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30/10/2018

Non, je n'irai pas manifester contre la hausse du coût des carburants

villefranche-gare.jpg

Oui, il faut bien admettre que les coûts de carburants pour les automobilistes augmentent fortement depuis quelques temps. C’est certes dû aux taxes mais aussi à l’augmentation du baril.

Mais il ne faut pas oublier que les coûts des carburants ne représentent selon l’Automobile Club que 10% à 15%, selon que l’on roule à l’essence ou au diesel, des coûts de revient globaux de notre véhicule, pour une voiture achetée neuve. Car il faut aussi compter avec l’achat du véhicule (neuf ou occasion), son assurance, son entretien, les péages, le stationnement…

Le secteur des transports est responsable de près du tiers des rejets de CO2 en France dont plus de la moitié est imputable aux voitures.

Il serait donc raisonnable, tant pour diminuer nos rejets de CO2 que pour réaliser des économies conséquentes, de modérer l’usage de notre automobile, pour ceux qui en ont une bien sûr, car il y a beaucoup de monde en France qui n’a pas d’automobile.

Mais il faut bien avouer que nous ne sommes pas très raisonnables, car nous sommes toujours prompts à prendre notre voiture pour faire des trajets très courts. Ces trajets pourraient se réaliser à vélo et même à pied pour peu que nous puissions le faire en toute sécurité.

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Mais pour les trajets plus longs, comment faire ?

J’en ai fait l’expérience récemment.

J’ai du me rendre samedi à Toulouse pour assister à une cérémonie de mariage. J’ai donc choisi comme la plupart du temps de le faire par le rail au lieu de prendre mon véhicule personnel roulant pourtant à l’essence.

Il faut avouer que ce n’est pas simple de prendre le train de Decazeville à Toulouse. Il faut d’abord prendre un car régional de Decazeville à Villefranche-de-Rouergue, puis prendre un TER de Villefranche-de-Rouergue à Toulouse-Matabiau et l’inverse pour le retour.

Départ donc à 9h47 de Viviez-Decazeville pour une arrivée à Toulouse-Matabiau à 12h21. Pour le retour, départ de Toulouse à 17h04 et arrivée à Viviez à 19h34. Durant mon court séjour à Toulouse, j’ai tout de même eu le temps de déjeuner, d’assister à Salle des Illustres au Capitole à la cérémonie de mariage et de me promener dans Toulouse une paire d’heures.

Les temps de trajets en train et en voiture sont à peu près équivalents. Mais le train vous dépose en centre-ville tandis que les temps en voiture n’incluent pas les bouchons à l’entrée et la sortie de Toulouse, les bouchons à l’intérieur de Toulouse et le temps pour trouver une place de stationnement.

viviez-toulouse-voiture.PNGLe coût du trajet en voiture est estimé à environ 30€ l’aller (ViaMichelin), soit 60€ l’aller-retour, comprenant les coûts de carburant et de péages, hors coûts extérieurs (achat, entretien, assurance, stationnement… du véhicule).

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Sur ces horaires de week-end, le coût en car et en train est intéressant : 21,50€ l’aller-retour (voir image des billets de TER). En partant à 10h44 de Villefranche, j’ai bénéficié d’un billet EvasiO’ à 1€.

Carte_Pastel.pngJ’ai bien sûr également une carte LibertiO’ (24€/an) qui me permet d’avoir des avantages sur le retour Toulouse-Villefranche. Il est à noter qu’on ne peut pas bénéficier totalement de ces tarifs si l’on prend un billet unique Viviez-Decazeville – Toulouse-Matabiau. Il vous en coûtera 28,80€ l’aller retour au lieu de 21,50€. Ce que je trouve incompréhensible ! J’ai donc été obligé de scinder mes achats de billets pour obtenir les meilleurs tarifs.

L’amplitude des horaires d’ouverture de la gare de Viviez-Decazeville ayant été réduite (fermeture à 15h30 le vendredi !), il ne m’a pas été possible de prendre mes billets à cette gare à mon grand regret. J’ai donc été obligé de prendre mes billets sur internet : https://www.ter.sncf.com/occitanie. C’est certes facile, mais je me mets à la place des personnes qui n’utilisent pas internet, notamment les personnes âgées ; comment vont-elles faire ?

vignette-crit'air-masquée.jpgConcernant le bilan des rejets de CO2, il aurait été de 45,87 Kg avec ma Modus essence de 2011 (0,139Kg/Km X 165 X 2) et il a été de 9,88 Kg en train aller-retour.

 

Tableau comparaison train:voiture Viviez-Dkz-Toulouse.jpg

Il n’y a donc pas photo ; le temps de trajet est identique en train et en voiture (hors bouchons), le coût de ce voyage en transports collectifs est financièrement intéressant et son impact sur le climat et la qualité de l’air est très nettement meilleur. Quand au risque d’accident, il est quasiment nul en train.

Les avantages du train s’amoindrissent si l’on fait le trajet à plusieurs personnes, mais ils restent toujours meilleurs en train avec trois à quatre personnes.

Alors comment expliquer que beaucoup plus de monde choisisse tout de même la voiture ? Par confort ? Par tranquillité ? Par le fait de ne pas être contraint par des horaires ? Par habitude ?

Sur le trajet de Viviez à Villefranche, nous n’étions que deux à l’aller dans le bus (moi-même et une personne montée à Lanuéjouls qui se rendait à Lyon en train en passant par Toulouse) et j’étais tout seul au retour. Je suis persuadé que de nombreuses personnes du Bassin et au delà sont allées à Toulouse (où aux arrêts intermédiaires) ce samedi là.

 

Que faudrait-il alors pour que nous choisissions plus souvent les transports collectifs et les modes actifs (vélo et marche à pied) pour les courts trajets ?

Que les transports collectifs soient beaucoup plus nombreux, un peu plus confortables et moins chers pour certains trajets.

Que l’on développe beaucoup plus la mobilité partagée, covoiturage privé (BlaBlaCar…) ou organisé type RézoPouce ou Plans de Déplacement Entreprises, l’autopartage entre particuliers ou organisé par des collectivités (type Citiz)…

Que les élus donnent sa juste place sur l’espace public aux autres modes de mobilité que la voiture afin que les vélos et les piétons puissent circuler et déambuler en toute sécurité.

Si les élus faisaient tout cela, nous ferions des énormes économies dans les dépenses de carburants y compris à la campagne et pour ceux qui sont obligés de travailler à quarante kilomètres de leur domicile. Nous pourrions même nous passer d’avoir une automobile individuelle ou à minima une deuxième automobile dans un foyer et nous ferions alors des énormes économies. Et quels bienfaits pour la qualité de l’air que nous respirons et pour le climat !

 Dans ces conditions, je serais d’ailleurs le premier à abandonner ma voiture. Abandonner sa voiture ne veut pas dire cesser de conduire. Avec l’argent économisé, ont peut louer de temps en temps un véhicule en autopartage ou en location par exemple. Mais on a pas la charge financière d’un véhicule en permanence, y compris pour les 95% du temps où il ne roule pas.

C'est à tout cela que les taxes prélevées sur la vente des carburants doivent servir, pas pour donner des primes à l'achat de voiture électriques à des gens qui ont déjà deux ou trois voitures ou construire des autoroutes.

Alors oui, en tant que petit retraité, je suis moi aussi excédé par toutes les augmentations de dépenses obligatoires que nous subissons de ce gouvernement de brutes épaisses et de lobbyistes qui refuse de plus d’assumer sa responsabilité. Car oui, globalement, les petits avantages comme la baisse relative de la taxe d’habitation ne compensent pas et de loin les fortes augmentations des dépenses obligatoires que nous subissons.

Mais ne comptez pas sur moi pour aller manifester avec l’extrême droite ou les « bonnets rouges » locaux contre la hausse des carburants le 17 novembre. Même si d’autres revendications se sont depuis greffées à l’ordre du jour de cette manifestation, elle respire encore trop l’extrême droite et la fachosphère.

marche pour le climat3.jpg

Il y a des motifs beaucoup plus importants de manifester que la hausse du gazole et je ne manque d’ailleurs pas l’occasion de le faire, que ce soit pour défendre les retraites, les salaires, contre le chômage organisé, pour demander d’agir rapidement contre le réchauffement climatique ou contre l’horrible projet Solena à Viviez et Aubin qui va finir par achever le Bassin.

Par contre le 17 novembre, j’enfourcherai mon vélo pour demander avant tout plus de transports collectifs moins chers et plus d’aménagement cyclables et piétonniers.

Et je participerai le 24 novembre à la journée sans achat, mais ce sera presque un jour habituel pour moi. Ce qui ne m’empêchera pas de passer comme tous les samedi chez mes petits commerçants alimentaires locaux.

Et le 8 décembre, je participerai à une nouvelle marche pour le climat.

 

Addendum du 17 novembre 2018 :

Le texte ci-dessous du sociologue Erwan Lecœur résume très bien le fond de la ma pensée et mes inquiétudes pour l'avenir :

Erwan Lecoeur

8 h

On est bien peu de choses... tout s'accélère. Il y a encore quelques années, je ne pensais pas voir de mon vivant une telle confusion des esprits s'affaisser devant le spectacle triste des colères pétrolifères et des petites frustrations recuites de la middle class automobile. Il semble qu'une certaine idée de la politique et de l'intérêt général prend un sérieux coup dans l'aile, ces jours-ci. A force de ne plus savoir où elle habite, la gauche-qui-parle-pour-les-pauvres a peut-être perdu le sens des valeurs, en tentant l'aventure de l'opportunisme populiste. Mais à ce jeu de "plus populo que moi", depuis 40 ans, c'est Le Pen qui gagne à la fin. Lui qui fut très proche de Poujade peut voir aujourd'hui les médias lui promettre un hommage par les 3/4 du pays. En jaune, couleur des briseurs d'espoir. Devant une telle victoire "culturelle" d'une caricature aux allures du beauf de Cabu, la famille Le Pen pourra remercier tous les thuriféraires du "bon peuple" qui n'ont plus comme boussole qu'un fil FB et quelques Tweets rageurs. Fonce, automobiliste en colère, l'abîme est proche et plus rien ne s'oppose à ton hubris délirant. Les calculs absurdes du macronisme déclinant et les pincettes avec lesquelles les bien-pensants ont légitimé ta révolte de sale gosse ont permis ta victoire dans les rues et les réseaux sociaux. Après avoir expliqué comment tu te sens frustré, moqué, ignoré, tu pourras devenir la sève d'une force ardente qui se lève, brune et odorante, comme un litre de gasoil. Et on verra beaucoup de "Rhinocéros" au volant d'un SUV...

Erwan Lecœur est un spécialiste de l'extrême droite et du populisme. Il sait de quoi il parle.

Hier soir, en séance plénière du Conseil Régional d'Occitanie, les élus du Rassemblement National, après avoir enfilé des gilets jaunes, ont demandé à ce que le Conseil régional renonce au demi centime d'euro par litre de carburant que la région reçoit pour la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation de Produits Energétiques). Cette taxe régionale presque insignifiante pour chacun d'entre-nous rapporte 60 millions d'euros que la Région met dans le pot des 782 millions d'euros consacrés au transports dans les transports scolaires. Devant les grossièretés et les insultes des conseillers régionaux RN, la présidente à été obligée de demander une fin de séance anticipée. Tout simplement honteux que des représentants du peuple se comportent de telle manière.

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Photos : cliquez sur les photos pour les agrandir :

1, 5, 6 et 7 : jlc, licence Creative Commons

2 : application ViaMichelin

3 : billets TER

4 : Carte Pastel : Région Occitanie

8 : page Facebook de Véronique Vinet, conseillère régionale

13/04/2009

Europe Ecologie : Toulouse lance la campagne nationale

europe ecologie - toulouse.jpgC’est un moment fort que nous avons vécu mercredi dernier à Toulouse avec 1 600 autres personnes lors du premier meeting de campagne des listes Europe Ecologie.
Ce meeting a eu lieu dans la magnifique salle de la Halle au Grains qui n’avait pas vu de réunion politique depuis plus de vingt ans.
Gérard Onesta l’a d’ailleurs rappelé en introduisant le débat, en rajoutant que les meetings politiques toulousains avaient lieu habituellement à la salle Jean Mermoz. Mais cette salle est actuellement occupé par le procès AZF dont il était un des témoins il y a quelques jours.
Après trois tables rondes où intervenaient les candidats d’Europe Ecologie de toutes les régions ainsi que des intervenants de pays et régions de l’Union Européenne (Italie, Belgique, Catalogne…), José Bové, Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit ont terminé cette soirée en tout point conviviale, généreuse, en un mot, réussie et motivante pour l’avenir.

Ci-dessous une modeste vidéo avec de courts extraits de certains intervenants qui montre l’excellente ambiance qui régnait lors de cette soirée.



Vous pouvez retrouver l’intégralité de ce meeting sur le site d’Europe Ecologie en cliquant ici

Mais la campagne électorale de ces élections européennes ne fait que débuter.

Retenez quelques dates locales :
Le 22 avril, José Bové et Catherine Grèze seront à Figeac à la salle Balène à 20 h pour une réunion publique dont les thèmes seront les services publics et les déchets nucléaires.
DERNIÈRE MINUTE : LE MEETING DE JOSÉ BOVÉ À FIGEAC LE 22 AVRIL EST ANNULÉ - José Bové doit être à Toulouse pour un débat entre candidats - IL SERA TOUT DE MÊME À FIGEAC le 22 avril à 10 H 30 SALLE BALÈNE ET VISITERA LA SCOP O CHÊNE À ASSIER

Le 22 mai, José Bové sera en Aveyron où il rencontrera entre autre les associations environnementales locales et terminera la journée à Rodez (Sébazac ?) pour une réunion publique.

josébové.jpgAvant le meeting de Toulouse, nous avons participé à une manifestation place du Salin à Toulouse pour protester contre le « délit de solidarité ». Les personnes qui aident les « sans papiers » sont de plus en plus inquiétées par la police. Un jour, c’est un membre d’Emmaüs, un autre jour des Restos du cœur ou bien de simples citoyens. Demain Qui ?
« Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! ». C’est ce qu’ont développé les différents intervenants associatifs locaux : RESF, Emmaus, Empalot…, ou politiques : Catherine Lemorton, José Bové, Eva Joly, Noël Mamère…
Vous pouvez voir une vidéo de cette manifestation en cliquant ici.

26/03/2009

Meeting national d'Europe Ecologie à Toulouse le 8 avril

Meeting Europe Ecologie.jpgLe 8 avril, à 20h à la Halle aux Grains (Place Dupuy)

En présence de toutes les têtes de liste, Daniel Conh-Bendit, Eva Joly, Harry Durimel, Yannick Jadot, Michèle Rivasi, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Hélène Flautre et avec :

José Bové, tête de liste Europe Ecologie dans le Sud-Ouest
Catherine Grèze, 2ème sur la liste Sud-Ouest, coordinatrice des Verts mondiaux
Gérad Onesta, eurodéputé sortant du groupe Verts/ALE, vice-président du Parlement européen

et en présence de personnalités politiques européennes :
Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts, porte-parole du Rassemblement
Monica Frassoni, députée européenne italienne, Co-présidente du groupe des Verts/Alliance Libre Européenne
Raül Romeva : Raül Romeva i Rueda est espagnol et député européen Vert, membre du Parti Iniciativa per Catalunya-Verds en Catalogne
Isabelle Durant, Sénatrice belge, membre du parti Ecolo de Belgique et candidate aux élections européennes

La soirée sera animée par Noël Mamère, député-maire de Bègles.
Trouvez ci-dessous le tract de cet événement :
Meeting Europe Ecologie.pdf

Europe Écologie est un rassemblement de citoyen-nes né d'une ambition : celle de fédérer le « peuple écologiste » en vue des élections européennes du 7 juin 2009, sur la base d'un Appel et du Manifeste.
Europe Écologie présente, dans chaque circonscription européenne, des listes représentatives de la diversité des écologistes : personnalités (Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly), militant-es issus du monde syndical et associatif (José Bové, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Yannick Jadot), ou de mouvements politiques (Hélène Flautre, Michèle Rivasi). Les élu-es siègeront au sein du groupe Verts/ALE au Parlement européen. Pour plus d'informations sur la campagne Sud-Ouest, nous vous invitons à parcourir les pages région : http://www.europeecologie.fr/euroregions/sud-ouest

Infos Pratiques :
Accès : Métro Ligne B - Station François Verdier

Mise en place de liaisons en autocar, depuis les départements de Midi-Pyrénées, ainsi qu'au départ de Montpellier et de Bordeaux.
Votre point de départ ne se situe pas sur ces itinéraires? Pensez au covoiturage !
Pour rallier directement Toulouse, ou pour vous rendre sur un des points de ramassage : www.coivoituron.org

- CAR N° 01 = FOIX (17h30)- PAMIERS (18h00) - SAVERDUN (18h30) - AUTERIVE (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Jean-Luc Béroud - jeanlucberoud@yahoo.fr

- CAR N° 02 = TARBES (17h00) - LANNEMEZAN (17h30) - ST GAUDENS (18h00) - ST MARTORY (sortie péage autoroute - 18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Nathalie Nowak - nowak_nathalie@yahoo.fr

- CAR N° 03 = AUCH (17h15) - GIMONT (18h45)- L'ISLE JOURDAIN (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Alexis Boudaud - alexis.boudaud@voila.fr

- CAR N° 04 = FIGEAC (16h30) - CAHORS (17h30) - CAUSSADE (18h00) - MONTAUBAN (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Brigitte Brozio - broziobm@wanadoo.fr

- CAR N° 05 = MILLAU (16h00) - RODEZ (17h15) - BARAQUEVILLE (17h45, Place de la Mairie) - ALBI (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Bruno Bérardi - berardi.bruno@free.fr

NB : lorsque les lieux de passage et de ramassage ne sont pas précisés, c'est qu'il s'agit du parking de la gare SNCF.

Départ de Montpellier à l'Odysseum à 16h30 et passage à Carcassonne (au péage autoroute sortie Trèbes) à 18h15 : contacter Jean-François Cornil - languedoc@europeecologie.fr
Départ de Bordeaux (lieu de rendez-vous et horaire à préciser) et passage possible à Agen (à confirmer) : contacter Frédéric Sturlési - aquitaine@europeecologie.fr

Covoiturage : cliquez ici