30/10/2010
La gauche qui veut diviser pour exister
On pensait, qu’avec la période difficile que nous vivons tous avec cette désastreuse réforme des retraite voulue par Sarkozy, l’heure était plutôt à l’union des forces progressistes. Certains ont jugé que non.
Et de quelle manière : la désinformation et la calomnie.
Le premier coup est venu de Martine Perez, conseillère régionale communiste qui s’est épanchée dans la presse locale (voir en bas de note).
Pour elle, les élus écologistes au Parlement Européen auraient voté un texte préconisant ni plus ni moins la fin des retraites par répartition.
Plus grave, ces propos étaient repris noir (et rouge) sur blanc sur le tract distribué par le PC lors des manifestations de jeudi dernier contre la réforme des retraites.
Ces procédés sont inadmissibles et dénotent bien que certains militants de cette mouvance sont encore dans des pratiques d’un autre temps que nous croyions révolues.
Europe Ecologie – Les Verts de l’Aveyron tiennent à apporter une réponse et une explication à ces propos injurieux
Mais cela Madame Perez n’en parle pas !
Martinez Perez du Parti Communiste vient une fois de plus de s’en prendre aux « Verts », dans une tribune publiée par le Midi Libre du 26 octobre 2010.
De quoi s’agit-il exactement ? Le Parlement Européen a voté un rapport sur la crise financière, économique et sociale, rapport qui fait des recommandations sur les mesures et initiatives à prendre
Ce rapport, comme tous rapports, est le fruit d’âpres négociations entre les différentes composantes du Parlement et de compromis pour obtenir qu’y figure des propositions jugées comme prioritaire par Europe Ecologie.
Il a été adopté par une majorité écrasante de 501 voix pour, 67 contre et 50 abstentions. Parmi les votes contre l’on trouve les élus du Front de gauche.
Parmi ses 226 articles (pas moins !) y figurent entre autre une proposition qui ne peut que satisfaire tous les progressistes. Que dit-elle : « Elle recommande la mise en place d'une taxe sur les transactions financières, dont le produit améliorerait le fonctionnement du marché en réduisant la spéculation et en contribuant à financer les biens publics mondiaux et à diminuer les déficits public ; considère qu'une telle taxe devrait être établie sur la base la plus large possible, mais qu'à défaut, elle devrait être introduite dans un premier temps au niveau de l'Union européenne; invite la Commission à produire rapidement une étude de faisabilité intégrant la notion des conditions égales au niveau mondial et à présenter des propositions législatives concrètes dans les meilleurs délais »
Mais cela Madame Perez n’en parle pas
Dans son article 73 il : « propose que la future stratégie de l'Union soit durable sur les plans des marchés financiers, de l'économie, des dépenses publiques, de la dynamique économique et sociale, du climat et de l'environnement »
Mais cela Madame Perez n’en parle pas
Dans son article 182 il appelle à « la mise en place d'un nouveau programme de promotion du travail décent, de garantie des droits des travailleurs dans l'ensemble de l'Europe et d'amélioration des conditions de travail »
Mais cela Madame Perez n’en parle pas
L’article 187 : « presse l'Union d'associer son action en faveur de l'emploi à des mesures de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale ainsi qu'au fonctionnement efficace du marché intérieur pour les travailleurs au sein de l'Union, afin d'éviter que la crise ne creuse encore plus les inégalités »
Mais cela Madame Perez n’en parle pas
Pour ce qui concerne l’article 77 c’est vrai que la mission qui l’a rédigé : « prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés », mais il poursuit en précisant : « en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle ». La solidarité intergénérationnelle c’est essence même de la retraite par répartition et le contraire de la capitalisation.
Mais cela Madame Pérez oubli de le dire.
Au final le Front de gauche et le Parti Communistes n’ont pas voté ce rapport. Nous pourrions en conclure qu’ils sont donc opposés à une « taxe sur les transactions financières », à une stratégie durable portant entre autre sur les plans « du social, du climat et de l'environnement » à « l’amélioration des conditions de travail » ou à des actions en faveur « en faveur de l'emploi à des mesures de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale » !
Mais cela nous nous garderons bien de l’affirmer
Le texte de Martine Perez dans Midi Libre
"Il y a eu la déclaration de Strauss-Kahn, volant au secours de Sarkozy, au nom du FMI.A la télévision, Mme Aubry a tenu des propos plus qu’ambigus sur les retraites, provoquant des remous au sein même de la direction du Parti socialiste. «Ce mercredi 20 octobre, l’Assemblée européenne a adopté un rapport où il est écrit: «Le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés!» C’est en fait la volonté d’en finir, comme le veut Sarkozy, avec la retraite par répartition, avec le système solidaire. «La droite européenne a, avec son extrême, voté ce rapport, ce n’est pas une surprise. Ce qui, en revanche, est insupportable, c’est que ce texte a été présenté par l’eurodéputée socialiste française Pervenche Berès et qu’il a été voté par les socialistes et les Verts! A gauche, seule, la Gauche unitaire européenne a voté contre. «Ce rapport qui livre nos retraites au privé intervient au moment même où l’on apprend que le frère de Sarkozy, Guillaume, vient de créer un groupe, Malakof Médéric, destiné à mettre en place un fonds de pension privé! «Je sais, qu’en dehors de la direction, il y a au PS comme chez les Verts, dans leur électorat, des citoyens sincères attachés aux valeurs de gauche, aux valeurs républicaines. «Au moment où la question d’un véritable changement de société se pose -et pas seulement le locataire de l’Élysée-, ils ont, dans le respect de leur sensibilité, toute leur place dans le Pacte d’Union populaire que nous bâtissons avec nos partenaires du Front de Gauche, qui s’élargit aux acteurs des mouvements sociaux. Ils ont leur place pour construire ce projet qu’une véritable gauche devra appliquer. «Plus que jamais rassemblons-nous dans l’unité, dans la clarté, dans le respect d’une éthique pour un Front Populaire à vocation majoritaire..."
Martine PEREZ, conseillère régionale PCF
07:57 Publié dans Europe Ecologie, Politique locale, Société, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, parlement européen, pc, perez | | Facebook | | Imprimer |
18/10/2010
« Grenelle », ton heure de fin a sonné
Ci-dessous, un billet de Jean Barrié dans Centre Presse qui reflète bien ce que pense la majorité des français du « Grenelle de l’environnement », puisqu’un sondage paru aujourd’hui montre que pour 74 % d’entre-nous, le « Grenelle » est un échec :
" Souvenons-nous d’octobre 2007, de ce « Grenelle de l’Environnement » qui avait suscité tant d’enthousiasme et d’espoir, prélude à une probable rupture avec les modes de vie d’aujourd’hui gaspilleurs, pollueurs, saccageurs de planète !
À l’initiative de l’État, des représentants d’associations environnementales, de collectivités locales, de syndicats, furent réunis afin de mettre au point des engagements susceptibles d’apporter des changements profonds dans le fonctionnement de la société. L’environnement était incontournable dans les débats et les discours, la sensibilisation des populations évidente.
Or, trois ans après l’Office en grande pompe de l’automne 2007, le « Grenelle » s’est transformé en une gigantesque tromperie amplifiée par une déclaration tonitruante du Chef de l’État lors du dernier Salon de l’Agriculture, annonce destinée à rassurer ce monde agricole bougon dont il a tant besoin pour se faire réélire en 2012 ! : « L’environnement, çà commence à bien faire ! ». Ce fut le boulet fatal pour cette écologie de pacotille avide de paroles et de médias, sans base solide, une sorte d’écologie reposant sur « du vent ». Mais pouvait-il en être autrement lorsque des sujets majeurs étaient retirés de l’ordre du jour : OGM, nucléaire, autoroutes, incinérateurs, nouvelles technologies… ? À part un épais tapis de cendres en papier gaspillé, que reste-t-il de ce « Grenelle » mystificateur sinon que, pour la sauvegarde de la planète et de ses habitants, des solutions prônées depuis des années par les associations environnementales, sont toujours d’actualité. Parallèlement, celles-ci ont pu dénoncer la puissance des lobbies économiques qui pervertissent les décideurs au pouvoir.
Après les propos affligeants du Président en mars 2010, le Ministre de l’« Écologie du verbe » s’est senti totalement libéré. En avant toutes, pour la construction de 900 km d’autoroutes, d’un aéroport à ND des Landes en Loire-Atlantique… Afin de tempérer l’ire des « Verts », on appellera les autoroutes « éco-autoroutes », l’aéroport « grenelo-compatible » ! Peu importe les 236 hectares/jour confisquées à l’espace rural ou naturel !
La construction des réacteurs nucléaires continuera malgré leur fiasco financier. Par contre, l’éolien sera profondément affecté par des amendements éocides concernant de nombreux projets.
Honteuse la procédure qui range cette technique dans les installations classées comme la chimie, le nucléaire, les engrais, les explosifs ! Quant aux pesticides de toutes sortes, même reconnus dangereux, ils seront autorisés si leur interdiction risque de contrarier les profits de l’agro-business ! Empilons dans le panier de l’écologie-marchandise, souvent verte mais toujours perfide : la voiture électrique dite « vertueuse », les agrocarburants, la téléphonie mobile, les nano-particules, le nucléaire forcément « propre », les cultures transgéniques forcément saines, les insecticides exterminateurs d’abeilles, les incinérateurs, obligatoirement « propres », les camions de 44 tonnes, économes en énergie, évidemment… Autant de symboles d’un pays dynamique comme l’aime un Chef d’État accordant toujours la première place à l’économie et au profit et oubliant l’« écologie vraie » dans le panier des préoccupations accessoires. Peu importe l’état de la planète et la santé de ses locataires ! Depuis l’échec de ce pauvre Grenelle, mort à trois ans, comment pourrait-on croire que la moindre évolution écologique est possible dans le cadre d’une société de consommation incontrôlable ? Se gargariser oralement d’écologie superficielle est facile tandis que faire de l’écologie réelle est difficile tant nos sociétés sont prisonnières du culte d’une croissance consumériste « à l’occidentale ».
Le « Grenelle de la dérision » ? Terminé. Le paquet, vidé de son contenu, sera rangé dans l’armoire sombre des illusions perdues. Désormais, il nous appartient d’oublier ce passé « grenellien » si décevant pour orienter résolument nos pensées et nos actions vers des choses crédibles et sérieuses."
Photo 1 : Grenelle de l'entourloupettement : 5 pétards diamètre 20 dont un explosé - Création de Jacques-Rémy Girerd, réalisateur (Mia et le Migou - La prophétie des grenouilles...) et fondateur de Folimage à Valence - Expo « Peur bleue / colère verte » - Grenoble 2009
Photo 2 : Manifestation d’Europe Ecologie – Les Verts sur le site du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en août dernier lors des journées d’été du mouvement à Nantes
13:42 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grenelle de l'environnement | | Facebook | | Imprimer |
16/10/2010
Au secours ! Les porcheries industrielles reviennent en Aveyron !
Pas moins de deux enquêtes publiques en ce moment sur l’Aveyron pour l’extension de deux porcheries industrielles.
Ces projets, soutenus par la FDSEA, visent à produire des porcs IGP « Jambon de Bayonne » ! Oui, vous avez bien lu. Du jambon de Bayonne industriel produit en Aveyron.
Europe Ecologie – Les Verts s’élève contre de tels procédés et ne veulent pas que les eaux et les sols de l’Aveyron deviennent comme ceux de la Bretagne.
Marie-Claude Carlin est allé à Baraqueville pour rencontrer le commissaire enquêteur pendant que Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe Ecologie – Les Verts soutenait dimanche dernier les habitants de Brasc
Marie-Claude Carlin a tenu à transmettre un communiqué.
Pas de porcheries industrielles en Aveyron !
Non, l'Aveyron ne doit pas devenir une deuxième Bretagne !
Les porcheries industrielles qui se sont développées en Bretagne ces vingt dernières années ont pollué avec leurs lisiers les nappes phréatiques, pollué les rivières et provoqué la prolifération d'algues vertes toxiques sur le littoral, véritable catastrophe écologique.
Si bien qu'aujourd'hui on assiste à un transfert de projets de la Bretagne vers l'Aveyron: projet de Brasc dans le Sud-Aveyron d'une grosse porcherie et projet de Baraqueville .
Pour Europe Ecologie – les Verts, il n'est pas pensable de laisser s'implanter ces véritables '' usines à cochons" .
- Pour des raisons environnementales d'abord. A cause de la pollution générée par les nitrates des lisiers sur les sols et l'eau malgré les précautions annoncées (on parle de plus de 500 ha de terre prévus pour l'épandage des lisiers à Vors ! ).
- Pour des raisons de santé publique. Ces porcs élevés intensivement en " batterie " sur caillebotis sont stressés (ou est le bien-être animal ? ), sont bourrés d'antibiotiques car fragiles et carencés, ce qui donne une viande de mauvaise qualité, et même nocive pour la santé des consommateurs.
- Enfin pour des raisons économiques. Les crises porcines successives qui se sont produites ces vingt dernières années et ont mené chaque fois à un effondrement des cours et à la ruine de certains éleveurs montrent que ce type d'élevage productiviste constitue une filière extrêmement fragile économiquement car soumise aux aléas d'un marché non régulé
Et pourtant il y a place pour un élevage de porcs de qualité élevés sur paille ou en plein air, mis en oeuvre par des structures à taille humaine créatrices d'emplois, dégageant une forte valeur ajoutée avec des prix de vente rémunérateurs qui permet aux éleveurs de vivre de leur travail, tout en fournissant une viande de qualité au consommateur, sans polluer l'environnement. C’est ce modèle qu'il faut promouvoir, certains départements l'ont fait, par exemple avec le porc noir de Gascogne ....
L’article de La Dépêche du Midi : Brasc. Les mairies votent massivement contre la porcherie
Photo 1 : Une porcherie aveyronnaise
Photo 2 : races porcines disparues – photo de tournage du nouveau film de Stéphanie Muzard Le Moing : Du coq à l’âme
Vous pouvez être souscripteur de ce film et vous participerez ainsi au financement indépendant de la réalisation et création cinématographique d’une œuvre écocitoyenne.
Stéphanie Muzard le Moing viendra prochainement à Decazeville à la Strada présenter son film "Sans terres et sans reproches"
07:18 Publié dans Développement durable, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : porcheries, agriculture industrielle, pollutions, lisiers, nitrates | | Facebook | | Imprimer |
13/10/2010
Plus de 15 000 manifestants à Rodez contre la réforme des retraites
Une Place d'Armes pleine de monde à Rodez (16 000 personnes selon les syndicats) pour cette manifestation du 12 octobre. Mais la police n'a vu que 8 000 personnes. La volonté de minimiser les chiffres des manifestants est visiblement reçu comme une provocation et encourage au contraire plus de monde à se joindre aux cortèges.
Le combat continue contre ce président et ce gouvernement qui préfèrent défendre les riches qu'écouter le peuple.
MANIF RETRAITES - RODEZ - 121010
envoyé par calmettes. - L'actualité du moment en vidéo.
07:05 Publié dans Politique locale, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, emploi, solidarité, temps de travail, manifestation, rodez, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
11/10/2010
La droite et la gauche aveyronnaise veulent achever le rêve de Giscard
Pensée dans les années 1970, la réalisation d’un axe Séville-Varsovie, appelé aussi la « diagonale du fou » passant par la RN 88, poursuit malheureusement son bonhomme de chemin.
Des élus de droite et de gauche poursuivent ce vieux rêve pensée à une époque ou nous ne connaissions pas la possibilité d’un « pic pétrolier », le réchauffement climatique et les effets néfastes de la circulation routière en matière sanitaire.
De cette route nationale où la circulation était relativement réduite, et elle est encore relativement basse dans la partie entre Laissac et Séverac (moins que sur la RD 840 sur le Bassin de Decazeville), on a créé artificiellement un passage de plus en plus important de véhicules par le doublement de certains tronçons (Toulouse-Albi - Tanus, Carmaux…) alors que des aménagements pour la sécurité des usagers et la sécurité et la tranquillité des riverains auraient largement suffis, surtout à partir d'Albi.
Mais la mondialisation des échanges n’attend pas. Et, les mêmes qui vilipendent les délocalisations d’entreprises et l’arrivée sur nos territoires de produits agricoles et industriels à bas prix applaudissent des deux mains l’arrivée du doublement de la RN 88 censée nous sauver de notre « enclavement » comme ils disent.
Que la droite départementale soit favorable à cette mondialisation libérale qui se fait par du dumping social et environnemental avec l’argent des contribuables, on peut comprendre. Mais que la gauche départementale, celle qui se gargarise de « développement durable » dans des discours pathétiques, celle qui voudrait donner des leçons d’écologie à tout le monde leur emboîte le pas en soutenant le doublement de la RN 88, c’est incompréhensible.
On ne peut justifier les doublements de routes et la création d'autoroutes par l’augmentation inexorable de la circulation. Non ! Il s’agit d’une volonté politique pour favoriser cette mondialisation incontrôlée des échanges.
La RN 88 doublée ne sera qu’un axe gratuit de plus pour les camions traversant l’Europe avec leurs marchandises « low-cost » , et le développement économique attendu le long de cet axe se fera peut-être, mais il se fera surtout au détriment du reste de l’Aveyron.
Les eurodéputés écologistes l’expliquent mieux que moi.
La commission Développement du Parlement Européen a adopté la semaine passée, à l'unanimité, une opinion sur la politique commerciale sous les impératifs dictés par le changement climatique. Pour Catherine Grèze, eurodéputée verte française de notre eurorégion, rapporteure de l'opinion, « Il ne faut pas se voiler la face : le changement climatique est d'abord du à nos habitudes commerciales ».
Les député(e)s européen(ne)s ont soulevé la nécessité de changer de modèle commercial, dont les pollutions dues aux transports rendent inefficaces toute stratégie de réduction des émissions, en instaurant une économie de proximité pour un développement endogène de tous les pays, du Nord comme du Sud.
Economie locale vivante, économie résidentielle, villes « lentes », villes en « transition », slow food, circuits courts… les initiatives fleurissent en France et dans le monde pour retrouver une économie de proximité au service de l’humanité, où les échanges sont porteurs de sens et profitent à tous.
Mais les notables Aveyronnais résistent et ne veulent pas entendre parler de ça. Si le maire de Millau favorise fort justement le « slow food » dans sa ville, le conseiller général qu’il est aussi vote des deux mains les crédits pour le doublement de la RN 88 et va sûrement voter les crédits départementaux pour la RN 88 au nord de Rodez, le fameux barreau de Saint-Mayme (20 à 50 Millions d’€), comme ses amis de gauche. Jusqu’à quand jouer ce grand écart ?
Pourtant, des solutions existent pour réduire aussi durablement la circulation. Tout le monde peut constater le manque de transports collectifs urbains et interurbains en Aveyron et sur la région de Rodez. Tout comme le manque d’aménagements cyclables sécurisés.
Mais c'est sur le rail qu'il faut mettre le paquet. Rénover les lignes SNCF Béziers-Neussargues et Capdenac-Cahors et augmenter le nombre de trains (fret et voyageurs). Il passe trois fois plus de trains sur les lignes suisses qu'en France. Rénover la ligne POLT et y mettre des trains pendulaires plutôt que cette course ruineuse aux LGV.
C’est là qu’il faut agir.
A l’occasion d’une conférence de presse, les représentants de quinze associations locales et nationales ont décidé de structurer le Réseau « Stop-Autoroutes ». Face à l’adoption programmée d’un Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) qui fait la part belle à une relance massive du programme autoroutier hexagonal, le Réseau « Stop-Autoroutes » a vocation à s’opposer aux multiples projets routiers et autoroutiers actuellement décidés en catimini par Jean-Louis Borloo.
Parmi les associations fondatrices de ce réseau, figure l’association « Non à la deuxième autoroute » qui se bat contre le doublement de la RN 88 en Lozère.
Toutes mes notes sur la RN 88 en cliquant ici
15:37 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rn 88, conseil général, aveyron, camions, climat, co2 | | Facebook | | Imprimer |
08/10/2010
Antenne téléphonique à Auzits dans l’Aveyron
Il n’y a pas qu’en ville que l’installation d’antennes téléphoniques pose problèmes. Les zones rurales ne sont pas épargnées. A Auzits, petite bourgade de l’Aveyron située sur deux lieux (Auzits et Rulhe), l’endroit choisi par Orange pour installer son antenne ne semble pas plaire à une partie des habitants. Et on les comprend. Les premières habitations sont situées à moins de 200 m. Mais c’est surtout sur la manière dont est arrivée ce projet qu’il faut s’attarder. Aucune information n’a filtré de la mairie et le dialogue entre les élus et les riverains n’a à aucun moment été réalisé. Tout a été fait dans le plus grand secret.
D’ailleurs, un autre projet intéresse les membres de l'association BVA (Bien Vivre à Auzits). C’est celui de la création d’un créneau de dépassement sur la RD 840 dans la côte d’Hymes. Là aussi, le climat n’est pas bon. Pourtant les riverains ont posé des questions et proposé des solutions concernant les problèmes fonciers. Mais là aussi, c’est le silence complet.
Sans vouloir être un donneur de leçon, il est encore temps pour les élus locaux et les responsables de ces projets d’ouvrir un dialogue avec les personnes concernées sur ces deux problèmes. Avec peut-être, si cela est nécessaire, la médiation de l’Etat comme les responsables de BVA semblent le souhaiter. Les membres de BVA ne sont pas de dangereux extrémistes, ils proposent des solutions, ils sont prêts à dialoguer si on les respecte.
Les membres de BVA qui ont empêché l’installation de cette antenne vendredi campent actuellement sur le site. Je suis allé les soutenir hier après-midi.
Une manifestation est prévue samedi 9 octobre à 14 h. Le rendez-vous est fixé devant la mairie d’Auzits pour se rendre ensuite sur le site.
J’ai connu les mêmes problèmes à Decazeville avec les projets d’installation d’antennes à Pomeyrol et sur le central téléphonique en centre ville et je m’y suis opposé avec véhémence. Ils ne sont toujours pas réalisés. Heureusement !
Je serai donc samedi à Auzits pour soutenir l’association BVA et j’invite le maximum de personnes à nous rejoindre.
Europe Ecologie – Les Verts du Rouergue Occidental soutiennent les propositions de BVA pour ces projets et demandent qu’une réunion de concertation soit organisée avec l’association BVA, les élus locaux et les porteurs de ces projets pour trouver un consensus.
La Dépêche du Midi et Midi Libre ont consacré dernièrement des articles à Auzits.
07:17 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antenne relais, aveyron, decazeville, auzits, principe de précaution, orange, rayonnements électromagnétiques | | Facebook | | Imprimer |
03/10/2010
Plus de 2 500 personnes à Decazeville contre la réforme des retraites
Franchement, on se demande comment a fait la police pour ne trouver que 1 200 personnes dans la manifestation d’hier à Decazeville. Il y a réellement une volonté de minimiser les chiffres des manifestants. Même la presse locale se rapproche des chiffres des syndicats et trouve les chiffres des « autorités » déplacés.
La vidéo ci-dessous, filmé devant La Poste, atteste du monde présent à cette manifestation.
La photo ci-dessus montre un manifestant qui a réussi à joindre sa passion pour le vélo avec la juste revendication de la retraite à 60 ans. Venu de Capdenac à vélo, il a rejoint après la manifestation le Salon Eco-Energie Midi-Pyrénées se déroulant au halls « Le Laminoir »
Rassemblement-Manifestation samedi 2 octobre à Decazeville
envoyé par pascalmazet. - L'info internationale vidéo.
08:42 Publié dans Politique locale, Travail - Emploi, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réforme des retraites, emploi, solidarité, temps de travail, manifestation, salon eco-energies midi-pyrénées | | Facebook | | Imprimer |