01/11/2010
Les antennes relais installées contre le central téléphonique à Decazeville
Dans une note récente pour soutenir les amis d’Auzits qui luttent contre l’installation d’une antenne téléphonique proche d’habitations, j’avais tort de me réjouir du fait que les antennes prévues à Decazeville n’étaient toujours pas installées.
C’est maintenant chose faite. Tous les manifestants qui défilaient jeudi dernier contre la réforme des retraites de Sarkozy ont pu voir l’imposante nacelle permettant aux techniciens d’accéder en haut de la façade nord du bâtiment contenant les installations de France-Télécom pour y monter ces antennes.
Ces antennes, l’une orientée vers la Mairie, la zone commerciale et la zone du Centre, l’autre vers l’immeuble HLM des Casernes, la crèche intercommunale… se rajoutent à d’autres antennes déjà installées sur le toit du central. Elles sont prévues pour la technologie UMTS (1 800 Mhz - 41V/m) et 3G (2 100 Mhz - 61V/m).
Je rappelle, à ceux qui nous jugent pour des babas attardés, que nous ne sommes pas viscéralement et dogmatiquement opposés à l’installation d’antennes téléphoniques. Ayant moi-même un téléphone portable qui me rend bien des services, je comprends qu’il faille des antennes. Mais nous demandons l’application du principe de précaution. En attendant d’en savoir un peu plus sur les effets des rayonnements électromagnétiques des antennes, on doit limiter leur puissance à 0,6 V/m (soit 100 fois moins que les antennes installées actuellement pour le 3G), tout comme on doit agir sur la puissance des appareils téléphoniques, comme cela se fait déjà dans de nombreux pays européens.
Je rappelle également que je me suis retrouvé bien seul pour m’opposer à l’installation de ces antennes, la plupart de mes collègues élus ne m’ayant pas suivi et les riverains de ces antennes n’ayant pas beaucoup réagi. Mais cela ne m’empêchera pas de poursuivre ce combat, à Decazeville, à Auzits et ailleurs.
En attendant, essayons de nous exposer le moins possible au rayonnement de ces nouvelles antennes.
L'article de presse de Centre Presse : Deux antennes de télécommunication en plus dans le paysage decazevillois.pdf
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08/10/2010
Antenne téléphonique à Auzits dans l’Aveyron
Il n’y a pas qu’en ville que l’installation d’antennes téléphoniques pose problèmes. Les zones rurales ne sont pas épargnées. A Auzits, petite bourgade de l’Aveyron située sur deux lieux (Auzits et Rulhe), l’endroit choisi par Orange pour installer son antenne ne semble pas plaire à une partie des habitants. Et on les comprend. Les premières habitations sont situées à moins de 200 m. Mais c’est surtout sur la manière dont est arrivée ce projet qu’il faut s’attarder. Aucune information n’a filtré de la mairie et le dialogue entre les élus et les riverains n’a à aucun moment été réalisé. Tout a été fait dans le plus grand secret.
D’ailleurs, un autre projet intéresse les membres de l'association BVA (Bien Vivre à Auzits). C’est celui de la création d’un créneau de dépassement sur la RD 840 dans la côte d’Hymes. Là aussi, le climat n’est pas bon. Pourtant les riverains ont posé des questions et proposé des solutions concernant les problèmes fonciers. Mais là aussi, c’est le silence complet.
Sans vouloir être un donneur de leçon, il est encore temps pour les élus locaux et les responsables de ces projets d’ouvrir un dialogue avec les personnes concernées sur ces deux problèmes. Avec peut-être, si cela est nécessaire, la médiation de l’Etat comme les responsables de BVA semblent le souhaiter. Les membres de BVA ne sont pas de dangereux extrémistes, ils proposent des solutions, ils sont prêts à dialoguer si on les respecte.
Les membres de BVA qui ont empêché l’installation de cette antenne vendredi campent actuellement sur le site. Je suis allé les soutenir hier après-midi.
Une manifestation est prévue samedi 9 octobre à 14 h. Le rendez-vous est fixé devant la mairie d’Auzits pour se rendre ensuite sur le site.
J’ai connu les mêmes problèmes à Decazeville avec les projets d’installation d’antennes à Pomeyrol et sur le central téléphonique en centre ville et je m’y suis opposé avec véhémence. Ils ne sont toujours pas réalisés. Heureusement !
Je serai donc samedi à Auzits pour soutenir l’association BVA et j’invite le maximum de personnes à nous rejoindre.
Europe Ecologie – Les Verts du Rouergue Occidental soutiennent les propositions de BVA pour ces projets et demandent qu’une réunion de concertation soit organisée avec l’association BVA, les élus locaux et les porteurs de ces projets pour trouver un consensus.
La Dépêche du Midi et Midi Libre ont consacré dernièrement des articles à Auzits.
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28/05/2010
Rayonnements électromagnétiques – 250 personnes à Rignac pour écouter le professeur Le Ruz
Il y avait du monde mardi soir à Rignac à l’initiative de l’association « Rencontres citoyennes » pour écouter les arguments du professeur Le Ruz contre l’accumulation des rayonnements électromagnétiques qui nous entourent.
Du monde, mais peu d’élus locaux (j’y étais tout de même), la commune de Rignac ayant programmé un conseil municipal le même soir.
Pierre Le Ruz est le Président du Criirem. Il est Docteur en physiologie animale, expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection. Il est auteur de livres et publications sur les effets biologiques des radiations non-ionisantes, mais également fondateur du CEPEM (Centre d’Etude en Protection Electromagnétique) et directeur scientifique de l’ABPE-Recherche (Association Biologie Prospective Environnement).
De nombreuses associations régionales (Toulouse, Albi…) étaient là pour témoigner du dur et long combat qu’elles mènent tant pour se battre contre les opérateurs privés de téléphonie mobile que contre l’administration française qui, dans ce domaine, fait preuve d’un laxisme complice notamment dans les contrôles des installations.
Les associations locales de Rignac et d’Auzits ont également tenu à s’exprimer et à souligner le peu de soutient, pour ne pas dire les entraves notamment pour l’accès de documents pourtant publics, de certains élus locaux.
Le professeur le Ruz était venu avec ses appareils de mesure et en compagnie de l’association Rignacoise, avait tenu à mesurer les rayonnements de l’antenne téléphonique à côté de la supérette de Rignac.
Outre que la signalétique au moyen de pictogrammes appropriés était absente, les mesures ont montré des rayonnements de 3V/m sur le parking et au bord de la clôture de l’école. Certes ces mesures sont en deçà de la législation mais au dessus du seuil recommandé par les associations environnementales : 0,6 V/m.
Souhaitons que ces mesures aient des suites rapides, notamment le déplacement de l'antenne comme le demande l'association, et réveilleront les élus locaux.
Concernant Decazeville, l’antenne de Pomayrol n’est toujours pas installée et les nouvelles antennes prévues sur le central téléphonique de Decazeville non plus. Mais la vigilance est de mise car d’importants travaux sur la toiture de ce central ont actuellement lieu.
L’article de la Dépêche du Midi : Rignac. Ces ondes qui menacent
Photo : La Dépêche du Midi
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31/08/2009
Une antenne relais interdite par le tribunal de Créteil au nom du principe de précaution
C’est un jugement très important qu’a rendu le Tribunal de Créteil le 11 août dernier, jugement qui en appelle beaucoup d’autres puisque environ 70 plaintes sont actuellement en cours dans toute la France
Dans les motifs de la décision, il est écrit : « Il ressort des études scientifiques abondantes produites au dossier, même si ces études ne sont pas concordantes sur la certitude du danger causé par les ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile, qu’il existe au moins un risque découlant de la propagation des ondes envoyées par ces antennes pour la santé des personnes se trouvant à proximité. »
« En prenant le risque de causer des dommages à la santé des occupants de l’immeuble, ORANGE contrevient tant au devoir de prudence qu’au principe de précaution qui s’imposent tous deux en la matière »
L’article 5 de la « Charte de l’Environnement » qui est adossée à la Constitution définie le principe de précaution : « Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »
Le tribunal de Créteil a fait une bonne lecture de cet article et a conclu fort justement à un risque pour la santé des personnes se trouvant à proximité.
Alors maintenant que faire :
Laisser la jurisprudence faire évoluer le droit ou légiférer pour abaisser le seuil des intensités des antennes relais (0,6 V/m au lieu de 61 V/m actuellement pour le 3G), sans augmenter celle des téléphones qui est également élevée, comme le demandent les associations spécialisées ? Il est malheureusement peu probable que l’Etat prenne l’initiative d’une loi dans ce sens.
Que peuvent faire les élus locaux face aux demandes des opérateurs en attendant l’évolution de la législation ?
D’abord, informer les populations concernées par des réunions de concertation préalable à toute installation voire la mise en place d’une commission municipale
Mais les élus locaux ont aussi des possibilités pour s’opposer à l’installation des antennes :
- Ils peuvent proposer des moratoires qui doivent être limités dans le temps et dans l’espace (comme l’a fait Villefranche-de-Rouergue)
- Ils peuvent refuser un permis de construire ou une autorisation préalable de travaux pour ces antennes en application de l’article R.111-15 du code de l’urbanisme qui mentionne que les demandeurs doivent respecter les préoccupations d’environnement définies aux articles L.110-1 et L.112-2 du code de l’urbanisme, parmi lesquelles figure le fameux principe de précaution. Ce sera alors à l’opérateur qui a vu sa demande refusée de porter l’affaire devant les tribunaux.
- Les élus peuvent également redéfinir les conventions d’occupation du domaine public
J’ai été interrogé sur la décision du tribunal de Créteil par Radio Totem le 27 août dernier. En voici des extraits ci-dessous :
Le même jour, sur cette affaire, voici l’interview sur radio Totem de Christiane Ballade de l’association PRIARTéM
Je suis en passe de devenir un spécialiste des antennes relais pour les médias Aveyronnais puisque La Dépêche du Midi, qui a consacré la une de son cahier départemental de ce lundi sur ce sujet, me site abondamment.
En espérant simplement que cela servira au débat et fasse avancer la législation vers plus de protection des personnes et de l’environnement.
D'autres notes sur les antennes relais à Decazeville :
Les antennes-relais en centre ville de Decazeville se multiplient.
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01/07/2009
Les antennes-relais en centre ville de Decazeville se multiplient.
Dans une précédente note, j’avais évoqué l’installation d’une antenne-relais téléphonique sur les hauteurs de Decazeville, à Pomayrols. J’avais précisé que nous avions donné un avis favorable assorti de conditions dont celle « d’informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 000 mètres, au préalable, avant implantation ». Ce que n’a pas fait Orange car la loi ne l’obligeait à le faire.
J’avais précisé que je m’opposerai par contre à tout projet d’installation d’antenne en centre-ville.
Je n’ai pas eu à attendre longtemps, puisque après une première demande infructueuse pour installer une antenne près du cimetière et sur le toit de l’immeuble du Crédit Agricole (à 50 m de la crèche et de l’école Sainte-Foy), Orange vient de faire une nouvelle demande d’installation de trois antennes pour le GSM (41 V/m) et pour l’UMTS (61 V/m), téléphonie de troisième génération. Ces antennes seront situées en centre-ville sur le toit du central téléphonique, place Decazes.
Cette demande a fait l’objet d’un débat en bureau municipal. Je me suis bien sûr opposé à l’installation de ces antennes en vertu du principe de précaution. Mais je me suis retrouvé bien seul.
Le principe de Précaution
Pourtant, mes arguments contre l’installation de ces antennes n’ont pas manqué. J’ai fait remarquer que Serge Roques, maire de Villefranche-de-Rouergue, appliquait le principe de précaution en prenant un arrêté municipal pour ne plus installer d’antenne à Villefranche pendant un an, et que nous ne pouvions pas faire moins.
Par contre, son collègue Castrais de droite ne prend pas la même précaution, et autorise comme à Decazeville, l’installation d’antennes en centre-ville, faisant fi des plaintes des riverains.
Inscrit dans notre Constitution, le principe de précaution est pertinent dans ce domaine, en attendant les deux rapports qui permettront d'y voir un peu plus clair : celui de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui doit remettre sa copie en septembre, et la grande étude européenne Interphone dont la date de publication ne cesse d'être reportée, faute d'accord entre les scientifiques sur les conclusions.
Va-t-on, avec les ondes électromagnétiques, faire la même erreur que l’on a faite pour l’amiante ? On savait depuis 1906 que l’amiante était cancérigène, et ce n’est qu’en 1997 que l’on a interdit son utilisation en France. Conséquences : des millions de tonnes de déchets d’amiante à traiter et surtout des centaines de milliers de morts prématurées et sûrement encore 100 000 décès dans les années à venir. Si l’on avait appliqué le principe de précaution en 1906, toutes ces personnes auraient été sauvées.
Le Grenelle des ondes
J’ai précisé que les associations environnementales étaient sorties fortement déçues du « Grenelle de la téléphonie mobile » , car le rapport final ne mentionne aucune mesure pour diminuer la puissance des antennes, les principales mesures traitant de l’utilisation des téléphones mobiles eux-mêmes.
De nombreux maires ont compris qu’il y avait des doutes sur l’innocuité de ces antennes et s’opposent à l’installation de ces antennes et remettent en cause l’utilisation du wifi dans les locaux municipaux (bibliothèques, écoles, mairies…).
A l’occasion du grenelle de la téléphonie mobile l’association Robin des Toits a proposé le 6 mai la mise en place d’expérimentation grandeur nature du seuil de précaution sanitaire de 0.6V/m défendu par les scientifiques internationaux indépendants, de nombreuses associations et par les Verts.
Cette proposition a reçu le soutien du vice-président de l'Association des Maires de France, de la CRIIREM, d’Ecologie Sans Frontière, de la Confédération Syndicale des Familles et de l’Association des Familles Rurales.
En Aveyron, une commune s’est même portée candidate, Olemps.
Les citoyens de la "conférence parisienne ondes, santé, société", mise en place en juin 2008, ont recommandé, jeudi dernier, la prudence à la mairie de Paris, avec notamment l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques et l'arrêt de l'installation d'antennes-relais à proximité des établissements scolaires.
Pour un moratoire des antennes à Decazeville
Pourquoi donc tant de précipitation à Decazeville pour accueillir ces antennes en centre ville alors qu’il y en a déjà de nombreuses tout autour de la cité tant GSM qu’UMTS, et même déjà une sur le central téléphonique et que de nouvelles demandes se multiplient sur les communes voisines ?
A partir du moment on l’on donne à un opérateur l’autorisation d’installer une antenne relais en centre-ville, il sera difficile de la refuser à d’autres opérateurs.
Pourquoi ne pas appliquer pour les antennes le principe de précaution, comme nous l’avons fait pour les OGM en prenant un arrêté municipal ?
Les Verts ont justement voté lors du dernier CNIR une motion très argumentée relative aux ondes électromagnétiques et à la téléphonie mobile que je soutiens totalement.
Je persiste donc et je signe : pas d’antennes téléphoniques en centre ville de Decazeville d’une puissance supérieure à 0,6 V/m.
Pour lire l'article de la Dépêche du Midi du 31 juillet 2009 :
Les élus brouillés sur les antennes-relais en ville
Pour lire l'article de Midi Libre du 29 juillet 2009 :
08:36 Publié dans Environnement, Politique locale, Société, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antennes relais, téléphone mobile, principe de précaution, rayonnements électro-magnétiques, decazeville, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
26/04/2009
Antennes relais : le Bassin aussi
Alors qu’a débuté le 24 avril la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement » appelée également « Grenelle des antennes », on pourrait penser que vivre dans une ville moyenne ou à la campagne nous épargne de ces rayonnements. Pas du tout, et peut-être même au contraire.
De nombreuses antennes existent sur le Bassin : à Viviole, à Viviez, à Aubin, à Millagues…
Ces antennes concernent la radiodiffusion et la radiotéléphonie. Il y a des antennes pour la télévision, la radio, la téléphonie mobile, internet (Wimax), la communication de certaines entreprises ou services par radio… Leurs emplacements sont visibles sur le site de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), notamment sur la carte « Cartoradio ».
Mais on peut aussi y rajouter le « wifi » présent maintenant partout tant chez les particuliers que dans les administrations, les commerces, les entreprises...
En un mot, nous sommes exposés à plus ou moins de degrés à une multitude de rayonnements électromagnétiques dits « de communication et d’information » qui se rajoutent aux rayonnements domestiques : téléphones sans fils, fours micro-ondes…), sans savoir exactement quelle quantité un corps humain adulte (et encore moins celui d’un enfant) peut en accumuler sans risques.
Il serait donc maintenant sage de faire au moins une pause et d’analyser en profondeur et en prenant son temps quelles sont les conséquences réelles pour la santé humaine et pour l’environnement de l’installation massive de ces antennes relais, les résultats des études sur ce sujet étant soit alarmistes (les associations environnementales), soit rassurants (les opérateurs) et les normes étant très différentes d’un pays à un autre.
Mais les installateurs de téléphonie mobile ne veulent pas attendre.
Avec le développement de la téléphonie de nouvelle génération (UMTS), les opérateurs font la course pour installer de nouvelles antennes partout. Les grandes villes sont bien sûr la priorité. Mais nous ne sommes pas épargnés.
Une antenne UMTS est déjà installée à Viviole et une demande d’Orange (Déclaration préalable car non soumise au dépôt d’une demande de permis de construire) pour installer une autre antenne a été examinée en commission de Permis de Construire à la mairie de Decazeville.
Le lieu d’implantation de l’antenne et de la zone technique serait à « Pomayrols » en bordure de la RD 157 entre Saint-Roch et Combettes (en face du GR 65 qui descend vers Livinhac).
Un mat en bois de 18 m supporterait trois émetteurs qui arroseraient trois secteurs. La fréquence de ces trois émetteurs serait de 2100 Mhz et le niveau de champs électromagnétiques créés serait de 61 V/m (ce qui est énorme, mais respectueux des normes françaises).
Malgré mes fortes réticences, il était difficile de donner un avis défavorable à ce projet situé en pleine campagne et avec très peu d’habitations à proximité.
Nous avons tout de même assorti notre avis favorable de recommandations qui étaient de : « respecter la législation en vigueur en matière de protection de l’environnement et de santé publique et d’informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 000 mètres, au préalable, avant implantation »
Certes, la loi n’oblige pas les opérateurs à informer les riverains, mais dans les conditions de rejet actuel de ces équipements, le bon sens et l’éthique recommanderaient de le faire.
Devant le refus de l’opérateur d’informer les riverains, j’ai donc décidé d’en renseigner moi-même certains en sachant que l’information circulerait largement.
Je profite donc de cette note pour encore mieux informer les riverains.
D’autres demandes vont bien sûr arriver et j’en profite pour dire que je m’opposerai à toute disposition d’antenne en centre ville dont le seuil d’exposition dépasserait 0,6 V/m, seuil maximum d’exposition que proposent toutes les associations environnementales spécialisées comme la "Criirem" ou "Agir pour l'Environnement". Surtout si ces antennes sont proches de lieux fréquentés par les enfants : écoles, crèche…
Souhaitons que ce « Grenelle des antennes » débouche sur des mesures importantes concernant la santé et l’environnement, notamment sur une forte baisse des seuils d’exposition admissible. Les opérateurs devraient alors revoir tous leurs projets d’installations, même sur le Bassin.
Pour terminer, bien que possédant moi-même un portable, la société actuelle pénalisant de fait malheureusement ceux qui n’en ont pas, cela ne me dérangerait absolument pas de m’en débarrasser si une très forte dangerosité était constatée ou que, par principe de précaution, une loi les interdisaient. J’ai passé avec bonheur plus des quatre cinquièmes de ma vie sans portable et l’idée de le jeter (pour être recyclé bien sûr) serait presque jubilatoire.
Téléchargez l'article de Midi Libre sur ce sujet : Une nouvelle antenne de radiotéléphonie à Pomeyrols.doc
08:11 Publié dans Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antennes relais, téléphone mobile, principe de précaution, rayonnements électro-magnétiques | | Facebook | | Imprimer |