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02/11/2009

En Ariège, le département ne veut pas payer les routes nationales

Le président socialiste du conseil général de l’Ariège a opposé un « non » ferme à la demande de l’Etat qui lui demandait 6 millions d’euros pour financer la déviation d’Ax-les-Thermes sur la RN 20.

Ce n’est certes pas l’aspect écologique qu’a retenu Augustin Bonrepaux pour refuser ce financement, lui qui est pour une grande liaison autoroutière Amsterdam-Barcelone qui passerait par l’Ariège. On s’en serait douté. Non. Il a argumenté en disant qu’il y a des choix budgétaires important à faire et qu’il n’a pas les moyens financiers de participer à des projets qui sont de la compétence seule de l’Etat.

Pourtant, en prenant cette décision, Augustin Bonrepaux ne fait que reprendre les recommandations du président socialiste de l’ADF (Association des Départements de France) qui demande à l’Etat « d’assurer totalement ses responsabilités juridiques et financières sans faire appel aux départements dans les domaines qui restent de sa compétence, notamment les routes nationales ». Mais cette décision rejoint aussi celle du président socialiste du conseil régional d’Auvergne qui refuse de financer la RN 88 et la déviation du Puy.

Que vont faire les conseillers généraux de gauche aveyronnais ?

Voir l'article de La dépêche du Midi "Ariège" en cliquant ici

canopée.jpgLes propos tenus dans Midi-Libre et La Dépêche par l’association environnementale Aveyronnaise Canopée nous font du baume au cœur. Comme nous, ils trouvent scandaleux que de tels investissements soient octroyés pour la fameuse RN88 : « Ce n'est nullement une réponse d'avenir ».

J-46. Nous devons être nombreux samedi, place d’Armes à 9 h 45 à pied ou à vélo, avec Canopée pour exiger de nos dirigeants un accord ambitieux, équitable et contraignant lors du sommet de Copenhague sur le climat. Mais à un problème global, celui du réchauffement climatique, il faut aussi des réponses locales. En cela, les propositions que nous faisons, qui sont aussi en grande partie celles des associations environnementales locales, doivent être entendues.

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