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12/02/2007

AG du Collectif des sinistrés des inondations du Bassin

medium_ROCHER_DU_VIAL-41203.pngMême si je n’étais pas dans le premier rang avec le maire de Boisse-Penchot et le Conseiller Général, j’étais bien présent samedi dernier à l’assemblée générale du Collectif des sinistrés des inondations de 2003 du Bassin.
Mon intérêt pour tout ce qui touche la rivière Lot et ce dossier tout particulièrement n’est pas d’aujourd’hui et je resterai toujours attentif aux observations et aux attentes des associations. Mais je le suis doublement en tant qu’élu de Decazeville dont le Riou-Mort est un affluent du Lot et même triplement en habitant Livinhac (qui n’avait envoyé aucun représentant à cette assemblée)
Les responsables du bureau du Collectif nous ont fait part des difficultés rencontrées pour débloquer certains projets ou problèmes, que ce soit pour l’installation de sirènes afin d’alerter la population d’une éventuelle crue, des disfonctionnements de certaines microcentrales et de l’évacuation de matériaux déposés par la rivière depuis des années et qui forment un « bouchon » à Laroque-Bouillac.
Je suis intervenu pour dire que les communes doivent adopter un Plan Communal de Sauvegarde pour répondre rapidement à tous les risques répertoriés sur leur territoire et notamment les inondations. Ces plans prévoient des moyens d’alertes de la population (sirènes, appels téléphoniques automatiques…), des moyens pour faire face à l’accueil de personnes sinistrées ou d’autres idées évoqués par le Collectif comme, par exemple l’installation de groupes électrogènes à des endroits stratégiques non éclairés.
J’ai précisé que les problèmes locaux (disfonctionnement des microcentrales, « bouchon » de Laroque-Bouillac) constituent certes des facteurs aggravants, mais que l’afflux d’eau important en amont est le principal responsable des crues.
Si les barrages de Sarrans et de Granval n’avaient pas pu retenir une grande quantité d’eau en 2003, la crue aurait été semblable ou supérieure à celle de 1927. Il convient donc d’avoir une réflexion globale et des actions sur le bassin versant du Lot (le Lot et ses affluents) afin de pouvoir retenir l’eau en amont (par des moyens de ralentissement dynamique) et de faciliter l’écoulement à d’autres endroits (sans envoyer des masses d’eau chez le voisin plus bas).
Seule l’Entente Interdépartementale de la Vallée du Lot, qui est un EPTB (Etablissement Public Territorial de bassin) peut se charger de cette mission.
Je réclame depuis longtemps la création sur le bassin versant du Lot d’un PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations).
Jusqu’ici l’Entente faisait la sourde oreille, mais d’après le Conseiller Général, le dernier bureau de l’Entente a décidé de prendre ce dossier en charge.
Voilà donc une bonne nouvelle.
Il serait important que les associations locales comme le Collectif des sinistrés du Bassin qui possèdent une connaissance approfondie de la rivière participent à cette réflexion.

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