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05/02/2007

Jean Puech trouve que les Rmistes aveyronnais touchent trop d’argent

Jean Puech, sénateur UMP et président du conseil général de l’Aveyron et son collègue UDF du Rhône Michel Mercier appellent à la création d’allocations différentielles du RMI selon les situations locales. « Ce n’est pas la même chose de vivre avec 410 euros à Rodez que dans le centre de Paris » rajoutent-ils.
Pour eux, 410 euros par mois c’est déjà trop pour des chômeurs vivant en Aveyron.
Non contente de truquer les chiffres du chômage comme le démontre le collectif « les Autres Chiffres du Chômage », par des radiations massives et en faisant basculer certains chômeurs de la catégorie 1 (seule comptée dans les chiffres officiels) vers les catégories 2 à 8, la droite veut maintenant baisser le montant des allocations des Rmistes dans les zones rurales.
Il est vrai que M. Puech ne doit pas souvent faire ses courses au commerce du coin comme il ne doit pas connaître le coût d’un loyer dans le centre de Rodez et régler tout cela avec 410 euros mensuel. Après la traque aux fraudeurs au RMI lancé en décembre dernier par le conseiller général responsable des affaires sociales Christian Tieulié, c'est au tour de Jean Puech de s'en prendre aux plus faibles.
Il faut au contraire revoir à la hausse tous les minimas sociaux.
Je souhaite que l’Assemblée des Départements de France présidée par le socialiste Claudy Lebreton va s’élever contre cette mesure proposée par M. Puech.

Enfin, un rapport de l’Observatoire de la décentralisation présidé par Jean Puech, note que les dotations de l’Etat pour le financement du RMI n’ont couvert que 91 % des dépenses effectives. Ce n’est un secret pour personne que la décentralisation des charges vers les collectivités locales n’a pas été suivie des moyens financiers appropriés. C’était d’ailleurs le but de la manœuvre afin de baisser les impôts nationaux des plus riches, quitte à faire augmenter les impôts et taxes des collectivités locales. Qui sont les perdants ? Toujours les mêmes, les petits et moyens contribuables ainsi que les plus pauvres.

Commentaires

Jean-Louis, peux-tu obtenir la signature des conseillers généraux verts en France sur le texte "Moduler le RMI, c'est remettre en cause la solidarité nationale" ? Merci, Stéphane

Écrit par : Bultel | 08/02/2007

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