31/08/2017
Nous ne voulons pas être une “ réserve d’indiens “
Défendre bec et ongles notre maternité et donc notre hôpital, défendre avec acharnement nos emplois industriels, demander à revoir un PPRM (Plan de Prévention des Risques Miniers) qui pénalise particuliers, entreprises et collectivités, ne pas accepter la réduction de l’offre d’enseignement, notamment le retrait de l’AFPA du Bassin, s’opposer avec force à l’installation d’activités polluantes qui anéantiraient plus d’emplois qu’elles n’en créeraient, tout cela fait partie d’un même et juste combat pour notre Bassin : s’opposer à ceux qui veulent faire de notre territoire un no man’s land, une réserve d’indiens, un territoire sans services publics, sans activités innovantes et valorisantes, où la qualité du cadre de vie et la santé des habitants ne compteraient pour rien.
Comme d’autres territoires, le Bassin est victime d’une opération de déménagement du territoire au nom de “ réalités économiques “, enclenchée depuis environ une trentaine d’années, qui vise à recentrer toutes les activités économiques et les services publics et administratifs sur les grandes métropoles pendant que l’on abandonne le reste de la France profonde.
Nous disons donc aux personnes qui veulent décider pour nous, qu‘elles soient à Montpellier, à Paris, en Belgique, en Bretagne, en Aveyron ou même sur le Bassin, que nous ne nous laisserons pas faire. En nous battant pour notre maternité et l’hôpital, pour le maintient de nos emplois industriels, pour une révision du PPRM, le centre AFPA, en nous opposant au projet dévastateur Solena, projet de Séché et Sévigné à Viviez et Aubin, nous nous battons aussi pour un Bassin vivant, actif, accueillant et solidaire.
Tout est lié. Ce n’est pas un hasard si ces attaques arrivent en même temps. Elles font partie d’un même processus, elles n’ont qu’un but : achever le Bassin. Certains le font par pur dogmatisme, d’autres par cupidité et même une partie par vengeance. Cela fait des années que l’ARS veut fermer notre maternité et affaiblir notre hôpital, cela fait des années que les syndicats tirent la sonnette d’alarme à la SAM sur le manque d’un véritable projet d’entreprise et d’investissements et alertent sur la santé d’autres entreprises, cela fait des années que les locaux de l’AFPA ne sont plus entretenus, cela fait des années que UMICORE prépare son départ de Viviez et la cession de ses terrains « dépollués » à Séché à qui elle avait confié comme par hasard la « dépollution ».
C’est contre tous ces plans préparés ailleurs, avec malheureusement parfois des complicités locales, que nous devons lutter tous ensemble.
Et c’est tous ensemble que nous gagnerons.
Nous serons nombreux à le dire le 2 septembre 2017 lors de la marche entre l’hôpital de Decazeville et la SAM
08:50 Publié dans Politique locale, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
Les commentaires sont fermés.