En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Vendredi 13 décembre 2019 - Dédicace de mon ouvrage "Et au milieu coule du cadmium" à la maison de la Presse "Presse Bulle", rue Cayrade à Decazeville de 8h30 à 12h30
La préparation des Etats généraux de la démocratie locale en Aveyron méritait mieux que cette petite réunion à Sébazac réunissant une poignée d’élus de notre département. Pourquoi les élus conseillers municipaux n'ont ils pas été invités à y participer ? La démocratie locale est elle uniquement l'affaire des maires, des conseillers régionaux ou généraux ? Nous aurions préféré des rencontres décentralisées dans les trois arrondissement de notre département, ouvertes également aux citoyens.
Elus aveyronnais d’Europe Ecologie – Les Verts, nous allons néanmoins porter notre pierre à l’édifice.
Nous appelons à une nouvelle réforme territoriale qui aura pour objectif de garantir la durabilité dans la manière de porter l’action publique, de rapprocher la décision des citoyens, d’assurer une solidarité entre les territoires et d’affirmer la pertinence du niveau régional.
C’est d’abord rénover et démocratiser le fonctionnement de notre démocratie en incitant les collectivités à l’utilisation large de tous les modes de démocratie participative aujourd’hui sous utilisés. C’est aussi séparer les fonctions exécutives et délibératives au sein des collectivités, encadrer le pouvoir des présidents d’exécutifs, redéfinir le droit des élus minoritaires et définir un vrai statut de l’élu qui permettra à chacun s'il le désire de participer à la vie de la cité.
Il doit être mis fin à cette maladie bien française qu’est le cumul de mandats des élus. Visiblement, ces élus semblaient les mieux représentés à la réunion de Sébazac. Cette mesure sera complétée par la limitation dans le temps de l’occupation d’un mêmemandat afin d’obliger à une véritable rotation des responsabilités.
Pour les élections communales, intercommunales et régionales, nous proposons des scrutins de liste paritaires femmes/hommes à deux tours avec seuil d’admission au deuxième tour à 5% et une prime majoritaire à 25% à la liste arrivée en tête.
Pour nous la décentralisation doit privilégier trois niveaux :
-La Commune qui reste la cellule de base de la démocratie locale avec des missions recentrées sur les compétences de proximité.
-L’Intercommunalité qui doit devenir une collectivité de plein exercice adaptée à des bassins de vie et d’activité. Constituée d’un territoire mixte urbain et rural, elle veillera à la cohérence des politiques publiques, la solidarité via la péréquation et à la maîtrise de l’étalement urbain. La structure intercommunale devient l’échelon intermédiaire entre les Communes et la Région. Le Conseil Général sera supprimé et ses compétences seront redistribuées au couple Commune/Intercommunalité ou aux Régions selon des modalités négociées lors d’une conférence régionale des pouvoirs locaux.
-La Région doit être renforcée pour répondre aux enjeux économiques et sociaux, d’aménagement du territoire, de préservation de l’environnement, de déplacements (en devenant Autorité Organisatrice des Transports)… Elle doit bénéficier de la close générale de compétences, et jouer son rôle au niveau européen en gérant notamment directement les fonds structurels.
Cette réorganisation des collectivités territoriales va de pair avec la redéfinition du panier fiscal. Il faut un panier fiscal lisible, plus simple, réparti entre les différentes strates de la nouvelle organisation institutionnelle. Une des priorités est de refonder les impôts locaux pour garantir la justice fiscale, lutter contre l’étalement urbain, promouvoir les comportements écologiques et favoriser l’égalité territoriale.
Nous proposons la création d’une banque publique d’investissement au service des collectivités territoriales et la facilitation de coopérations financières entre collectivités.
Voilà rapidement résumé ce que nous aurions exprimé si nous avions été invité à la réunion de Sébazac.
Claude Alibert, adjoint au Maire de Millau
Bruno Berardi, vice-président de l’Agglo du Grand Rodez
Jean-Louis Calmettes, adjoint au Maire de Decazeville
Marie-Claude Carlin, adjointe au Maire de Rodez
Articles de La Dépêche du Midi sur la réunion de Sébazac :
Gérard Onesta, vice-président écologiste de la région Midi_pyrénées, n'est pas loin de penser comme nous que le débat sur la démocratie territoriale n'entousiasme pas les socialistes, notamment les élus locaux.
Gérard Onesta : « les barons socialistes sont inquiets »
17 heures. 5eme étage du Conseil Régional. Gérard Onesta dispose de quelques minutes avant de s’envoler pour la Cité de l’Espace. La fenêtre de tir est étroite. Mais, avec son débit de mitraillette et sa précision de sniper, l’ancien député européen fait mouche en moins d’un quart d’heure. Dimanche soir, il était devant sa télévision. Il a regardé, avec attention, l’intervention de François Hollande. Pour lui, « c’est une opération de com’ et ses conseillers lui ont dit de montrer qu’il est à la barre ».François Hollande «a répété 72 fois la phrase « je fixe le cap ». Mais il n’a fixé que des chiffres, pas de cap ». Gérard Onesta « attend toujours une direction ». En fait, pour l’élu régional, le discours présidentiel – plus d’impôts, moins de dépenses – dessine « un projet en négatif ». « Il manque une projection. Un véritable cap serait une avancée fédérale de l’Europe ou une nouvelle agriculture ». A l’hôtel de Région, un dossier hante les esprits. Il n’était pas au menu de la prestation dominicale de François Hollande. Mais il est sur la table et Gérard Onesta regrette, encore une fois, une absence de vision élyséenne. Le vice président du Conseil Régional estime que « le débat sur la réforme territoriale se réduit à un colloque dans les sous-sols du Sénat ». L’avenir des collectivités est un sujet essentiel pour la France du XXI siècle. François Hollanderéduit ce chantier à « des buffets campagnards et à une réunion d’une demi-heure, à Matignon, avec chacun des leaders des partis ». Cette absence de concertation n’est pas à la hauteur des enjeux.Gérard Onesta estime que « beaucoup d’élus locaux redoutent une réforme. Ils craignent des transferts de compétence mais sans le pognon qui doit aller avec». L’élu écologiste considère que « de nombreux barons socialistes sont inquiets. Ils préfèrent pas de réforme du tout à une réforme qui accroit leurs pouvoirs mais qui ne prévoit pas de financement ».
On ne peut que se réjouir du Classement au patrimoine mondial de l’Unesco du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au titre de « paysage culturel évolutif vivant ». Le bassin minier est un paysage atypique, notamment avec les fameux terrils.
J'avais visité cette région lors des Assises nationales du Développement Durable en juin 2003. Je m’étais notamment attardé, guidé par son maire écologiste Jean-François Caron, à Loos-en-Gohelle et à la base 11/19 située au pied de deux immenses terrils. Ce lieu, qui a su garder son patrimoine historique avec la tour et le chevalet métallique, mélange maintenant de l’habitat écologique, des entreprises travaillant sur l’environnement (écoconstruction, écomatérieux, énergies renouvelables…) et abrite également la scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais Culture Commune.
Ce lieu abrite aussi l’association la Chaîne des Terrils qui valorise et anime depuis 1988 ce territoire. Devenue depuis CPIE, elle a contribué à lutter contre l’image négative du bassin minier et a au contraire, participé à la reconquête et à avoir une vision d’avenir sur ce patrimoine, d’abord par ses habitants eux-mêmes, mais aussi de l’extérieur.
C’est toute cette dynamique qui a permis à ce qu’un territoire au patrimoine industriel et naturel fortement dégradé par les activités humaines, mais un territoire d’une générosité et d’une richesse humaine et sociale incomparable, soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce classement permet d’honorer l’apport de ces milliers d’ouvriers et ouvrières à nos sociétés, à notre histoire industrielle. Si les puits de mines ont fermé il y a maintenant plusieurs décennies, leur marque est toujours prégnante sur le territoire. Il ne faut pas cacher ce patrimoine, ni effacer la mémoire ouvrière qui en est issue. Il faut au contraire l’assumer, le respecter et le mettre en valeur, dans toutes ses dimensions, même les plus douloureuses.
Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec notre territoire.
S’il était impossible financièrement de conserver l’intégralité de notre patrimoine industriel, il faut maintenant s’appliquer à conserver et à mettre en valeur ce qui reste : le chevalement, les soufflantes, les cheminées du Gua…
Mais il faut également se réapproprier notre patrimoine « artificiel devenu naturel » comme le décrivait Mr Scholler de l’ONF : les 500 hectares du Parc Intercommunal avec la Découverte, la forêt de la Vaysse…
Nous devons également redécouvrir les ruisseaux qui coulent dans nos centres villes. Ils ont retrouvé une eau limpide et les analyses montrent que la qualité écologique est maintenant convenable. Ces ruisseaux, qui il y a peu de temps encore n'étaient que des exutoires pour les rejets des industries et des particuliers, ont encore dans nos esprits une image négative. Pourtant, ils constituent un des éléments primordiaux de l'environnement et du paysage local actuel. Nous devons nous les réapproprier et les valoriser tout en veillant à modérer les effets de leurs crues.
Comme l’a fait Europe Ecologie – Les Verts, je tiens à mon tour à féliciter Jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle, initiateur de ce projet et un de ses avocats les plus constants depuis plus de 20 ans et visiblement très ému à l’annonce des résultats. On peut le comprendre.
Un article sur Loos-en-Gohelle paru dans Libération du 2 avril 2013 :
A la veille de ce premier tour, nous avons l’impression que la campagne électorale a survolé les sujets importants pour notre avenir. La protection de notre environnement, le dérèglement climatique et la raréfaction des matières premières qui vont bouleverser en profondeur notre avenir n’ont pratiquement pas été évoqués. Pourtant, ce sont nos futurs emplois, notre santé, nos façons de nous déplacer, de nos loger… en un mot de vivre, qui sont en jeu.
Voter écologiste sur la deuxième circonscription de l’Aveyron, ça signifie quoi ?
- C’est soutenir le mouvement de renouvellement des idées, et donc des personnes, qu’incarne ma candidature. Notre pays, notre circonscription aveyronnaise en ont indéniablement besoin.
- C’est voter pour quelqu’un qui ne cumulera pas les mandats et les responsabilités, et qui défend l’idée d’un mandat unique, renouvelable une fois, pour permettre l’arrivée aux responsabilités de nouveaux visages et de nouvelles générations.
- C’est choisir quelqu’un qui a montré depuis plusieurs années sa volonté d’engagement et sa capacité de dialogue tant dans la société civile qu’en étant élu sur notre territoire.
- C’est reconnaître que les questions environnementales, économiques et sociales sont intimement liées. C’est penser que les solutions proposées par les écologistes sont à la fois justes et efficaces, et que la reconversion écologique de l’économie est la voie à suivre si l’on souhaite retrouver de l’activité et du mieux-vivre.
- C’est défendre les services publics de proximité et de qualité, notamment ceux del’éducation et la santé.
- C’est inventer les nouvelles façons de nous déplacer, de nous loger, de nous chauffer, de nous alimenter… qui nous permettront de lutter contre la précarité énergétique et sociale, le dérèglement climatique et à prévenir les maladies graves.
Oui, il faut assurer une victoire de la majorité gouvernementale à ces élections législatives. Mais il faut aussi assurer cette mutation indispensable qui ne peut passer que par une influence réelle des idées écologistes au sein de cette majorité, majorité qui sera d’autant plus forte et efficace qu’elle sera diverse. Après le temps du référendum contre Nicolas Sarkozy, vient celui du choix de société que nous voulons vraiment demain. Le temps des solutions écologistesest venu.
Le 10 juin, donnez un atout supplémentaire à la majorité, votez écologiste, votez Jean-Louis Calmettes.
Le week-end de Pentecôte a été consacré à l’affichage des panneaux officiels.
Voici ci-dessous quelques impressions des militants afficheurs : « J'ai l'impression d'avoir passé la journée avec vous à force de vous voir en photo. Elle est sympa la photo d'ailleurs (on voit bien que ce n'est pas un photo-montage comme d'autres). J'étais avec ma fille, on vous a fait quelques rides parfois. »
« étonnant !!!...Magali est "remplaçante",les autressont suppléant-e-s ! »
« Nous avons affiché hier les cantons de Naucelle et Baraqueville : 8h de route, 260km, 30 affiches et de superbes paysages dont certains m'étaient totalement inconnus ;
Outre le fait que les panneaux ne sont parfois pas à l'endroit indiqué par le document de la Préfecture (ce que je ne manquerai pas de leur signaler!!!), il est arrivé que les panneaux ne soient pas encore en place (ce qu'il faudra également signaler)... Un vrai casse-tête dans certains petits villages. »
« Comme Magali et toi, j'ai apprécié les paysages, la végétation luxuriante : certains coins encore très sauvages, préservés... c'est magique ! Je me demande par contre comment les habitants y vivent (si on exclue les paysans et les riches qui se sont retirés au vert)... la petite épicerie, le boulanger et le café ayant fermé depuis longtemps, ne parlons pas de la Poste... c'est la désertification organisée !
« Même plaisir à revoir des paysages magnifiques et le bord des routes qui devient de plus en plus fleuri »
Un grand merci à Magali, Marie-Claire, Patrice, Guy, Frédéric et d’autres que j’oublie sûrement.
Les réunions publiques se poursuivent
Plusieurs réunion publiques la semaine passée : Capdenac, Naucelle et Baraqueville. Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe Ecologie – Les Verts nous a accompagné pour les deux dernières réunions. Elle était également présente au « Jeudi de l’Ecologie » du 31 mai consacré à l’agriculture. Encore merci à Françis Enjalbert, porte-parole de la confédération Paysanne, qui était le témoin de ce débat. Merci également à Jean-François Mariot qui était témoin du précédent "Jeudi" consacré à la culture.
Nous serons à Rignac le lundi 4 juin à 20h30 à la salle de réunion de l’Espace André Jarlan
Le mardi 5 juin, après une conférence de presse à 17 h, nous animerons à 20h30 une réunion publique à la salle n° 6 de la Maison des Sociétés, esplanade Jean Jaurès à Decazeville.
Le mercredi 6 juin, je serai à Figeac pour soutenir les candidats lotois de la 2ème circonscription qui étaient venus nous soutenir lors de la réunion de Capdenac.
Le jeudi 7 juin, ce sera notre dernier « Jeudi de l’Ecologie » de la campagne. Le thème sera « Se déplacer en polluant moins et en allégeant sa facture ». Problématique importante sur notre territoire. Le témoin sera ce soir là Thomas Lesay de l’association EVE (écomobilité et voyage écologique) de Millau. Comme les autres « Jeudis », celui-ci se déroulera à notre local de campagne au 11, rue Saint-Jacques à Villefranche-de-Rouergue.
Pour terminer cette campagne en beauté, nous serons le vendredi 8 juin à Najac, fief de Magali, à la salle des Aînés à 18h30.
La Vague Verte va déferler à Villefranche-de-Rouergue et Decazeville :
La Vague verte c’est quoi ?
C’est une opération de mobilisation du réseau écologiste pour distribuer largement la deuxième édition d’Ecologie Hebdo. Cette mobilisation aura lieu partout en France le jeudi 7 juin de 6h à 12h.
Nous serons sur le marché de Villefranche-de-Rouergue le jeudi 7 juin à partir de 9 h pour distribuer ce deuxième numéro d’Ecologie Hebdo et participer à cette Vague Verte.
Nous serons également le vendredi 8 juin sur le marché de Decazeville pour distribuer les derniers exemplaires restants.
En attendant cette vague rafraîchissante, j’étais ce matin sur le marché de Capdenac-Gare sous un soleil de plomb.
La campagne électorale pour les élections législatives rentre maintenant dans sa phase finale. Encore trois semaines pour arriver au premier tour. Les candidats sont connus depuis hier soir. Nous serons donc huit candidats sur la deuxième circonscription. Et à lire La Dépêche, les jeux sont faits. Il y en a sept qui peuvent d'ores et déjà rentrer à la maison. Sympa, La Dépêche ! D'un autre côté, c'est vrai qu'il font tout pour ça. Mais comme ils se trompent parfois et que de toute façon j'aime bien les titiller, je vais donc continuer.
Ce matin, grand nettoyage de notre local de campagne. Parce que mazette, nous avons un local de campagne. Nous avons vu grand cette année. Mais on est ridicule par rapport à d'autres qui ont des "succursales" dans d'autres villes de la circonscription. Ah oui, j'ai oublié de vous donner l'adresse. Il se situe 11, rue Saint-Jacques à Villefranche-de-Rouergue (à l’angle de la rue du Marteau et de la rue Saint-Jacques), à deux pas de la Collégiale.
Nous finisons de l'aménager et de le décorer dans le début de la semaine prochaine afin qu'il soit prêt jeudi pour une conférence de presse à 17 h 30 et une animation le soir.
Oui, car nous reprenons nos "Jeudis de l'Ecologie" (Agrandissez le tract à côté en cliquant dessous). Et à fond ! Trois jeudis, trois thèmes et trois témoins locaux. Réservez donc vos trois prochains jeudis . Enfin au moins un pour commencer. Tiens, pourquoi pas ce jeudi 24 mai. D'autant plus qu'il sera consacré à la culture avec comme thème : être acteur culturel d’ici et du monde. Et si je vous dit que le témoin qui viendra nous parler de son expérience et de son engagement vient de Decazeville et qu'il organise avec son association une grande fête populaire fin juin qui a failli ne pas voir le jour cette année... Vous avez trouvé ?
On ne peut que saluer la nomination du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, d’abord parce que c’est le premier gouvernement paritaire de notre histoire.
Ensuite parce que deux écologistes intègrent ce gouvernement.
Cécile Duflot hérite d’un portefeuille important, celui du logement. J'espére vivement que les arbitrages ministériels lui permettront de mettre en oeuvre rapidement nos engagements en matière de logement : encadrement des loyers, construction de logements sociaux, augmentation des crédits pour l'isolation et l'amélioration de la qualité des logements… C'est un chantier prioritaire du quinquennat qui est confié aux écologistes.
Pascal Canfin est lui nommé ministre du Développement. Ancien journaliste à Alternatives Economiques, spécialiste de la régulation financière et des paradis fiscaux, il est député Européen depuis 2009. Il était venu à Rodez en 2007 soutenir Marie-Claude Carlin pour les élections législatives où il avait séduit son auditoire par sa gande connaissance du secteur financier, sa gentillesse et sa disponibilité.
Photos :
Cécile Duflot et François Hollande aux journées d’été des Verts à Toulouse en 2008 – jlc
Pascal Canfin et Marie-Claude Carlin à Rodez en 2007 - jlc
Vous avez dû remarquer que mes billets sur ce blog étaient un peu plus espacés. C'est essentiellement dû à un surcroît d'activité actuellement. Les élections prennent beaucoup de temps. L'élection présidentielle m'a occupé une partie des vendredis matin pour assurer la distribution de tracts pour notre candidate et échanger avec mes concitoyens. Mais depuis quelques semaines, ce sont les élections législatives qui m'accaparent énormément. Candidat écologiste sur la deuxième circonscription de l'Aveyron, celle de Villefranche-de-Rouergue, je suis donc en plein préparatifs de ma campagne.
Programme, photos, écriture de la profession de foi, organisation de la campagne, tout cela me laisse peu de temps pour écrire sur ce blog.
D’autant plus que mon activité d’élu est également intense actuellement.
Je vous invite donc à aller sur mon blog de campagne pour suivre mes déplacements sur l'ouest aveyronnais dans les prochaines semaines.
Mais je n'abandonne pas ce blog et j'essaierai tout de même de vous tenir régulièrement au courantde mes activités d'élu.
« J’en fais le serment, nous défendrons l’industrie nucléaire française, capitale pour notre indépendance, pour notre compétitivité ». C’est la phrase qu’a prononcée le candidat Sarkozy à Villepinte le jour même, comble du cynisme, du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et jour de la chaîne humaine contre le nucléaire dans la vallée du Rhône.
Au delà de l’idolâtrie légendaire de la droite libérale pour cette énergie mortifère, mais la droite n’est pas la seule, cette phrase contient deux fausses affirmations répétées à profusion pour qu’elles rentrent bien dans nos cerveaux.
Non, le nucléaire n’assure pas notre indépendance énergétique car l’uranium permettant de faire tourner les centrales françaises provient exclusivement de l’étranger, notamment du Niger où il est extrait dans des conditions environnementales, sociales et sanitaires déplorables.
Non le nucléaire n’est pas compétitif. Cette filière bénéficie depuis des dizaines d’années de mirobolantes subventions de l’Etat tant pour le fonctionnement que pour la recherche. De plus, la gestion des déchets durant des dizaines de milliers d’années, le démantèlement des centrales en fin de vie, la construction de centrales nouvelles (voir le doublement du coût de des EPR de Flamanville et en Finlande), la sûreté… sont très largement sous-estimés. Sans parler d’un accident sur une centrale dont la probabilité est importante comme l’a démontré Bernard Laponche.
Il faut sortir de cette énergie chère, dangereuse, qui ne supporte pas la démocratie. Et le plus tôt sera le mieux !
Mais il faut aussi anticiper la fin des énergies fossiles.
C’est ce à quoi se sont penchés les ingénieurs et spécialistes de l’association Négawatt depuis maintenant près de dix ans. Après un premier scénario en 2003, ils ont publié fin 2011 un scénario actualisé plus ambitieux, qui comprend 10 points clés.
C’est ce que viendra exposer Christian Couturier, ingénieur énergéticien membre de l’association Négawatt, à Rieupeyroux (salle Vitrée) le jeudi 22 mars, invité par Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron, dans le cadre des « Jeudis de l’écologie ».
Christian Couturier travaille également au pôle Energie de l’association Solagro, dont le projet est d’ouvrir d'autres voies pour l'énergie et l'agriculture, pour une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles (énergie, biodiversité, eau, air,...).
Solagro a produit l’an passé le scénario Afterres2050, un travail important sur l'utilisation des terres agricoles et forestières en France.
L'ouvrage de 370 pages expliquant en détail le scénario Négawatt, "Manifeste Négawatt", écrit par Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac et édité par Actes Sud - Colibris, sera en vente le soir même de la conférence au prix de 20 euros.
A la mémoire des victimes de Fukushima, de Tchernobyl, et de toutes les victimes du nucléaire, une manifestation symbolique est organisée le
Samedi 10 mars 2012 à 11h
devant la Préfecture de Rodez
Cette manifestation est à l'appel d'Action Environnement, d'Attac, du Comité Causse Comtal, du Collectifs Chaîne Humaine, d'Europe Ecologie - Les Verts, de la Ligue des Droits de L'homme, du Parti de Gauche et de Serènes Sereines
Covoiturage au départ de Decazeville : 0685390498
Covoiturage au départ de Villefranche : 0676973255
Six ans après l’ouverture de mon blog, je m’aperçois que je n’ai jamais parlé de sa fréquentation. Depuis le début, en février 2006, c’est une augmentation régulière des visiteurs avec il est vrai, des pointes lors des élections locales.
Actuellement, c’est une moyenne d’un peu plus de 1 600 visiteurs uniques qui visite mensuellement mon blog. Ce sont environ 9 000 visites mensuelles et entre 16 000 et 20 000 pages mensuelles qui sont visionnées.
Mon blog est répertorié dans la cartographie de la blogoshère politique qui est un visuel interactif réalisé par Le Monde et il est également répertorié sur quelques agrégateurs de blogs et sites internet comme aveyron.in.
Certaines notes connaissent plus de succès que d’autres. C’est le cas de notes traitant de dossiers locaux (Bassin ou Aveyron). Mais des notes traitant de sujets bien particuliers connaissent également une audience importante. C’est le cas notamment de notes traitant des animaux, dont une où j’expliquai ma position sur les cirques.
Par contre, je reçois peu de commentaires à travers le blog. Ils sont plutôt oraux, notamment pour les notes traitant de dossiers locaux.
Pour terminer, je tiens à remercier toutes celles et ceux qui viennent régulièrement consulter mon blog et la presse locale qui en fait régulièrement état.
Après plusieurs réunions dans d’autres départements voisins, les jeudis de l’écologie arrivent en Aveyron. Ce sera le 19 janvier à 20h30 à la salle Vitrée de Rieupeyroux. Le thème choisi sera l’énergie et plus particulièrement les énergies renouvelables.
Le témoin de cette réunion sera Pierre BARRIAC, agriculteur à Rhôdes de Miquels sur la commune de Rieupeyroux.
Pierre Barriac a réussi de faire de sa ferme un outil de démonstration pédagogique de ces nouvelles énergies pour les scolaires, associations ou toute personne intéressée par ce sujet.
Nous profiterons donc de son expérience vraiment originale et de ses multiples connaissances sur les ressources énergétiques en France et plus particulièrement en Aveyron. Avec lui, nous aurons une meilleure compréhension desénergies fossiles et renouvelables et leurs effets sur la planète.
Nous verrons enfin comment un meilleur comportement de chacun d’entre-nous en matière de consommation d’énergies, de transport, d’alimentation… peut changer beaucoup de choses.
Cette première réunion dans l’ouest Aveyron sera suivie par d’autres à Villefranche et sur le Bassin de Decazeville durant ce premier semestre 2012.
Je viens de signer la pétition demandant la réhabilitation de la voie ferrée Cahors – Capdenac. Certes, les termes de cette pétition ne me conviennent pas totalement car ils tendent à opposer la voie ferrée à la véloroute de la Vallée du Lot. On ne doit surtout pas opposer ces deux projets et je l’ai bien sûr précisé dans les commentaires à ma signature.
Il faut bien évidemment, et je le dis depuis longtemps, conserver cette voie ferrée, cinquième branche de l’étoile ferroviaire de Capdenac, et la réhabiliter.
Les élus Europe Ecologie – Les Verts du Conseil Régional Midi-Pyrénées se sont également prononcés sur cette position en commission permanente du 16 décembre 2010. Je me permets de le rappeler car des personnes mal intentionnées se permettent de dire le contraire actuellement dans certaines réunions.
Mais on doit également aménager la véloroute de la Vallée du Lot dans le département du Lot. On peut, par exemple, réétudier l’itinéraire proposé par la pré-étude de faisabilité de 2001.
Voie de dépassement de la Côte d’Hymes, une gabegie financière et un environnement agricole et naturel menacé
Ainsi donc, les travaux pour la création d’une voie de dépassement sur la RD 840 au lieu dit côte d’Hymes, devraient débuter.
Coût estimé de ce chantier : 6 millions d’euros. Mais on sait très bien que dans ce genre de travaux, il y a fréquemment des mauvaises surprises et le montant initial prévu est souvent largement dépassé. D’autant plus que la construction de cette nouvelle voie va nécessiter des ouvrages d’art et des terrassements importants sur des terrains qui présentent parfois des versants potentiellement instables. Des phénomènes de fluages et de glissements plus ou moins récents sont d’ailleurs biens visibles.
Sans être fondamentalement opposé à un créneau de dépassement sur ce secteur, il nous semblait possible et souhaitable de le créer sur le tracé de l’actuelle route sans empiéter sur des terres agricoles. D’autant plus qu’à la suite des divers aménagements de ce tronçon de la RD 840 (ex RN 140), le département a gardé de nombreuses emprises qui sont actuellement des dépotoirs. Le coût des travaux aurait été divisé par trois ou quatre, paramètre important dans la période difficile que vivent les collectivités et l’Etat qui se doivent donc de montrer l’exemple. Tant que rien n’est définitif, il n’y aurait d’ailleurs aucune honte à revenir sur ce projet et à réétudier cette option. Au contraire.
On ferait d’une pierre deux coups : aménager ce créneau de dépassement à moindre coût et avec un impact modéré sur l’environnement, notamment sur la circulation des eaux de surface et sur l’artificialisation de l’espace agricole.
Ce projet a également posé localement un problème d’indemnisation des agriculteurs touchés par les travaux. Si des solutions ont été trouvées pour la plupart, quelques uns sont fortement lésés alors qu'ils ne demandaient ni plus ni moins qu’un échange de parcelles sans perte de surface d'exploitation.
José Bové est intervenu auprès du Conseil général et nous sommes intervenus auprès du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement pour qu’une solution amiable soit trouvé.
Les élus régionaux EELV sont également intervenus afin de trouver une solution à ce problème car, ne l’oublions pas, la Région Midi-Pyrénées finance ce projet d’aménagement à hauteur de 2,2 millions d’euros.
A ce jour, les autorités et collectivités responsables semblent camper sur leurs positions.
Mais il n’est pas trop tard et une solution peut encore être trouvée.
Dans ce dossier, on peut également regretter la discrétion des instances agricoles, Chambre d'Agriculture et syndicats, qui interviennent pourtant fort justement pour dénoncer la consommation de foncier agricole au profit d'autres usages.
L’artificialisation des sols de ce secteur aurait des conséquences importantes pour la basse vallée du Riou Mort lors d’épisodes pluvieux violents. Cette zone, qui sera déjà impactée par la future voie, est située en grande partie sur des sols qui agissent en éponge en amont de Firmi et retiennent les eaux de ruissellement.
Si une urbanisation y était réalisée, les eaux de ruissellement s’écoulant de tout le secteur de la Côte d’Hymes débouleront rapidement dans la vallée du Riou Mort (via notamment le Riou Vernhe) car elles ne seront plus ralenties et les risques d’inondations brutales seraient grands.
Il faut donc arrêter tout projet d’urbanisation sur ce secteur comme plus généralement sur toute zone agricole et y favoriser au contraire le maintien et l'installation d'agriculteurs et le développement de l’agro-tourisme.
Les solutions pour créer des zones d’activité résident maintenant dans la réhabilitation des friches industrielles, dans la densification et la restructuration des zones d’activité existantes et éventuellement dans le changement éventuel de la destination des sols de certaines activités existantes.
Comme pour le projet des Portes du Tarn à Lavaur, les militants et élus locaux et régionaux Europe Ecologie – Les Verts y veilleront.
Photos :
1 – jlc - Un terrain qu'il serait souhaitable de laisser en zone agricole
2 – jlc - Une vue prise le 2 août dernier d’une partie de ce magnifique secteur agricole et naturel menacé par une route et peut-être une zone urbanisée
Courrier envoyé à Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement, auprès du ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement : Courrier Benoist Apparu.pdf
Avis d’Europe Ecologie – Les Verts de l’ouest Aveyron à l’enquête publique sur l’aliénation d'une partie de chemin rural au lieu dît " Igue du Moulin" : Avis EELV - Enquête publique chemin d'Auzits.doc
P 72 : « Le site n'est pas simple et un certain nombre de vérifications devront être faites, notamment vis à vis de l’inondabilité mais surtout parce que ce secteur sert de bassin perméable juste en amont des secteurs urbanisés du bassin »
Je précise que la route ne passera pas au milieu du champ comme indiqué sous la photo illustrant l'article, mais sur le côteau, après la haie qui abrite le Riou Vernhe
Les écologistes sont bien évidemment décidés à tout mettre en œuvre pour battre Nicolas Sarkozy et avoir une large majorité progressiste à l’Assemblée Nationale en 2012 avec les partis de gauche. Mais ils ont aussi des convictions, et certaines sont primordiales pour l’avenir de notre planète et des générations futures. Elles passent au dessus de toute considération à court terme, même électorale.
C’est le cas de la sortie du nucléaire et en premier lieu, le geste fort que constitue l’arrêt du chantier pharaonique et hors de prix de l’EPR de Flamanville. Ce geste est plus que symbolique car ce chantier lance en fait le premier maillon d’un nouveau programme de construction de centrales nucléaires.
Ce geste fort concerne également l’Aveyron. Nous ne sommes d'abord pas à l’abri des conséquences d’un accident majeur aux centrales de Golfech et de Blayes, même des centrales de la vallée du Rhône. Mais de plus, avec la poursuite d’un programme nucléaire, il est évident que le dossier de l’entreposage de déchets nucléaires reviendrait sur le tapis. Souvenons-nous qu’il y a moins d’une dizaine d’années, les territoires granitiques de l’ouest Aveyron étaient pressentis pour accueillir des déchets nucléaires. La construction de nouvelles centrales reposerait à coup sûr la question du stockage des déchets en zones granitiques, donc en Aveyron.
L’énergie nucléaire est une énergie qui s’accommode mal de la démocratie, qui supporte difficilement une remise en cause, qui génère d’énormes mensonges de ses défenseurs. Elle est majoritairement, mais pas seulement, défendue par la droite dure, productiviste, scientiste et insensible à toute considération écologique. Il n’y a qu’à écouter les Sarkozy, Fillon, Copé, Besson et autres politiques de droite.
Mais le nucléaire est aussi une énergie du passé. Beaucoup de pays européens et dans le monde l’ont compris et ont engagé une sortie de cette énergie pendant que beaucoup d’autres ont eu la sagesse de ne pas y entrer.
La gauche, qui sait être parfois généreuse, humaniste, inventive, émancipatrice, s’honorerait à sortir de cette technique énergétique dangereuse, mortifère et totalitaire.
"La sortie du nucléaire est d'abord un objectif moral incontournable. S'accommoder des événements de Fukushima ou de Tchernobyl est incompatible avec l’idée d'une civilisation"écrivait Nicolas Hulot dans le dernier JDD.
Au nom d’un monde plus écologique, plus solidaire et plus humain, il faut que le Parti Socialiste réponde favorablement à la demande d’Europe Ecologie – Les Verts de fermer le chantier de l’EPR de Flamanville et décide d’engager dès mai 2012 une sortie du nucléaire. Cette alternative est réalisable comme le démontre le scénario Négawatt.
Je souhaite de tout cœur qu’un accord puisse être trouvé cette semaine. Il faut que la gauche sorte de la vieille économie pour rentrer dans une nouvelle ère où l’homme et la nature seront au centre des préoccupations politiques.
En cas de refus de François Hollande, c’est sans haine ni état d’âme, mais avec enthousiasme et détermination que je soutiendrais notre candidate Eva Joly pour l’élection présidentielle et les candidats Europe Ecologie – Les Verts sur les trois circonscriptions de l’Aveyron.
Difficile de faire un budget départemental lorsque l’on s’aperçoit que depuis quelques années l’Etat a transféré de nombreuses compétences sans donner les moyens financiers de les assurer, quand on a programmé des travaux onéreux qui ne sont pas de sa compétence et que l’on veut garder tout de même une politique clientéliste pour chouchouter les conseiller généraux de son bord.
Pour pouvoir tenir ses engagements de doublement de la RN 88 qui est de la compétence seule de l’Etat, Jean-Claude Luche continue sa politique de paupérisation des budgets des transports interurbains, de la culture, des aides aux collectivités en matière d’environnement, d’aides sociales…
Mais cela ne suffit plus. Il taille donc maintenant dans le personnel, dont celui des TOS des collèges, mais aussi dans le budget de l’Adalpa, machin créé par son prédécesseur pour contrer la gauchiste Fol, dans l’aide aux gîtes ruraux (on ira tous en Aveyron dit la chanson), dans la Maison de l’Aveyron à Paris (là, on ne s’en plaindra pas), dans d’autres bricoles et surtout dans le budget des routes départementales.
Même si je ne suis pas un fanatique du goudron, ce sont justement ces routes qu’il faut au contraire essayer d’entretenir et d’améliorer pour éviter les nombreux accidents routiers qui s’y produisent.
Mais la vision dogmatique libérale de Luche et de ses amis de droite qui est de favoriser le transport routier plutôt que par le rail, les importations de toute l’Europe plutôt que les échanges locaux et les circuits courts, conduit à poursuivre la construction de cette deuxième autoroute Aveyronnaise qui va assécher économiquement le reste du département et favoriser une évasion commerciale vers la capitale régionale. Tout cela au mépris de toute considérations sociales et environnementales.
Pendant ce temps, d’autres départements donnent les livres scolaires et un ordinateurs aux collégiens, créent un vrai service public pour la création et l’entretien de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, aident fortement les collectivités dans leurs travaux d’assainissement, de protection de l’environnement, d’énergies renouvelables, de réhabilitation du patrimoine et de l’habitat, d’aménagements touristiques, de création et d’animation de lieux de culture…
L’Aveyron est le département Français où les transports collectifs interurbains sont embryonnaires et archaïques et reste toujours le seul département Français où il n’y a pas un seul kilomètre d’aménagement cyclable départemental alors que le tourisme cyclable explose partout.
Après ce constat, on pourrait penser que les élus de gauche au conseil général montent au créneau pour proposer une vraie politique de soutien aux Aveyronnais avec des investissements réellement utiles. Et bien, c’est manqué !
Comme ils soutiennent avec la droite le doublement de la RN 88 qui étrangle les budgets tant au Département qu’à la Région, ils ne proposent en fait que quelquesmesurettes qui ne changeront rien.
C’est un changement politique profond qu’il faut opérer au conseil général de l’Aveyron et plus généralement en France. Et il ne pourra pas se réaliser avec les personnes en place à l’assemblée départementale.
Europe Ecologie – Les Verts a décidé d’aller à la rencontre des Aveyronnais avant la trêve estivale et pour cela organise à travers le département une série de réunions publiques dans les principales villes.
Après Villefranche-de-Rouergue le 14 juin, c’est à Decazeville que se déroulera la prochaine réunion (en même temps qu’à Rodez).
Ce sera l’occasion d’échanger sur les problèmes majeurs du moment : énergies, transports, chômage, précarité, agriculture, climat, eau, économie… mais également sur les élections primaires qui vont permettre aux écologistes de choisir leur candidat à la prochaine élection présidentielle.
Ce sera également l’occasion de discuter de dossiers spécifiques au Bassin : santé, intercommunalités, zones d'activités...
Venez rencontrer les élus, adhérents et coopérateurs écologistes du Bassin et débattre avec eux à partir de 20 h 30 à :
Decazeville le 23 juin au Jardin public, Esplanade Jean Jaurès (giratoire de la gendarmerie)
Sous le kiosque à musique en cas de pluie
Pour être sûr de pouvoir s'asseoir, portez un siège
Samedi 12 mars 15h, heure japonaise, à la suite d’un séisme important suivi d’un tsunami tout aussi dévastateur, une explosion s'est produite dans le bâtiment d’un réacteur de lacentrale nucléaire de Fukushima-Daïchi.
Depuis, d’autres réacteurs de cette centrale ont procédé à la même manœuvre qui consiste à réaliser des rejets radioactifs dans l'air pour faire baisser la pression et tenter d’éviter une explosion du cœur des réacteurs en fusion. D’autres centrales nucléaires japonaises ont également été fortement touchées.
L’issue de ce que l’on peut d’ores et déjà appeler une catastrophe nucléaire est incertaine.
Mardi 15 mars, 13h, heure française, retrouvons-nous pour une flash mob géante partout dans les villes de France en solidarité avec le peuple japonais meurtri et pour dire NON au nucléaire au Japon comme partout ailleurs.
A Decazeville, le rendez-vous est fixé le mardi 15 mars à 13 h, place Decazes, devant la mairie
La campagne électorale pour les élections cantonales en Aveyron est malheureusement en train de prendre un virage nauséabond : calomnie, désinformation, intimidations, chantage… tout est bon pour tenter de déstabiliser les candidats Europe Ecologie – Les Verts sur le canton de Rodez-Est.
C’est d’autant plus regrettable quand les coups viennent de représentants de partis avec lesquels nous sommes souvent associés dans les municipalités où nous siégeons en Aveyron.
Nous sommes bien sûrs parfois en opposition avec des avis ou des décisions prises par nos partenaires, mais en aucun cas, nous tenons des propos mensongers et violents comme ceux tenus actuellement par des représentants de partis dits « de gauche ».
Dans une campagne électorale, tout n’est pas permis. Il n’est pas permis de remettre en cause l’honnêteté des candidats et de leur prêter des propos qu’ils n’ont pas tenus. Il n’est pas permis de remettre en cause leur engagement pour une société plus juste, plus humaine et plus écologique.
Les intimidations proférées en assemblées ou dans des cercles plus privés doivent immédiatement cesser. La sérénité doit retrouver sa place dans cette campagne
Nous tenons à réaffirmer solennellement notre entier soutien à Emily Teyssèdre-Julian et à Bruno Berardi
Les élus Europe Ecologie – Les Verts de l’Aveyron
Contact :
Jean-Louis CALMETTES
Adjoint au Maire de Decazeville, chargé de l'Environnement
Conseiller Délégué à la Communauté de Communes Decazeville-Aubin en charge du Parc Intercommunal, des Transports et de la Mobilité
En lisant Centre Presse ce matin, j’ai été passablement irrité par le communiqué d'un élu de Rodez membre du Parti Communiste (voir en bas de note), qui, sous le motif louable de protéger les usagers d’EDF, glorifie en fait le nucléaire en balançant au passage de gros mensonges.
J’ai donc répondu par l'intermédiaire du journal.
" Comment expliquer que 25 ans après l’horreur de l’explosion de la centrale de Tchernobyl qui fait encore des victimes tous les jours, le nucléaire trouve encore de si fidèles défenseurs si ce n’est que par aveuglement idéologique.
Comment peut-on parler de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire alors qu’il n’y a plus une seule mine d’uranium en France et que les mines exploitées par Areva à l’étranger le sont dans des conditions sociales et environnementales désastreuses comme au Niger.
En défendant le nucléaire pour défendre les usagers de l’électricité, Jean-Albert Bessièrese trompe. Mais en plus il nous trompe avec des arguments faux.
Comment expliquer que le nucléaire est moins cher que d’autres sources de production d’électricité alors que le nucléaire recule partout dans le monde. L’électricité nucléaire en France est moins chère parce qu’elle bénéficie depuis des dizaines d’années d’un soutien financier massif de la part des gouvernements successifs et qu’elle n’intègre pas totalement les énormes dépenses attendues par le démantèlement des centrales en fin de vie et la gestion des déchets. Nous laissons tout cela à nos enfants.
Jean-Albert Bessière nous trompe en faisant croire que la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) payé par tous les abonnés à l’électricité sert uniquement à racheter l’électricité d’origine photovoltaïque. Entre 2007 et 2010, les énergies renouvelables ont pesé entre 0 et 22 % de cette CSPE. Tout le reste des recettes de cette taxe est consacré au surcoût de production d'électricité, pour l'essentiel à base de pétrole, charbon ou gaz, dans les îles françaises, au rachat d’électricité produite par cogénération ou des moyens de production de pointe qui fonctionnent au gaz ou au pétrole et à la protection des consommateurs précaires. La production d'électricité émettrice de gaz à effet de serre a donc absorbé entre 68 et 88 % de la CSPE entre 2007 et 2010.
Alors oui à un service public de l’énergie, mais pas à celui que Jean-Albert Bessière rêve. Oui à un service public de l’énergie dont les trois piliers seront les économies d’énergies, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Oui à un service public de l'énergie, multi-énergies hors nucléaire et décentralisé.
En attendant ce service public que je souhaite ardemment, j’encourage les usagers de l’électricité à se tourner vers des fournisseurs vendant exclusivement de l’électricité d’origine renouvelable et ayant un statut de coopérative. Ca existe, j’y suis abonné et sociétaire et si on fait un peu attention à ses consommations, c’est moins cher que l’électricité nucléaire. Mais surtout on a la satisfaction de ne pas participer à cette folie nucléaire qui détruit les hommes, saccage la planète et engloutie des sommes faramineuses.
Jean-Louis Calmettes
Elu Europe-Ecologie – les Verts à Decazeville et délégué à la Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin "