Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2006

Decazeville après la casse


Le film de Gérard Raynal illustrant une « Théma » d’Arte sur la classe ouvrière ne se voulait pas un documentaire touristique, encore moins un documentaire économique pour Aveyron Expansion ou la CCI. Ce film voulait juste montrer comment un territoire, démoli depuis des dizaines d’années par des politiques internationales et nationales qui n’étaient que les prémices d’une globalisation libérale, n’a pas baissé la tête malgré les dégâts occasionnés sur les hommes et leur environnement.

Beaucoup d’habitants du Bassin, et c’est compréhensible, ont pris ce documentaire au premier degré, ne retenant que les images montrant une ville dégradée et une population vieillissante. Cette approche esthétique était peut-être nécessaire pour comprendre les mots exprimés par les intervenants. Mais je reste persuadé que 95 % des français et des allemands qui ont vu ce film ont surtout retenu le courage, la générosité, la détermination et le grand humanisme des hommes et femmes qui habitent notre territoire. Toutes ces qualités ne sont pas un frein à l’installation de personnes et d’entreprises dans le Bassin.

Il reste à Gérard Raynal ou à un autre cinéaste à réaliser la suite, ce documentaire, réalisé en 2003, se termine, à mon avis, par une description de la situation à la fin des années 90. Depuis, la situation s’est heureusement améliorée, tant en terme économique qu’au niveau du cadre de vie.