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29/10/2008

Les Verts sur CFM Radio

cfm-radio.gifJ'ai participé avec d’autres mouvements politiques (PC, PS, MoDem, UMP) le mardi 28 octobre de 19 h à 20 h à l’émission “Table ovale sans ellipse” animée par Claude de Vesins sur la CFM Radio.
Cette radio est écoutée en Aveyron sur la région de Villefranche-de-Rouergue sur la fréquence FM 90,2.
Les thèmes de départ de cette émission, communiqués il y a quelques jours, étaient le fichier Edwige et la Loi de Modernisation de l’Economie.
Ces sujets ont été traités mais la grave crise économique dans laquelle nous sommes plongés a également été un sujet important de cette émission
Un dernier sujet concernant plus les Villefranchois a terminé l'émission, celui de la construction de la gendarmerie.


Vous pouvez écouter l'enregistrement de cette émission ici

18/10/2008

Le goudron n’intéresse pas les Aveyronnais

j'enveux.jpgA la lecture de Centre-Presse, on s’aperçoit qu’il n’y a finalement que quelques hauts « décideurs » Aveyronnais pour croire que le doublement en 2 X 2 voies de la RN 88 est bon pour l’Aveyron.
C’est le résultat d’une enquête d’opinion réalisée du 2 au 7 octobre par la société Télécontact pour Centre-Presse.
48,5 % des Aveyronnais interrogés ne se sentent pas concernés par ce projet et seulement 7 % seraient prêts à descendre dans la rue pour manifester. Le bide.

Mais ça ne démonte pourtant pas nos décideurs.
Pour Jean-Claude Luche, président du Conseil Général : « Le relatif désintérêt des Aveyronnais pour ce dossier ne va en rien affecter la volonté du conseil général. Il en va de l’avenir du département ». Fichtre !
Cela en dit long sur l’idée qu’il a de la démocratie. Je me méfie toujours de ces gens qui veulent faire le bonheur des autres malgré eux.
Pour Martin Malvy, président de la Région et Ludovic Mouly, président de l'Agglo du Grand Rodez, c’est la faute au retard pris par les élus aux commandes depuis des années en Aveyron. Pan sur Puech et Censi !
Mais de droite ou de gauche, pas un ne remet en cause ce projet pourtant boudé par les Aveyronnais.

Même entêtement aux chambres consulaires et chez certains chefs d’entreprises.
Alain Fabre, directeur de la RAGT prend exemple sur le « succès du désenclavement » de la Bretagne pour justifier le doublement de la RN 88.
Parlons-en ! Quelle réussite ! Le « désenclavement » de la Bretagne à conduit à un exode massif des Bretons vers Paris et à l’arrivée d’une industrie agro-alimentaire polluante (élevages porcins et avicoles en surnombre, algues vertes, ruisseaux et sols extrêmement pollués…). Voilà ce que veut faire M. Fabre de notre département, en plus d’une terre pour les OGM.

Tous nous disent que ce projet va « désenclaver » l’Aveyron et attirer les entreprises.
Pour ma part, je ne me sens pas du tout enclavé. Et si la SNCF favorisait le fret ferroviaire et le Conseil Général, responsable des transports en Aveyron, décidaient de favoriser les transports collectifs et les circulations douces comme la Région aide le transport des passagers avec notamment le Plan Rail et de nouvelles lignes TER, nous aurions un territoire attractif.
Mais n’oublions pas que ce relatif isolement routier est aussi un attrait en matière touristique, de sécurité, de qualité de vie, de protection contre les pollutions…

On nous dit que cette future route va attirer les entreprises. Mais malheureusement se sera surtout des délocalisations d’entreprises proches, en grande partie du département.
Parlez des bienfaits de la A 75 aux habitants de l’est de la Lozère ou bien aux habitants du Vigan qui ont vu une entreprise de 60 personnes délocalisée à La Cavalerie !
Nous ne sommes plus dans de l’aménagement d’un territoire mais dans du déménagement du territoire.

Je ne reviendrai pas sur les effets destructeurs pour notre environnement et pour le climat du doublement de la RN 88.
Je ne reviendrai pas non plus sur l’escroquerie qui a consisté à peinturlurer ce projet en vert en l’appelant honteusement « itinéraire de développement durable » au grand dam des associations de protection de l’environnement qui ont quitté le comité de pilotage.

Enfin, la réaction de Jean Puech sur ce sujet est pitoyable. Non content de ne pas remettre en cause ce projet et de vouloir à tout prix le faire payer pour moitié par les contribuables Aveyronnais et ceux de la région Midi-Pyrénées alors qu’il s’agit d’une route nationale, il critique le « Plan Rail » mis en place par la Région.
Quand on est à ce point déconnecté des habitants et des élus de base d'un département, on comprend mieux pourquoi il a perdu les dernières élections sénatoriales.

Alors, comme semble le souhaiter la majorité des Aveyronnais, oui à des aménagements pour la tranquillité et la sécurité des riverains, non au doublement de la RN 88 qui augmenterait considérablement le flux déjà important de véhicules en transit dont beaucoup de poids lourds.

Ci-dessous, téléchargez l’enquête de Centre-Presse :
RN 88 - Indifférence aveyronnais - Centre Presse - 121008.pdf

et la conférence de presse de Jean Puech du 15 octobre vue par La Dépêche du Midi :
PUECH - LA DEPECHE 161008.pdf

11/10/2008

Homo toxicus : tous intoxiqués

homo toxicus-affiche.jpg« Homo toxicus », c’est le titre du film documentaire de la cinéaste québécoise Carole Poliquin qui sera montré à Decazeville au cinéma La Strada le lundi 10 novembre à 21 heures. Le film sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité.

Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.

"Je ne veux pas faire peur avec mon film, dit la réalisatrice, mais je souhaite provoquer une conscientisation au fait qu'il y a un problème."

Les Verts du Bassin participent à l’organisation de cette soirée

Téléchargez l'affiche de ce film à Decazeville :
affiche homotoxicus.pdf

Téléchargez le tract :
tract sante et environnement.pdf

On parle de ce film sur Rue 89

09/10/2008

Vous avez dit voiture « propre » ?

04102008-mondialauto.jpgA l’occasion du Mondial de l’automobile qui se tient actuellement à Paris, tous n’ont que deux mots à la bouche : « verte » et « propre ». La voiture de l’avenir doit devenir « verte » ou « propre ».

Une généralité d’abord : même si la voiture de demain roulait à l’air, elle représenterait toujours un grave danger pour l’environnement.
Il faut d’abord les fabriquer avec des matières premières souvent polluantes et qui s‘épuisent.
Ce processus demande de plus beaucoup de consommations d’énergie et d'eau.
Il faut ensuite construire des routes, grandes consommatrices de granulats, de matières premières à partir de produits pétroliers et d’énergie, routes qui participent grandement à la perte de la biodiversité, à l’artificialisation des sols…
Et puis il y a les centaines de milliers de morts et de blessés dans le monde suite à des accidents de la circulation.
Rien qu’à partir de cet état des lieux, on comprend que la voiture particulière n’a rien de « propre ».

Regardons ensuite les propositions des constructeurs et des hommes politiques hauts placés dont le premier d’entre-eux, Nicolas Sarkozy.
La voiture « propre » ou « verte » serait donc électrique.
Tous leurs propos sont bien sûr relayés à outrances par les radios, journaux écrits et télévisés dans des reportages (on devrait dire publi-reportages dans ce cas) à la gloire de la voiture électrique. Il faut dire que Dassault, Bolloré et d’autres, propriétaires de grands médias investissent également dans ce secteur.

Avec les réserves déjà émises dans le premier paragraphe, je rajouterais que la voiture électrique pourrait éventuellement être un peu plus propre que les autres si on produisait en grande quantité de l’électricité propre.
Or, ce n’est pas le cas, puisque notamment en France, 85 % de l’électricité est produite à partir de centrales nucléaires.

Deuxièmement, qui dit voiture électrique, dit batteries pour le stockage de l’électricité.
Même si des progrès ont été réalisés, leur poids et leur encombrement dans les véhicules ainsi que leur fabrication et leur recyclage posent encore d’énormes problèmes.
De plus, les batteries modernes et futures seront fabriquées à partir de lithium.
Or, le prix du lithium a déjà décuplé depuis 2003.
Pendant que « Les Echos » s’extasient sur ce nouveau paradigme de la voiture « verte » et électrique (avec un encart publicitaire d’une quinzaine de pages pour une marque de berline allemande très polluante), Hervé Kempf, dans Le Monde du 8 octobre, s’intéresse à juste titre aux réserves mondiales de lithium.
« Une étude du consultant Meridian International Research, publiée au mois de mai (The trouble with lithium 2), a jeté un froid : examinant attentivement les configurations géologiques des différents sites de production, elle concluait : "Les augmentations réalistes de production du lithium ne permettront pas de satisfaire une révolution de la propulsion automobile dans la prochaine décennie. (...) Dans le scénario le plus optimiste, elles ne pourraient fournir que 8 millions de véhicules hybrides du type GM Volt" »

Mais ces données sont sans importance pour certains.
Pour Nicolas Sarkozy, une voiture propre est une voiture électrique, voiture que fabrique comme par hasard son grand ami Bolloré qui lui avait prêté son yacht après son élection.
Et il annonce aujourd’hui une aide à la recherche et au développement de 400 millions d’euros : "La France va s'engager dès maintenant dans un vaste plan de recherche et de soutien aux véhicules décarbonés, c'est-à-dire de véhicules ayant les plus faibles niveaux d'émission de CO2 possibles, qu'il s'agisse de véhicules entièrement électriques ou de véhicules hybrides rechargeables"
Protestation immédiate de certaines associations environnementales.

Je dis oui aux véhicules décarbonés, mais non aux véhicules nucléarisés.

La meilleure alternative à la production de CO2 par les voitures reste encore de développer les alternatives à la voiture : transports en commun nombreux et efficaces, et développement de l’usage du vélo pour les trajets courts par des aménagements cyclables nombreux et sécurisés.

Mais dans l’immédiat, si nous devons acheter un véhicule personnel, favorisons les véhicules produisant peu de gaz à effet de serre.
L’ADEME édite un guide sur les consommations de carburant et émissions de CO2 de nombreux véhicules.
On notera qu’aucun véhicule français n’a la classe A (moins de 100 g CO2/km). Ils ne sont d’ailleurs pas nombreux.

Les associations Agir pour l’Environnement, les Amis de la Terre, la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports), Greenpeace, le Réseau Action Climat et le WWF lancent une pétition à destination du Président de la République pour demander d’agir en faveur d’un règlement européen ambitieux qui doit :
- fixer un seuil de 120 g/km de CO2 applicable dès 2012
- fixer un objectif de long terme de 80 g de CO2/km applicable en 2020.
L’application de ce règlement serait beaucoup plus efficace, rapide et moins onéreuse pour « décarboner » l’automobile que les propositions de notre président aujourd’hui.
Je pense même que l’on doit aller plus vite et plus loin. J’ai en tout cas signé cette pétition.

Photo en haut de la note : Le samedi 4 octobre 2008 au Mondial de l'automobile, une cinquantaine de militants se sont installés dans les véhicules les plus polluants exposés sur les stands des principaux constructeurs allemands et se sont attachés au volant.
© Mora/Greenpeace / Mora


L'agité du Mondial

l'agité-du-mondial.jpgQu’avaient dit de si dérangeant ces militants écologistes pour que Sarkozy les traite « d’agités du bocal » lors de sa visite au Mondial de l’automobile?
Seulement deux phrases de bon sens qui ont déplu à notre valeureux président dans son soutient inconditionnel aux filières de l’automobile et du nucléaire réunies : « Les voitures sont pas écolos » et « Climat en danger, Sarko complice ».
Moi je trouve ces militants écologistes plutôt sympas. Et en plus, ils répondent à « l’agité du Mondial » sur le site de koléos tv.
Après le « casse toi pov’ con » du salon de l’agriculture, notre président devient un habitué des dérapages de langage et de l'insulte. Chassez le naturel, il revient au galop.

Voir le reportage de TF1 sur cet épisode.


05/10/2008

Crise financière et récession : une bonne occasion pour repartir du bon pied

krach1929.gifCe que promettaient les économistes les plus lucides est arrivé. Pas les chiens de garde du capitalisme, ceux au service de cette société ultra libérale que l’on voit en permanence sur les chaînes de télévision ou de radios. Non, ceux qui analysent avec pertinence ce système inégalitaire et fou dans des livres ou bien dans des revues et des émissions presque confidentielles.
La bulle spéculative a éclaté et les premiers touchés sont bien sûr les plus pauvres. Des centaines de milliers de familles sont à la rue dans le pays qui se dit le plus développé du monde.
Pour ceux-là, qui avaient cru au rêve américain, à celui d’avoir une maison bien à eux, rien !
On préfère donner des énormes quantités d’argent à ceux qui nous ont plongé dans cette crise.
On nous ressasse qu’il n’y a plus d’argent pour augmenter les salaires et les minimas sociaux, pour avoir des retraites et des assurances sociales décentes, pour supprimer la malnutrition dans le monde, pour améliorer notre environnement, pour la recherche… et du jour au lendemain, c’est une pluie de milliards qui tombe du ciel pour alimenter les banques, les entreprises, les assurances afin de sauver ce système économique mortifère et enrichir un peu plus cette oligarchie financière responsable de nos malheurs.

« Nous sommes confrontés au même type de crise qu’en 1929 (une crise sociale d’inégalité entre riches et pauvres) mais financièrement mondialisée et doublée d’une grave crise environnementale. » dit le député européen Alain Lipietz.

Crise sociale, crise écologique et crise financière, tout cela était prévisible, comme nous l’a brillement démontré Hervé Kempf, journaliste et auteur de « Comment les riches détruisent la planète » lors des dernières Journées d’Été des Verts à Toulouse.



Alors que faire ?
« Il faut inventer un nouveau modèle de développement. Redistribuer massivement les richesses… » dit Alain Lipietz.
Même en cas de récession, il y a assez d’argent et de travail en France et dans le monde pour que chacun d’entre-nous ait un emploi, un salaire, une retraite et vive une existence paisible.
Mais à cause de la cupidité et l’égoïsme d’une infime minorité, nous sommes confrontés à ces crises.
La croissance à tout prix telle que la réclame la plupart des hommes politiques n’est plus vivable.
Il est encore temps d’inverser la tendance.

« Il faut avancer très vite sur des accords internationaux type post-Kyoto. Nous devons entamer des négociations collectives à l’échelle mondiale pour diminuer les écarts de salaires d’un pays à l’autre, harmoniser les conditions de production, limiter l’empreinte écologique des plus riches… On peut commencer par l’Europe, seul bloc politique transnational en formation » conclu Alain Lipietz.

Lire le communiqué des Verts : Livret A et crise financière : un hold-up inacceptable !

02/10/2008

Développement durable sur le Bassin Decazeville-Aubin

decouverte-n22-cover.jpgVous pouvez télécharger ci-dessous le dernier numéro de "Découverte", le magazine d'information de la Communauté de communes du Bassin Decazeville-Aubin.
Au menu, le point sur l'Agenda 21, la présentation de quelques actions sur notre territoire, notamment les actions de Decazeville en matière d'économies d'énergies et le projet de lotissement HQE du Belvédère à Cransac.

Téléchargez ci-dessous le numéro 22 de "Découverte" :
DECOUVERTE N22 - 09:2008.pdf


agirpourleclimat-cover.jpgLors du Salon Eco-Energies Midi-Pyrénées qui s'est déroulé le week-end dernier à Decazeville, la Communauté de communes, engagée dans un Plan Climat Local, a distribué un fascicule "Agir pour le climat" en Midi-Pyrénées. Il est destiné au grand public, notamment à celui du Bassin. Son objectif : réduire de une tonne par personne les rejets de CO2, soit pour le Bassin, 17 000 tonnes de CO2 en moins.
A chacun de s'engager et les élus doivent montrer l'exemple.

Téléchargez ci-dessous ce fascicule :
agirpourleclimat-decazeville.pdf