07/07/2010
Il faut un remaniement présidentiel
Un président de la République, ancien maire de Neuilly, ghetto de riches, qui dîne le soir de son élection avec des riches chefs d'entreprises et des exilés fiscaux notoires au Fouquet’s pour ensuite prendre des vacances avec l’avion et le bateau d’un riche industriel ; un ministre qui dîne avec la femme la plus riche de France et qui fait entrer son épouse dans le cabinet qui gère les biens de cette personne ; ces seuls faits avérés suffisent à montrer la collusion entre les gens qui détiennent le pouvoir actuellement en France, la droite, avec les nantis. En lisant seulement la presse, on pourrait trouver d’autres dizaines preuves tant cette collusion n’est même plus cachée et est même parfois revendiquée. Ces seuls faits expliquent les lois injustes (bouclier fiscal, exonérations diverses…) que mettent en place Sarkozy et son gouvernement de brutes épaisses.
Face à ces faits, et à ces faits seuls, la droite ne peut pas jouer les vierges effarouchées ou crier au complot socialiste ou à celui des médias comme l’ont fait Woerth, Baroin ou Bertrand, ou avec plus d’hystérie Nadine Morano sur France 3 hier.
Dans les pays nordiques ou anglo-saxons, face à ces seuls faits avérés, les auteurs seraient rouges de honte et démissionneraient immédiatement. Ici, ils pavanent.
Mais les Français ne sont pas bêtes. Ils ne comprennent pas, et trouvent même insultant, que l’on rembourse 30 millions d’euros d’impôt à une personne qui ne sait pas quoi faire de son argent à tel point qu’elle ne sait même pas combien elle possède et à qui elle le donne, et que d’un autre côté on leur demande de faire tous les jours des sacrifices.
Ils n’ont même pas besoin des révélations de l’ancienne comptable de madame Bettencourt sur Médiapart, qui sont sûrement vraies, pour justifier le rejet de ce président et de cette droite cupides, égoïstes, manipulateurs.
Le mal est là et comme le dit le communiqué des Verts d’hier, ce n’est pas d’un remaniement ministériel dont le pays aurait besoin mais d’un remaniement présidentiel.
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30/12/2009
La taxe carbone annulée car injuste et inefficace
Le Conseil Constitutionnel vient de censurer l’ensemble du dispositif de la taxe carbone que le gouvernement avait prévu de mettre en place le 1er janvier prochain sous motif que " les régimes d’exemption institués par la loi déférée étaient contraires à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créaient une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques ".
Si les Verts étaient favorables à l’instauration d’une contribution climat-énergie, le résultat présenté avec la taxe carbone était très loin de nous satisfaire.
J’avais dénoncé dans une précédente note les effets pervers de la taxe carbone présentée par Sarkozy et j’y revenais dans la tribune des Verts pour le prochain bulletin municipal qui est actuellement à l’imprimerie :
« On vient par exemple de nous proposer une « taxe carbone ». Mais ce qui aurait pu constituer le début d’une fiscalité écologique équitable devient entre les mains de Nicolas Sarkozy et de la droite une contribution à la fois inefficace écologiquement car pas assez contraignante pour les plus pollueurs et de plus injuste socialement car elle touche surtout les plus pauvres, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de mode de déplacements ou de chauffage et d’isoler leurs habitations. »
Le gouvernement veut présenter le 20 janvier un nouveau dispositif concernant cette taxe. Mais le mal est fait. A cause de Nicolas Sarkozy, cette taxe est devenue maintenant tellement impopulaire qu’il devient même difficile de présenter une véritable contribution climat-énergie (cela était son vrai nom) ambitieuse, juste socialement et efficace écologiquement.
Après l’échec de Copenhague, l'échec de la mise en place d'une véritable fiscalité écologique montre qu'en matière de protection de la l'environnement, il n'y a actuellement pas de réelle volonté de vouloir agir de la part de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.
A noter que les membres du Conseil Constitutionnel ont par contre malheureusement validé la réforme de la taxe professionnelle et la fiscalisation des indemnités de sécu versées aux accidentés du travail.
Vous pouvez retrouver en ligne :
- l'interview de Cécile Duflot de 7h40 aujourd’hui sur Europe 1
- ainsi que la dépêche Reuters
Cécile Duflot était :
- au journal de 13h de France 2
et sera ce soir :
- au journal du 19/20 de France 3
- au journal de 20h de TF1
15:35 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Transports et mobilité, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taxe carbone, climat, co2, sarkozy | | Facebook | | Imprimer |
21/03/2009
13 000 à Rodez
Nous étions donc 13 000 jeudi à arpenter les rues de Rodez de Bourran à la place d’Armes. Plus qu’à la manifestation du 29 janvier dernier à laquelle j’étais absent puisque j’étais à Grenoble.
Beaucoup de jeunes et de plus en plus de retraités, beaucoup de banderoles, celles des syndicats bien sûr mais de plus en plus de banderoles individuelles avec des slogans originaux, preuve que de plus en plus de personnes ne se reconnaissent pas tout à fait dans les demandes officielles des syndicats et des partis politiques classiques : « La résignation est un suicide quotidien », « Pensons le changement et non changeons le pansement »…
Pour ceux-là et pour nous tous, il ne serait pas raisonnable de programmer une manifestation seulement le 1er mai. Il est indispensable que ce mouvement soit amplifié et que des manifestations soient programmées dans les prochains jours.
Lorsque l’on voit l’arrogance de notre président et de son gouvernement, faisant semblant de reculer en ajournant certaines mesures afin de diviser, mais qui maintient droit dans ses bottes le « bouclier fiscal » qui ne profite qu’à une petite minorité, lorsque l’on voit l’arrogance de ces grands patrons qui continuent à se verser des dividendes avec l’argent public, il est indispensable de poursuivre la lutte en l’intensifiant.
Au delà des problèmes de ralentissement de l’activité que pose cette crise, il y a une catégorie de personnes dont on ne parle jamais et qui sont touchés de plein fouet : les quatre millions de personnes privées actuellement d’emplois en France, qui voient tous les mois des dizaines de milliers de chômeurs les rejoindre et reculer ainsi leurs chances d’en retrouver. Pour eux, pas un mot des médias et encore moins du gouvernement qui préfère comme à son habitude les stigmatiser en les traitant de fainéants.
Non, on ne sortira pas de cette crise en appliquant les mêmes recettes qui nous y ont conduit : croissance du PIB, subventions aux plus riches, heures supplémentaires, endettement …
C’est notre société et nos modes de vie qu’il faut changer en profondeur et cette crise nous en offre l’opportunité. Il y a assez de travail et d’argent pour que nous ayons chacun un emploi, un revenu et une retraite décents. Mais, nous devons aussi être responsable dans nos modes de vie, nous comporter en citoyen plutôt qu’en consommateur. Il faut réinventer une société solidaire et écologique.
La reconversion de pans entiers de notre économie doit débuter : l’automobile, l’aviation, l'agriculture, la chimie.. tous ces secteurs très présent en Midi-Pyrénées. Est-il encore raisonnable de vouloir fabriquer des grosses voitures ou des carters de V6, de plus en plus d’avions, des autoroutes ou voies rapides, toutes ces activités dont on sait qu’elles participent fortement au réchauffement climatique ?
Est-il raisonnable de poursuivre cette production agricole qui détruit nos sols et fournit des produits dont on a de plus en plus de doutes sur les qualités sanitaires et nutritives ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous tourner vers des activités d’avenir comme la rénovation de l’habitat et la construction écologique, les énergies renouvelables, les transports propres, l’agriculture paysanne et biologique, les services à la personne, la protection des écosystèmes et de l’environnement, le recyclage…
Ne devrions-nous pas plutôt repenser nos modes de travail : travailler moins, travailler mieux et travailler tous.
Les solutions sont là, à moins de vouloir continuer à faire comme l’autruche de la couverture du dernier livre captivant d’Yves Cochet : Antimanuel d’écologie.
Ecoutez l'interview audio d'Yves Cochet par Laure Noualhat de Libération en cliquant ici
Photo 1 : jlc
Photo 2 : Les Verts
Photo 3 : Editions Bréal
08:50 Publié dans Développement durable, Politique locale, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, rodez, aveyron, emplois, chômage, reconversion écologique de l'économie, sarkozy | | Facebook | | Imprimer |
22/02/2009
La relance en Aveyron
Au lendemain de l’annonce du plan de relance du gouvernement (vous savez les 1 000 projets), tous les élus locaux Aveyronnais et Midi-Pyrénéens criaient au scandale car ils avaient été oubliés.
« C'est scandaleux. Nous sommes abandonnés par l'État central » disait le conseiller général André At « Je hausse le ton, même si ce sont mes amis qui sont au gouvernement. Les territoires que je représente ne sont pas pris en compte. »
De son côté, Martin Malvy tempête : « Nous attendions des financements pour l’aménagement de la vallée du Lot à destination des départements du Lot et de l’Aveyron. Nous n’avons rien vu venir… Je note donc qu’aucune opération significative ne sera réalisée grâce au Plan de relance en Midi-Pyrénées. C’est une fois de plus un coup d’annonce du gouvernement qui ne sera suivi d’aucun effet »
Mais depuis, des tractations ont vraisemblablement eu lieu.
Le plan de relance annoncé par le gouvernement prévoit au niveau national une enveloppe de 5 M€ afin de soutenir des projets importants, prêts à démarrer très rapidement et réalisables en 2009-2010. C'est au titre de cette enveloppe que le premier ministre a annoncé dernièrement l'octroi d'une subvention de 500 000 € au conseil général du Lot pour l'extension de la navigabilité de la rivière Lot, en soulignant « la qualité et le caractère structurant » de ce projet.
Mais mieux encore.
Une subvention de 400 000 euros a été attribuée pour soutenir le chantier de l’aéroport Rodez-Marcillac sur les mêmes critères.
Dans ces conditions, on ne serait pas surpris que des financements arrivent pour les « projets enthousiasmants » poussés seulement par une poignée d ‘élus et de notables mais boudés par les Aveyronnais, comme le Musée Soulages ou la RN 88.
Mais au fait, où est le Grenelle de l’Environnement lorsque l’on finance des projets polluants comme ceux favorisant le transport aérien ou le doublement d’une route ?
Photo 1 : jlc
Photo 2 : jlc
Grenelle de l'entourloupettement : 5 pétards diamètre 20 dont un explosé
Création de Jacques-Rémy Girerd, réalisateur (Mia et le Migou - La prophétie des grenouilles...) et fondateur de Folimage à Valence - Expo Peur bleue / colère verte - Grenoble 2009
13:45 Publié dans Environnement, Politique locale, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : relance, sarkozy, malvy, grenelle de l'environnement, aéroport, rn 88 | | Facebook | | Imprimer |
19/02/2009
Droit dans ses bottes… ultralibérales
Que pouvions-nous attendre du discours de Nicolas Sarkozy ?
Qu’il s’occupe des plus pauvres d’entre-nous. Qu’il annonce une réorientation de notre économie vers des productions et des consommations moins dommageables pour les hommes et l’environnement. Qu’il annonce des mesures spécifiques pour nos amis des DOM ou au moins un mot de compassion.
Cela aurait été trop beau. Rien de cela.
Rien pour les 3,5 millions de Français privés actuellement d’emploi, rien pour les personnes à temps partiel non choisi, rien pour les retraités, notamment les petites retraites, pas grand chose pour les petits salariés. En fait, rien pour les plus pauvres d’entre-nous.
Mais surtout, il continue droit dans ses bottes à promouvoir cette politique ultralibérale qui nous conduit dans le gouffre pour le plus grand plaisir de ses amis riches et du Medef. Toujours plus de travail pour ceux qui en ont déjà un, alors que la libéralisation des heures supplémentaires a déjà empêché l’embauche de 70 000 personnes.
Les réformes vont continuer malgré les oppositions: celle de l'hôpital, du lycée de l'université, de la recherche, de la formation professionnelle, la réforme de l'état avec la suppression d'un poste sur 2 de fonctionnaires partant à la retraite.
Un vrai désastre !
Pourtant, les réponses à cette société agonisante qui favorise les plus riches et détruit notre environnement existent. Elles sont dans la création d’une autre société.
Hervé Kempf en donne les grandes idées dans Le Monde du 17 février :
« Que faire ? Arrêter de singer Keynes et de se croire en 1929 quand on est en 2009 : la dépense, l’endettement, l’inflation, ne sont pas la solution. Replâtrer l’édifice ne réparera pas des fondations ruinées. Il importe au contraire d’opérer une redistribution de la richesse collective en direction des pauvres ; l’outil pourrait en être le revenu maximal admissible (RMA). La réduction de l’inégalité aidera aussi à changer le modèle culturel de surconsommation, et rendra supportables les baisses nécessaires et inéluctables de la consommation matérielle et de la consommation d’énergie dans les pays riches. Autre exigence : orienter l’activité humaine vers les domaines à faible impact écologique, mais créateurs d’emploi, et où les besoins sont immenses : santé, éducation, culture, énergie économe, agriculture, transports collectifs, nature. »
Elles sont aussi dans le magnifique manifeste de neuf intellectuels antillais (Patrick Chamoiseau, Edouard Glissant…) pour une société post-capitaliste, publié le 16 février.
Elles sont également dans le manifeste d’Europe Ecologie qui va guider la campagne électorale des écologistes pour les Européennes.
Résistons au rouleau compresseur libéral et construisons une autre société.
07:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, ultralibéralisme, chômeurs, guadeloupe, kempf, europe ecologie | | Facebook | | Imprimer |
11/02/2009
Séjour à Grenoble
Plus de quinze jours sans une seule note sur ce blog.
Il faut dire que j’ai été très occupé par des réunions, toujours très nombreuses et importantes à l’approche de vacances scolaires.
Mais j’étais également fin janvier à Grenoble pour assister comme j’ai l’habitude de le faire pratiquement tous les deux ans, aux Assises nationales de l’Energie et du Climat.
Elles se sont déroulé dans un climat assez morose. La crise étant là bien sûr, mais également à cause de l’annonce du président Sarkozy de la construction d’un deuxième réacteur nucléaire à Penly. La messe était dite et les participants, qui ont pour la plupart une conscience un tant soit peu « ouverte » en matière énergétique, se demandaient s’il était encore utile de parler d’économie d’énergie, d’efficacité énergétique et même d’énergies renouvelables ou de bâtiments basse consommation, dans un contexte où le président semble tout décider. Borloo, dont la présence était annoncée sur le programme, a même préféré s’adresser aux congressistes par un message insipide enregistré la veille.
Il était presque dérisoire de voir et d’entendre Olivier Epelly, directeur du service cantonal de l’Energie du canton de Genève, arborant une cravate significative, vanter sa « société à 2 000 watts sans nucléaire ». Pourtant dans ce domaine, la Suisse nous montre le chemin que nous devrions emprunter. Le canton de Genève a décidé par votation (référendum) de ne plus utiliser l’énergie nucléaire pour la production d’électricité. Il a fallu alors mettre en place toute une stratégie avec des actions concrètes à court et moyen terme, qui partent de l’interdiction du chauffage électrique à la promotion des énergies renouvelables, en passant par la réduction des déchets et les économies d’énergies dans le bâtiment (label Minergie) et les transports.
Sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelable. Cela rejoint le scénario « Négawatt »
Le contraire de ce que veut faire Sarkozy : du nucléaire partout, encore plus d’autoroutes, de voitures, de camions et d’avions.
En prélude à ces journées studieuses, il y a des visites de sites. Il faut dire que Grenoble est assez dynamique dans le domaine de l’énergie et de l’habitat écologique. La présence en nombre d’élus Verts dans les précédentes municipalités Grenobloises y est pour beaucoup.
J’avais choisi de visiter le nouveau écoquartier de Bonne. Il est situé au cœur de Grenoble sur une surface de 8 ha, à la place d’une ancienne caserne militaire. Seuls, trois bâtiments autour de la cour d’honneur ont été gardés et réhabilités. Tout le reste de la surface est en cours d’aménagement.
Ce sra réellement un quartier écologique avec des logements (850 : 35 % de logement social, des résidences pour les étudiants et les personnes âgées) consommant peu d’énergies (cogénération gaz) car très bien isolés par l'extérieur, mais aussi avec des équipements et des services de proximité, des commerces orientés vers les activités de loisirs et de nature en complément des autres commerces du centre ville, une école élémentaire magnifique, des espaces verts et bien sûr le tramway à proximité.
Un exemple que j’aimerai bien voir à Decazeville, peut-être sur la ZAC des Equipages (toute proportion gardée bien sûr ! J'entends déjà certains dire : il délire !).
Sans les Verts, puisque le Maire PS Michel Destot a préféré faire alliance avec le Modem aux dernières élections municipales, Grenoble va rapidement perdre son avance de ville pionnère de l’écologie. Après le stade des Alpes en centre ville qui a détruit une grande partie du magnifique parc Mistral, c’est un projet de rocade au nord de Grenoble qui va polluer un peu plus cette ville construite dans une cuvette et où la chaleur est étouffante l’été.
J’étais donc le 29 janvier à Grenoble et je me suis accordé une paire d’heure pour aller manifester. Nous étions 50 000 à protester de la gare à la place de Verdun contre les réformes et les mesures injustes et inefficaces du plan de relance de Sarkozy. Beaucoup de jeunes, de lycéens et d’étudiants, des chercheurs, des intermittents du spectacle, des chômeurs, des retraités, de nombreux employés d’entreprises locales menacés de licenciements (Caterpillar, Tyco…)…
On sentait beaucoup de colère et d’inquiétude dans les propos et les slogans des manifestants.
Visiblement, Sarkozy fait la sourde oreille. Préparons nous à lui infliger une piqûre de rappel le 19 mars… et plus si nécessaire.
DERNIÈRE MINUTE :
A voir ce soir sur France 3 à 20 h 35 : Pièces à convictions : « Le scandale de la France contaminée »
Un reportage édifiant sur la dispersion dans toute la France de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs venant des 220 anciennes mines d’uranium françaises.
Areva (ex Cogema), fidèle à l’opacité et à la désinformation de la filière nucléaire, a bien sûr tout fait pour que ce reportage ne soit pas diffusé.
Areva n’a plus aucune mine d’uranium en France, ce qui fait mentir l’affirmation qu’avec le nucléaire nous avons une indépendance énergétique. Ce sont maintenant les pays où Areva exploite des mines comme au Niger, qui vont supporter les dérives en matière de déchets radioactifs amont de cette entreprise.
Rien n’est encore prévu pour les déchets radioactifs aval (sorti du réacteur).
N’oublions pas que nous avons eu plusieurs exploitations minières d'uranium en Aveyron dont une à Bertholène dans la forêt des Palanges et que des déchets radioactifs de ces exploitations ont été disséminés un peu partout dans l’Aveyron.
Téléchargez ci-dessous l"inventaire des mines d'uranium en Aveyron :
mimausa_inventaire aveyron.pdf
Sans oublier les pollutions radioactives de surface en Aveyron, dues notamment aux retombées de Tchernobyl.
Téléchargez des articles de presse sur ce sujet :
Aveyron - Retombées Tchernobyl.pdf
Ainsi que la page Aveyron de "l'Atlas des contaminations radioactives" :
Aveyron - Atlas contaminations
radioactives.pdf
Quand allons nous arrêter cette industrie mortifère et anti-démocratique !
15:39 Publié dans Climat, Energie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : energie, nucléaire, energies renouvelables, sarkozy, manifestation | | Facebook | | Imprimer |