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11/12/2009

Europe Écologie Midi-Pyrénées lance sa campagne à Toulouse

C’est samedi dernier que s’est déroulé à Toulouse au Ramier la Convention Europe Ecologie Midi-Pyrénées. Cette Convention lançait en fait la campagne pour les prochaines élections régionales des 14 et 21 mars prochains.

A cette occasion, le porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées, Gérard Onesta, ancien vice-président du Parlement Européen, est devenu officiellement le tête de liste d’Europe Ecologie pour notre région.

Les 40 animateurs des listes dans les départements ont également été désignés. Ces animateurs dont les noms ont été donnés dans un ordre qui ne sera pas obligatoirement celui de la liste et qui ne présume en rien de ceux qui iront au Conseil Régional si vous nous faite confiance, seront chargés d’animer la campagne électorale.

Pour l’Aveyron, je figure parmi les quatre noms retenus avec Marie-Françoise Vabre de Rieupeyroux, Josiane Marty (Parti Occitan) de Naucelle et Yves Frémion de Saint-Jean-de-Bruel. Les autres noms seront connus dans la deuxième quinzaine de janvier. On peut déjà dire que José Bové figurera en dernière position sur la liste de l’Aveyron.

De nombreuses réunions seront programmées dès janvier dans notre département et je ne manquerai pas de vous en tenir informé.

Cette Convention régionale s’est déroulée dans une excellente ambiance. Vous pourrez le constater dans cette vidéo où l’on découvre à la fin un des nombreux talents cachés de Gérard Onesta.

Vous pouvez retrouver et télécharger le premier document de campagne en cliquant ici

22/11/2009

Tous à Toulouse le 5 décembre à la Convention Europe Ecologie

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Europe Ecologie Midi-Pyrénées est le rassemblement de citoyen-nes né d’une ambition : fédérer le « peuple écologiste » en vue des élections régionales des 14 et 21 mars 2010 avec des candidat-e-s dans les huit départements, autour de personnalité-e-s et de militant-e-s issu-e-s du monde syndical, associatif ou de mouvements politiques

Construisons ensemble une Eco-Région !

Face aux crises qui touchent la planète, face aux politiques mises en place, toujours plus libérales, destructrices des emplois, des milieux ambiants en ville ou en zone rurale, face à un modèle productiviste qui cumule les échecs, Europe Ecologie Midi-Pyrénées proposera au mois de mars 2010 son Contrat Ecologiste pour Midi-Pyrénées : vers une nouvelle Gouvernance, vers une Eco-région, vers une ré-orientation de l’économie créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement et des rapports sociaux.

Retrouvez-nous le 5 décembre à 15h00 à la salle Le Ramier à Toulouse, pour notre grande Convention en présence de Gérard Onesta (porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées), José Bové, Michèle Rivasi, Catherine Grèze (Eurodéputé-e-s Europe Ecologie Verts/ALE), les animatrices et animateurs de la campagne, les Comités Locaux Europe Ecologie et bien entendu nos futurs candidates et candidats, ainsi que des invité-e-s surprises.

Vous avez aimé les Européennes ?

Vous adorerez les Régionales !

 

De 15h00 à 19h00 au Ramier à Toulouse

Journées ouvertes à toutes et à tous

 

Concert gratuit à 19h30 avec les Malpolis


Métro : ligne B, arrêt Palais de justice – Bus : 1, 12, 52 – Périf : sortie 24

Pour des renseignements ou du covoiturage, contactez vos référents sur vos départements en cliquant ici

 

 

15/11/2009

Ils sont tous écolo !

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A l’approche du sommet de Copenhague sur le climat et des élections régionales, on assiste à la multiplication d’opérations de « greenwashing », en français « d’éco-blanchiment ».

Si on écoute tous les élus en place dans les diverses collectivités, ils sont tous écolos.

 

Jeudi, c’était le Conseil Régional qui lançait son Plan Climat 2.

Après avoir vanté les mérites du Plan Climat 1 qui a permis de « stabiliser les émissions de gaz à effet de serre en Midi-Pyrénées de 1990 à 2007 », Martin Malvy a lancé le plan Climat 2 et l’assemblée régionale a même voté un Mémorandum pour le sommet de Copenhague et il a été annoncé la tenue à la mi-2010 en Midi-Pyrénées des 1ères Assises décentralisées de Copenhague. Ca n’engage à rien !

Mais si l’on regarde de plus près le bilan régional des émissions de CO2 sur le site de l’Oremip (Observatoire Régional de l’Energie Midi-Pyrénées) on fait une toute autre analyse que cet auto satisfecit. On peut d’ailleurs s’étonner que les journalistes locaux n’aient pas vérifié ces chiffres au lieu de reproduire béatement les communiqués de presse émanant de la Région.

Qu’en est-il réellement ?

Les rejets de CO2 entre 1990 et 2007 sont passés en Midi-Pyrénées de 11,2 millions de tonnes à 13,2 millions de tonnes, ce qui fait une augmentation de 17,4 %, soit 1 % par an.

Mais plus grave, si les rejets des industries sont à la baisse, « les émissions de CO2 issues du secteur des transports augmentent plus vite qu'au niveau national (+2,3% par an en Midi-Pyrénées, +0,6% en France). Cette croissance est d'autant plus inquiétante que le secteur des transports (essentiellement routiers) est le premier poste émetteur de CO2 et concerne la moitié des émissions régionales. On rappelle que plus de 60% du trafic est du aux particuliers ».

Midi-Pyrénées est de loin la région championne de France pour sa part des rejets de CO2 dus aux transports.

Ce qui n’a pas empêché les élus régionaux, lors du débat budgétaire qui a suivi cette autocongratulation, de prévoir dans la foulée des aides financières pour les routes nationales qu’ils n’ont pourtant pas à financer.

Ca va sûrement faire baisser les rejets de CO2 en Midi-Pyrénées.

Nous allons d’ailleurs être très attentifs sur les votes des conseillers régionaux lors du budget 2010.

Les élus PC vont-ils voter contre les financements pour le doublement de la RN 88 comme le propose la conseillère régionale Martine Pérez ? Ce serait tout à leur honneur.

Et que vont voter les conseiller régionaux du Parti de Gauche qui se disent plus écolos que les écolos ?

Fin du suspense dans quelques semaines.

Vivement que la campagne électorale des Régionales débute pour pouvoir exposer nos propositions.

 

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Vendredi, c’était au tour du conseil général de l’Aveyron d’organiser un séminaire sur les énergies renouvelables avec des spécialistes dont Vincent Jacques-le-Seigneur de l’INES, Thierry Le Pesant (Planète Publique)…

Jean-Claude Luche a ouvert la journée en annonçant un prix unique sur les transports en commun du département. Très bien, mais nous aurions aimé qu’il nous donne un ordre du prix de ce titre unique et surtout qu’il annonce la création de navettes bus interurbaines à bas prix. Apparemment, ce ne sera pas pour cette année encore.

Il s’est félicité d’une enquête qui classe l’Aveyron dans les départements où l’environnement est sain, mais lorsqu’on regarde cette enquête de plus près, on note par exemple que le problème de l’externalisation dans le Tarn du traitement des déchets n’est pas évoqué et que les chiffres des rejets de CO2 sont ceux de 2000.

En fait le critère qui a fait monter l’Aveyron dans ce classement est le vote écologiste aux dernières élections. Et là, nous en sommes directement responsables. M Luche aurait du remercier publiquement les Verts.

Ceci dit, la matinée de ce séminaire a été très intéressante.

Thierry La Pesant a fait un état objectif des données actuelles sur le réchauffement climatique et a donné des recettes pour relever le défit.

Nous avons de véritables opportunités en réorientant l’économie vers des emplois non délocalisables (isolation, énergies renouvelables, services…) et en favorisant une économie locale.

Nous devons « relever ce défit et faire renaître un espoir nouveau en agissant vite, fort et ensembles. Il faut construire une perspective collective en donnant un cadre, en étant exemplaires (surtout les collectivités) et en étant cohérents ».

Il n’a pas manqué de rappeler, avec d’autres dans la salle, que le scénario « Négawatt » : économies d’énergies, efficacité énergétique et énergies renouvelables, doit être la ligne de conduite pour l’avenir. D’abord réduire nos consommations énergétiques, ensuite trouver les meilleures techniques et seulement après, développer les énergies renouvelables.

Si beaucoup de personnes présentes dans la salle semblaient acquiescer, il s’est trouvé tout de même un ronchon de service pour nier le réchauffement climatique et  défendre les thèses de Claude Allègre.

Inquiétant, lorsque ce conseiller général a en charge l’habitat et l’Espace Info Energie du département. On comprend mieux le peu de moyens financiers donné à cet organisme en Aveyron alors que certains départements limitrophes ont eux, des Agences Locales de l’Energie. C’est le cas du Lot avec Quercy Energies qui, avec une dizaine de salariés, fait un travail formidable dans le domaine du conseil aux particuliers, aux professionnels, aux agriculteurs et aux collectivités.

Un des domaines où ils excellent est celui de la précarité énergétique où ils ne se contentent pas de donner des aides pour aider à payer les factures, mais réalisent le diagnostic des logements et essaient d’y apporter des améliorations en proposant de l’isolation et en changeant de mode de chauffage par exemple. Le conseil général du Lot aide bien sûr financièrement à la réalisation de ces opérations. On aimerait voir cela en Aveyron !

Le conseil général du Gard a lui décidé de doubler l’aide à la construction et à la réhabilitation du logement social.

Le conseil général de l’Aveyron aurait bien sûr les moyens financiers de réaliser de telles opérations, d’autant plus que des réserves importantes semblent prévues à cet effet. Mais si déjà le responsable de ces fonds n’y croit pas !

Il ne faudrait d’ailleurs pas que ces moyens financiers glissent malencontreusement dans un autre budget, celui du doublement de la RN 88 par exemple.

Concernant la RN 88, là aussi, nous serons très attentifs au vote des conseillers généraux de gauche dont certains se vantaient de ne pas avoir lu notre lettre ouverte à leur intention et donc analysé nos arguments, mais nous traitaient tout de même de fous.

 

Ecolos de droite et de gauche

altereco-1109.jpgDans l'éditorial du dernier numéro d'Alternatives Economiques, Philippe Frémeaux nous explique ce qu'est l'écologie de droite, rappelant que "Nicolas Sarkozy a confié à Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, la rédaction d'un rapport définissant la spécificité de l'écologie de droite. Autour de quelles idées fortes s'agit-il de la construire? L'écologie de droite ne doit pas être hostile à la croissance, elle doit compter prioritairement sur la technique pour résoudre les problèmes de l'humanité et laisser à chacun, au nom de la liberté, la possibilité de polluer autant qu'il le souhaite, moyennant quelques taxes supplémentaires... Bref, une écologie qui ne doit surtout pas faire peur au CAC 40 ni remettre en cause, sinon à la marge, les situations acquises et les modes de production et de consommation qui nous conduisent droit dans le mur. "

Oui, mais quelle est la différence avec la vision qu'on certains de l'écologie à gauche ?

 

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Ultimatum climatique en Aveyron, acte II :

Après le succès de l’animation du samedi 7 novembre à Rodez, une autre manifestation est prévue. Elle se déroulera le dimanche 29 novembre à partir de 10 h 30 à l’aire de Brocuéjouls sur la A 75. Tout un symbole ! Le viaduc : symbole de la technique au service de la vanité, de l’orgueil, de la mégalomanie, du mépris pour la planète de certains décideurs.

Malheureusement, après l’ère Gayssot, Godfrain, Puech, Censi pour le projet du viaduc, nous poursuivons en Aveyron dans la démesure et l’inconscience avec le doublement de la RN 88 avec Borloo, Luche et Malvy.

L’histoire se répètera t’elle au risque de plonger un peu plus nos petits enfants dans le chaos ?

A vous de juger.

En tout cas, nous serons en nombre à Brocuejouls pour rappeler que le développement durable dont se gargarisent en permanence certains, c’est autre chose que la durabilité du développement actuel, en Aveyron et en Midi-Pyrénées.

Renseignements : http://www.ecomobilite-eve.fr

23/09/2009

Europe Ecologie lance sa campagne pour les élections régionales en Midi-Pyrénées

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C’est hier à 11 h, au cours d’une croisière sur la Garonne à bord de la péniche Baladine, qu’Europe Ecologie a lancé sa campagne pour les élections régionales.

Etaient présents, nos deux eurodéputés, Catherine Grèze et José Bové accompagnés de Karima Delli la benjamine du Parlement Européen venue participer à un débat la veille à Toulouse.

Autour de Gérard Onesta, il y avait François Simon pour les altermondialistes, Alain Ciekanski pour les associations environnementales (Amis de la Terre), Guilhem Latrubesse pour le parti Occitan

 

Voici quelques extraits de la prestation de Gérard Onesta :

 

Les politiques actuels sont comptables de la situation que nous vivons.

Ces gens là redécouvrent un peu tard les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés.

Ils sont comptables de la perte de la biodiversité, de l’explosion des cancers, des 20 millions de chômeurs supplémentaires annoncés par l’OCDE.

Nous avons une situation grave et très peu de temps pour la régler

Face à l’incurie des politiques des partis traditionnels qui nous ont conduit dans cet impasse, nous allons afficher notre détermination, notre compétence, notre rassemblement

Les compétences, tout les monde, y compris nos adversaires les reconnaissent. Ils sont très content d’avoir quelques écologistes dans les assemblées pour donner quelques idées.

Mais le temps n’est plus au témoignage. Notre compétence doit être beaucoup mieux utilisée que simplement en étant là pour rectifier à la marge le volant d’une voiture qui va dans le mur en klaxonnant.

Nos compétences seront bien utilisées parce que nous sommes rassemblés. Il y a peu de familles politiques où il y a autant d’envie de travailler ensemble, une joie, un bonheur de militer, une énergie qui est décuplée depuis que l’on a fait cette convergence que tant de gens appelaient de leurs vœux. Ce n’est pas pour rien si dans les sondages, les écologistes sont vécus pour nos concitoyens comme le mouvement dans lequel on a le plus confiance, qui est le plus porteur pour l’avenir

On arrive donc maintenant à un moment très spécial où après avoir réussi l’échéance globale, on va s’attaquer à l’autre gros morceau, l’échéance locale.

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Et on a trois grands axes, trois sacrés atouts dans cette campagne.

Premier atout, on va réinterroger vraiment l’ensemble des politiques régionales au prisme de ce qui est un vrai développement durable. Pas simplement des petits slogans ici, des petites campagnes d’affiches là.

L’agriculture, on parle de bio, de circuits courts, nous allons le mettre en place.

On parle de climat, il faut réorienter la politique des transports en région.

Pareil sur le social, pareil sur l’énergie, pareil sur la formation etc…

Nous allons réinterroger toutes les politiques, ce sera notre première différence avec les autres qui sont simplement dans une gestion au quotidien. Ils ont été dans l’incapacité d’anticiper les crises, pire, ils les ont créées. Nous pensons que nous avons la capacité non seulement à sortir de la crise, mais d’anticiper la crise majeure qui nous attend dans les dix ans.

C’est avec les mêmes solutions que l’on va créer des emplois dans les banlieux et un air plus sain qui va faire que le taux de cancers et de maladies va diminuer.

Dans la même logique, nous sauverons ceux qui ont peur de la fin du monde et ceux qui ont peur de la fin du mois.

 

Deuxième façon de faire, ce sera une gouvernance tout à fait nouvelle.

Pas question pour nous d’installer un grand chef dans le château qui avec un cabinet coupe, tranche, des élus qui sont consultés en plénière un fois par mois une heure ou deux et des commissions où personne ne vient.

On aura une gouvernance totalement différente : la collégialité, le vrai travail en commissions, le vrai travail avec la société civile, bien au delà des relations avec le conseil économique et social.

S’il faut faire des référendums, nous ferons des référendums.

Le rôle des associatifs sera central.

Y compris le rôle de l’opposition. Nous serons démocrates pour deux. On peut avoir des responsabilités sans être majoritaire. Quand on veut faire fonctionner un outil aussi complexe et essentiel que le conseil régional, tout le monde doit prendre sa part à sa juste mesure bien sûr.

Pas question qu’il n’y ait une seule personne qui dirige tout et ensuite un désert intellectuel et citoyen autour de lui.


La troisième chose qui fait que nous rentrons en campagne déterminés, nous avons gagné aux Européennes parce que on croyait à l’Europe, nous allons gagner pour les Régionales parce que nous croyons aux régions.

Ce n’est pas un échelon administratif au bon vouloir de Paris, ce n’est pas quelque chose qu’il faut conserver pour préparer ou s’accaparer 2012 l’Elysée, c’est un territoire de projet.

Nous allons intervenir sur le débat de la réforme territoriale. Les régions françaises sont des nains politiques par rapport à leurs homologues européens.

La région est le territoire idéal pour que les politiques fassent sens et soient vraiment pilotées par les gens

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Il me reste maintenant un dernier mot. J’ai été désigné à l’unanimité par l’ensemble des composantes du Comité d’Animation et de Pilotage d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées, comme porte-parole.

Porte-parole, ce n’est pas encore tête de liste, puisqu’il n’y a pas chez nous de personnes autoproclamées. Il va y avoir un processus très lent, nous travaillons sur le programme et nous le testerons sur le terrain avec les associatifs pour aboutir à une grande convention début décembre qui décidera quels seront les responsables dans les départements.

Aujourd’hui, face à vous, je vous annonce que je suis pas candidat au conseil régional, mais candidat à la présidence du conseil régional.

Fini le temps du témoignage, nous serons là pour changer les politiques, gagner les élections. Forts de la dynamique des Européennes, forts de notre rassemblement, je crois que nous avons quelques chances. Je ne dit pas que nous sommes favoris, mais personne ne sait aujourd’hui dans quel ordre sera le trio de tête. Nous avons quelque chose d’important à jouer, le temps n’est plus au témoignage, nous rentrons en campagne pour rassembler, changer les politiques et qui sait, pour gagner.

On ne rentre pas en campagne contre l’UMP ou contre le PS ou le MoDem, on rentre en campagne pour proposer des choses radicalement nouvelles qui vont permettre de remplacer les politiques essentielles. Bien évidemment quand ils vont faire des bêtises, qu’ils se saisiront de notre discours sans que les actes suivent, comptez sur nous pour le souligner.

Si le Capitole a changé de couleur, on y était pas pour rien, et personnellement j’y suis pas pour rien, donc on ne s’est jamais trompé de camp. L’UMP ne doit pas compter sur nous ni maintenant, ni pendant, ni après pour favoriser la casse générale sociale et environnementale qu’ils font subir à nos concitoyens.

Si on est pas en tête, il y aura certainement une photo générale à faire sur cette région et ailleurs. Si le PS est devant nous de quelques voix partout, est-ce qu’on est tous au garde à vous derrière le PS, on retire nos listes et on fait comme si de rien n’était ? Je ne suis pas persuadé que c’est l’option que nous allons choisir. Le PS doit apprendre à partager le pouvoir dans l’espace ou dans le temps.

Nous allons faire point par point le bilan de l’équipe sortante, ses points forts et ses pont faibles et j’ai pas l’impression qu’on aurait fait exactement pareil. On est dans le saupoudrage.

On dit que l’on a des transports verts parce que on a fait, et c’est très bien, un effort sur le ferroviaire. Mais en même temps on fait un effort insupportable sur le goudron, le bitume. On peut pas dire tout et son contraire.

Ce n’est pas aux barons locaux de l’industrie et même des médias de dicter les politiques régionales.

 

 

Lisez l'article de Gilbert Laval de Libération : Europe Écologie à l'assaut de la présidence socialiste de Midi-Pyrénées

Lisez l'article de La Dépêche du Midi : Conseil régional : Onesta est candidat

Lisez l'article de 20 minutes : Une épine verte dans le champ de roses

Photos : jlc

16/09/2009

Verts Aveyron : conférence de presse de rentrée politique

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Prévue de longue date, nous avons donné hier, Marie-Claude Carlin et moi-même, une conférence de presse pour marquer la rentrée politique des Verts de l’Aveyron.

Nous avons abordé de nombreux dossiers aveyronnais.

Nous avons d’abord tenu à redire notre opposition au doublement de la RN 88. Oui à des aménagements pour la tranquillité et la sécurité des riverains, non à des aménagements qui augmentent le flux de véhicules, notamment de camions.

L’Etat qui a prévu de mettre 140 M d’euros pour ce doublement doit utiliser ces moyens financiers à l’amélioration de cette voie. La Région Midi-Pyrénées et le Département de l’Aveyron ne doivent pas verser un centime et se consacrer à leurs compétences respectives.

Nous avons rappelé notre inquiétude de voir l’Etat et RFF abandonner la ligne SNCF Beziers-Neussagues.

Nous avons dit que le Département s’honorerait en appliquant la même règle à tous les élèves de l’Aveyron en matière de gratuité des transports scolaires, c’est à dire, gratuit pour tout le monde.

Nous avons dit notre satisfaction de voir la réalisation prochaine par le Département de la première navette bus interurbaine entre le Bassin et Rodez. C’était une proposition que nous avions fait lors des dernières élections cantonales de 2008. Nous avons tout de même souhaité apporter quelques améliorations : que son coût pour les passagers soit minime (1 euro) et que cette ligne soit rallongée jusque dans le Lot à Figeac. Une ligne Figeac-Decazeville-Rodez aurait du succès dans les deux sens. Cela nécessiterait bien sur une convention avec le département voisin.

Nous avons fait part de nos  inquiétudes face au peu d’intérêt de la DRGT (Direction des Routes et des Grands Travaux) au Conseil Général pour les aménagements cyclables. Toutes les routes départementales sont actuellement construites ou rénovées sans prévoir la circulation des cyclistes, ce qui nous semble impensable dans un département comme l’Aveyron ou les activités cyclables dans tous les domaines, sportif, loisir, touristique ou les simples déplacements quotidiens, sont en constante augmentation.

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Nous avons tenu à parler de la crise du lait qui secoue actuellement les éleveurs aveyronnais et à marquer notre soutien à José Bové qui fait actuellement un jeûne de solidarité au Parlement Européen, mais aussi à la Conf’ et à l’Apli.

Cette crise vise surtout à éliminer les petits éleveurs pour le plus grand profit des plus gros, de l’industrie agro-alimentaire et des distributeurs.

Nous avons dit notre soutien au référendum qui sera organisé début octobre pour le maintien de La Poste dans les services publics et notre opposition à sa privatisation.

Nous avons dit notre position sur la taxe carbone et sur la nécessaire mobilisation de tous lors du sommet de Copenhague sur le climat afin de faire pression sur Sarkozy et sur les négociateurs de tous les pays pour obtenir des décisions à la hauteur de l’enjeu planétaire qui est le nôtre.

Dernier point, nous avons abordé les élections régionales de mars prochain.

Marie-Claude Carlin a rappelé que nous sommes face à une crise globale qui n’est pas seulement économique. Elle est aussi sociale, écologique, alimentaire, énergétique…

A crise globale, il faut une réponse globale.

Il faut intégrer dans notre réflexion que la planète est finie, que nous n’en avons qu’une, que ses ressources en énergie, en matières premières sont limitées et que nous arrivons à ses limites. Nous sommes au bout d’un cycle et il faut repenser totalement nos modes individuels et de vie en société : il va falloir passer d’une société de gaspillage à une société de sobriété et de justice sociale. Tout cela dans la joie et la bonne humeur.

Avec les Européennes nous avons gagné une bataille des idées.

Nous avons obtenu aux dernières Européennes des scores importants en France, en Midi-Pyrénées et en Aveyron (devant le PS).

Les écologistes ont maintenant vocation à gérer des régions. Pourquoi pas Midi-Pyrénées.

Nous avons débuté un travail sur les actions et le programme à mettre en place pour être une des premières Eco-Région en France.

Nous allons maintenant nous mettre rapidement en ordre de marche avec une liste régionale Europe Ecologie qui comprendra bien sûr des membres des Verts, mais aussi de la mouvance altermondialiste de José Bové, des personnalités de la société civile : associatifs de l’environnement, de la culture et des occitanistes…

 

Je me suis ensuite rendu dans les locaux de Radio Totem pour répondre à une interview qui a été diffusée aujourd’hui et que vous pouvez écouter ci-dessous


podcast

 

Lire également ci-dessous les articles de presse relatifs à cette conférence de presse d’aujourd’hui.

Pour La Dépêche du Midi, cliquez ici : Les Verts visent la Région


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Édition du mercredi 16 septembre 2009

Les Verts mettent les pieds dans le plat avant les régionales

Forts de leur score en juin, ils veulent garder leur avantage.

12_dep_verts908.jpgPartagés entre un sentiment d'urgence et de satisfaction, tel est l'état d'esprit dans lequel les Verts de l'Aveyron font leur rentrée. L'urgence est évidemment celle de la situation environnementale et climatique : « On va droit dans le mur ! », lance Marie-Claude Carlin.

Et la satisfaction est celle que procure le résultat obtenu par la liste Europe Ecologie aux élections européennes de juin, qui ont propulsé le parti à la première place parmi les forces de gauche de l'Aveyron, et en seconde position en Midi-Pyrénées comme dans la France entière. Un avantage que les Verts entendent bien faire fructifier dès le prochain rendez-vous électoral, les régionales du mois de mars, où ils imaginent mal subir la même déconvenue que lors du précédent scrutin. « On aura vocation à diriger la Région si on arrive en tête » lance sans complexe Jean-Louis Calmettes, tandis que Marie-Claude Carlin insiste sur le fait que « si notre but est bien d'arriver en tête, ce n'est pas que pour prendre le pouvoir, mais d'abord pour faire avancer nos idées ».

 

Car celles-ci n'avancent vraiment pas assez vite à leur goût, y compris au sein de la région Midi-Pyrénées tenue par le PS. Les Verts en veulent pour preuve le dossier des transports, où ils n'admettent pas que la Région verse 200 millions à l'Etat pour la RN88 contre 100 millions qu'elle récupérera de sa part pour son plan rail : « Les routes nationales sortent des compétences des collectivités territoriales et cela se fait au détriment d'autres missions dont ces collectivités ont la charge », déplore Jean-Louis Calmettes. Tandis que sur le fond, les Verts dénoncent une mise à deux fois deux voies qui se fera « au détriment du rail ». D'autres dossiers font réagir les Verts, comme celui lié à la crise du lait, où ils soutiennent les actions de la Conf' ou la grève de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) en dénonçant « une politique libérale » qui frappe les plus petits au profit des plus gros. Même chose vis-à-vis des services publics, et en particulier de La Poste où le parti entend prendre toute sa part le 3 octobre lors de la votation citoyenne. Les Verts dénoncent enfin la taxe carbone telle que le gouvernement la dessine, en estimant qu'elle sera « socialement injuste et clairement insuffisante sur le plan énergétique et climatique ».

RÉGIONALES 2010 - Les Verts très ambitieux

Les Verts ne sont pas vraiment rancuniers, mais ils n'ont pas déposé les armes pour autant. Encore dans la dynamique des Européennes, ils affirment (par les voix de Marie-Claude Carlin et Jean-Louis Calmettes) ne pas être totalement obnubilés par le dernier épisode régional qui a vu l'actuel président de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, les écarter sans ménagement lors des élections de 2003. Mais, dans le même temps, ils font savoir qu'ils vont se présenter, en mars 2010, dans le même état d'esprit qu'aux Européennes, et, surtout, dans la même configuration politique. C'est à dire en tendant la main aux associatifs de tout poil, ainsi qu'aux Occitanistes.

Dans la foulée, ils ne doutent donc pas que tout cela puisse déboucher sur un bon score. Et même, pourquoi pas, sur une victoire qui les conduirait à prendre la tête de la Région. En souriant, on pourrait leur faire remarquer que, comme ils ne sont pas rancuniers, ils pourraient alors proposer une vice-présidence à Martin Malvy. En tout cas, le PS ne devra pas, pour les prochaines régionales, prendre les Verts à la légère. A l'heure actuelle, ils ne disposent d'aucun élu à la région Midi-Pyrénées, ce qui ne peut que les renforcer dans un certain sentiment d'injustice. Et qui ne peut que les conforter dans leur décision de partir seuls au combat. Quitte à pactiser, au deuxième tour, avec les faux amis qui se sont révélés être de véritables adversaires. Mais en disposant, cette fois, d'un tout autre pouvoir de nuisance.

H. M.

 

Martin Malvy confirmé tête de liste socialiste

Ce n'est pas à proprement parler une surprise, mais plutôt une confirmation : Martin Malvy est le seul candidat socialiste à la tête de liste pour les régionales et on voit mal comment, il ne pourrait pas être désigné. Dans les prochains jours, il devrait annoncer la nomination de ses deux directeurs de campagne : Marc Carballido, élu de l'Ariège et président du groupe socialiste à l'assemblée toulousaine et Alain Fauconnier, sénateur-maire de Saint-Affrique. 

Luche candidat pour l'UMP en Aveyron

Hier, Jean-Claude Luche, président du conseil général de l'Aveyron nous a confirmé sa volonté de briguer la tête de liste pour l'UMP en Aveyron. Il soutient la candidature à la tête de liste aux régionales de Brigitte Barrèges, député-maire UMP de Montauban. Un candidature expliquée « par la perspective de la réforme territoriale qui pose la question de l'avenir des départements, et par mon souci pour gérer le conseil général de savoir ce qui se passe à la région. » Une prochaine réunion de l'UMP à Paris devrait permettre d'y voir plus clair sur le sujet.


Crédit photos

1 – La Dépêche du Midi

2 – jlc

3 – Midi Libre

07/09/2009

Premier sondage pour les élections régionales

Mag2Lyon.jpgIl s’agit du premier sondage sur les prochaines élections régionales qui concerne la région Rhône-Alpes et il est riche d’enseignement.

Réalisé par TNS-Sofres-Logica pour Mag2Lyon, il a été conduit les 28 et 29 août 2009 sur un échantillon de 800 personnes inscrites sur les listes électorales de la région âgées de 18 ans et plus.

Les candidats d’Europe Ecologie, Etienne Tête et Bruno Rebelle, bien que ne jouissant pas d’une notoriété et une popularité importantes réalisent des scores intéressants. Bruno Rebelle serait à 20 % au premier tour tandis qu’Etienne Tête obtiendrait un score de 18 %, alors que Jean-Jack Queyranne (PS) obtiendrait 25 % et l’UMP Françoise Grossetête arriverait à 31 %.

Le second tour verrait la victoire de Jean-Jack Queyranne dans tous les cas d’alliance à gauche (PS+ PC + Europe Ecologie) avec ou sans le MoDem.

La leçon de ce sondage est que, pour les élections régionales, Europe Ecologie reste sur la dynamique des dernières élections européennes.

De quoi mettre du baume au cœur pour Europe Ecologie en Midi-Pyrénées.

Enfin, concernant la stratégie des Verts pour cette élection, les personnes sondées aimeraient à 77 %% que les listes écologiques soient composées de personnalités appartenant aux Verts et à d’autres sensibilités (société civile, gauche, monde associatif) comme pour les élections européennes.

C’est la stratégie choisie en Midi-Pyrénées.