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11/05/2017

De Umicore à Solena : “confiner“ des déchets industriels sous une usine de déchets ménagers

Viviez vu de Gabriac -040517.jpg

Umicore l’avait claironné partout en 2008 : la dépollution sera exemplaire !

Et tout le monde avait avalé ces belles paroles, certains rivalisant même de superlatifs élogieux pour décrire ce projet et plus généralement la politique environnementale de cette “entreprise modèle“. 

Après 135 années de pollution de l’air, des sols et des eaux, 135 années d’atteintes au cadre de vie et à la santé des riverains et au delà, l’entreprise Umicore, anciennement Vieille-Montagne, se décidait enfin à effacer les conséquences environnementales de l’exploitation de son site de Viviez. Certes pas de gaité de cœur. Encore moins par conviction écologique. Non, juste parce que l’Etat mettait l’entreprise en obligation de le faire. Mais aussi parce que Umicore souhaitait céder son unité viviézoise. Sans une “dépollution“ de ses sites les plus pollués et leur revente à part, cela aurait été impossible.

Les pollutions chroniques de la rivière Lot par les métaux lourds issus des résidus de Vieille-Montagne entassés depuis des dizaines années sur divers sites du Bassin, principalement à Viviez et Aubin, et les très graves pollutions accidentelles occasionnées par cette même entreprise en 1983 et 1986, sont considérés comme une des plus grandes pollution industrielle sur une rivière en France, après la pollution du Rhône par les PCB. L’impact de ces pollutions est toujours vivace dans les mémoires des riverains de cette rivière jusqu’à l’embouchure de la Gironde et en Charente-Maritime.

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Enfin bref, à Viviez, la “dépollution“ devait être exemplaire selon Umicore.

Il faut d’abord préciser que cette fameuse “dépollution“ dont s’émerveillaient certains n’a consisté en fait qu’à un déplacement des terres polluées. Les déchets de Laubarède, de Cérons, de l’Igue du Mas et une partie de ceux de Dunet ont atterris dans l’alvéole crée à Montplaisir après avoir été “stabilisés“, pas dépollués. Ces déchets sont encore à Viviez, dans une enveloppe certes étanche (on le souhaite du moins) suspendue au dessus du Laminoir et de Viviez-Pont et ils y resteront longtemps. C’est donc un lourd héritage que nous laissons aux générations futures. Et Umicore doit en assurer la responsabilité.

 

Dans le résumé non technique de l’enquête d’utilité publique concernant cette “dépollution“, certains déchets devaient rester in situ. C’est le cas pour un million de m3 de résidus thermiques du crassier de Dunet qui devaient “ rester sur place où ils seraient confinés après un remodelage du crassier, puis le site serait végétalisé “.

Rappelons que ces résidus thermiques contiennent du plomb, de l’arsenic, du zinc… et représentent des risques liés au contact direct avec les sols et aux envols de poussières

 Projet de réhabilitation du site UMICORE de Viviez - Résumé non technique.pdf

 

Lors du conseil municipal de Decazeville du 16 juillet 2008 concernant l'avis à donner sur la demande d'autorisation d'exploiter demandée par UMICORE, nous avions émis des réserves sur la réhabilitation du crassier de Dunet du fait de “ l'absence d'éléments technico-économiques justifiant la non reprise en milieu confiné de ce crassier, de l'absence de calcul de risque ainsi que l'absence de seuil de réhabilitation “. Nous étions donc déjà inquiets par le fait de laisser ces déchets industriels in situ.

 

L’Arrêté préfectoral complémentaire du 7 novembre 2016 précisait concernant le remodelage des résidus thermiques de Dunet :

“ Lors des travaux de remodelage et de confinement sur place des résidus thermiques localisés sur DUNET, des dispositions réduisant les impacts sur l’environnement et limitant les envols de poussières doivent être mises en œuvre.

Un fossé périphérique est réalisé en amont du crassier

Une couverture finale doit être mise en place sur cette zone pour empêcher l’infiltration d’eaux de ruissellement sur ces matériaux. Elle sera constituée : (du haut vers le bas)

  • d’une couche de terre arable d’au moins 20 centimètres d‘épaisseur destinée à la végétalisation de type prairie,
  • dans les zones à forte pente, d’un système d’accroche terre puis d’une végétalisation adaptée,
  • d’une couche de 50 centimètres schistes naturels de perméabilité voisine de 5.10-7 m/s. “

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A la CSS (Commission de Suivi des Sites) anciennement appelée CLIS du 14 novembre 2016, Mr Farrenq d’UMICORE précisait que Dunet avait été nettoyé (sans préciser d'ailleurs qu'il restait sur place un million de m3) et les résidus stockés à Montplaisir. Il restait à remodeler le pourtour de l’usine et la station de traitement des eaux et le démontage des installations devenues inutiles… Cette fin de travaux sera géré par Séché, qui deviendra le gestionnaire du site. Il n’est déjà plus question de végétaliser ce site.

En aucun cas, il n’a pas été dit au cours de cette réunion que l’on installerait un centre de traitement de déchets sur ces résidus thermiques.

Pourtant, c’était déjà un projet bien avancé entre Umicore et Séché, mais malheureusement que récemment connu du public.

Les travaux n’ont toujours pas été réalisés depuis et tout le monde se moque des envols de poussière.

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On comprend mieux pourquoi en lisant la fiche BASOL du 14 avril 2017 concernant le site et rédigée par la DREAL : Les travaux de réhabilitation n’ont pas été réalisés en totalité pour permettre une réutilisation éventuelle de cette zone dans le cadre du projet de reconversion du site porté par la société SÉCHÉ ÉCO-SERVICES, le nouvel exploitant. De même l’usine de stabilisation des déchets qui est arrêtée depuis décembre 2016 n’a pas été démantelée. Elle est maintenue en l’état dans l’attente d’une réutilisation éventuelle dans le cadre de ce projet “.

Cette fiche BASOL précise que 105 000 m3 du site de Dunet ont été évacués vers l’alvéole de Montplaisir, mais que un million de tonnes de résidus thermiques restent encore sur le site de Dunet. C’est sur ces résidus thermiques que Solena compte installer son centre de traitement des déchets.

L’usine de Solena serait donc construite sur un crassier contenant des déchets de plomb, d’arsenic, de zinc et autres joyeusetés. Mais ils seraient “confinés“.

Merci de “confiner“ ces déchets toxiques sous une usine de déchets ménagers. Quelle belle attention pour les riverains !

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On est en droit de se poser de nombreuses questions, notamment sur le niveau de complicité entre Umicore et Séché dans le projet de centre de traitement et de stockage des déchets ?

L’entreprise Umicore a-t-elle justement choisi Séché pour la dépollution de ses sites en connaissance de cause, parce que notamment Séché rachèterait à la fin de cette opération les terrains dépollués à Umicore pour y construire son centre de traitement et de stockage de déchets ?

On peut aussi trouver pour le moins complaisant l’accompagnement des services de l’Etat tout au long des manœuvres menées par Umicore et Séché pour aboutir au projet Solena.

Et enfin et surtout, quelle complicité certains acteurs politiques locaux ont-ils eu avec tout ce petit monde, acteurs politiques qui se sont bien gardés d’en parler préalablement avec leurs administrés ?

 

Se posent aussi des questions techniques. L’enveloppe de “confinement“ minérale résistera-t-elle au poids des bâtiments et à la construction (fondations) même de ces bâtiments ? La stabilité des résidus thermiques et les pentes fortes, mêmes adoucies, permettent-elles une construction de bâtiments dessus ? Le passage de nombreux camions et le fonctionnement de gros outils pour traiter les déchets ne va-t-il pas dégrader la stabilité de ces résidus thermiques avec le temps et occasionner des affaissements ? Alors bien sûr, j’en suis persuadé, des études de sol vont confirmer la possibilité de ces constructions. Mais est-ce bien raisonnable ?

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Se pose bien sûr, comme le note fort judicieusement l’ADEBA, l'association qui combat le projet Solena, le problème même de la disposition de cet équipement sur ce lieu proche du centre-bourg, pour la tranquillité et la santé des riverains, pour le cadre de vie et le paysage, à cause des nuisances de ce genre d’usine…

Je crois que nous jouons avec le feu !

Enlever les résidus thermiques de Dunet serait la meilleure solution.

Mais à minima, il me semble indispensable, que l’on s’en tienne au confinement et à la végétalisation du site de Dunet avec une surveillance permanente de ces déchets et des eaux de ruissellement comme il était préconisé.

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Il est aussi aberrant de vouloir installer une décharge de déchets ménagers sur le lieu de la décharge de déchets industriels “dépolluée“ à l’Igue du Mas, décharge responsable de la grave pollution du Lot en 1986.

Là aussi, il faut que le bon sens revienne. Il faut revégétaliser ce site comme le préconisait Umicore lors de la présentation de son projet de “dépollution“ et comme le demandait le maire de Viviez en 2009.

Les élus doivent tout faire pour rendre impossible la création d’un site de stockage de déchets sur ce lieu, notamment lors de l’élaboration du règlement du PLUi.

 

Quoi qu’il en soit, Umicore est en train de préparer son départ de Viviez.

La dépollution des parcelles privées doit bien sûr se réaliser dès que possible. Mais ce ne doit pas être une compensation à l’acceptation du centre de traitement et de stockage de déchets.

Après plus de 135 années de pollution continue et d’atteinte au cadre de vie et à la santé des riverains, Umicore doit beaucoup plus que cela à Viviez et Aubin.

Umicore laisse encore de nombreux terrains contenant des déchets dus à son activité sur tout le Bassin urbain et rural. Il faudra être très attentif au devenir de ces déchets et de ces terrains. Umicore doit en rester responsable et ne doit pas s'en laver les mains comme à Saint-Félix-de-Pallières dans le Gard

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Enfin, concernant le devenir des déchets ménagers aveyronnais, les élus locaux et les délégués du SYDOM doivent rapidement mettre un coup d’arrêt définitif à ce projet à Aubin et Viviez. Ils doivent réfléchir à des alternatives, sachant que l’ADEME dans un récent avis, préconise de mieux utiliser les capacités existantes et de travailler avec les collectivités voisines en attendant de meilleures techniques et surtout la mise en place de mesures indispensables permettant de réduire considérablement le poids et le volume de nos déchets.

Un appel à projet régional pour la mise en place de la tarification incitative est lancé. Qu’attend l’Aveyron pour y répondre ? A minima Decazeville-Communauté ?

 

Addendum du 31 mai 2017 :

 

L'ADEBA a rencontré le 22 mai dernier à la Préfecture de l'Aveyron, M. Christian Robbe-Grillet, sous-préfet de Villefranche-de-Rouergue qui était accompagné de M. Frédéric Berly, responsable de l'unité interdépartementale Tarn-Aveyron de la DREAL.

Une réunion cordiale et studieuse où l'ADEBA a développé ses arguments contre le projet Solena à Viviez, mais aussi ses inquiétudes concernant le crassier de Dunet et son devenir.

Visiblement, ces inquiétudes ont été entendues par M. le Sous-Préfet et M. Berly puisque la DREAL a établi le 31 mai une nouvelle fiche BASOL concernant le site UMICORE de Viviez.

Il est mentionne sur cette fiche que : “ ...Sur les autres sites de Dunet et Montplaisir, des mesures transitoires sont retenues dans l'attente de connaitre les projets retenus par le nouvel exploitant. Avec soit une adaptation des prescriptions si un projet se concrétise à court terme, soit un retour aux prescriptions initiales dans le cas contraire. "

Le tout est de savoir ce que l'on entend par “court terme“.

On ne peut plus laisser ce crassier contenant des éléments dangereux à l'air libre plus longtemps et le retour rapide aux prescription initiales (réhabilitation et végétalisation) est plus que souhaitable.

 

Photos : jlc, licence Créative Commons

Sauf article de La dépêche du Midi (Archives départementales du Lot)

18/07/2016

Traitement des déchets en Aveyron : circulez, il n’y a rien à voir !

Non aux poubelles de la région - Bord -060716.jpgUn peu d’histoire récente :

Quelle mouche a donc piqué les élus du Conseil Départemental de l’Aveyron et ceux du conseil syndical du Sydom Aveyron ?

Après la commission permanente du Conseil Départemental le 1er février dernier, c’était au tour du comité syndical du Sydom de rejeter fin mars l’offre de Trifyl, homologue du Sydom dans le Tarn et actuel gestionnaire des déchets ultimes aveyronnais, pour le traitement des déchets ménagers après 2020.

Pour justifier ce choix, les élus du conseil départemental ont prétexté de fortes contraintes budgétaires et l’obligation de rester sur le territoire aveyronnais notamment pour respecter les objectifs de la transition énergétique, favoriser la création d’emplois locaux et maîtriser la gouvernance d’une problématique aveyronnaise.

Certes, ces objectifs semblent respectables, mais qu’en est-il exactement ?

Les contraintes budgétaires sont réelles, mais on arrive bien par exemple à trouver des millions pour des projets qui ne sont pas directement de la compétence du conseil départemental comme pour la RN 88 ou d’autres projets.

Quant aux objectifs de la transition énergétique ils doivent être analysés finement pour les deux projets en concurrence.

 

decazeville,viviez,déchets ménagers,sydom,conseil départementalCertes le traitement des déchets ménagers pour Trifyl est situé dans le Tarn.

Mais le regroupement de deux départements peut procurer des avantages importants en matière d’économies d’échelles, que ce soit en termes financiers ou énergétiques, d’autant plus que le projet concurrent ; celui de Séché-Sévigné est lui situé à Viviez, au nord-ouest du département et aux limites de l’Aveyron, du Lot et du Cantal. 

Site de Peyrolières2 -Google Earth.jpgConcernant la santé humaine et la lutte contre l’effet de serre, il faut aussi analyser le mode de traitement de ces déchets. Pour Trifyl, ça passe par un nouveau centre de tri performant qui peut très bien être installé dans l’Aveyron et par une expérience de plus de 18 ans dans la récupération et le traitement des biogaz issus de la décomposition des déchets. Expérience dont nous avons déjà profité. Que savons-nous du projet privé de Séché-Sévigné à Viviez ? Pas grand chose pour le moment. On nous parle de « solutions techniques tournées vers l’avenir et inscrite dans une démarche d’économie circulaire qui permettront de valoriser plus de déchets sous forme de matières et d’énergies… C’est une projet ambitieux pour le territoire, c’est aussi une opportunité de reconversion vers l’économie verte pour les terrains dépollués et pour lesquels il n’y a pas de conflit d’usage avec des activités agricoles ou touristiques… » (La Dépêche du Midi du 26 novembre 2015). Ça sent bon la langue de bois.

Site de Peyrolières - Travaux -180813.jpgCe que l’on sait, c’est que ce projet a été refusé sur le Lévezou et que l’on aurait une peu tendance à prendre les habitants du Bassin pour des ploucs prêts à accepter le moindre projet pour quelques emplois. Il y a déjà sur Viviez un incinérateur installé récemment (appelé pompeusement oxydateur thermique) et une usine classée Sévéso seuil bas. Le fonctionnement de cette nouvelle unité de traitement de déchets et le passage de nombreux camions portant ces déchets aggraverait encore plus l’environnement et la santé des habitants de ce secteur qui ont déjà beaucoup donné.

 

Le mode de gestion :

Trifyl propose une gestion commune avec le Sydom en créant une SEM (Société d’Economie Mixte). C’est donc la poursuite d’un service public qui a fait ses preuves entre Aveyron et Tarn et dont les bénéfices serviront directement à baisser la facture des contribuables aveyronnais, pas à rémunérer des actionnaires comme pour le projet Séché-Sévigné.

Car enfin, qui paiera pour ce traitement des déchets ?

Tous les foyers aveyronnais assujettis à la taxe ou à la redevance des ordures ménagères. Les Aveyronnais ont donc leur mot à dire.

Ils n’ont malheureusement pas pour l’instant les informations pour se faire une opinion et on ne leur donne surtout pas les moyens de donner leur avis.

A la fin des années 1990, les élus départementaux aveyronnais avaient décidé d’incinérer les déchets aveyronnais. Heureusement, grâce à une circulaire de Dominique Voynet, alors ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement favorisant la prévention et la réduction des déchets et leur valorisation matière, mais aussi grâce à l’action de Bruno Berardi et des Verts aveyronnais qui n’ont pas hésité à saisir le tribunal administratif de Toulouse et la cour administrative d’Appel de Bordeaux, ce projet a fini à la poubelle. Mais il fallait tout de même trouver un mode de traitement et un lieu pour traiter ces déchets en Aveyron. Par manque réel d’intérêt et de courage, les élus aveyronnais se sont passés la patate chaude de mandat en mandat.

Heureusement que le Tarn avec Trifyl a proposé une solution technique acceptable et un mode de gestion en régie.

 

Un problème aveyronnais, mais aussi local :

Non aux poubelles de la région - Brammarigues -110716.jpgIl semble que le projet de Séché-Sévigné ne fasse pas que des heureux sur le Bassin. Des voix commencent à se faire entendre, une pétition est en cours et des panneaux commencent à fleurir dans la campagne aubinoise et viviezoise.

Les conseillers départementaux locaux qui poussent à la création de cette usine à Viviez feraient bien de s’intéresser à cette montée de colère.

Tout le monde se souvient de la proposition de créer une usine d’incinération de déchets ménagers à Boisse-Penchot à la place de la centrale électrique de la SNET. La levée de bouclier a été immédiate et forte, d’autant plus que le projet était plutôt bancal.

Déplacer les déchets industriels d’Umicore de la zone de Peyrolières vers une alvéole au dessus de Viviez a permis de retrouver un espace « propre » et une qualité des eaux de l’Enne améliorée.

decazeville,viviez,déchets ménagers,sydom,conseil départementalPas sûr que les habitants de Viviez et d’Aubin aient envie de retrouver une usine de traitement et de stockage de déchets ménagers à la place.

D’autant plus que les créations d’emplois prévues font plutôt figure de miroir aux alouettes.

Un centre de tri des déchets en Aveyron associé à la création de réseaux de chaleurs publics bois comme propose Trifyl créeraient sûrement plus d’emplois qu’une usine à Viviez.

Une telle usine à Viviez, à la croisée de trois départements inquiète localement aussi beaucoup de personnes qui ne veulent pas « être la poubelle de la région ».

En attendant, les terrains autours de cette « future » zone de traitement des déchets font l’objet d’un fort intérêt et les chemins existant autour de cette zone ne sont plus du tout accessibles. Tout semble fait pour ficeler sur le terrain une opération décidée en cercle restreint. Pas de quoi rassurer les riverains. Au contraire !

 

Photos : cliquez sur les photos pour les agrandir :

Photos 1, 4 et 5 : jlc, licence Créative Commons

Photos 2 (Trifyl à Labessières-candeil), 3 et 6 (Igue du Mas à Viviez) : A partir de Google Earth