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05/10/2008

Crise financière et récession : une bonne occasion pour repartir du bon pied

krach1929.gifCe que promettaient les économistes les plus lucides est arrivé. Pas les chiens de garde du capitalisme, ceux au service de cette société ultra libérale que l’on voit en permanence sur les chaînes de télévision ou de radios. Non, ceux qui analysent avec pertinence ce système inégalitaire et fou dans des livres ou bien dans des revues et des émissions presque confidentielles.
La bulle spéculative a éclaté et les premiers touchés sont bien sûr les plus pauvres. Des centaines de milliers de familles sont à la rue dans le pays qui se dit le plus développé du monde.
Pour ceux-là, qui avaient cru au rêve américain, à celui d’avoir une maison bien à eux, rien !
On préfère donner des énormes quantités d’argent à ceux qui nous ont plongé dans cette crise.
On nous ressasse qu’il n’y a plus d’argent pour augmenter les salaires et les minimas sociaux, pour avoir des retraites et des assurances sociales décentes, pour supprimer la malnutrition dans le monde, pour améliorer notre environnement, pour la recherche… et du jour au lendemain, c’est une pluie de milliards qui tombe du ciel pour alimenter les banques, les entreprises, les assurances afin de sauver ce système économique mortifère et enrichir un peu plus cette oligarchie financière responsable de nos malheurs.

« Nous sommes confrontés au même type de crise qu’en 1929 (une crise sociale d’inégalité entre riches et pauvres) mais financièrement mondialisée et doublée d’une grave crise environnementale. » dit le député européen Alain Lipietz.

Crise sociale, crise écologique et crise financière, tout cela était prévisible, comme nous l’a brillement démontré Hervé Kempf, journaliste et auteur de « Comment les riches détruisent la planète » lors des dernières Journées d’Été des Verts à Toulouse.



Alors que faire ?
« Il faut inventer un nouveau modèle de développement. Redistribuer massivement les richesses… » dit Alain Lipietz.
Même en cas de récession, il y a assez d’argent et de travail en France et dans le monde pour que chacun d’entre-nous ait un emploi, un salaire, une retraite et vive une existence paisible.
Mais à cause de la cupidité et l’égoïsme d’une infime minorité, nous sommes confrontés à ces crises.
La croissance à tout prix telle que la réclame la plupart des hommes politiques n’est plus vivable.
Il est encore temps d’inverser la tendance.

« Il faut avancer très vite sur des accords internationaux type post-Kyoto. Nous devons entamer des négociations collectives à l’échelle mondiale pour diminuer les écarts de salaires d’un pays à l’autre, harmoniser les conditions de production, limiter l’empreinte écologique des plus riches… On peut commencer par l’Europe, seul bloc politique transnational en formation » conclu Alain Lipietz.

Lire le communiqué des Verts : Livret A et crise financière : un hold-up inacceptable !