Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/09/2009

Petite mise au point sur la Contribution Climat Energie

Autant je veux bien soutenir Martine Perez dans sa quête à l’abandon des financements régionaux pour le doublement de la RN 88 (voir note précédente), autant, lorsqu’elle aborde avec André Perez la problématique de la Contribution Climat énergie, je suis en total désaccord, sur le fond et sur la forme.

Je dois dire que le ton du billet d’André Perez dans la presse le 19 août dernier (voir en bas de note) assimilant Cohn-Bendit à Sarkozy m’a passablement irrité, tout comme m’a  également irrité la démagogie de Ségolène Royal, grande défenseuse de la voiture nucléaire, sur ce sujet.

 

Comme réponse, en appelant M. Perez à plus de modération, je vais juste reproduire ici le texte de Cécile Duflot et de Jean-Paul Besset paru dans La Tribune d’aujourd’hui.

 

latribune.gif

 

 

Taxe carbone : ce que nous dirons au président de la république

La Tribune.fr - 02/09/2009 | 23:46

Nicolas Sarkozy doit rendre les derniers arbitrages sur la création de la taxe carbone d'ici ce week-end. Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, et Jean-Paul Besset, député européen, qui seront reçus aujourd'hui à l'Elysée, réitèrent leur demande d'une restitution intégrale de la taxe sous forme de "chèques verts", en prenant en compte les disparités de revenus et de transports, d'éloignements domicile-travail.

 

Le dérèglement climatique n'est pas une menace lointaine. Dès aujourd'hui, à coups de sécheresses, inondations, tempêtes, incendies, il frappe des millions de personnes, pour la plupart les plus fragiles. En cause : nos consommations d'énergie, émettrices de gaz à effet de serre (GES). Voilà pourquoi l'instauration d'une contribution climat-énergie est nécessaire en France, en Europe et à l'échelle de la planète. La fiscalité peut être un outil puissant de réorientation écologique de l'économie ; la contribution climat-énergie - ou "taxe carbone" - en est l'un des éléments fondamentaux. Pour être socialement juste et écologiquement efficace, elle doit remplir plusieurs conditions.

D'abord, son taux doit être élevé et sa hausse progressive annoncée, pour inciter les ménages et les entreprises à adopter progressivement des modes de production et de consommation plus économes en énergie. Le rapport Rocard avait retenu 32 euros par tonne de CO2 en 2010, pour parvenir à 100 euros en 2030. Ce chiffre de 32 euros était déjà le fruit d'un compromis mais le gouvernement propose aujourd'hui d'abaisser ce prix à 15 euros la tonne. A ce niveau, la contribution perd toute efficacité : elle alourdit la facture des plus modestes sans dissuader les comportements les plus énergivores de ceux qui en ont les moyens.

En outre, même si le produit de la taxe est intégralement reversé - et reste à savoir sous quelles forme -, le volume à redistribuer sera moins important. Pour que la taxe carbone soit - aussi - un instrument de justice fiscale, son montant doit être élevé : on collecte davantage, donc on peut redistribuer davantage à ceux qui en ont le plus besoin.

Ensuite, la contribution climat-énergie doit porter sur l'ensemble des gaz à effet de serre (GES), et pas seulement sur le CO2. Il s'agit de prendre en compte notamment le méthane (18% des émissions de GES) ou le protoxyde d'azote (9% des émissions). L'agriculture et l'élevage, particulièrement concernés, doivent être partie prenante dans la lutte contre le changement climatique. De même, l'industrie ne doit pas échapper à la taxe tant qu'elle bénéficie d'un système de quotas gratuits : le principe du pollueur-payeur, qui seul permet d'encourager les changements, doit s'appliquer intégralement.

Il est par ailleurs crucial d'intégrer les consommations d'électricité dans l'assiette de la contribution. Une taxe strictement assise sur les rejets de carbone risquerait de reporter mécaniquement les consommations vers l'électricité, au risque d'augmenter encore la production d'électricité à base de charbon ou le recours au chauffage électrique, aberration énergétique et trappe à endettement pour les ménages modestes vivant dans des logements mal isolés.

Enfin, il est indispensable que le produit de la collecte soit orienté vers la lutte contre le dérèglement climatique. La contribution climat-énergie ne peut pas être le moyen de remplir des caisses de l'Etat vidées par le bouclier fiscal et les politiques de relance à l'aveugle. Le produit de la contribution climat-énergie doit donc être intégralement reversé sous forme de "chèques verts", en prenant en compte les disparités de revenus, d'infrastructures de transport, d'éloignement domicile-travail... Il ne s'agit pas, pour nous, de "plus d'impôts", et encore moins sur les plus fragiles, mais de "mieux d'impôt", afin de changer à la fois nos modes de vie et de redistribuer du pouvoir d'achat à celles et ceux pour lesquels la situation est aujourd'hui la plus difficile, et qui sera plus difficile encore si l'on ne fait rien.

La contribution climat-énergie n'est bien sûr pas une solution miracle. Elle n'est qu'un des éléments d'une politique globale de lutte contre le changement climatique, qui suppose d'autres choix que ceux portés par l'actuelle majorité. Mais face à la menace climatique, nous préférons les pas en avant aux plus belles des promesses. Il est trop tard pour esquiver nos responsabilités, trop tard pour reporter une fois encore les décisions douloureuses sur celles et ceux qui viendront après nous. Il faut des actes, maintenant.

Cécile Duflot et Jean-Paul Besset

 

Midi Libre - Logo.png

 

 

MILLAU - Édition du mercredi 19 août 2009


« Même peinte en vert, la taxe carbone est une escroquerie »

« L'avenir de la planète est une chose trop sérieuse pour le laisser dans les mains du gouvernement Sarkozy et de ses VRP issus de la fausse gauche, Michel Rocard et Daniel Cohn Bendit. On aurait pu penser que pour lutter contre l'effet de serre et le réchauffement climatique, une mobilisation de moyens humains et financiers serait décrétée, par exemple pour rééquilibrer les moyens de transports en développant le ferroutage, pour exiger des industriels de l'automobile que l'argent octroyé récemment par Sarkozy soit utilisé dans la recherche pour une voiture propre non polluante ! Des moyens pour développer la recherche en direction d'une agriculture respectueuse de l'environnement, pour une autre gestion des déchets. Des moyens pour imposer aux entreprises polluantes des normes contraignantes en matière environnementale.

« Au lieu de cela, monsieur Rocard qui avait déjà créé l'injuste CSG, invente la taxe carbone, qui n'est rien d'autre qu'un vol manifeste destiné à compenser la suppression de la taxe professionnelle, les cadeaux fiscaux aux financiers et aux banquiers, en utilisant comme prétexte, l'urgence d'agir pour la préservation de la planète.

« En clair, cette taxe carbone coûtera 300 euros par an de plus par famille pour le seul chauffage, 8 centimes d'augmentation sur le litre de gasoil, 15 % d'augmentation sur la facture de gaz ! (...) Une nouvelle fois, Michel Rocard joue les Robin des bois à l'envers. Il vole dans la poche des travailleurs, des retraités ou des chômeurs pour donner aux nantis. Et comme si cela ne suffisait pas, Cohn Bendit exige de Sarkozy, qu'il tienne bon et ne recule pas. C'est tout simplement honteux.

A l'opposé de cette nouvelle escroquerie qui éloignera le peuple de l'écologie, le PCF préconise un vrai débat sur les moyens de changer les modes et les rapports de production, afin d'harmoniser progrès social, progrès démocratique et progrès écologique. »

 

André PEREZ, section de Millau du PCF

13/04/2009

Europe Ecologie : Toulouse lance la campagne nationale

europe ecologie - toulouse.jpgC’est un moment fort que nous avons vécu mercredi dernier à Toulouse avec 1 600 autres personnes lors du premier meeting de campagne des listes Europe Ecologie.
Ce meeting a eu lieu dans la magnifique salle de la Halle au Grains qui n’avait pas vu de réunion politique depuis plus de vingt ans.
Gérard Onesta l’a d’ailleurs rappelé en introduisant le débat, en rajoutant que les meetings politiques toulousains avaient lieu habituellement à la salle Jean Mermoz. Mais cette salle est actuellement occupé par le procès AZF dont il était un des témoins il y a quelques jours.
Après trois tables rondes où intervenaient les candidats d’Europe Ecologie de toutes les régions ainsi que des intervenants de pays et régions de l’Union Européenne (Italie, Belgique, Catalogne…), José Bové, Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit ont terminé cette soirée en tout point conviviale, généreuse, en un mot, réussie et motivante pour l’avenir.

Ci-dessous une modeste vidéo avec de courts extraits de certains intervenants qui montre l’excellente ambiance qui régnait lors de cette soirée.



Vous pouvez retrouver l’intégralité de ce meeting sur le site d’Europe Ecologie en cliquant ici

Mais la campagne électorale de ces élections européennes ne fait que débuter.

Retenez quelques dates locales :
Le 22 avril, José Bové et Catherine Grèze seront à Figeac à la salle Balène à 20 h pour une réunion publique dont les thèmes seront les services publics et les déchets nucléaires.
DERNIÈRE MINUTE : LE MEETING DE JOSÉ BOVÉ À FIGEAC LE 22 AVRIL EST ANNULÉ - José Bové doit être à Toulouse pour un débat entre candidats - IL SERA TOUT DE MÊME À FIGEAC le 22 avril à 10 H 30 SALLE BALÈNE ET VISITERA LA SCOP O CHÊNE À ASSIER

Le 22 mai, José Bové sera en Aveyron où il rencontrera entre autre les associations environnementales locales et terminera la journée à Rodez (Sébazac ?) pour une réunion publique.

josébové.jpgAvant le meeting de Toulouse, nous avons participé à une manifestation place du Salin à Toulouse pour protester contre le « délit de solidarité ». Les personnes qui aident les « sans papiers » sont de plus en plus inquiétées par la police. Un jour, c’est un membre d’Emmaüs, un autre jour des Restos du cœur ou bien de simples citoyens. Demain Qui ?
« Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! ». C’est ce qu’ont développé les différents intervenants associatifs locaux : RESF, Emmaus, Empalot…, ou politiques : Catherine Lemorton, José Bové, Eva Joly, Noël Mamère…
Vous pouvez voir une vidéo de cette manifestation en cliquant ici.

26/03/2009

Meeting national d'Europe Ecologie à Toulouse le 8 avril

Meeting Europe Ecologie.jpgLe 8 avril, à 20h à la Halle aux Grains (Place Dupuy)

En présence de toutes les têtes de liste, Daniel Conh-Bendit, Eva Joly, Harry Durimel, Yannick Jadot, Michèle Rivasi, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Hélène Flautre et avec :

José Bové, tête de liste Europe Ecologie dans le Sud-Ouest
Catherine Grèze, 2ème sur la liste Sud-Ouest, coordinatrice des Verts mondiaux
Gérad Onesta, eurodéputé sortant du groupe Verts/ALE, vice-président du Parlement européen

et en présence de personnalités politiques européennes :
Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts, porte-parole du Rassemblement
Monica Frassoni, députée européenne italienne, Co-présidente du groupe des Verts/Alliance Libre Européenne
Raül Romeva : Raül Romeva i Rueda est espagnol et député européen Vert, membre du Parti Iniciativa per Catalunya-Verds en Catalogne
Isabelle Durant, Sénatrice belge, membre du parti Ecolo de Belgique et candidate aux élections européennes

La soirée sera animée par Noël Mamère, député-maire de Bègles.
Trouvez ci-dessous le tract de cet événement :
Meeting Europe Ecologie.pdf

Europe Écologie est un rassemblement de citoyen-nes né d'une ambition : celle de fédérer le « peuple écologiste » en vue des élections européennes du 7 juin 2009, sur la base d'un Appel et du Manifeste.
Europe Écologie présente, dans chaque circonscription européenne, des listes représentatives de la diversité des écologistes : personnalités (Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly), militant-es issus du monde syndical et associatif (José Bové, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Yannick Jadot), ou de mouvements politiques (Hélène Flautre, Michèle Rivasi). Les élu-es siègeront au sein du groupe Verts/ALE au Parlement européen. Pour plus d'informations sur la campagne Sud-Ouest, nous vous invitons à parcourir les pages région : http://www.europeecologie.fr/euroregions/sud-ouest

Infos Pratiques :
Accès : Métro Ligne B - Station François Verdier

Mise en place de liaisons en autocar, depuis les départements de Midi-Pyrénées, ainsi qu'au départ de Montpellier et de Bordeaux.
Votre point de départ ne se situe pas sur ces itinéraires? Pensez au covoiturage !
Pour rallier directement Toulouse, ou pour vous rendre sur un des points de ramassage : www.coivoituron.org

- CAR N° 01 = FOIX (17h30)- PAMIERS (18h00) - SAVERDUN (18h30) - AUTERIVE (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Jean-Luc Béroud - jeanlucberoud@yahoo.fr

- CAR N° 02 = TARBES (17h00) - LANNEMEZAN (17h30) - ST GAUDENS (18h00) - ST MARTORY (sortie péage autoroute - 18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Nathalie Nowak - nowak_nathalie@yahoo.fr

- CAR N° 03 = AUCH (17h15) - GIMONT (18h45)- L'ISLE JOURDAIN (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Alexis Boudaud - alexis.boudaud@voila.fr

- CAR N° 04 = FIGEAC (16h30) - CAHORS (17h30) - CAUSSADE (18h00) - MONTAUBAN (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Brigitte Brozio - broziobm@wanadoo.fr

- CAR N° 05 = MILLAU (16h00) - RODEZ (17h15) - BARAQUEVILLE (17h45, Place de la Mairie) - ALBI (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Bruno Bérardi - berardi.bruno@free.fr

NB : lorsque les lieux de passage et de ramassage ne sont pas précisés, c'est qu'il s'agit du parking de la gare SNCF.

Départ de Montpellier à l'Odysseum à 16h30 et passage à Carcassonne (au péage autoroute sortie Trèbes) à 18h15 : contacter Jean-François Cornil - languedoc@europeecologie.fr
Départ de Bordeaux (lieu de rendez-vous et horaire à préciser) et passage possible à Agen (à confirmer) : contacter Frédéric Sturlési - aquitaine@europeecologie.fr

Covoiturage : cliquez ici