ni après pour favoriser la casse générale sociale et environnementale qu’ils font subir à nos concitoyens.

Si on est pas en tête, il y aura certainement une photo générale à faire sur cette région et ailleurs. Si le PS est devant nous de quelques voix partout, est-ce qu’on est tous au garde à vous derrière le PS, on retire nos listes et on fait comme si de rien n’était ? Je ne suis pas persuadé que c’est l’option que nous allons choisir. Le PS doit apprendre à partager le pouvoir dans l’espace ou dans le temps.

Nous allons faire point par point le bilan de l’équipe sortante, ses points forts et ses pont faibles et j’ai pas l’impression qu’on aurait fait exactement pareil. On est dans le saupoudrage.

On dit que l’on a des transports verts parce que on a fait, et c’est très bien, un effort sur le ferroviaire. Mais en même temps on fait un effort insupportable sur le goudron, le bitume. On peut pas dire tout et son contraire.

Ce n’est pas aux barons locaux de l’industrie et même des médias de dicter les politiques régionales.

 

 

Lisez l'article de Gilbert Laval de Libération : Europe Écologie à l'assaut de la présidence socialiste de Midi-Pyrénées

Lisez l'article de La Dépêche du Midi : Conseil régional : Onesta est candidat

Lisez l'article de 20 minutes : Une épine verte dans le champ de roses

Photos : jlc

16/09/2009

Verts Aveyron : conférence de presse de rentrée politique

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Prévue de longue date, nous avons donné hier, Marie-Claude Carlin et moi-même, une conférence de presse pour marquer la rentrée politique des Verts de l’Aveyron.

Nous avons abordé de nombreux dossiers aveyronnais.

Nous avons d’abord tenu à redire notre opposition au doublement de la RN 88. Oui à des aménagements pour la tranquillité et la sécurité des riverains, non à des aménagements qui augmentent le flux de véhicules, notamment de camions.

L’Etat qui a prévu de mettre 140 M d’euros pour ce doublement doit utiliser ces moyens financiers à l’amélioration de cette voie. La Région Midi-Pyrénées et le Département de l’Aveyron ne doivent pas verser un centime et se consacrer à leurs compétences respectives.

Nous avons rappelé notre inquiétude de voir l’Etat et RFF abandonner la ligne SNCF Beziers-Neussagues.

Nous avons dit que le Département s’honorerait en appliquant la même règle à tous les élèves de l’Aveyron en matière de gratuité des transports scolaires, c’est à dire, gratuit pour tout le monde.

Nous avons dit notre satisfaction de voir la réalisation prochaine par le Département de la première navette bus interurbaine entre le Bassin et Rodez. C’était une proposition que nous avions fait lors des dernières élections cantonales de 2008. Nous avons tout de même souhaité apporter quelques améliorations : que son coût pour les passagers soit minime (1 euro) et que cette ligne soit rallongée jusque dans le Lot à Figeac. Une ligne Figeac-Decazeville-Rodez aurait du succès dans les deux sens. Cela nécessiterait bien sur une convention avec le département voisin.

Nous avons fait part de nos  inquiétudes face au peu d’intérêt de la DRGT (Direction des Routes et des Grands Travaux) au Conseil Général pour les aménagements cyclables. Toutes les routes départementales sont actuellement construites ou rénovées sans prévoir la circulation des cyclistes, ce qui nous semble impensable dans un département comme l’Aveyron ou les activités cyclables dans tous les domaines, sportif, loisir, touristique ou les simples déplacements quotidiens, sont en constante augmentation.

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Nous avons tenu à parler de la crise du lait qui secoue actuellement les éleveurs aveyronnais et à marquer notre soutien à José Bové qui fait actuellement un jeûne de solidarité au Parlement Européen, mais aussi à la Conf’ et à l’Apli.

Cette crise vise surtout à éliminer les petits éleveurs pour le plus grand profit des plus gros, de l’industrie agro-alimentaire et des distributeurs.

Nous avons dit notre soutien au référendum qui sera organisé début octobre pour le maintien de La Poste dans les services publics et notre opposition à sa privatisation.

Nous avons dit notre position sur la taxe carbone et sur la nécessaire mobilisation de tous lors du sommet de Copenhague sur le climat afin de faire pression sur Sarkozy et sur les négociateurs de tous les pays pour obtenir des décisions à la hauteur de l’enjeu planétaire qui est le nôtre.

Dernier point, nous avons abordé les élections régionales de mars prochain.

Marie-Claude Carlin a rappelé que nous sommes face à une crise globale qui n’est pas seulement économique. Elle est aussi sociale, écologique, alimentaire, énergétique…

A crise globale, il faut une réponse globale.

Il faut intégrer dans notre réflexion que la planète est finie, que nous n’en avons qu’une, que ses ressources en énergie, en matières premières sont limitées et que nous arrivons à ses limites. Nous sommes au bout d’un cycle et il faut repenser totalement nos modes individuels et de vie en société : il va falloir passer d’une société de gaspillage à une société de sobriété et de justice sociale. Tout cela dans la joie et la bonne humeur.

Avec les Européennes nous avons gagné une bataille des idées.

Nous avons obtenu aux dernières Européennes des scores importants en France, en Midi-Pyrénées et en Aveyron (devant le PS).

Les écologistes ont maintenant vocation à gérer des régions. Pourquoi pas Midi-Pyrénées.

Nous avons débuté un travail sur les actions et le programme à mettre en place pour être une des premières Eco-Région en France.

Nous allons maintenant nous mettre rapidement en ordre de marche avec une liste régionale Europe Ecologie qui comprendra bien sûr des membres des Verts, mais aussi de la mouvance altermondialiste de José Bové, des personnalités de la société civile : associatifs de l’environnement, de la culture et des occitanistes…

 

Je me suis ensuite rendu dans les locaux de Radio Totem pour répondre à une interview qui a été diffusée aujourd’hui et que vous pouvez écouter ci-dessous


podcast

 

Lire également ci-dessous les articles de presse relatifs à cette conférence de presse d’aujourd’hui.

Pour La Dépêche du Midi, cliquez ici : Les Verts visent la Région


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Édition du mercredi 16 septembre 2009

Les Verts mettent les pieds dans le plat avant les régionales

Forts de leur score en juin, ils veulent garder leur avantage.

12_dep_verts908.jpgPartagés entre un sentiment d'urgence et de satisfaction, tel est l'état d'esprit dans lequel les Verts de l'Aveyron font leur rentrée. L'urgence est évidemment celle de la situation environnementale et climatique : « On va droit dans le mur ! », lance Marie-Claude Carlin.

Et la satisfaction est celle que procure le résultat obtenu par la liste Europe Ecologie aux élections européennes de juin, qui ont propulsé le parti à la première place parmi les forces de gauche de l'Aveyron, et en seconde position en Midi-Pyrénées comme dans la France entière. Un avantage que les Verts entendent bien faire fructifier dès le prochain rendez-vous électoral, les régionales du mois de mars, où ils imaginent mal subir la même déconvenue que lors du précédent scrutin. « On aura vocation à diriger la Région si on arrive en tête » lance sans complexe Jean-Louis Calmettes, tandis que Marie-Claude Carlin insiste sur le fait que « si notre but est bien d'arriver en tête, ce n'est pas que pour prendre le pouvoir, mais d'abord pour faire avancer nos idées ».

 

Car celles-ci n'avancent vraiment pas assez vite à leur goût, y compris au sein de la région Midi-Pyrénées tenue par le PS. Les Verts en veulent pour preuve le dossier des transports, où ils n'admettent pas que la Région verse 200 millions à l'Etat pour la RN88 contre 100 millions qu'elle récupérera de sa part pour son plan rail : « Les routes nationales sortent des compétences des collectivités territoriales et cela se fait au détriment d'autres missions dont ces collectivités ont la charge », déplore Jean-Louis Calmettes. Tandis que sur le fond, les Verts dénoncent une mise à deux fois deux voies qui se fera « au détriment du rail ». D'autres dossiers font réagir les Verts, comme celui lié à la crise du lait, où ils soutiennent les actions de la Conf' ou la grève de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) en dénonçant « une politique libérale » qui frappe les plus petits au profit des plus gros. Même chose vis-à-vis des services publics, et en particulier de La Poste où le parti entend prendre toute sa part le 3 octobre lors de la votation citoyenne. Les Verts dénoncent enfin la taxe carbone telle que le gouvernement la dessine, en estimant qu'elle sera « socialement injuste et clairement insuffisante sur le plan énergétique et climatique ».

RÉGIONALES 2010 - Les Verts très ambitieux

Les Verts ne sont pas vraiment rancuniers, mais ils n'ont pas déposé les armes pour autant. Encore dans la dynamique des Européennes, ils affirment (par les voix de Marie-Claude Carlin et Jean-Louis Calmettes) ne pas être totalement obnubilés par le dernier épisode régional qui a vu l'actuel président de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, les écarter sans ménagement lors des élections de 2003. Mais, dans le même temps, ils font savoir qu'ils vont se présenter, en mars 2010, dans le même état d'esprit qu'aux Européennes, et, surtout, dans la même configuration politique. C'est à dire en tendant la main aux associatifs de tout poil, ainsi qu'aux Occitanistes.

Dans la foulée, ils ne doutent donc pas que tout cela puisse déboucher sur un bon score. Et même, pourquoi pas, sur une victoire qui les conduirait à prendre la tête de la Région. En souriant, on pourrait leur faire remarquer que, comme ils ne sont pas rancuniers, ils pourraient alors proposer une vice-présidence à Martin Malvy. En tout cas, le PS ne devra pas, pour les prochaines régionales, prendre les Verts à la légère. A l'heure actuelle, ils ne disposent d'aucun élu à la région Midi-Pyrénées, ce qui ne peut que les renforcer dans un certain sentiment d'injustice. Et qui ne peut que les conforter dans leur décision de partir seuls au combat. Quitte à pactiser, au deuxième tour, avec les faux amis qui se sont révélés être de véritables adversaires. Mais en disposant, cette fois, d'un tout autre pouvoir de nuisance.

H. M.

 

Martin Malvy confirmé tête de liste socialiste

Ce n'est pas à proprement parler une surprise, mais plutôt une confirmation : Martin Malvy est le seul candidat socialiste à la tête de liste pour les régionales et on voit mal comment, il ne pourrait pas être désigné. Dans les prochains jours, il devrait annoncer la nomination de ses deux directeurs de campagne : Marc Carballido, élu de l'Ariège et président du groupe socialiste à l'assemblée toulousaine et Alain Fauconnier, sénateur-maire de Saint-Affrique. 

Luche candidat pour l'UMP en Aveyron

Hier, Jean-Claude Luche, président du conseil général de l'Aveyron nous a confirmé sa volonté de briguer la tête de liste pour l'UMP en Aveyron. Il soutient la candidature à la tête de liste aux régionales de Brigitte Barrèges, député-maire UMP de Montauban. Un candidature expliquée « par la perspective de la réforme territoriale qui pose la question de l'avenir des départements, et par mon souci pour gérer le conseil général de savoir ce qui se passe à la région. » Une prochaine réunion de l'UMP à Paris devrait permettre d'y voir plus clair sur le sujet.


Crédit photos

1 – La Dépêche du Midi

2 – jlc

3 – Midi Libre

07/09/2009

Premier sondage pour les élections régionales

Mag2Lyon.jpgIl s’agit du premier sondage sur les prochaines élections régionales qui concerne la région Rhône-Alpes et il est riche d’enseignement.

Réalisé par TNS-Sofres-Logica pour Mag2Lyon, il a été conduit les 28 et 29 août 2009 sur un échantillon de 800 personnes inscrites sur les listes électorales de la région âgées de 18 ans et plus.

Les candidats d’Europe Ecologie, Etienne Tête et Bruno Rebelle, bien que ne jouissant pas d’une notoriété et une popularité importantes réalisent des scores intéressants. Bruno Rebelle serait à 20 % au premier tour tandis qu’Etienne Tête obtiendrait un score de 18 %, alors que Jean-Jack Queyranne (PS) obtiendrait 25 % et l’UMP Françoise Grossetête arriverait à 31 %.

Le second tour verrait la victoire de Jean-Jack Queyranne dans tous les cas d’alliance à gauche (PS+ PC + Europe Ecologie) avec ou sans le MoDem.

La leçon de ce sondage est que, pour les élections régionales, Europe Ecologie reste sur la dynamique des dernières élections européennes.

De quoi mettre du baume au cœur pour Europe Ecologie en Midi-Pyrénées.

Enfin, concernant la stratégie des Verts pour cette élection, les personnes sondées aimeraient à 77 %% que les listes écologiques soient composées de personnalités appartenant aux Verts et à d’autres sensibilités (société civile, gauche, monde associatif) comme pour les élections européennes.

C’est la stratégie choisie en Midi-Pyrénées.

05/09/2009

Catherine Grèze à Sao-Paulo pour soutenir Marina Silva

Notre nouvelle députée européenne Catherine Grèze nous envoie ce petit billet pour nous faire partager l'engouement qui est en train de naître au Brésil avec la candidature pour les Verts à l'élection présidentielle de Marina Silva. Au Brésil, l'espoir ne semble plus être avec le Parti des Travailleurs, mais avec les écologistes.

La note est en deux partie. N'oubliez pas de cliquer sur "lire la suite" pour pouvoir lire cette note dans son intégralité


marina_silva.jpgLe départ s'est fait en urgence. Quelques jours auparavant, je reçois une invitation pour l'acte de bienvenue, qu'ils s'apprêtent à orchestrer pour Marina Silva, des Verts Brésiliens. Sans hésitation, je pars pour Sao Paulo. Durant plus de quinze ans, j'ai fait le tour du monde à la rencontre de la planète verte, au sein de l'exécutif du Parti Vert Européen ou de la Coordination des Verts mondiaux. Pour la première fois, je prends ce chemin en tant que parlementaire, venant apporter un soutien institutionnel.

A Sao Paulo, l'ambiance est survoltée. Alors qu'on attendait un peu moins d'un millier de personnes, plus de 2000 militants se bousculent. La salle déborde. Tous les médias brésiliens accourent. Au Brésil aussi l'heure est à l'écologie politique. Le départ de Marina Silva du Parti des Travailleurs a provoqué un electrochoc dans le monde politique brésilien. Lula est empêtré dans les affaires de corruption de son gouvernement, à commencer par le Président de l'Assemblée, José Dirceu. Il peine à imposer Dilma Rousseff, comme candidate à sa succession. S'il a représenté un formidable espoir pour l'Amérique Latine, le nom de Lula rime aujourd'hui aussi avec OGM, relance du nucléaire, saccage de l'Amazonie. Pour les écologistes qui l'ont soutenu au début de son mandat, le clivage est maintenant consommé entre la vieille gauche qui soutient des politiques productivistes avec comme unique mot d'ordre la croissance, sans que cela ne réponde à l'angoisse sociale et au désastre écologique. Marina a quitté le gouvernement Lula il y a plus d'un an, après avoir été présente durant des années comme la vitrine verte du gouvernement. Elle quitte aujourd'hui le Parti des Travailleurs avec de nombreux militants, des associatifs, et bon nombre de Députés du PT, lassés de ne pouvoir infléchir la politique d'une gauche qui n'a pas compris l'enjeu de la nécessaire transformation écologique.

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23/07/2009

"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens

Alors que débutait hier, 22 juillet 2009, l’ « Estivada » de Rodez, grande fête culturelle de l’Occitanie, je n’ai pas vu un seul article ou une seule petite phrase à cette occasion sur un événement dramatique et atroce qui a secoué l’Occitanie il y a exactement 800 ans et qui a en quelque sorte marqué le début de l’annexion de ce territoire au royaume de France.

Gérard Onesta, lui, s’en est souvenu.

Caedite eos. Novit Dominus enim qui sunt ejus”

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Il y a exactement 800 ans aujourd'hui était prononcée la phrase "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens"…

En ce 22 juillet 1209, c'était le "Sac de Béziers". Une des pages les plus noires de notre Histoire. Toute la population de la ville - notamment les femmes et enfants réfugiés dans l'église de la Madeleine et la cathédrale Saint-Nazaire - était massacrée. Elle payait ainsi très cher d'avoir témoigné sa tolérance et sa solidarité envers ses 222 concitoyens cathares en refusant de livrer ces malheureux à l'armée croisée. Arnaud Amaury, Légat du Pape Innocent III, pouvait alors écrire à son maître : "Les nôtres, n'épargnant ni le sang, ni le sexe, ni l'âge, ont fait périr par l'épée environ 20 000 personnes et, après un énorme massacre des ennemis, toute la cité a été pillée et brûlée. La vengeance divine a fait merveille”.

Ce terrible jour marquait le début de l'annexion sanglante du Languedoc par la France. Car derrière cette Sainte Croisade au nom d'un Dieu d'Amour ("Tu ne tueras point", "Aime ton ennemi comme toi-même", etc.) il s'agissait surtout pour les Barons de nord de faire main basse sur les richesses de l'Occitanie. Le cycle de guerre ouvert par ce "grand masèl" (grande boucherie) ne se conclura en effet qu'en 1244 par le bûcher de Montségur où périra le dernier noyau de la résistance des "Parfaits", ceux qui se disaient chrétiens mais voulaient rompre avec l'infâme corruption de l'Église.

…/…

Notre société actuelle fait grand cas des crimes contre l'Humanité, en partant du principe salutaire qu'en taire un seul, c'est déjà cautionner le suivant. Pourtant, ce matin, j'ai écouté les radios, regardé les télés et parcouru la presse. On ne peut pas dire que la République fasse, en ce jour, un gros effort mémoriel si ce n'est mémorial. À Paris, on a toujours le Srebrenitza ou l'Oradour-sur-Glane très sélectif…

Il est vrai que les bonnes raisons ne manquent pas pour expliquer ce troublant silence médiatique : il est bon de feindre que la France a toujours été "une et indivisible", le droit-de-l'hommisme n'est qu'une médication à usage externe, et c'est la même main qui tient à la fois, le Sabre, le Goupillon et la Plume de l'Histoire.

Tout à l'heure, je quitterai Toulouse pour aller passer quelques heures à Béziers. Là-bas, nous risquons de nous retrouver bien peu à réfléchir, au creux des vacances, à ce que vaut le sang quand il a séché dans la mémoire collective.

Gérard ONESTA

01/07/2009

Les Verts de Midi-Pyrénées se sont retrouvés à Condom

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Ce week-end de retrouvailles après les élections européennes s’est déroulé dans une ambiance joyeuse mais studieuse.

Joyeuse, parce que les résultats de ces élections sur l’eurorégion sud-ouest ont été magnifiques et que nous n’allions pas bouder notre bonheur. Ce n’est pas si souvent.

Mais aussi ambiance studieuse.

Il s’agissait de nous retrouver, militants Verts d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées, mais également le samedi, tous ceux qui avaient participé à cette réussite, c’est à dire tous les sympathisants d’Europe Ecologie, afin de faire un bilan et de parler de l’avenir, notamment des futures élections régionales de 2010.

Il a été convenu que la poursuite du rassemblement des écologistes doit être une priorité et que nous devions travailler ensemble sur un projet d’éco-région et pour cela d’ouvrir le chantier de l’écologie politique du XXIème siècle en Midi-Pyrénées.

Les Journées d’Eté des Verts à Nîmes du 20 au 22 août seront l’occasion d’ouvrir ce vaste débat avec les associations et militants de l’écologie.

Le programme d’abord, le casting des candidats après.

Ci-dessous, le reportage de France 3 Sud sur ces journées

 

Ce week-end a également permis à la conférence inter-régionale (CPR des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) de voter deux motions importantes : une sur les transports de nos deux régions et une deuxième sur la gestion de l’eau dans le bassin Adour-Garonne.

La première rejoint notre inquiétude locale sur le doublement de la RN 88 et propose « l’abandon de tout projet d’augmentation de la vitesse ou de la capacité d’axes routiers » .

La seconde insiste sur « la nécessité d’une gestion plus économe de l’eau » .

 

Motions votées par les CPR de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine

Condom le 28 juin 2009

plénière.jpgOrganisation des transports dans le sud-ouest :

Réunis en conférence inter-régionale les 27 et 28 juin 2009 près de Condom (Gers), les Verts réaffirment la nécessité d'une organisation de plus en plus rationnelle des transports, et rappellent l'objectif d'une division par 4, d'ici 2050, des émissions de gaz à effet de serre, dont ceux liés aux transports.

La diminution actuellement constatée des transports routiers de marchandises doit être confortée par :

- le développement d'une économie régionale proche des besoins du territoire, et sa diversification

- l'abandon de tout projet d'augmentation de la vitesse ou de la capacité d'axes routiers

- la mise en place de l'eurovignette (taxe poids lourds)

- l'organisation de services publics régionaux de transport de marchandises s'appuyant principalement sur les infrastructures ferroviaires existantes, rénovées le cas échéant.

Pour les déplacements de personnes, les Verts considèrent comme prioritaire le développement des réseaux de transports urbains et régionaux sur celui de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse.

La LGV Tours - Bordeaux doit être réalisée dans les meilleurs délais sur financement d'Etat.

Gestion de l'eau dans le bassin Adour-Garonne :

Réunis en conférence inter-régionale les 27 et 28 juin 2009 près de Condom (Gers), les Verts partagent les bonnes intentions affichées dans le SDAGE, notamment la nécessité d'une gestion plus économe de l'eau, donc en particulier, une reconversion de la maïsiculture très gourmande en eau en période d'étiage estival.

Ils réaffirment, à ce titre, leur opposition la plus formelle à la création du barrage de Charlas (Haute-Garonne) comme à tout programme conséquent de construction de nouvelles retenues dans le Sud-Ouest.

 

verts 34.jpgLes Verts d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées n’étaient pas les seuls à se retrouver ce week-end, puisque les Verts de Languedoc-Roussillon se retrouvaient eux-aussi au Mas du Ministre, à Mauguio, sur un domaine viticole menacé par le projet de doublement de l'A 9.

Lire l’article de La dépêche du Midi du Gers en cliquant ici

Lire l’article de Midi Libre de l’Hérault en cliquant ici

D'autres vidéos et articles de presse de ces journées en cliquant ici

 

Les antennes-relais en centre ville de Decazeville se multiplient.

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Dans une précédente note, j’avais évoqué l’installation d’une antenne-relais téléphonique sur les hauteurs de Decazeville, à Pomayrols. J’avais précisé que nous avions donné un avis favorable assorti de conditions dont celle « d’informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 000 mètres, au préalable, avant implantation ». Ce que n’a pas fait Orange car la loi ne l’obligeait à le faire.

J’avais précisé que je m’opposerai par contre à tout projet d’installation d’antenne en centre-ville.

Je n’ai pas eu à attendre longtemps, puisque après une première demande infructueuse pour installer une antenne près du cimetière et sur le toit de l’immeuble du Crédit Agricole (à 50 m de la crèche et de l’école Sainte-Foy), Orange vient de faire une nouvelle demande d’installation de trois antennes pour le GSM (41 V/m) et pour l’UMTS (61 V/m), téléphonie de troisième génération. Ces antennes seront situées en centre-ville sur le toit du central téléphonique, place Decazes.

Cette demande a fait l’objet d’un débat en bureau municipal. Je me suis bien sûr opposé à l’installation de ces antennes en vertu du principe de précaution. Mais je me suis retrouvé bien seul.

 

Le principe de Précaution

Pourtant, mes arguments contre l’installation de ces antennes n’ont pas manqué. J’ai fait remarquer que Serge Roques, maire de Villefranche-de-Rouergue, appliquait le principe de précaution en prenant un arrêté municipal pour ne plus installer d’antenne à Villefranche pendant un an, et que nous ne pouvions pas faire moins.

Par contre, son collègue Castrais de droite ne prend pas la même précaution, et autorise comme à Decazeville, l’installation d’antennes en centre-ville, faisant fi des plaintes des riverains.

Inscrit dans notre Constitution, le principe de précaution est pertinent dans ce domaine, en attendant les deux rapports qui permettront d'y voir un peu plus clair : celui de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui doit remettre sa copie en septembre, et la grande étude européenne Interphone dont la date de publication ne cesse d'être reportée, faute d'accord entre les scientifiques sur les conclusions.

Va-t-on, avec les ondes électromagnétiques, faire la même erreur que l’on a faite pour l’amiante ? On savait depuis 1906 que l’amiante était cancérigène, et ce n’est qu’en 1997 que l’on a interdit son utilisation en France. Conséquences : des millions de tonnes de déchets d’amiante à traiter et surtout des centaines de milliers de morts prématurées et sûrement encore 100 000 décès dans les années à venir. Si l’on avait appliqué le principe de précaution en 1906, toutes ces personnes auraient été sauvées.

 

Le Grenelle des ondes

J’ai précisé que les associations environnementales étaient sorties fortement déçues du « Grenelle de la téléphonie mobile » , car le rapport final ne mentionne aucune mesure pour diminuer la puissance des antennes, les principales mesures traitant de l’utilisation des téléphones mobiles eux-mêmes.

De nombreux maires ont compris qu’il y avait des doutes sur l’innocuité de ces antennes et s’opposent à l’installation de ces antennes et remettent en cause l’utilisation du wifi dans les locaux municipaux (bibliothèques, écoles, mairies…).

A l’occasion du grenelle de la téléphonie mobile l’association Robin des Toits a proposé le 6 mai la mise en place d’expérimentation grandeur nature du seuil de précaution sanitaire de 0.6V/m défendu par les scientifiques internationaux indépendants, de nombreuses associations et par les Verts.

Cette proposition a reçu le soutien du vice-président de l'Association des Maires de France, de la CRIIREM, d’Ecologie Sans Frontière, de la Confédération Syndicale des Familles et de l’Association des Familles Rurales.

En Aveyron, une commune s’est même portée candidate, Olemps.

Les citoyens de la "conférence parisienne ondes, santé, société", mise en place en juin 2008, ont recommandé, jeudi dernier, la prudence à la mairie de Paris, avec notamment l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques et l'arrêt de l'installation d'antennes-relais à proximité des établissements scolaires.

 

Pour un moratoire des antennes à Decazeville

Pourquoi donc tant de précipitation à Decazeville pour accueillir ces antennes en centre ville alors qu’il y en a déjà de nombreuses tout autour de la cité tant GSM qu’UMTS, et même déjà une sur le central téléphonique et que de nouvelles demandes se multiplient sur les communes voisines ?

A partir du moment on l’on donne à un opérateur l’autorisation d’installer une antenne relais en centre-ville, il sera difficile de la refuser à d’autres opérateurs.

Pourquoi ne pas appliquer pour les antennes le principe de précaution, comme nous l’avons fait pour les OGM en prenant un arrêté municipal ?

Les Verts ont justement voté lors du dernier CNIR une motion très argumentée relative aux ondes électromagnétiques et à la téléphonie mobile que je soutiens totalement.

Je persiste donc et je signe : pas d’antennes téléphoniques en centre ville de Decazeville d’une puissance supérieure à 0,6 V/m.

 

Pour lire l'article de la Dépêche du Midi du 31 juillet 2009 :

Les élus brouillés sur les antennes-relais en ville

Pour lire l'article de Midi Libre du 29 juillet 2009 :

Téléphonie : de nouvelles antennes en centre-ville