13/10/2010
Plus de 15 000 manifestants à Rodez contre la réforme des retraites
Une Place d'Armes pleine de monde à Rodez (16 000 personnes selon les syndicats) pour cette manifestation du 12 octobre. Mais la police n'a vu que 8 000 personnes. La volonté de minimiser les chiffres des manifestants est visiblement reçu comme une provocation et encourage au contraire plus de monde à se joindre aux cortèges.
Le combat continue contre ce président et ce gouvernement qui préfèrent défendre les riches qu'écouter le peuple.
MANIF RETRAITES - RODEZ - 121010
envoyé par calmettes. - L'actualité du moment en vidéo.
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03/10/2010
Plus de 2 500 personnes à Decazeville contre la réforme des retraites
Franchement, on se demande comment a fait la police pour ne trouver que 1 200 personnes dans la manifestation d’hier à Decazeville. Il y a réellement une volonté de minimiser les chiffres des manifestants. Même la presse locale se rapproche des chiffres des syndicats et trouve les chiffres des « autorités » déplacés.
La vidéo ci-dessous, filmé devant La Poste, atteste du monde présent à cette manifestation.
La photo ci-dessus montre un manifestant qui a réussi à joindre sa passion pour le vélo avec la juste revendication de la retraite à 60 ans. Venu de Capdenac à vélo, il a rejoint après la manifestation le Salon Eco-Energie Midi-Pyrénées se déroulant au halls « Le Laminoir »
Rassemblement-Manifestation samedi 2 octobre à Decazeville
envoyé par pascalmazet. - L'info internationale vidéo.
08:42 Publié dans Politique locale, Travail - Emploi, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réforme des retraites, emploi, solidarité, temps de travail, manifestation, salon eco-energies midi-pyrénées | | Facebook | | Imprimer |
21/03/2009
13 000 à Rodez
Nous étions donc 13 000 jeudi à arpenter les rues de Rodez de Bourran à la place d’Armes. Plus qu’à la manifestation du 29 janvier dernier à laquelle j’étais absent puisque j’étais à Grenoble.
Beaucoup de jeunes et de plus en plus de retraités, beaucoup de banderoles, celles des syndicats bien sûr mais de plus en plus de banderoles individuelles avec des slogans originaux, preuve que de plus en plus de personnes ne se reconnaissent pas tout à fait dans les demandes officielles des syndicats et des partis politiques classiques : « La résignation est un suicide quotidien », « Pensons le changement et non changeons le pansement »…
Pour ceux-là et pour nous tous, il ne serait pas raisonnable de programmer une manifestation seulement le 1er mai. Il est indispensable que ce mouvement soit amplifié et que des manifestations soient programmées dans les prochains jours.
Lorsque l’on voit l’arrogance de notre président et de son gouvernement, faisant semblant de reculer en ajournant certaines mesures afin de diviser, mais qui maintient droit dans ses bottes le « bouclier fiscal » qui ne profite qu’à une petite minorité, lorsque l’on voit l’arrogance de ces grands patrons qui continuent à se verser des dividendes avec l’argent public, il est indispensable de poursuivre la lutte en l’intensifiant.
Au delà des problèmes de ralentissement de l’activité que pose cette crise, il y a une catégorie de personnes dont on ne parle jamais et qui sont touchés de plein fouet : les quatre millions de personnes privées actuellement d’emplois en France, qui voient tous les mois des dizaines de milliers de chômeurs les rejoindre et reculer ainsi leurs chances d’en retrouver. Pour eux, pas un mot des médias et encore moins du gouvernement qui préfère comme à son habitude les stigmatiser en les traitant de fainéants.
Non, on ne sortira pas de cette crise en appliquant les mêmes recettes qui nous y ont conduit : croissance du PIB, subventions aux plus riches, heures supplémentaires, endettement …
C’est notre société et nos modes de vie qu’il faut changer en profondeur et cette crise nous en offre l’opportunité. Il y a assez de travail et d’argent pour que nous ayons chacun un emploi, un revenu et une retraite décents. Mais, nous devons aussi être responsable dans nos modes de vie, nous comporter en citoyen plutôt qu’en consommateur. Il faut réinventer une société solidaire et écologique.
La reconversion de pans entiers de notre économie doit débuter : l’automobile, l’aviation, l'agriculture, la chimie.. tous ces secteurs très présent en Midi-Pyrénées. Est-il encore raisonnable de vouloir fabriquer des grosses voitures ou des carters de V6, de plus en plus d’avions, des autoroutes ou voies rapides, toutes ces activités dont on sait qu’elles participent fortement au réchauffement climatique ?
Est-il raisonnable de poursuivre cette production agricole qui détruit nos sols et fournit des produits dont on a de plus en plus de doutes sur les qualités sanitaires et nutritives ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous tourner vers des activités d’avenir comme la rénovation de l’habitat et la construction écologique, les énergies renouvelables, les transports propres, l’agriculture paysanne et biologique, les services à la personne, la protection des écosystèmes et de l’environnement, le recyclage…
Ne devrions-nous pas plutôt repenser nos modes de travail : travailler moins, travailler mieux et travailler tous.
Les solutions sont là, à moins de vouloir continuer à faire comme l’autruche de la couverture du dernier livre captivant d’Yves Cochet : Antimanuel d’écologie.
Ecoutez l'interview audio d'Yves Cochet par Laure Noualhat de Libération en cliquant ici
Photo 1 : jlc
Photo 2 : Les Verts
Photo 3 : Editions Bréal
08:50 Publié dans Développement durable, Politique locale, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, rodez, aveyron, emplois, chômage, reconversion écologique de l'économie, sarkozy | | Facebook | | Imprimer |
11/02/2009
Séjour à Grenoble
Plus de quinze jours sans une seule note sur ce blog.
Il faut dire que j’ai été très occupé par des réunions, toujours très nombreuses et importantes à l’approche de vacances scolaires.
Mais j’étais également fin janvier à Grenoble pour assister comme j’ai l’habitude de le faire pratiquement tous les deux ans, aux Assises nationales de l’Energie et du Climat.
Elles se sont déroulé dans un climat assez morose. La crise étant là bien sûr, mais également à cause de l’annonce du président Sarkozy de la construction d’un deuxième réacteur nucléaire à Penly. La messe était dite et les participants, qui ont pour la plupart une conscience un tant soit peu « ouverte » en matière énergétique, se demandaient s’il était encore utile de parler d’économie d’énergie, d’efficacité énergétique et même d’énergies renouvelables ou de bâtiments basse consommation, dans un contexte où le président semble tout décider. Borloo, dont la présence était annoncée sur le programme, a même préféré s’adresser aux congressistes par un message insipide enregistré la veille.
Il était presque dérisoire de voir et d’entendre Olivier Epelly, directeur du service cantonal de l’Energie du canton de Genève, arborant une cravate significative, vanter sa « société à 2 000 watts sans nucléaire ». Pourtant dans ce domaine, la Suisse nous montre le chemin que nous devrions emprunter. Le canton de Genève a décidé par votation (référendum) de ne plus utiliser l’énergie nucléaire pour la production d’électricité. Il a fallu alors mettre en place toute une stratégie avec des actions concrètes à court et moyen terme, qui partent de l’interdiction du chauffage électrique à la promotion des énergies renouvelables, en passant par la réduction des déchets et les économies d’énergies dans le bâtiment (label Minergie) et les transports.
Sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelable. Cela rejoint le scénario « Négawatt »
Le contraire de ce que veut faire Sarkozy : du nucléaire partout, encore plus d’autoroutes, de voitures, de camions et d’avions.
En prélude à ces journées studieuses, il y a des visites de sites. Il faut dire que Grenoble est assez dynamique dans le domaine de l’énergie et de l’habitat écologique. La présence en nombre d’élus Verts dans les précédentes municipalités Grenobloises y est pour beaucoup.
J’avais choisi de visiter le nouveau écoquartier de Bonne. Il est situé au cœur de Grenoble sur une surface de 8 ha, à la place d’une ancienne caserne militaire. Seuls, trois bâtiments autour de la cour d’honneur ont été gardés et réhabilités. Tout le reste de la surface est en cours d’aménagement.
Ce sra réellement un quartier écologique avec des logements (850 : 35 % de logement social, des résidences pour les étudiants et les personnes âgées) consommant peu d’énergies (cogénération gaz) car très bien isolés par l'extérieur, mais aussi avec des équipements et des services de proximité, des commerces orientés vers les activités de loisirs et de nature en complément des autres commerces du centre ville, une école élémentaire magnifique, des espaces verts et bien sûr le tramway à proximité.
Un exemple que j’aimerai bien voir à Decazeville, peut-être sur la ZAC des Equipages (toute proportion gardée bien sûr ! J'entends déjà certains dire : il délire !).
Sans les Verts, puisque le Maire PS Michel Destot a préféré faire alliance avec le Modem aux dernières élections municipales, Grenoble va rapidement perdre son avance de ville pionnère de l’écologie. Après le stade des Alpes en centre ville qui a détruit une grande partie du magnifique parc Mistral, c’est un projet de rocade au nord de Grenoble qui va polluer un peu plus cette ville construite dans une cuvette et où la chaleur est étouffante l’été.
J’étais donc le 29 janvier à Grenoble et je me suis accordé une paire d’heure pour aller manifester. Nous étions 50 000 à protester de la gare à la place de Verdun contre les réformes et les mesures injustes et inefficaces du plan de relance de Sarkozy. Beaucoup de jeunes, de lycéens et d’étudiants, des chercheurs, des intermittents du spectacle, des chômeurs, des retraités, de nombreux employés d’entreprises locales menacés de licenciements (Caterpillar, Tyco…)…
On sentait beaucoup de colère et d’inquiétude dans les propos et les slogans des manifestants.
Visiblement, Sarkozy fait la sourde oreille. Préparons nous à lui infliger une piqûre de rappel le 19 mars… et plus si nécessaire.
DERNIÈRE MINUTE :
A voir ce soir sur France 3 à 20 h 35 : Pièces à convictions : « Le scandale de la France contaminée »
Un reportage édifiant sur la dispersion dans toute la France de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs venant des 220 anciennes mines d’uranium françaises.
Areva (ex Cogema), fidèle à l’opacité et à la désinformation de la filière nucléaire, a bien sûr tout fait pour que ce reportage ne soit pas diffusé.
Areva n’a plus aucune mine d’uranium en France, ce qui fait mentir l’affirmation qu’avec le nucléaire nous avons une indépendance énergétique. Ce sont maintenant les pays où Areva exploite des mines comme au Niger, qui vont supporter les dérives en matière de déchets radioactifs amont de cette entreprise.
Rien n’est encore prévu pour les déchets radioactifs aval (sorti du réacteur).
N’oublions pas que nous avons eu plusieurs exploitations minières d'uranium en Aveyron dont une à Bertholène dans la forêt des Palanges et que des déchets radioactifs de ces exploitations ont été disséminés un peu partout dans l’Aveyron.
Téléchargez ci-dessous l"inventaire des mines d'uranium en Aveyron :
mimausa_inventaire aveyron.pdf
Sans oublier les pollutions radioactives de surface en Aveyron, dues notamment aux retombées de Tchernobyl.
Téléchargez des articles de presse sur ce sujet :
Aveyron - Retombées Tchernobyl.pdf
Ainsi que la page Aveyron de "l'Atlas des contaminations radioactives" :
Aveyron - Atlas contaminations
radioactives.pdf
Quand allons nous arrêter cette industrie mortifère et anti-démocratique !
15:39 Publié dans Climat, Energie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : energie, nucléaire, energies renouvelables, sarkozy, manifestation | | Facebook | | Imprimer |