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28/09/2007

La ligne THT bruyante serait reconstruite

eae6afb75b96baa500f93dd78ae039e6.jpgIl y a un peu plus d’un an, RTE (Réseau de Transport d’Electricité) avait procédé au changement des câbles de la ligne THT de 225 kV, partant du poste de Godin (à Aubin) et allant jusqu’à Rueyres dans le Nord-Aveyron.
Depuis, les riverains de cette ligne se plaignent à juste titre de grésillements dont l’intensité est nettement supérieure au grésillement « naturel » de ces lignes. Le bruit émis par cette ligne oscille entre 50 et 57 dB (décibels) et est permanent.


Cela constitue bien sûr une énorme gêne pour les riverains en plus des champs électromagnétiques.
RTE a procédé en septembre au nettoyage d’une partie des câbles de cette ligne. Si l’opération semble avoir eu des effets positifs par endroit (Pylône 12 au dessus des Bonnières), elle a été inefficace ailleurs. Le problème persiste donc.
Interrogé par les services techniques de la mairie de Decazeville, RTE semble s’orienter vers un nouveau changement des câbles avant la fin de l’année.

Rappelons que toutes ces lignes THT sont malheureusement rendues nécessaires à cause du système énergétique français trop centralisé, dû en grande partie aux centrales nucléaires, qui oblige le transport de l’électricité en grande quantité vers les lieux de consommation avec d’énormes pertes en ligne.

Décembre 2007 :

Les cables de cette ligne ont été remplacé sur le tronçon bruyant par RTE et les riverains se déclarent maintenant satisfaits.

23/09/2007

Où en est la véloroute de la Vallée du Lot ?

De retour des 11èmes Rencontres des Départements Cyclables qui se sont tenues à Aurillac le 20 septembre dernier, J’ai pu apprécier les progrès de la place du vélo dans notre société. Progrès en ville avec le succès des Vélib’s à Paris mis en place grâce à l’abnégation de Denis Baupin. Toutes les villes veulent mettre en place un tel système à l’approche des municipales. Mais le vélo progresse également en province grâce au développement du tourisme cyclable et à l’essor des véloroutes et voies vertes. De 600 kilomètres il y a seulement 10 ans, ce sont maintenant plus de 6 000 kilomètres qui parcourent la France. Certes très inégalement. Certaines régions et certains départements s’y sont lancés très rapidement et possèdent un réseau et une renommée enviables : la Bourgogne, l’Aquitaine.
D’autres s’y sont mis plus tardivement, mais essaient de rattraper le temps perdu. Dans la Région Auvergne, proche de nous, tous les départements ont engagé des politiques vers des réseaux cyclables grâce aux subventions données par le Conseil Régional, allant de 30 à 50 % des réalisations d’équipements.
Le Cantal a choisi de s’orienter plutôt vers les cyclotouristes en créant une vingtaine de circuits, tandis que l’Allier s’oriente vers une démarche « qualitative » en créant de toute pièce une voie verte en partie sur une voie ferrée désaffectée pour un coût de 8 M d’Euros.
Dans les années à venir, les projets devraient encore plus se développer tant le succès des véloroutes et leurs retombées économiques est énorme.

Cette journée à Aurillac a été l’occasion de rencontrer Julien Savary, vice-président de l’AF3V (Association Française pour le Développement des Véloroutes et Voies Vertes), afin de faire avec lui le point sur une véloroute qui me tient particulièrement à cœur : la véloroute de la Vallée du Lot, qui n’existe pour le moment que sur un tronçon de 80 kilomètres dans le Lot-et-Garonne.

18/09/2007

Semaine de la mobilité et transports urbains à Decazeville-Aubin

3d2ee35c93dc763a6382604215449b4b.jpgC’est dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre que la Communauté de communes Decazeville-Aubin va présenter le futur projet de transport urbain à la population.
Ce projet est une des composantes du Plan Global de Déplacements, qui entend développer également les circulations douces (piétons et cyclistes).
Les objectifs sont de limiter la circulation motorisée, développer les modes alternatifs à la voiture particulière, améliorer l’accessibilité notamment des personnes à mobilité réduite, réduire le nombre d’accidents et diminuer les nuisances (pollution et bruit).
Mettre en place des transports en commun sur notre territoire résulte d’abord d’un besoin : le diagnostic nous a appris que près de 30 % de la population du Bassin n’avait aucun moyen pour se déplacer, souvent des jeunes ou des personnes âgées, mais également de plus en plus de personnes ayant une activité professionnelle.
Mais la mise en place des transports en commun vise également ceux qui se déplacent avec leur véhicule personnel et qui auront là un moyen alternatif moins onéreux et moins polluant.
J’avais personnellement souhaité que l’on mette en place un système plus ambitieux, comme à Figeac par exemple (11 000 habitants, 11 lignes, 5 bus, gratuité pour les voyageurs, 300 000 voyageurs transportés l‘an passé).
Mes collègues ont préféré y aller en douceur, au risque d’échouer.
Nous partirons donc avec une seule ligne, un bus et un objectif de transporter 10 000 personnes la première année pour une présence sur le territoire de 17 000 habitants.
Une consolation, le coût pour le passager sera relativement modique : 20 centimes d’euro quel que soit le trajet. Mais le coût pour la collectivité sera relativement élevé puisque nous n’avons pas voulu mettre en place dans l’immédiat le « versement transport » qu’aurait dû acquitter toutes les entreprises de plus de 9 salariés (ce qu’a mis en place Figeac et la plupart des villes qui offrent un service de transport en commun).
Je souhaite néanmoins que ce projet réussisse et je m’y impliquerai de toutes mes forces.

4749482863ac34c756aa34cda08ef08e.jpgQuelles vont être ces actions que nous allons mettre en place durant cette « semaine de la mobilité » pour communiquer sur notre futur service de transport urbain ?

Tout d’abord, une exposition traitant de ce thème circulera dans toutes les villes de la Communauté de communes. Elle comprendra entre autre, une carte du futur service de transport urbain du Bassin (que vous pouvez télécharger en bas de ce billet - 920 ko), indiquant le circuit et les arrêts prévus. Cette exposition sera présentée à :
- Aubin : mercredi 19/09 à 9 h sur le marché (hall de la salle d’accueil en cas de pluie)
- Decazeville : vendredi 21/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Viviez : vendredi 21/09 de 14 h à 17 h devant la bibliothèque (salle du conseil municipal en cas de pluie)
- Firmi : samedi 22/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Cransac : samedi 22/09 de 14 h à 16 h devant l’Office de Tourisme (à l’intérieur en cas de pluie).
Nous espérons à cette occasion rencontrer la population afin de recueillir leurs observations.

Des panneaux provisoires indiqueront l’emplacement des futurs arrêts sur tout le circuit.

Et enfin, un parcours en temps réel sera réalisé avec un bus afin de présenter le circuit à des différents services du Bassin (communes, centre hospitalier, maison commune emploi formation…), le vendredi 21 septembre au départ de Firmi (place de la République) à 10 h 30.

Une communication plus appropriée à destination des futurs usagers sera mise en place au fur et à mesure de l’avancement de ce projet, dont le lancement est prévu fin février – début mars, si aucun problème administratif ne vient le contrarier.

Futur réseau de transport urbain du Bassin Decazeville-Aubin.pdf

14/09/2007

Rencontre des Départements Cyclables et Journée nationale des véloroutes et voies vertes

6a63c070f33ae82110e3c869a6adf6e0.jpgC’est à Aurillac que se dérouleront les 11èmes Rencontres des Départements Cyclables organisées par le Conseil Général du Cantal et l’Association des Départements Cyclables, les 20 et 21 septembre prochain .
J’avais déjà assisté en 2004 à Toulouse à ces Rencontres.
Le programme de la journée du jeudi 20 septembre est des plus intéressants.
Le matin, après une séquence « d’info vélo » une table ronde aura pour thème : « Le vélo, vecteur de dynamisme rural, d’opportunités de développement et d’attractivité touristique ».
L’après midi débutera avec trois ateliers au choix :
- Structuration de l’offre touristique vélo en France et ailleurs
- Schéma régional des véloroutes et voies vertes d’Auvergne, défit d’une région montagneuse
- Diversification de l’offre touristique par le vélo
La journée du 21 septembre est consacrée à une promenade cyclable dans la vallée de la Jordanne. Le département du Cantal est très actif dans le domaine de la randonnée cyclable. Il a même réalisé une véloroute qui rejoint la véloroute de la Vallée du Lot dans l'Aveyron… qui elle, n’existe pas.

Peut-être croiserais-je à Aurillac un élu ou un technicien du Conseil général de l’Aveyron, bien que ce département soit un des derniers départements français à ne pas avoir de schéma départemental des véloroutes et voies vertes, même pas 1 mètre de ces structures pourtant fortement développées ailleurs, à des fins touristiques notamment.
« On ira tous en Aveyron », dit la publicité du Conseil Général de l'Aveyron, mais sûrement pas pour y faire des randonnées touristiques ou des promenades familiales à vélo en toute sécurité.

57aa76d1f49f3db2cfa750f4111d1d26.jpgLe département de l’Aveyron n’aura pas non plus à participer à la Journée nationale des véloroutes et voies vertes qui se déroulera partout ailleurs les 22 et 23 septembre 2007.
Ces journées, organisées par l’AF3V (Association Française de développement des véloroutes et voies vertes), dont je suis le relais pour l’Aveyron (en souhaitant rapidement céder la place).
Les Toulousains organisent le 23 septembre au départ de la place du Capitole à 9 h 30, une balade à vélo le long du canal, pour inaugurer la nouvelle piste-voie verte continue de 18 km.
A quand une telle opération dans l’Aveyron ?

05/09/2007

L’ours carnivore de Fabius

45876f0a93457b9fd0a5ed9f0457f445.jpgAprès Augustin Bonrepaux, président socialiste du conseil général de l’Ariège qui questionnait le Premier Ministre pour lui demander si l’ours slovène « ne représenterait pas potentiellement un réel danger parce qu’il serait porteur de virus présentant des similitudes avec ceux de la grippe aviaire », c’est au tour de Laurent Fabius de sortir une bourde monumentale au micro de France Inter hier matin, pour discréditer le programme de réintroduction des ours dans les Pyrénées.
Selon Laurent Fabius, sûrement (mal) renseigné par Augustin Bonrepaux, on aurait introduit dans les Pyrénées des ours slovènes « carnivores », alors qu’il aurait fallu relâcher des ours « herbivores ».
Les ours sont omnivores et opportunistes, l’ours brun profite de toutes les ressources de son territoire.
Dans les Pyrénées, les ours sont à plus de 80% végétariens et toutes les études montrent que les ours lâchés en provenance de Slovénie ont exactement le même régime alimentaire que les ours pyrénéens.
La seule espèce d’ours herbivore est le grand Panda, vivant en Chine, et dont l’alimentation est constituée de bambous.

Espérons que nos Ariégeois, locaux ou d’adoption, vont réviser rapidement leurs livres de zoologie et éviteront de classer les ours dans les « volatiles carnivores », surtout lorsque l’on prétend avoir des convictions écologiques.

03/09/2007

Foncer vers le mur en se réjouissant

76e002ed0605e33662a86b683a254d3f.jpgRapport après rapport, étude après étude, tous les scientifiques et organismes travaillant sur le climat arrivent à la même conclusion : le réchauffement climatique s’accélère et est dû en grande partie aux activités humaines. La liste des conséquences de ce fait s’alourdit de jour en jour.
Elles sont environnementales : recul de la banquise, fonte des glaciers, montée du niveau des mers et des océans, hausse globales des températures, périodes de sécheresse mais également inondations, biodiversité menacée…
Elles sont également économiques. Le rapport Stern d’octobre 2006 notait qu’un investissement relativement modeste, aujourd'hui et dans les années à venir, permettrait d'éviter ensuite des conséquences catastrophiques et des coûts bien plus élevés. Le rapport chiffrait ces coûts à 5 500 milliards d’euros sur 10 ans.
Conséquences humaines et sociales avec, entre autre, l’impact sur la santé et le déplacement massif de réfugiés climatiques (évalués dans le rapport Stern à 200 millions en 2050).

La part des transports dans la production de gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter. Elle représente en France 26 % de la production totale, et est due à 90 % au transport routier.
Alors que nous devrions tout mettre en œuvre pour diminuer nos rejets dans ce secteur, tout semble fait pour, qu’au contraire, ils augmentent.
La réorganisation du transport du fret avec le plan « haut débit ferroviaire » proposé par la SNCF, va mettre sur les routes des milliers de camions supplémentaires aggravant la situation climatique mais également la sécurité routière.
Je reviendrai dans un prochain billet sur les conséquences locales de ce plan, si par malheur il était appliqué.

Certains doivent déjà se réjouir de ce prochain afflux de camions. C’est le cas de Eiffage, gestionnaire du viaduc de Millau qui se félicite dans un communiqué de la hausse de la circulation de poids lourds sur l’A 75, permettant ainsi une hausse des recettes de 12,2 %.
Eiffage n’est pas seul à se réjouir de cet afflux de circulation. Le président du Conseil général de l’Aveyron ne manque pas non plus une occasion de glorifier le viaduc de Millau et la circulation croissante sur cet axe. Tout comme il pousse de toutes ses forces le doublement routier de la RN 88, appelée honteusement « itinéraire de développement durable », au lieu de demander à ses amis du gouvernement, à RFF et à la SNCF, le doublement de la voie ferrée Toulouse-Séverac.
Pauvres générations futures et pauvre planète, sacrifiées sur l’autel du libéralisme, du profit immédiat d’une minorité, par des hommes politiques complices des groupes financiers et industriels.