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30/12/2007

Vœux du Nouvel An 2008

f6959d7da7ffa4605e1ccb580b9ec1a9.pngQue retenir de l’année 2007 qui se termine ?

Nous avons un nouveau Président. D’entrée il a montré avec cynisme son mépris pour les petites gens en invitant ses amis richissimes dans un célèbre restaurant parisien, en partant en vacances avec le bateau ou l’avion d’un grand patron Français, en étalant au grand jour son goût immodéré pour le clinquant, en mettant en scène ses frasques sentimentales ou en ayant un langage faussement compassionnel.
Mais le plus grave, c’est qu’il est en train de détruire tout ce que les Français avaient mis des dizaines d’années à construire et qui faisait de notre pays un exemple envié en matière de vie sociale.
Dogmatiquement, pour le plus grand plaisir de ses amis du Medef, il s’attaque à tout : les retraites, les services publics, le temps de travail… Jusqu’aux droits de l’homme qu’il maltraite et au code du travail qu’il voudrait carrément supprimer.
On aurait pu penser que le « Grenelle de l’Environnement » était le signe d’une prise de conscience et que les choses allaient changer dans ce domaine. Il n’en est rien !
Les OGM ? on les interdit l’hiver quand on ne peut pas les planter, mais au printemps, tout repartira.
Taxer les véhicules polluants ? Le bonus-malus ne constitue en fait qu’un petit droit à polluer pour les véhicules qui émettent le plus de CO2 et n’aura aucun effet dissuasif.
Les routes, les autoroutes et les aéroports ? Tous les programmes devaient être gelés. Il n’en est rien.
La plupart des projets seront réalisés méprisant de fait le réchauffement climatique.

Plus près de chez nous, c’est le doublement de la RN 88, appelée honteusement par ses défenseurs « itinéraire de développement durable », que le Président du Conseil Général de l’Aveyron entend faire passer en force en le faisant de plus financer par les contribuables Aveyronnais et Midi-Pyrénéens, en lieu et place de l’Etat.
Pendant ce temps, les mêmes laissent saccager le transport des marchandises par le rail : réduction du nombre de plateformes de fret, départs en retraite non remplacés, voies mal entretenues…

Même si les statistiques officielles essaient de nous faire croire le contraire, il y a toujours autant de personnes en France et dans le Bassin qui sont privées d’emploi, ont un emploi précaire ou à temps partiel non choisi.
La pauvreté augmente, les logements manquent, le nombre de personnes vivant dans la rue n’a jamais été aussi élevé. Les associations caritatives, structures qui ne devraient pas exister dans notre société d’abondance, sont débordées.
Les gens sont de plus en plus inquiets, peur de perdre leur emploi, peur de basculer dans la précarité et la pauvreté, peur de ne plus pouvoir aider leurs enfants…

Inquiétude des jeunes eux mêmes face à leur avenir. On l’a vu dernièrement en Aveyron avec la suppression de classes dans l’enseignement agricole et à Decazeville, avec le projet de Bac Pro en 3 ans qui va éliminer des études, bon nombre de lycéens qui en avaient pourtant les possibilités

Localement, les riverains du Lot tremblent toujours autant à chaque montée des eaux. Des bassins ayant connus les mêmes inondations dans les mêmes périodes ont réussi à obtenir des moyens financiers pour financer des équipements et des travaux afin de modérer la vulnérabilité des crues.
Ici, rien ! Juste des promesses pour masquer le désintérêt complet des décideurs pour ce problème.

Heureusement, face à ce déferlement d’agressions et de malheurs, face au double langage hypocrite des élus de droite de l’Aveyron et du Bassin qui font semblant de défendre nos services publics ici, tandis que leurs amis politiques s’activent à les détruire au Sénat ou à l’Assemblée Nationale, il y a des résistances.
Il faut saluer le combat magnifique des employés du Géant Casino de Decazeville qui ont arraché après 15 jours de grève des avancées certaines et démontré que les salariés doivent bien sûr gagner plus, mais pas obligatoirement en travaillant plus ou que cela n’affecte leur vie personnelle et familiale.
Il faut saluer également le combat des avocats qui se battent pour éviter le désert judiciaire que ce gouvernement veut faire de ce département. La multitude des attaques contre les salariés montre que nous avons besoin du tribunal de Prud’homme de Decazeville.
Dans tous ces combats, sur cette terre de résistance qu’est le Bassin, la population et des élus sincères sont bien présents, solidaires, motivés, partageant les mêmes inquiétudes.

Toutes ces inquiétudes, vous allez avoir dans peu de temps, lors des élections municipales et cantonales, le moyen de les exprimer et de dire que vous en avez assez de toutes ces injustices.
L’heure va être aux bilans et aux propositions.
J’essaierai pour ma part de participer modestement à ce débat en étant candidat à l’élection cantonale sur le canton de Decazeville.
J’aurais l’occasion dans les prochains jours de vous faire part de mes propositions pour ce canton et pour l’Aveyron.

En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous une belle fin d’année, pleine de moments intenses et vrais, avec ceux que vous aimez.
Pour ce qui est de l’année prochaine, si vous le désirez, nous y travaillerons concrètement ensemble.

Bonne année


Je ne saurais trop vous recommander les vœux d’Yves Frémion, dont les analyses réalistes font mal et sont un appel à notre réveil, à la résistance et à l’engagement de tous.

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