05/07/2015
Avec la canicule, la qualité de l’air est médiocre sur le Bassin
L’air que nous respirons durant cet épisode de canicule sur le Bassin de Decazeville est pour le moins médiocre. C’est en tout cas dans cette catégorie que l’ORAMIP le juge. Dans une échelle de 1 (très bon) à 10 (très mauvais), il est situé à 6.
Les fortes températures génèrent des formations d’ozone sur toute la région où la circulation routière ne faiblit pas en ce début juillet. L’action conjointe des émissions polluantes et des conditions météorologiques anticycloniques avec des températures élevées favorise la formation d’ozone sur l’ensemble de la région, précise l’ORAMIP. Et le Bassin n’est pas exempté.
Les conséquences sanitaires de ce mauvais état de l’air sont importantes. Elles vont d’une fonction pulmonaire déficiente jusqu’à la mortalité prématurée de plus de 42 000 personnes par an en France.
C’est l’occasion de rappeler que l’action de chacun est importante pour éviter que la qualité de l’air n’empire.
Les feux de jardin, comme j’en ai vu ce matin à Decazeville, contribuent fortement à détériorer la qualité de l’air. Ils sont de plus strictement interdits. J’y avais consacré un article dans le bulletin municipal de 2012.
“Les déchets verts (tonte de pelouse, taille de haies et d'arbustes, résidus d'élagage...) sont aujourd'hui assimilés à des déchets ménagers, dont le brûlage à l'air libre est interdit par l'article 84 du Règlement Sanitaire Départemental. Cette interdiction s'applique aux particuliers et aux professionnels de l'entretien des espaces verts (paysagistes, collectivités…).
Contrairement à une idée reçue, l’impact environnemental et sanitaire des feux de jardin, particulièrement dans les zones habitées, est loin d’être anodin.
Brûler des végétaux à l’air libre peut d’abord provoquer des incendies.
Mais d’autres risques existent. Outre l’importante gêne pour le voisinage due au dégagement de fumées, la combustion de végétaux génère des polluants tels que des particules fines et autres produits toxiques ou cancérigènes qui sont dangereux pour notre santé.
Ces brûlages contribuent également à détériorer fortement la qualité de l’air et participent au réchauffement climatique.
Il faut donc composter les déchets verts sur place ou bien les porter à la déchetterie de votre commune. Si c’est une entreprise qui entretient vos espaces verts, il est impératif que vous lui demandiez de faire de même lors de l’établissement du devis.“
Complément d'information du 26 juillet 2015 :
la qualité de l'air sur le Bassin est même passée en catégorie 7 le 7 juillet sans que personne ne s'en inquiète. A quand une veille environnementale sur notre territoire ? Il me semble que vu les impacts sanitaires et environnementaux de cette pollution, les autorités locales devraient mettre en place un dispositif pour avertir au moins les personnes les plus vulnérables de ces pics de pollution. Et bien sûr engager des mesures pour les éviter ou tout au moins les maîtriser, notamment dans le domaine de la mobilité.
Centre-Presse et Midi Libre ont tout de même repris cette information dans leurs éditions du 25 juillet 2015.
16:03 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : qualité de l'air, feux de jardin, pollution de l'air | | Facebook | | Imprimer |
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