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14/10/2006

Le prix Nobel de la Paix à la banque des pauvres : les riches peuvent dormir tranquille

Les jurés de Stockholm élisent rarement un Nobel de la Paix qui dérange l’establishment et gêne les politiques ultralibérales.
Si en 2004, la militante écologiste kenyane Wangari Maathai avait trouvé grâce à leurs yeux, ils avaient vite rectifié le tir en 2005 en élisant Mohamed El-Baradei et l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Cette année c’est au Bangladais Muhammad Yunus et la banque de micro crédit "Grameen Bank" qu'il a créé en 1976, que le prix a été attribué.

Désolé, mais je n’arrive pas à m’enthousiasmer pour un système qui prête aux pauvres pour subvenir de plus en plus à leurs besoins essentiels à des taux allant de 16 à plus de 30 % et qui préfère prêter aux femmes à 98 % parce que « elles sont d’astucieux entrepreneurs et qu‘elles ont acquis la réputation de ne pas gaspiller les fonds prêtés ».
Je n’ai peut-être pas toutes les informations me permettant d’avoir un jugement plus complaisant.
Des économies alternatives peuvent-elles avoir une influence sur l'économie libérale triomphale actuelle ou bien au contraire, allons-nous vers une économie pour les riches qui seront de plus en plus riches et une économie pour les pauvres qui se partageront les miettes ?

A quand le prix Nobel d’économie à Bernadette Chirac et à David Douillet ou celui de médecine au Téléthon ?

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