Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2008

Tchernobyl : déjà 22 ans et le danger de plus en plus présent

c157ea381b07d8e73df3f3f3e8834a23.jpgL'association "Serènes sereines" appelle ses adhérents et sympathisants à se retrouver ce samedi 26 avril, à 11 h 30, devant la stèle de granit située dans le jardin de l'hôtel de ville de Villefranche-de-Rouergue. Une gerbe sera déposée à cette occasion.
Les membres de l'association avancent leurs motivations : « Nous devons toujours rappeler que le nucléaire n'est pas une énergie propre car des déchets très dangereux pour des milliers d’années sont produits, que le risque d’accident est plus que jamais présent et que ce n'est pas une énergie renouvelable. De plus, le minerai en totalité importé, notamment dans des conditions douteuses comme au Niger, va se raréfier et est de plus en plus cher ».
« Nous ne devons pas oublier que le site granite de Sanvensa a été retenu en 2000 par la « mission granite » comme site potentiel d'installation d'un laboratoire, en vue du stockage en couches géologiques profondes des déchets ultimes les plus dangereux »
. Aussi, les "Serènes sereines" veulent insister sur la dangerosité des sites nucléaires. « Nous ne devons pas oublier les victimes de Tchernobyl, les "liquidateurs" qui se sont sacrifiés pour ensevelir le réacteur sous des tonnes de béton, au péril de leur vie ou de leur santé », rappellent-ils.
Je serai à Villefranche-de-Rouergue samedi matin.

De nombreuses actions en France et dans le monde sont prévues samedi dans le cadre de la Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire appelée « Chernobyl Day »

124a4de0005261d32421e49cda1a0fd9.jpgPendant ce temps, on apprends que ce mercredi 23 avril vers 18h30, une dizaine de policiers ont fait irruption à Pertuis (84) chez Jean Marcon, président de l'association Médiane et représentant du Réseau "Sortir du nucléaire" en Provence. Jean Marcon a été menotté, placé en garde à vue et transféré au commissariat de Manosque. Son appartement a été laissé dans un état déplorable par la police (cf photo).

Le prétexte de cette arrestation est la simple diffusion d'un tract dénonçant la construction en cours du réacteur ITER à Cadarache (13), non loin de Pertuis. Or, bien qu'étant en pointe dans la lutte contre ITER, l'association Médiane assure qu'elle n'est pas responsable de ce tract.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette arrestation arbitraire et demande la libération immédiate de Jean Marcon.

Après la mise en garde à vue par la DST, le 25 avril dernier, de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", cette nouvelle arrestation démontre qu'il y a en France une véritable "chasse aux militants antinucléaires". Cette inquiétante dérive est à mettre en regard de l'obsession pronucléaire de M Sarkozy et de ses efforts pour vendre du nucléaire à des dictatures (Lybie, Chine, etc).

La France est de moins en moins bien placée pour donner des leçons au reste du monde au sujets des Droits de l'homme, et cela est en particulier dû à la politique nucléaire, civile et militaire, de la France.
Le nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement mais aussi à la Démocratie.

08:40 Publié dans Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |

09/04/2008

Energie et transports : sus aux pauvres

0cb844d766e80ddb5d879a7b47ecd66b.jpgLe gouvernement va décider arbitrairement d’augmenter le prix du gaz de 5,5 % afin de plaire aux actionnaires de Gaz de France et de Suez qui va rentrer dans le capital de l’ex entreprise publique. Cette augmentation fait suite à de nombreuses augmentations de tarifs du gaz dont la dernière en janvier dernier de 4 %.

Cette hausse tombe très mal après qu'une récente étude de l’ADEME démontre que ce sont les ménages les plus pauvres qui sont les plus touchés par les coûts en augmentation des énergies.
Les dépenses des ménages en gaz et fioul domestique pour les besoins de chauffage représentent 6,5 % des revenus des 10 % les plus pauvres en zones rurales quand ils ne représentent que 1,7 % des revenus des 10 % les plus riches toujours en zones rurales.

c0a2a0d9466a11209e926cb91dde8555.jpgEn 2001, le poids des dépenses énergétiques des 20% de ménages les plus pauvres, en pourcentage de leur revenu net d’impôt, était 1,6 fois supérieur à celui des ménages les plus aisés. En 2006, la part des dépenses énergétiques des plus pauvres est 2,5 fois plus élevée que celle des plus riches.

719db50cd343032e1b5e6dbda5dfd490.jpgMais il faut bien reconnaître que les ménages les plus touchés sont ceux qui se chauffent à l’électricité. Si le coût en francs constants de cette énergie n’a pas augmenté depuis 1995, c’est grâce à des financements extérieurs notamment avec nos impôts et taxes. Mais l’électricité reste et de loin l’énergie la plus chère… et est une des plus polluante en l’utilisant comme mode de chauffage.
C’est une analyse encore confidentielle de RTE et de l’ADEME, citée par Thierry Salomon dans la revue « La Maison Ecologique », qui le dénonce.

En même temps, on apprend aujourd'hui la fin de la prise en charge par l’Etat des tarifs sociaux de la SNCF, dont la carte famille nombreuse.
Cette mesure autant anti-sociale qu'anti-écologique, va toucher bien sûr les plus pauvres qui bénéficiaient de cette carte pour se déplacer.

Il faut bien trouver des moyens pour financer les 15 milliards d’euro annuels donnés aux plus riches.

Le problème avec les pauvres, c’est qu’on ne peut pas leur prendre beaucoup d’argent, mais l’avantage c’est qu’ils sont nombreux… et de plus en plus nombreux malheureusement.

Voilà la politique sociale de Sarkozy et de l’UMP.

La semaine de l’écoblanchiment

041d5f04233d134ecd2d478fd248ffb7.gifTribune dans Libération de Jean-Louis Roumégas et Anne Souyris, porte-parole des Verts, sur la semaine du "développement durable" à la sauce UMP qui vient de se terminer.

La Semaine du développement durable s’achève alors que le Grenelle de l’environnement s’est petit à petit transformé en Azincourt de l’écologie. Pour nombre d’entreprises et pour le gouvernement, la Semaine du développement durable est la semaine de l’écoblanchiment.

Cet événement, dont les intentions sont louables, se transforme en cache-sexe de l’inaction gouvernementale en matière d’environnement. Tout en culpabilisant les citoyens et en leur proposant une expiation facile de leurs péchés par des petits gestes individuels, on oublie de leur expliquer que nombre de politiques publiques que l’on choisit de mener sont antiécologiques. Comment permettre aux citoyens de faire les «bons gestes» dans de telles conditions ?

Lire la suite