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16/01/2010

L’hôpital de Decazeville une nouvelle fois attaqué

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Cela en devient une habitude. Entre les menaces de suppression de services, l’étranglement budgétaire perpétuel et tous les coups bas possibles, le ministère de la santé et leurs représentants locaux ne désespèrent pas de fermer un jour l’hôpital de Decazeville, comme huit autres établissements en Midi-Pyrénées, afin d’en faire de simples hôpitaux locaux de seconde zone.

La loi HPST (Hôpital patients santé territoires) regorge de ratios à atteindre, notamment de sécurité, aussi insignifiants selon que l’on est un grand hôpital ou un hôpital de proximité comme le notre.

Comme cadeau de Noël, l’ARH a signifié à notre hôpital que les soins continus (réanimation…) ne seraient plus remboursés à partir du 1er janvier 2010 parce que n’atteignant pas certains de ces ratios. Ce qui représente un manque à gagner d’environ 300 000 euros par an et donc à terme l’arrêt de ce service. Sans ce service plus question d’assurer la maternité, la chirurgie et la prise en charge rapide d’accidentés. Voilà le programme de l’ARH.

C’est sans compter sur le degré de résistance et de pugnacité du personnel de l’hôpital et des habitants de ce territoire. La réaction s’organise. D’abord interne, puisque le CA de l’hôpital va engager un recours gracieux de cette décision auprès de la tutelle.

Ensuite externe, puisque le collectif "Tous Ensemble", au cœur des luttes locales depuis des années, a décidé d’organiser la résistance sur tout le territoire.

Dans un premier temps, il est demandé à toutes les communes dépendantes de cet hôpital de délibérer rapidement en conseil municipal sur une motion. Ensuite des réunions d’information seront organisées pour arriver à une première manifestation le 10 février 2010 vers 16 h 30 (des précisions plus tard). Ce n’est qu’un début !

Les articles de presse de La Dépêche du Midi :

Decazeville. Le personnel se mobilise face à l'asphyxie budgétaire de l'hôpital

Decazeville. Le collectif Tous ensemble organise la résistance

Les articles de Midi Libre et Centre Presse :

Hôpital : mobilisation en marche

Le CA de l'hôpital demande à la tutelle de revoir sa copie

Hôpital : une première manifestation le 10 février

Rejoignez le groupe Facebook de soutien au Centre hospitalier de Decazeville  en cliquant ici

12/11/2008

Homo Toxicus affiche complet

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Il n’y avait plus une seule place de libre lundi soir à la salle 1 de La Strada à Decazeville pour la projection du film Homo Toxicus de Carole Poliquin et du débat qui s’en est suivi avec la réalisatrice.
Et quel film ! Même si le public était en partie un public averti, il ne pouvait qu’être scandalisé par la mauvaise foi des représentants des industries chimiques et de certains responsables politiques.
Pourtant les preuves de notre intoxication, que nous nous transmettons de plus entre générations en y ajoutant chacun sa petite dose, sont là. Des jeunes inuits qui n’entendent plus aux petits indiens de certaines réserves américaines proches d’industries chimiques obligés de vivre douze heures par jour avec une pompe à oxygène, des malformations uro-génitales chez les garçons nouveaux-nés et à la forte diminution de la fertilité masculine dus aux pollutions agro-chimiques en France jusqu’à la forte recrudescence de certains cancers, les preuves apportés par les quelques scientifiques encore indépendants s’accumulent.
Face à ce massacre organisé pour le plus grand bénéfice des actionnaires de l’industrie chimique et pharmaceutique, les Etats baissent les bras quand ils ne favorisent pas les industriels.
En France, la toxicologie et l’épidémiologie sont les parents pauvres de la recherche. Pire, ceux qui choisissent cette voie sont persécutés. En 1994, le toxicologue André Cicollela, était licencié de l’INRS pour s’être obstiné à travailler sur la toxicité des éthers de glycol. Toxicité aujourd’hui reconnue.
Réchauffement climatique, perte rapide de la biodiversité, pollutions en tous genres, intoxication de l’homme, quand allons nous retrouver la raison et réagir ?

homo-toxicus-2-decazeville.jpgLa salle pleine de La Strada nous démontre que ces préoccupations environnementales sont partagées par de plus en plus de personnes. Ces préoccupations environnementales vont d’ailleurs souvent de pair avec des préoccupations sociales. Ce n’est pas un hasard si ce sont les populations les plus pauvres qui sont les plus touchées par les problèmes environnementaux et sanitaires.
Crise écologique, crise sanitaire, crise financière, crise sociale, crise alimentaire, crise énergétique, tout est lié. La seule réponse à ces crises doit être une réponse globale.

Dans cette même série, il ne faudra pas manquer le film « Nos enfants nous accuserons » de Jean-Paul Jaud qui est sorti le 5 novembre et qui doit passer à Decazeville dans les prochaines semaines.

Téléchargez l'article de Midi Libre çi-dessous :
Decazeville - Homo Toxicus fait un carton.pdf

Téléchargez l'article de La Dépêche du Midi :
homo toxicus-decazeville-ladepeche-161108.pdf

Photos : J. L.

11/10/2008

Homo toxicus : tous intoxiqués

homo toxicus-affiche.jpg« Homo toxicus », c’est le titre du film documentaire de la cinéaste québécoise Carole Poliquin qui sera montré à Decazeville au cinéma La Strada le lundi 10 novembre à 21 heures. Le film sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité.

Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.

"Je ne veux pas faire peur avec mon film, dit la réalisatrice, mais je souhaite provoquer une conscientisation au fait qu'il y a un problème."

Les Verts du Bassin participent à l’organisation de cette soirée

Téléchargez l'affiche de ce film à Decazeville :
affiche homotoxicus.pdf

Téléchargez le tract :
tract sante et environnement.pdf

On parle de ce film sur Rue 89