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12/02/2015

Les sénateurs veulent encore des pesticides

ruches-ladecouverte-280411.jpgLe 4 février dernier, les sénateurs étaient invités, sur proposition du sénateur écologiste Joël Labbé, a délibérer sur une “ résolution relative à la préservation des insectes pollinisateurs, de l'environnement et de la santé et à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes “. Autrement dit à interdire les principaux produits tueurs des abeilles, qui ont aussi des conséquences néfastes sur la santé humaine.

Et bien que croyez vous qu’on fait nos sénateurs ? Ils ont voté majoritairement contre !

Exactement : 247 ont voté contre, et seulement 64 ont voté pour.

On a voté pour l’interdiction de ce pesticide dans les groupes écologistes et communiste républicain et citoyen. Dans le groupe socialiste et apparentés, 108 sénateurs sur 111 présents ont voté contre, les trois autres s’abstenant. Il faut dire que le ministre socialiste de l’agriculture lui même avait donné des consignes pour voter contre.

La FNSEA peut être contente, tout comme l’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes) qui comprend entre autre Monsanto, Bayer, Du Pont, Syngenta…, qui ont tout fait pour que cette proposition capote.

 

Mais qu’ont fait nos deux vaillants sénateurs aveyronnais ?

Jean-Claude Luche n’a pas pris part au vote. Peut-être était-il en campagne électorale pour les élections départementales en Aveyron. A force de cumuler les mandats et les fonctions, difficile d’être présent et actif partout. Compte-tenu de son soutien actif à la poursuite de la pollution aux nitrates en Aveyron et de son indéfectible appui à la FDSEA de l’Aveyron, on peut penser sans se tromper qu’il aurait voté contre.

Quant à Alain Marc, notre deuxième sénateur, grand fanatique de la FNSEA et des camions, il a bien sûr voté contre.

Grâce à lui, les abeilles continueront à disparaître en Aveyron, et avec la disparition des abeilles, c’est aussi un peu de notre vie qui est en danger.

Photo : jlc