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30/09/2018

Tour Cabrol, PADD, désengagement de l’Etat…, un conseil municipal marathon

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Je ne vais bien sûr pas faire un compte rendu intégral de ce conseil municipal marathon qui a duré presque quatre heures. Je vais juste développer quelques points importants où je suis parfois intervenu.
 

Un PADD où on ne veut pas la participation des habitants :

Pourquoi d'ailleurs avoir un débat sur le PADD (Programme d'Aménagement et de Développement Durable) lors de ce conseil municipal alors qu’il a déjà été voté en conseil communautaire ? C’est dire si l’avis des conseillers municipaux semble important pour la communauté de communes qui pilote ce PLUi. C'est avant de le voter en conseil communautaire que ce débat aurait du avoir lieu.

D'ailleurs, pour ceux qui ne sont pas dans le premier cercle (et ils étaient parfois peu nombreux), l’élaboration de ce PLUi (Plan Local d'Urbanisme Intercommunal) avance à marche forcée. Pourquoi ?

Quant à la participation de la population demandée pour ce genre de de document prescripteur en matière d'urbanisme et au respect de son avis, on attend toujours !

Lors de la réunion publique du 25 avril à Firmi sur le PADD, il avait été promis à l’assistance un compte-rendu qui serait visible sur le site de la communauté de communes où toutes les prises de paroles auraient été rapportées. Je n’en ai pas trouvé.

A considérer l’article de presse relatant cette réunion ou le document qui nous a été remis pour ce conseil municipal comme un compte-rendu de cette réunion, les diverses interventions émises le 25 avril ne sont pas notées et surtout ne sont pas prises en compte.

Vous ne prévoyez pas, me semble-t-il, de consultation du public pour la troisième phase, celle du zonage. C’est bien sûr regrettable, d’autant plus que vous savez très qu’il est très difficile de modifier quoi que se soit au moment de l’enquête publique.  Je pense donc qu’il serait souhaitable de mettre les documents de zonage à la disposition du public dans les mairies et d’organiser éventuellement une réunion publique, pourquoi pas à Viviez d'ailleurs.

SOLENA, un projet pratiquement à l’opposé de tous les axes de ce PADD :

Les principales remarques présentées le 25 avril à Firmi, tout comme à la réunion publique sur le diagnostic du 13 février à Livinhac, consistaient à démontrer l’incompatibilité du PADD avec le projet Solena ou l’inverse, l’incompatibilité du projet Solena avec le PADD, ce qui revient au même.

Le tour de passe-passe consistant à modifier d’urgence les PLU de Viviez et d’Aubin afin de pouvoir entrer éventuellement ces modifications d’office dans le PLUi, serait honteux. Vouloir transformer 120 ha de zone Nx en zone Ux alors que l’on demande justement aux collectivités de ne pas toucher aux zones naturelles et agricoles serait incompréhensible. D’autant plus que M. le maire de Viviez avait promis en 2009 de ne pas y toucher.

Si l’on regarde en détail ce PADD, on s’aperçoit que le projet Solena va à l’encontre de pratiquement tous ses axes :

  • Relever le défi démographique et affirmer le rôle structurant des centres : pensez-vous réellement que ce projet va attirer de nouveaux habitants ? Il va plutôt faire fuir des habitants actuels sans en attirer de nouveaux, notamment à Viviez mais aussi dans les communes urbaines.
  • Prendre en compte le facteur risque : pensez-vous qu’installer une usine du secteur des déchets, classé troisième secteur accidentogène en France, à 300 mètres des premières maisons de Viviez-Bourg et à 200 mètres d’une usine classée Seveso ne va pas aggraver l’exposition de la population aux risques ? Sans parler des odeurs, des bruits, des poussières, des camions, de la pollution de l’air déjà importante à Viviez comme le relevait ATMO-Oramip avant que l’on supprime les stations de mesure de la qualité de l’Air. J’avais d’ailleurs signalé dans un mail à la communauté de communes ce problème lors du diagnostic de l’Etat Initial de l’Environnement du PLUi. Aucun document de ce PLUi n'en fait état ! Comme j’avais signalé les conséquences néfastes pour la santé des riverains des envols de poussières toxiques du crassier de Dunet, malheureusement toujours non confiné. Je rappelle que le conseil municipal de Decazeville du 16 juillet 2008 (mais aussi celui de Viviez) avait émis à juste titre de fortes réserves concernant ce crassier lors de l’enquête publique sur la « dépollution » des terrains d’Umicore. Depuis, rien n'a bougé. Pas un mot d’ailleurs dans ce PADD sur les risques sanitaires clairement identifiés sur ce territoire.
  • Quand au risque climatique, il n’en est nullement question dans ce PADD. C’est pourtant le risque le plus important auquel nous sommes confrontés actuellement. « Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique, sinon il affrontera des conséquences désastreuses ». Cette phrase n’est pas d’un dangereux écologiste, mais d’Antonio Guterres, secrétaire général à l’ONU, prononcée la semaine passée. Pas vingt ans, ni dix, deux ans seulement pour agir. Visiblement, ce PADD s’en moque complètement.
  • Changer l’image du territoire :Pensez-vous sincèrement que le projet Solena va contribuer à changer l’image de notre territoire ? Bien sûr que non ! Il va l’enfoncer un peu plus dans une image de territoire pollué et invivable.
  • Poursuivre la reconversion des sites industriels participant au rayonnement du territoire (on a visiblement pas peur du ridicule avec des grandes envolées) : Pensez-vous sincèrement que cette industrie des déchets pratiquement en centre-ville et à proximité d’un axe routier fréquenté va participer au rayonnement du territoire ? Bien sûr que non ! Elle va contribuer à éloigner des créateurs d’activités intéressantes et réellement créatrices d’emplois.
  • Pensez vous aussi que ce projet va contribuer au développement des activités touristiques comme le préconise le PADD ? Bien sûr que non ! En arrivant à Viviez, les touristes ne penseront qu’à une chose : fuir ce secteur !
  • Préserver les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques, valoriser les paysages locaux : Pensez-vous que le projet Solena va contribuer à ce rôle ? Bien au contraire ! On assiste depuis quelques années à un retour de la faune et la flore sur les secteurs de Dunet, de l’Igue du Mas et de Cérons avec des espèces remarquables. Une partie de l’Igue du Mas est d’ailleurs classée en ZNIEFF et un corridor écologique y passe au sud. L’installation d’une décharge va à l’encontre de la biodiversité de ce secteur et de ce corridor écologique ?
  • Inscrire la reconversion industrielle dans la transition énergétique : Pensez-vous que Solena est la bonne solution pour répondre à ce domaine ? Bien sûr que non ! Il serait préférable d’installer par exemple à Dunet et même à Cérons une centrale photovoltaïque qui serait de plus facilement raccordable au poste de Godin. 

Comme vous le voyez, le projet Solena va pratiquement à l’opposé de tous axes défendus par ce PADD qui est pourtant loin d’être audacieux.

Solena, c’est de plus un projet du siècle dernier pour traiter les déchets qui ne servira qu’à engraisser une entreprise privée sur le dos des contribuables aveyronnais.

Quand allez vous stopper ce projet néfaste pour notre territoire ?

Je dois signaler que la population est très en colère contre ce projet, et ce n’est malheureusement pas le seul motif de mécontentement sur le Bassin. Il ne faudra pas s’étonner si elle démontre plus bruyamment cette colère, comme il ne faudra pas s’étonner des réactions des associations contre toutes les enquêtes publiques et les décisions qui se préparent, que ce soit pour les modifications de PLU, l’annexion d’un chemin de l’Igue du Mas ou du projet SOLENA en lui même. Vu le déroulement peu démocratique de l’élaboration de ce PLUi, il ne faudra pas non plus s’étonner de le voir attaqué au Tribunal Administratif si la communauté de communes s’entêtait à ne pas vouloir tenir compte de l’avis de la population.

Il ne s’agit bien sûr pas d’une « déclaration de guerre » comme j’ai pu l’entendre dire récemment. Si « guerre » il y a, elle a été déclaré par certains élus départementaux, communaux et communautaires qui complotent depuis des années avec les industriels pour pouvoir installer ce projet à Viviez et Aubin, au mépris de la population.

 

police municipale -kangoo-pm.jpg

Convention de coordination police municipale et force de sécurité de l’Etat

A travers cette convention et d’une autre délibération contenue dans un point suivant de l’ordre du jour de ce conseil municipal (voisin délateur), on s’aperçoit malheureusement du désengagement réel et continu de l’Etat dans le domaine de la sécurité publique. Faute de personnel de force de sécurité suffisant qu’il se refuse d’augmenter, l’Etat rejette aux communes et aux citoyens des fonctions et des rôles qui ne sont ne sont pas les leurs et qui posent de plus des problèmes éthiques.

Concernant cette convention, une phrase me gène dans l’article 4. « En cas de constatation de crime et délit flagrant, tels que définis dans l’article 53 du code de la procédure pénale, punis d’une peine d’emprisonnement, les agents de la police municipale interpellent l’auteur,rendent compte à l’officier de police judiciaire de permanence du commissariat de police et se conforment aux instructions. »

Ça ne me semble pas normal que la police municipale puisse interpeller les auteurs de crimes. Pour moi, c’est le rôle de la police nationale, uniquement. Que la police municipale ait un rôle de prévention et d’information dans ce domaine en faisant de l’ilotage dans les rues de la ville pour assurer notamment ses missions de surveillance de la circulation, du stationnement, de la propreté, de la salubrité et de la tranquillité publique, bien sûr.

Qu’elle travaille de concert avec la police nationale, bien sûr.

Mais elle ne peut pas appréhender des auteurs de crimes graves. Les agents municipaux se mettent en danger. La police municipale doit se limiter aux contraventions, éventuellement aux délits mineurs.

On sait très bien où l’on veut nous mener. Après le déploiement de caméras de surveillance aussi onéreuses en investissement et fonctionnement qu'elles sont inutiles, l’étape suivante, c’est l’armement de la police municipale, et j’y suis opposé car armer les agents municipaux, c’est les mettre en danger.

Ce qu’il faut au contraire, c’est augmenter fortement les forces de sécurité de l’Etat sur le terrain, pas que dans les grandes agglomérations, pour pouvoir assurer la tranquillité qu’est en droit d’attendre chaque citoyen de notre pays où qu’il se trouve. Si on ne fait pas cela rapidement, on ment à la population et on continuera à faire le lit de l’extrême droite.

Christian Teyssèdre - Il faut plus de policiers nationaux à Rodez.jpg

Pour défendre la sécurité de chacun, je m’abstiendrai donc contre cette convention qui pénalise de plus financièrement les communes en leur donnant des rôles supplémentaires sans leur donner réellement les moyens de les assurer.

 Je ne suis pas le seul à demander plus de policiers nationaux. Le maire de Rodez fait de même dans Centre-Presse du 2 octobre 2018. Il a sûrement plus de chance que moi d'être entendu puisque le ministre de l'Intérieur vient à Rodez jeudi pour assister aux obsèques de Daniel Filoé, directeur général adjoint à la mairie de Rodez en charge de la sécurité assassiné en pleine rue.

Participation au label « ville active et sportive »

1187570343.2.jpgConcernant la promotion des activités physiques accessibles au plus grand nombre, vous n’êtes malheureusement pas les mieux placés

Je vais d’ailleurs en profiter pour répondre en même temps au point 21 de ce conseil municipal qui traite des rues Lassale et Miramont. Cela fera gagner du temps. 

Vous faites partie des collectivités en France les moins favorables aux cyclistes, qui pratiquent pourtant une activité physique, de plus bonne pour la santé.

En 4 ans, vous n’avez rien fait pour le vélo à Decazeville. Pire, vous interdisez sans raison valable des aménagements qui rendraient service aux cyclistes dans leurs déplacements quotidiens sans pénaliser les autres modes de mobilité. Le Plan Vélo annoncé par le Gouvernement la semaine passée renforce encore plus les dispositions pour faciliter la circulation des cyclistes en ville. Ce plan Vélo comporte d’ailleurs un volet pour développer l’activité physique pour la santé en lien avec les ministères des Sports et celui des Solidarités et de la Santé.

Mais de plus, vous réalisez des aménagements de voirie défavorables aux cyclistes, qui sont en contradiction avec la loi LAURE

C’est le cas pour les travaux des rues Lassale et Miramont où une bande cyclable était prévue dans le sens de la montée dans le Schéma modes Doux réalisé par la communauté de communes Decazeville-Aubin en 2010 (J’avais déjà évoqué ce problème dans une note précédente). Vu la largeur de ces rues, le bureau d’étude de l’époque avait jugé que c’était facilement réalisable, surtout quand on voit maintenant à certains endroits la largeur des trottoirs où il ne passe que peu de monde. Et ne me dites pas que c’est le département qui vous a imposé cet aménagement car c’est le maire qui est responsable de la voirie et de son règlement en agglomération.

Il y a donc chez vous une volonté délibérée de pénaliser les cyclistes dans leurs déplacements quotidiens sur la ville et donc de ne pas favoriser pleinement l’activité physique à Decazeville.

Je soupçonne que ce label est plutôt destiné à favoriser l’obtention de quelques subventions pour des équipements. Mais avec la politique cyclable que vous appliquez, cela risque d’être difficile.

 

Lutte contre la délinquance – Dispositif de participation citoyenne

decazeville,decazeville-aubin,tourcabrol,ruecayradeVoilà donc le deuxième volet du désengagement de l’Etat dans le volet sécurité.

Comme l’Etat ne veut plus embaucher de nouvelles forces de sécurité, il favorise l’installation de caméra de surveillance dont l’entretien et l’exploitation est à la charge des communes et veut faire maintenant travailler gratuitement les citoyens dans un dispositif qu’on appelle pompeuse « participation citoyenne ».

Cette pratique de « voisin vigilant » est particulièrement détestable et rappelle des pratiques honteuses de notre histoire. On devrait plutôt l’appeler « voisin délateur ».

C’est la mise en place d’un système organisé de délation destiné à instrumentaliser le sentiment d’insécurité de nos contemporains

Ce n’est pas le rôle de chaque individu de se substituer, sans formation ni travail de réflexion et déontologique, aux forces de l’ordre.

Je souscris aux déclarations de la LDH sur ce sujet : « Garantir la sécurité des personnes et des biens est une mission de l’État et confier ce rôle aux citoyens n’est qu’une supercherie destinée à dissimuler ses carences et son désengagement dans son rôle régalien de sécurité publique.

Les forces de l’ordre républicaines et une Justice avec des moyens enfin amplifiés sont la seule réponse à l’insécurité ; des « milices citoyennes » ne peuvent se substituer à une police de proximité et à un travail de prévention et de suivi efficace ».

 

BUDGET VILLE - DM 3

« La décision de lancer la rénovation de la piscine municipale nécessite un maître d’œuvre. Des études complémentaires sont également nécessaires. Le montant prévu est de 40 000 €. »

Les travaux de la piscine municipale se montent d’après le point 16 de ce conseil municipal à 700 000 €. On peut estimer la maîtrise d’œuvre pour ce genre de travaux entre 10 et 13% du montant des travaux soit entre 70 000 € et 91 000 € s’il n’y a pas de dépassement de budget. En out cas, loin des 40 000 € proposés dans cette DM.

Concernant l’application des règles de publicité, y-a-t-il eu un avis d’appel à la concurrence pour le choix de ce maitre d’œuvre dans un journal habilité à  recevoir des annonces légales ou au BOAMP ?

C’est obligatoire pour un marché d’un montant estimé supérieur à 90 000 euros et même fortement recommandé pour les marchés inférieurs.

Il m’a été fait la réponse que non, il n’y a pas eu d’avis d’appel à la concurrence.

Nous verrons par la suite si cette décision n’engendre pas de contestation.

 

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Piscine municipale :

Lors du dernier conseil municipal (que nous avons approuvé en début de cette séance), j’avais posé cette question : Quand allez-nous nous présenter un plan de financement sincère et réaliste afin de pouvoir réaliser les travaux avant la réouverture de la piscine en 2019 ? A la lecture de ce nouveau plan de financement, le troisième, ce n’est malheureusement pas encore pour cette fois ci.

Plan financement -250918.jpg

J’ai bien compris que ce plan de financement est présenté pour solliciter la subvention DETR, mais il doit être réaliste et sincère.

Et il y a à minima un problème pour la subvention de la Région. La somme de 230 000 € n’est pas possible selon les critères de la Région.

Depuis 2015, les critères relatifs aux financements de la Région pour les équipements sportifs étaient très clairs. Les bénéficiaires devaient être des « EPCI* à fiscalité propre », c’est à dire la communauté de communes pour notre territoire. Mais il était également précisé que « dans l’hypothèse d’une maîtrise d’ouvrage communale pour des raisons dûment justifiées, l’aide de la Région est conditionnée à l’apport d’un fonds de concours communautaire au moins équivalent à l’aide de la Région ».

Dans votre plan de financement, l’aide la Région est de 230 000 € et celle de Decazeville Communauté de 20 000 €. Soit 11 fois moins. Ce n’est donc pas possible.

D’autres critères de la Région ne sont d’ailleurs pas plus respectés. Il faut que l’aide de la Région n’excède pas la part d’autofinancement du projet. Ce qui n’est aussi pas le cas puisque l'aide de la Région est très supérieure à la part d'autofinancement (230 000 € de la Région pour 149 000 € d'autofinancement).

Je sais qu’il y a parfois des négociations pour ces aides, mais elles se font à la marge, pas pour décupler l’aide.

Je pense d’ailleurs que vous avez déjà une petite idée de la subvention régionale pour ce projet. Et on est loin de 230 000 € portés sur ce plan de financement, mais tout de même au dessus des critères.

Concernant le financement du CNDS, le fait d’être maintenant en ZRR (Zone de Revitalisation Rurale) garantit un peu plus cette participation puisque le CNDS a décidé pour 2018 de cibler ses aides vers les territoires ruraux en difficulté, notamment ceux inscrits dans les ZRR. Cette aide peut même atteindre maintenant 20 % du montant subventionnable tout en restant cumulable avec d’autres aides comme celles accordées au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). C’est le moment de faire agir vos connaissances dans les structures nationales de la natation.

Je note que la part d’autofinancement dans ce projet est minime (149 000 €), surtout si l’on tient compte des économies que vous avez réalisé cette année en n’ouvrant pas la piscine (le coût de fonctionnement annuel se situe entre 80 000 € et 100 000 €).

Il est donc hors de question que je vote cette fois ci ce plan de financement qui n’est absolument pas réaliste et sincère. Il serait peut-être temps de présenter un plan de financement concret si nous voulons la réouverture de la piscine pour 2019.

 

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Démolir la Tour Cabrol ? :

C’est un dossier complètement à charge qui a été présenté mardi soir en conseil municipal concernant la Tour Cabrol. A l’issue de la lecture d’une courte fiche et des explications du maire, il était difficile de voter contre la démolition de cette tour. Ce point n’était de plus pas inscrit à l’ordre du jour et a été rajouté le soir même. La minorité du conseil municipal n’avait pas eu accès à la présentation du projet du Crédit Agricole alors que la majorité le connaissait bien puisque la demande du Crédit Agricole date du 6 juin. Ce point a été de plus présenté au bout d’un conseil municipal marathon de presque 4 heures.

Tout cela est bien sûr inacceptable ! Les conseillers municipaux ont été abusés. On ne peut pas décider de l’avenir d’un tel bâtiment et des conséquences financières de cette décision en un quart d’heure, sans éléments complets, et à la fin d’un interminable conseil municipal.

Il est donc souhaitable que cette délibération soit annulée par le prochain conseil municipal, le plus tôt possible.

Si la majorité souhaite le remettre à l’ordre du jour, il est indispensable de fournir aux conseillers municipaux dans les temps impartis un dossier complet comportant à minima un descriptif historique et technique de l’immeuble, un bilan complet des coûts de fonctionnement des dernières années et de son entretien, des devis précis pour la rénovation de cet immeuble (qui sont soi-disant « exorbitants »), et des devis détaillés pour la déconstruction de cet immeuble. Tous ces éléments permettront aux conseillers municipaux de pourvoir choisir en toute connaissance de cause l’avenir de ce bâtiment important du patrimoine historique et du paysage de notre ville.

Cette tour construite de 1972 à 1975, est de style architectural « brutaliste », mouvement initié par Le Corbusier dont plusieurs réalisations sont maintenant classées aux monuments historiques en France et dans le monde.

Nous ne pouvons bien sûr pas tout conserver, mais il me semble que nous avons assez démoli de bâtiments emblématiques de notre ville. On ne peut pas demander le label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire » et continuer en même temps de saccager notre patrimoine historique restant.

Je dois rajouter que le projet prévu par le Crédit Agricole pour s'accaparer seul cet espace, est une catastrophe, tant d'un point de vue architectural que d'intégration dans le paysage urbain de la place Cabrol et la rue Cayrade.

Ne dramatisons tout de même pas. Mardi soir ce n’était qu’une décision de principe qui était demandée aux élus. Si cette décision n’était pas annulée, la suite logique serait le vote d’un budget pour cette démolition. Et là, ce sera une autre histoire. En espérant simplement qu’on leur donnera toutes les données pour faire ce choix… pas comme mardi dernier.

Photos : cliquez sur les photos pour les agrandir

-1, 2, 4, 5, 6 et 8 : jlc : licence Creative Commons

- 3 : Centre-Presse

- 7 : Plan de financement - Ville de Decazeville

 

19/12/2014

Tarifs du TUB – Vrai ou faux ?

Beaucoup de bêtises ont été dites mercredi soir en conseil communautaire par les élus chargés de proposer les nouveaux tarifs du TUB.

Sur le principe de Désintox de Libération, je vais revenir sur leurs affirmations que j’ai pu lire dans la presse ce matin (voir articles de presse en fin de note)

 

“ Il s’agit d’éviter au maximum la manipulation toujours délicate d’argent le bus “ “ Nous éviterons les pertes de temps de ces manipulations “:

-       FAUX !

-       En quoi passer le prix du ticket de 0,30 à 0,50 ou le carnet de 2 € à 2,50 € va éviter la manipulation d’argent dans le bus. Il faudra toujours rendre la monnaie si l’usager n’a pas l’appoint et cela prendra autant de temps.

-       Le seul moyen d’éviter la manipulation de monnaie et la perte de temps est la gratuité.

 

“ La fréquentation du bus ne baisse pas “ :

-       FAUX !

-       Nous n’avons d’abord jamais dit que la fréquentation du TUB baissait. Nous avons parlé d’une stagnation.

frequentation tub.jpg

Le graphique ci-dessus montre bien cette stagnation, si ce n’est la fréquentation des mois de septembre et octobre 2014 supérieure à 2013. Cette hausse est vraisemblablement due aux scolaires qui voyagent avec des coupons mensuels ou des billets au lieu de cartes scolaires.

De plus, la fréquentation des transports publics en France a augmenté de 3,7 % sur les huit premiers mois de 2014. Cette augmentation n'est pas apparente concernant le TUB.

 

“ La dernière enquête de satisfaction a montré que 94 % des usagers étaient satisfaits du service “ :

-       FAUX !

-       Contrairement aux précédentes enquêtes, 78 % des usagers sont très satisfaits (89 % en 2012) ; 20 % sont moyennement satisfaits et 2 % pas du tout

-       Ces chiffres sont certes encore bons, mais ils sont en forte baisse, d’où la nécessité d’apporter rapidement des améliorations comme d’ailleurs les usagers en proposent dans cette enquête.

 

“ La mise en place du transport à la demande, qui répondra là aussi à un véritable besoin d’une population souvent défavorisée “ :

-       FAUX !

-       La demande pour le transport à la demande est quasi nulle et ce, depuis des années.

 

“ Les CCAS ont, ne l’oublions pas, la possibilité d’aider les personnes les plus défavorisées en proposant les tickets du TUB “ :

-       Les personnes les plus défavorisées se déplacent rarement au CCAS pour mendier des tickets de bus ou autre chose d’ailleurs.

-       Par contre, l’augmentation des tarifs va très fortement les pénaliser. 30 % des foyers du Bassin n’ont aucun moyen de déplacement et les revenus sont chez nous beaucoup plus faibles qu’ailleurs.

 

On a bien compris que toutes ces fausses affirmations n’avaient de but que de convaincre les élus de la justesse de cette augmentation.

Visiblement, ça a marché.

Il est bien triste de voir des élus, dont certains se disent encore de « gauche », avec si peu de sens critique, votant les yeux fermés une forte hausse des tarifs des transports collectifs.

Il est vrai que dans ces élus, peu circulent en TUB.

Lorsque l’on avait augmenté les tarifs en 2012, devant ma forte réticence, on m’avait promis qu’il n’y aurait pas d’autres augmentations d’un moment.

Les temps ont changé. Il est vrai que dans les élus décideurs de maintenant, certains ne cachent pas leur soutien à la demande pressante des industriels locaux d’augmenter les tarifs du TUB et il y en a même qui ont voté contre le Versement Transport, taxe destinée à financer les transports collectifs dans toutes les collectivités qui ont mis en place ce service.

 

L’article de La Dépêche du Midi : Transports en commun : la hausse des tarifs validée

 

Ci-dessous, l’article de Centre-Presse (Cliquez dessus pour agrandir l'image)

Les tarifs du TUB font débat au sein du conseil communautaire.jpg

11/12/2014

Non à l’augmentation injuste des tarifs du TUB

decazeville-aubin,tub,transports collectifs,pgdLes commissions “Transport et Mobilité“ et “Finance“ de la Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin ont décidé à la majorité d’augmenter fortement les tarifs du TUB dès le 1er janvier 2015. 

Pour nous, cette augmentation est injuste. 

Il y a sur notre territoire plus de 30 % des foyers qui n’ont aucun moyen personnel pour se déplacer, 36 % de la population a plus de 60 ans et le revenu par foyer est chez nous plus faible qu’ailleurs.

De plus, les recettes de la billetterie et des cartes scolaires ne représentent que 5 à 6 % du budget total du TUB et même avec l’augmentation envisagée, cette part restera de toute façon la même.

Un autre constat est plus alarmant : la fréquentation du TUB connaît une stagnation depuis quelques mois et l’augmentation des tarifs risque encore d’aggraver ce fait. 

L’augmentation des tarifs du TUB pourrait éventuellement se justifier s’il y avait en même temps une réelle amélioration du service qui permettrait également d’augmenter la fréquentation. Les usagers émettent des propositions dans ce sens lors des enquêtes réalisées par la Communauté de Communes :

- augmentation des fréquences

- quelques services le dimanche

- plus de trajets entre Viviez – Decazeville – Firmi

- diminuer le temps de trajet

Ces améliorations permettraient également d’attirer une autre clientèle qui ne prend pas le TUB à cause des horaires qui ne correspondent pas à leurs besoins, notamment pour les trajets domicile-travail.

Elles satisferaient donc les employés des entreprises privés et les agents des administrations publiques qui, à travers le Versement Transport, participent au financement du service.

Nous demandons donc aux élus de la Communauté de Communes qui vont décider des tarifs dans les prochains jours :

- de surseoir à l’augmentation injuste des tarifs du TUB

- d’engager une étude pour l’amélioration de ce service, notamment par la création du cadencement sur l’axe Viviez – Decazeville – Firmi (un bus toutes les 15 minutes environ),

- de réactualiser le Plan Global de Déplacements du Bassin au regard de l’évolution démographique et sociale de notre territoire et des lois récentes en matière de consommations d’énergies, de transition écologique et de mobilité.

 

Communiqué des sections locales d'Europe Écologie - Les Verts, du Parti Communiste et du Parti Socialiste

Photo : jlc (cliquez dessus pour agrandir la photo) creative commons -88x31.png

  

L'article de La Dépêche du Midi du 12 décembre 2014 :

"Non à l'augmentation injuste des tarifs du TUB"

 

On ne peut qu'être surpris par l'argumentation du président de la Communauté de Communes pour défendre cette augmentation.

Certes d’autres villes ont un coût de billet à un euro, mais d’autres collectivités on mis en place la gratuité.

Quelques chiffres sur le service transport de la Communauté de Communes :

 

Budget Transport 2014 :

Fonctionnement : 815 449,51 €

Investissement : 151 226,99 €

Total : 966 676,74 €

 

Recette billetterie :

Cartes scolaires (2014) : 21 557,27 € HT

TUB (2013) : 24 069,63 € HT

TUB (Prévision 2015, avec augmentation des tarifs) : 29 475, 45 € HT 

La recette de la billetterie et des cartes scolaires représente un peu plus de 50 000 € sur un budget total de 966 680 €, soit entre 5 et 6 %.

Je ne suis pas un fanatique de la gratuité, car on le voit bien, les transports collectifs ont un coût. Mais le pragmatisme voudrait que l’on analyse réellement cette possibilité car les coûts occasionnés par la billetterie équivalent à peu de choses près la recette. En effet : 

-       la gestion de cette recette représente une énorme charge de travail pour la chargée de mission Transport et Mobilité qui se fait au détriment des autres volets du PGD, mais aussi pour la responsable du service et pour le personnel d’accueil de la communauté de communes.

--       les services d’accueil des mairies, notamment celui de Decazeville, passent beaucoup de temps pour la délivrance des billets, coupons et cartes d’abonnement.

-       l’édition des billets et des cartes a aussi un coût.

-       Le contrôle des billets et des cartes demande du temps et beaucoup d’attention aux conducteurs des bus et est parfois sujet à conflits.

-       la vente de billets dans les bus occasionne parfois des retards des bus.

-       L’exploitant du réseau passe aussi du temps à la gestion de cette recette ainsi que les chauffeurs en fin de service.

-       l’installation dans un avenir plus ou moins proche d’un système de billettique dans les bus sera extrêmement couteuse. Avec un service payant, nous serons obligés d’y venir car la Région réfléchit à la mise en place du titre de transport unique en Midi-Pyrénées.

-       comme nous l’avons constaté, le paiement d’un ticket n’empêche malheureusement pas les actes d’incivilité dans le bus ou aux arrêts.

 

Tout cela représente un coût important qui est sûrement supérieur à la recette de la billetterie et des cartes scolaires.

De nombreuses villes, notamment des petites villes ou des villes moyennes en Midi-Pyrénées et en France, avec des recettes de billetterie représentant comme chez nous une part minime dans le budget des transports, ont optées pour la gratuité : Figeac (270 000 montées alors que nous sommes péniblement à 110 000), Gaillac en Midi-Pyrénées, mais aussi Aubagne, Chateauroux… 

L’abonnement au réseau de lecture publique du Bassin (médiathèques) est gratuit. Tout le monde trouve cela normal.

Je le répète, je ne souhaite pas la gratuité, mais la forte augmentation des tarifs du TUB me semble incompréhensible et injuste.

Quand au tarif du coupon annuel qui ne bouge pas selon M Martinez, c’est à relativiser. Une hausse de 10% en 2015 me semble très importante. Alors certes en valeur, cela ne représente que 5 euros, mais pour certains, ajoutée à d’autres augmentations, c’est beaucoup. Ils sont malheureusement de plus en plus nombreux à ne pas avoir pas les moyens de sortir 50 euros d’un coup pour prendre le coupon annuel.

10/02/2013

Un schéma directeur à la va-vite

decazeville-aubin,agenda 21,schéma directeur,Lors de notre dernier conseil communautaire le 6 février dernier, deux points étaient à l’ordre du jour : le débat d’orientation budgétaire et la préparation du nouveau schéma directeur.

Concernant le débat d’orientation budgétaire, peu de chose à dire en l’état actuel, sinon que je rejoins le camp des prudents. Attention à l’endettement en matière d’investissement ! D’autant plus que je suis aussi un fervent défenseur du budget de fonctionnement que tout le monde souhaite malheureusement faire diminuer. C’est à la mode. Si l’investissement c’est la préparation de l’avenir (avec l’endettement qui va avec), le fonctionnement, c’est la vie de maintenant. La vie du personnel intercommunal, la vie des animations, la vie des associations… enfin la vie de tous les jours. Avec la période difficile que nous vivons, il est important que la population et les associations soient soutenues.

Mon inquiétude vient aussi du gel et maintenant de la baisse annoncée des dotations de l’Etat. Dans ce domaine, les socialistes se comportent comme la droite qu’ils critiquaient : faire reposer sur le dernier maillon de la chaîne, les collectivités territoriales, les responsabilités et les financements qu’ils ne veulent plus prendre en charge. Je suis par exemple très inquiet pour la mise en place de la réforme sur les rythmes scolaires (outre le fait que je ne suis pas totalement convaincu par sa justification pédagogique) dont le coût sera essentiellement supporté par les communes à partir de 2014.

Mais la baisse des dotations de  l’Etat, qui se répercute dans la baisse des dotations régionales et départementales, est catastrophique pour les collectivités comme les nôtres qui n’arrivent déjà pas à financer le peu de projets pourtant indispensables à la vie de tous les jours.

Si l’Etat à des économies à faire, c’est dans la remise en cause de certains projets, notamment les grosses infrastructures de transport (aéroport de NDDL, LGV, autoroutes...), pas dans les aides aux collectivités, surtout en zones rurales.

Idem pour les conseils régionaux et départementaux. Pas une seule semaine sans que l'on apprenne l'abandon de financement d'un de nos projets par ces collectivités. Que de moyens dégagés pour aider les communes s’ils revenaient à la raison concernant par exemple le doublement intégral de la RN 88 ou la LGV Bordeaux-Toulouse. On s’aperçoit que les centaines de millions donnés ou provisionnés pour ce genre de projets vampirisent tous les autres petits projets pourtant utiles à la vie de tous les jours de nos territoires.

 

Mais la surprise est venue du point concernant la préparation du nouveau schéma directeur. Si nous savions qu’il devait être revu puisqu’il se terminait en 2014, la précipitation à laquelle on nous demande de le revoir ainsi que la méthode me laissent perplexe.

Un peu d’histoire.

Notre premier schéma directeur (2002-2008) venait après la participation de la population et de toutes les forces vives de notre territoire à travers « Vis ta mine », document réalisé pour la préparation du CIADT de mai 2000. Il était donc très participatif.

decazeville-aubin,agenda 21,schéma directeurLe second schéma (2008-2014) a déjà été plus expéditif, puisqu’il a consisté en un séminaire entre élus et cadres en mai 2008. Mais nous avions eu la délicatesse de le réaliser avec les nouveaux élus désignés en 2008. De plus, ce travail venait juste après l’élaboration de notre Agenda 21 qui avait vu la participation de la population et du conseil de développement local. On peut considérer qu’il avait été également un peu participatif.

Pour le troisième, on nous propose sa réalisation en petit comité d’élus et de cadres administratifs. La population est totalement absente. Tout ça pour se terminer, j’en ai bien peur, dans un conclave à cinq ou six personnes.

Tout cela en six mois, car il faut le faire avant les municipales ! Pourquoi ? Parce que soit-disant, les subventions n’attendront pas !

Du coup, on en est à nous proposer de voir d’abord quelles seront les futures aides européennes, nationales et régionales et après de faire notre programme en conséquence.

Au lieu d’élaborer d’abord un programme d’actions qui prends en compte les réels besoins de notre territoire, et de voir quelles lignes de subventions extérieures sont susceptibles de les financer.


Pas la bonne méthode :

decazeville-aubin,agenda 21,schéma directeurNous sommes tous conscients que le monde a énormément changé depuis notre premier schéma et même depuis le deuxième. La crise économique est passée par là et n’est malheureusement pas terminée.

Nous ne pouvons pas continuer à remplir les mêmes tableaux avec leurs états d’avancement datant de 2002 comme si de rien n’était.

Il faut tout repenser… et le faire collectivement.

De nombreuses collectivités lancent par exemple des ateliers de prospective territoriale (vision 2030-2050) en associant la population pour établir leurs futurs documents de planification.

Nous, nous allons réaliser notre futur schéma directeur en petit comité.

Je pense que nous avons un Conseil de développement et une population qui serait prêt à participer à ce genre de réflexion, qui se rapproche d’ailleurs de ce qui avait été fait pour « Vis ta mine » ou l’Agenda 21 ?

De plus, rendre un schéma directeur ficelé aux futurs élus qui nous remplacerons en 2014, c’est un peu les prendre pour des imbéciles.

Ils en feront de toute façon ce qu’ils en voudront.

J’ai bien peur que nous soyons en train de confondre schéma directeur et programme électoral.

Il y a encore quelques temps, tous les décideurs locaux et nationaux se gargarisaient « démocratie participative » dans leurs discours et de l’indispensable participation de la population à la définition de leurs projets. Ca à l’air malheureusement bien fini.

Si nous sommes élus, c'est à la population que nous le devons. Il ne nous est pas tombé une grâce divine depuis, qui ferait que nos décisions seraient exemptes d'erreurs. Nous devons faire preuve d'un peu d'humilité et ne pas avoir peur de constulter la population pour un projet si important pour l'avenir de notre territoire.

 

Nous sommes dans la précipitation :

Pour être terminé fin septembre 2013, nous avons en gros cinq à six mois, dont deux mois d’été ou beaucoup de monde est en congé, pour élaborer ce schéma directeur. Ce me semble bien trop court.

 

J’ai donc proposé de laisser l’élaboration de ce futur schéma que je souhaite le plus participatif possible, aux nouveaux élus de 2014.

Même si nous devons dès à présent commercer à réfléchir au prochain schéma, nous pouvons faire quelques mois de plus avec l’ancien schéma, en y apportant éventuellement quelques améliorations si nous le souhaitons.

Je n’ai visiblement pas été entendu puisque avant que je termine mes observations, les formulaires pour nous inscrire aux groupes de travail étaient distribués.

 

Et l’AGENDA 21 dans tout ça ?

decazeville-aubin,agenda 21,schéma directeur,Un encadré dans la note qui nous était présentée sur le schéma directeur faisait mention du renouvellement de notre Agenda 21.

Dans ce domaine, je suis fortement déçu. Nous étions montré en exemple, il y a encore quelques temps.

Nous sommes nombreux à nous souvenir ici de l’énergie et du temps qu’il a fallu pour élaborer notre Agenda 21 de 2004 à 2006, et  pour arriver à sa labellisation en 2008.

Ca a été une formidable aventure.

Nous avions réussi à créer une dynamique importante dans l’élaboration de ce programme avec les associations mais aussi la population.

Dynamique qui s’était poursuivie quelques années en mettant en place les actions contenues dans le plan et des animations nombreuses qui étaient très suivies.

Maintenant, lorsque je vais au Conseil régional ou à L’ARPE on me demande ce que l’on fait avec notre Agenda 21.

decazeville-aubin,agenda 21,schéma directeur,Des communes qui ont été labellisée en même temps que nous, je pense notamment à Pamiers, sont déjà engagées dans un nouvel Agenda 21 depuis pus d’un an.

Nous n’avons même pas entrepris l’évaluation de notre ancien Agenda 21. Nous avons plus de deux ans de retard.

Comme pour le schéma directeur, il y a un manque d’anticipation, peut-être du à un manque d’intérêt de la plupart de mes collègues sur cette démarche qui est pourtant primordiale.

On sait pourtant que cet Agenda 21 labellisé nous a permis d’acquérir une certaine notoriété qui nous a bien aidé pour l’obtention de certaines aides.

Il faut maintenant rapidement réaliser l’évaluation de notre Agenda 21 et lancer un autre programme d'actions. C’est urgent.


L'article de La Dépêche du Midi sur le conseil communautaire du 6 février 2013 en cliquant ici

Photos : 

1 - Article de Centre-Presse concernant le conseil communautaire du 6 février 2013 (cliquer sur la photo pour agrandir)

2 - Séminaire 2008 - Photo CCDA

3 - Les élus vont plancher sur le nouveau schéma directeur - CP-140213

4 - Agenda 21 CCDA - Couverture

5 - Remise officielle de la labellisation de notre Agenda 21 le 12 mars 2009 en présence de Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée l’Ecologie et de Michèle Pappalardo, présidente de l’ADEME. A gauche, sur la photo, Pierre Gadéa, président de la Communauté de Communes Decazeville-Aubin et André Trigano, maire de Pamiers  (cliquer sur la photo pour agrandir). Photo : JLC

24/07/2011

Evolution des intercommunalités : des délibérations ambiguës

Carte interco.jpgJ’avais déjà précisé dans une précédente note le caractère peu démocratique dans lequel était mis en place ce processus d’élargissement des EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale).

 Mais il y a quelque chose de désespérant à voir les atermoiements de certaines collectivités locales dans ce processus. Dans ce « jeu des égo » « moi je suis la plus belle, je ne veux pas me marier avec la voisine parce que la dot n’est pas intéressante, parce que elle n’est pas jolie, parce qu’elle n’a pas d’avenir… », certaines communes et communautés ne sont pas en reste. Des communes ou communautés de communes sont-elles beaucoup plus riches ou beaucoup plus endettées que d’autres sur notre territoire ? J’ai bien peur que toutes soient au même niveau et que l’avenir nous réserve beaucoup de difficultés si nous ne nous unissons pas.

Des questions subsistent. Pourquoi la ville de Decazeville et la communauté de communes Decazeville-Aubin ont-elles dénigré la communauté de communes de la Vallée du Lot sur leurs délibérations (voir en bas de note pour les télécharger), pour les inclure tout de même dans leurs propositions définitives de périmètre ?

Mais il faudra également que M le Maire de Flagnac et président de la communauté de communes de la Vallée du Lot m’explique et surtout explique aux habitants d’Agnac (commune de Flagnac) et des autres communes de sa communauté qui travaillent pour la plupart à Decazeville, Viviez ou Aubin…, fréquentent les associations de Decazeville, vont au cinéma, aux spectacles et loisirs à Decazeville, pratiquent une activité culturelle ou sportive à Decazeville… qu’il va falloir désormais travailler avec les communes du canton de Conques et surtout pas avec Decazeville. Je n’ai bien sûr rien contre le canton de Conques, mais il y a des décisions de certains élus qui sont difficiles à comprendre.

Pendant ce temps, les autres avancent. Villefranche est en train de réaliser une communauté avec un périmètre intéressant et Figeac a déjà une communauté avec plus d’une trentaine de communes.

Pourquoi j’ai voté la délibération de la communauté de communes et pas celle de la commune de Decazeville ?

cc.jpgComme je l’ai dit en conseil municipal et communautaire, je souhaitais un texte positif :

-      qui incite l’Etat et la CDCI à aller dans le sens de nos propositions

-      et qui donne envie aux collectivités avec qui nous souhaitons travailler de nous rejoindre

Sur ces deux points, c’est raté !

Dans les deux délibérations, je trouve très sévère le diagnostic sur la fusion des intercommunalités Decazeville-Aubin et de la Vallée du Lot

-      d’abord parce qu’il ne s’agit que d’une étape intermédiaire dans le processus de fusion proposé par le SDCI

-      parce que cette fusion apporte des espaces agricoles, forestiers et naturels, espaces qui prendront de plus en plus de valeur à l’avenir,

-      ensuite parce qu’avec le potentiel touristique des deux communautés de communes, l’offre devient réellement intéressante.

-      Et enfin parce qu’il s’agit d’une fusion naturelle ; de nombreuses passerelles entre les populations existent entre les deux communautés et qu’il serait ridicule que les élus soient les derniers à s’en apercevoir.

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06/09/2010

Tous à vélo les 18 et 19 septembre dans le Bassin

bougezautrement.jpg

A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, la Communauté de communes du Bassin Decazeville Aubin organise 2 journées de manifestations autour du vélo pour sensibiliser aux alternatives à la voiture et présenter son schéma des circulations douces.

Bande annonce de cette manifestation :


TOUS A VE�LO A� DECAZEVILLE LES 18 ET 19/09
envoyé par calmettes. - L'info video en direct.

Samedi 18 septembre : « Le vélo dans tous ses états »

-       sur le parking du Laminoir (ou à l’intérieur du Laminoir 2 selon la météo) de 10h à 17h30

o      bourse aux vélos et pièces d’occasions (possibilité de vendre soi-même ou de confier la vente à des spécialistes du Vélo Club de Firmi)*

o      essai de vélo à assistance électrique

o      marquage des vélos « bicycode » contre le vol (2 €)

o      exposition concernant le schéma des déplacements doux : vélos & piétons sur le territoire de la Communauté de communes

o      Animations :

-     tout au long de la journée animation musicale avec la cie « Aragon et Castille » : chansons françaises, orgue de barbarie à vélo,

-     jeux pour enfants, château gonflable, buvette,….

-     14h15 & 16h15 démonstrations de BMX Flat avec la participation de 2 champions du monde catégorie expert et professionnel Matthieu BONNECUELLE & Thomas NOYER de l’association Onet BMX Flat.

 

*2 formules sont proposées pour la bourse aux vélos :

-     un vide grenier « vélos et accessoires » - emplacements gratuits

-     une bourse aux « vélos et accessoires » tenue par les membres du vélo club de Firmi moyennant une participation de 10 % des ventes :

-      8h – 10 h : dépôt des vélos & accessoires à vendre (étiquetage des prix)

-      10h – 17h30 : vente

-      17h30 – 18h30 : reprise des invendus et règlement des ventes

-      Inscription conseillée auprès du service transports de 8h00 à 17h30 au 05.65.43.95.00 ou auprès de Didier Gutin à partir de 18h00 au 06.88.97.25.88

Dimanche 19 septembre : « Découvrez le patrimoine du Bassin à vélo ou en bus* »

-       rendez-vous à 14h00 à l’église de Combes,

-       retour vers 18h00 à l’église Notre Dame de Decazeville (possibilité de retour en bus à Combes).

-      randonnée cyclable de 15,6 km sur le thème de la découverte du patrimoine local avec essais de vélos à assistance électrique tout au long du parcours. Randonnée animée par un jeu quizz patrimoine avec de nombreux lots à gagner (un soin thermal, un lot de livres sur le patrimoine local, un abonnement cinéma, etc.)

Circuit traversant les communes de Aubin, Cransac, Viviez et Decazeville sur routes à faible circulation et chemins carrossables. Parcours à faible déclivité à l’exception de 2 côtes : la montée de Combes aux Thermes, et montée du plan d’eau du Gua au Plateau des Forges. Parcours accessible à tous à partir de 10 ans. Port du casque conseillé.

*possibilité de faire le circuit en bus : nombre de places limitées, inscription obligatoire.

Participation gratuite - Rafraîchissements offerts - Inscription obligatoire au 05.65.43.95.00 – service transports ou service animations culture & patrimoine

Pour mémoire, vous pouvez revoir ci-dessous la randonnée cyclable qui s’était déroulé en 2008 dans le Bassin toujours dans le cadre de la semaine de la mobilité.


RANDO VÉLO BASSIN - 200908
envoyé par decazeville-bassin. - L'info internationale vidéo.

Téléchargez ci-dessous le flyer de cette manifestation et faites le circuler :

Dépliant 25 08 10 basse déf.pdf

Manifestation organisée par la Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin avec la collaboration du Vélo Club de Firmi, la ville de Decazeville, les Cycles LACOSTE à Decazeville et Figeac, Boutonnet Cycles, Vieilledent Cycles et Intersport à Rodez et Chrono-cycles de Villefranche