06/05/2008
Le TUB, premier maillon réussi pour de nouveaux déplacements dans le Bassin
Ca y est. Le nouveau bus du TUB a été mis en service le vendredi 2 mai.
Le TUB, Transport Urbain du Bassin, qui fonctionnait depuis fin février avec un bus de location, est maintenant opérationnel à 100 %.
Dès son lancement, il a connu un énorme succès, notamment la première semaine où il était gratuit. Les premiers chiffres sont encourageants. 156 personnes en moyenne utilisent le TUB chaque jour avec des pointes le mercredi avec les jeunes et le vendredi pour le marché de Decazeville.
C’est le double de ce qu’avait prévu le bureau d’étude travaillant sur ce dossier. Il est vrai que l’étude avait été réalisée avec un ticket à 1 euro le voyage alors qu’il n’est en pratique que de 20 centimes d’euro.
Suite à ce succès et malheureusement, à l’obligation de refus de quelques personnes quand le bus était complet, le doublement des bus sera prévu à certains horaires.
Pour l’avenir, la Communauté de Communes Decazeville-Aubin réfléchit à des améliorations.
Une enquête va être réalisé durant le mois de juin et une étude suivra. Elle devra nous dire rapidement si nous devons doubler la ligne existante ou créer une autre ligne ainsi que donner des préconisations pour la mise en place de TAD (Transport à la demande) pour les zones non desservies par le TUB.
Parallèlement, une étude pour un projet de schéma de référence d’itinéraires cyclables va être lancé par la Communauté de Communes.
Les réalisations concrètes seront exécutées par les communes dans la cohérence de ce schéma.
Les piétons et les personnes à mobilité réduite ne devront pas être oublié pour les cheminements sécurisés, les aménagements de voiries et les arrêts de bus.
L'article de La Dépêche du Midi du 2 mai 2008 :
DDM - Decazeville - Le « TUB » du Bassin fait recette .pdf
L'article de Midi Libre du 2 mai 2008 :
ML - Transports - Le Tub fait un véritable tabac.pdf
Photo : La Dépêche du Midi
TUB - NOUVEAU BUS
Vidéo envoyée par calmettes
Première journée du nouveau bus du TUB (Transport Urbain du Bassin) mis en service le 2 mai 2008 par la Communauté de Communes Decazeville-Aubin
12:15 Publié dans Développement durable, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
02/05/2008
Sus au pauvres (2) et à la culture
Qu’est-ce qui a le plus déplu au nouveau maire UMP de Cuers (Var) ? Le fait que la compagnie Princesses Peluches écrive sur la chaussée (avec une peinture lavable), ou bien les messages eux-mêmes ?
La création intitulée « Kristin » était une déambulation sur le thème de la précarité et de l'appartenance nationale.
Elle comportait entre autre, des inscriptions sur la chaussée et d’autres supports.
Il y avait notamment une citation d'Albert Camus : "Je me révolte donc nous sommes" ou encore "Kristin, 52 ans, cherche travail", ou bien « Etre précaire, c’est subir la loi qu’un autre édicte mais ne subit pas »
La vidéaste Virginie Brylansky accompagnait Caroline Amoros durant toute la préparation et la représentation elle même. Tout a donc été filmé.Vous pouvez visionner le film ci-dessous :
GOUDRONNER-LES-MOTS
Vidéo envoyée par raphael-helle
Goudronnage des mots : la municipalité de Cuers (Var) vient d’innover en expérimentant une forme de censure adaptée à l’espace public quand l’artiste utilise la rue comme page d’écriture.
Le maire nouvellement élu de Cuers a porté plainte contre l’auteure et artiste, Caroline Amoros de la compagnie Princesses Peluches pour “ dégradation de la voie publique ”, suite à une représentation de son spectacle de théâtre de rue proposée lors de la troisième édition des “Petits bonheurs de mars”, organisée par la ville de Cuers.
"Kristin, 52 ans, cherche travail"
Pauvre Kristin ! Elle peut toujours espérer. Elle est une des 4 millions de Français que l’on prive volontairement d’emploi afin de donner au Medef une main d’œuvre corvéable à merci, docile et peu exigeante en matière salariale.
A 52 ans, Kristin peut tout au plus espérer le RMI qui la maintiendra dans une grande pauvreté, peut-être le nouveau RSA, financé par les un peu moins pauvres, qui en fera une RMIste obligée de travailler pour quelques euros de plus, avant qu’elle ait droit à une retraite miséreuse.
Mais de plus, elle devra subir les reproches et la culpabilisation permanente de ces élus UMP ou autres, qui édictent ou soutiennent des lois scélérates contre les pauvres, comme l’a fait le maire de Cuers.
Signez la pétition de soutien à Catherine Amoros et à Princesses Peluches
L’article de « Le Monde » sur ce sujet :
Cuers veut bouter les arts hors de la rue
Les articles sur « Rue 89 » :
Var: pas de plumes mais du goudron pour le théâtre de rue
"M. le maire, bravo d'avoir sauvé Cuers d'une irruption artistique"
Le communiqué de presse des Verts sur cette affaire
18:00 Publié dans Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
09/04/2008
Energie et transports : sus aux pauvres
Le gouvernement va décider arbitrairement d’augmenter le prix du gaz de 5,5 % afin de plaire aux actionnaires de Gaz de France et de Suez qui va rentrer dans le capital de l’ex entreprise publique. Cette augmentation fait suite à de nombreuses augmentations de tarifs du gaz dont la dernière en janvier dernier de 4 %.
Cette hausse tombe très mal après qu'une récente étude de l’ADEME démontre que ce sont les ménages les plus pauvres qui sont les plus touchés par les coûts en augmentation des énergies.
Les dépenses des ménages en gaz et fioul domestique pour les besoins de chauffage représentent 6,5 % des revenus des 10 % les plus pauvres en zones rurales quand ils ne représentent que 1,7 % des revenus des 10 % les plus riches toujours en zones rurales.
En 2001, le poids des dépenses énergétiques des 20% de ménages les plus pauvres, en pourcentage de leur revenu net d’impôt, était 1,6 fois supérieur à celui des ménages les plus aisés. En 2006, la part des dépenses énergétiques des plus pauvres est 2,5 fois plus élevée que celle des plus riches.
Mais il faut bien reconnaître que les ménages les plus touchés sont ceux qui se chauffent à l’électricité. Si le coût en francs constants de cette énergie n’a pas augmenté depuis 1995, c’est grâce à des financements extérieurs notamment avec nos impôts et taxes. Mais l’électricité reste et de loin l’énergie la plus chère… et est une des plus polluante en l’utilisant comme mode de chauffage.
C’est une analyse encore confidentielle de RTE et de l’ADEME, citée par Thierry Salomon dans la revue « La Maison Ecologique », qui le dénonce.
En même temps, on apprend aujourd'hui la fin de la prise en charge par l’Etat des tarifs sociaux de la SNCF, dont la carte famille nombreuse.
Cette mesure autant anti-sociale qu'anti-écologique, va toucher bien sûr les plus pauvres qui bénéficiaient de cette carte pour se déplacer.
Il faut bien trouver des moyens pour financer les 15 milliards d’euro annuels donnés aux plus riches.
Le problème avec les pauvres, c’est qu’on ne peut pas leur prendre beaucoup d’argent, mais l’avantage c’est qu’ils sont nombreux… et de plus en plus nombreux malheureusement.
Voilà la politique sociale de Sarkozy et de l’UMP.
14:30 Publié dans Energie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
09/02/2008
Passer d'une logique de soin à une logique de santé
Documentaire édifiant que celui montré sur France 2 sur le cancer : "La guerre contre le cancer". Comme tous les bons documentaires, celui-ci est malheureusement passé à une heure tardive (23 h 05).
Le cancer progresse d’année en année et si l’on peut attribuer une partie de cette progression à l’allongement de la durée de vie, une grosse partie est sûrement due à des facteurs environnementaux : produits chimiques, alimentation, ondes électromagnétiques…
Mais s’attaquer aux causes des cancers ne semble pas intéresser les politiques et encore moins les industries pharmaceutiques qui voient là un danger pour leurs bénéfices.
L’épidémiologie et la toxicologie sont les parents pauvres de la recherche, alors qu’une politique de prévention serait indispensable.
Edifiant de voir dans ce documentaire le cynisme et la mauvaise foi criminelle des industries pharmaceutiques, mais également le silence complice des politiques.
C’est pourquoi nous demandons dans notre programme pour les élections cantonales, et les Verts demandent depuis des années, de passer d’une logique de soin à une logique de santé en augmentant la recherche pour trouver les causes de l’augmentation des grandes maladies.
Nous demandons depuis des années à ce qu’il y ait en Aveyron, comme dans le Tarn par exemple, un registre des cancers et des grandes maladies afin de déterminer géographiquement et socialement les zones touchées par tel type de cancer ou de maladie.
Ce serait localement un premier pas pour une étude environnementale et sociale des causes des grandes maladies.
08:40 Publié dans Environnement, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
22/11/2007
Nous sommes tous des cheminots
Après une rencontre l’après-midi avec les syndicats locaux CGT, SUD et UNSA de la SNCF, nous avons adopté à l’unanimité hier soir en conseil municipal cette motion :
Les cheminots sont dans l’action depuis 8 jours, pour la défense des régimes spéciaux de retraite. Ils demandent que lors des négociations tripartites, les points suivants soient abordés.
Premièrement, la notion de 40 ans ne doit pas être le seul critère lorsque l’on parle d’équité des salariés. Les conditions de travail, de rémunérations, de pourcentage de cotisation ainsi que de niveau de pension doivent être des éléments de comparaison. A ce titre, la continuité de service public, le niveau bas des rémunérations, la sur cotisation de 12% et un niveau de pension inférieur par rapport à d’autres régimes montre bien la légitimité des revendications des cheminots.
En y ajoutant un système de décote et de désindexation les cheminots verraient une baisse des pensions d’environ 30%.
D’autres points spécifiques à l’entreprise sont au cœur de la mobilisation. La situation du fret et la politique de la SNCF pour cette activité, acte un désengagement de la desserte d’une partie du territoire et d’une diminution des moyens notamment humains (moins 10 000 agents d’ici 2012). Le niveau des salaires et des effectifs sont étroitement liés aux points évoqués plus haut.
Nous demandons au gouvernement, à la direction SNCF de prendre en compte ces arguments et d’y amener des réponses, lors des négociations qui vont se dérouler jusqu’au 12 décembre 2007.
Alors que le progrès et le bon sens voudraient que nous allions tous vers les 37,5 ans de travail pour accéder à la retraite, nos dirigeants actuels, président en tête veulent au contraire que nous travaillions plus.
Pour eux, les progrès de l’espérance de vie doivent bénéficier à se tuer au travail. Alors que 3,5 millions de personnes sont privés d’emplois, faire travailler plus ceux qui ont un travail est une aberration.
Il y a assez d’argent, en supprimant les avantages fiscaux accordés dernièrement aux plus riches et en supprimant les exonérations de charges aux entreprises qui s’en servent pour augmenter les salaires de leurs dirigeants, pour accorder à tous une retraite décente au bout de 37,5 années de travail. Cela permettrait réellement de donner du travail aux privés d’emploi, plutôt que ces emplois à temps partiels, mal rémunérés qu’on leur oblige à prendre pour faire baisser les chiffres du chômage.
Les demandes des cheminots sont largement justifiées et sont les nôtres.
Alors que le Medef en profite pour faire de la surenchère en demandant la suppression de la durée légale du travail, soutenons le mouvement des cheminots et de tous ceux qui luttent actuellement, fonctionnaires, étudiants, lycéens… pour une société plus juste.
Ce dernier conseil municipal a également été l'occasion de renouveler la motion que nous avions adoptés au précédent conseil, demandant le maintien du conseil de prud'hommes de Decazeville.
07:40 Publié dans Développement durable, Société, Transports et mobilité, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
21/11/2007
Les médias en question, réunion à Rodez
Je m ‘inquiétais dans un précédent billet de cette uniformisation de l’information dans les médias. A la télé et sur les radios bien sûr, il n’y a qu’à écouter et regarder comment sont traités actuellement les grèves et les mouvements sociaux. Tous dans une grande unanimité reprennent en cœur les paroles des ministres et présidents d’entreprises concernés, en vantant cette « réforme obligatoire » des régimes spéciaux. Tous nous montrent à foison ces usagers excédés par les grèves des transports, souvent les mêmes sur toutes les chaînes, comme nous le montre « @rrêt sur images », oubliant de donner la parole à ces centaines de milliers de personnes solidaires des mouvements sociaux actuels. Des pseudos économistes et des chroniqueurs, toujours les mêmes, grands pourvoyeurs de la pensée libérale, que l’on voit sur TF1 ou ailleurs, que l’on écoute sur France-Inter ou sur d’autres radios, se relaient sur les antennes pour justifier ce qu’ils appellent une « réforme » obligatoire et qui n’est en fait qu’un grand retour en arrière.
On retrouve ces mêmes « économistes » et « chroniqueurs » dans les éditoriaux ou colonnes de nos journaux quotidiens nationaux et régionaux délivrant leurs messages complaisants envers ceux qui les nourrissent et qu’ils contribuent à encore plus enrichir. On les connaît les Sylvestre, Marseille, Beytout, Camus… chiens de garde des Lagardère, Bolloré, Dassault, Arnaud, Pinault… tous grands amis de notre président.
Ce danger devient encore plus présent dans la presse quotidienne régionale avec les rachats et les regroupements de titres.
L’Aveyron n’y échappe pas. Le rachat des « Journaux du Midi » (« Midi-Libre », « Centre-Presse », « Le Journal de Millau » en Aveyron) par le groupe « Sud-Ouest » associé à « La Dépêche du Midi » représente un grand danger pour la pluralité de l’information dans notre département.
L’Acrimed, la Ligue des Droits de l’Homme, et Attac organisent sur ce sujet inquiétant une réunion-débat à Rodez le lundi 26 novembre, salle Montaigne (parking Foch), à 20 h 30.
Cette réunion sera animée par des responsables syndicaux (SNJ) des trois titres concernés, parmi lesquels Didier Labertrandie (Centre-Presse), José Navaro (Midi Libre), Olivier Cimpello (La dépêche) et Daniel Gentot. Ils incitent les citoyens et les élus à réagir, notamment en saisissant la direction générale de la concurrence, entre laquelle se trouve le dossier de rachat.
08:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
20/11/2007
Martine chez les Verts et dans le Bassin
Durant un mois, nous avons été nombreux à nous amuser avec le « Martine Cover Generator », générateur de fausses couvertures de la série « Martine ». Malheureusement, à la demande (amiable) des éditions Casterman, le site a fermé ses portes le 18 Novembre 2007.
Voici ci-dessous et en album photo, quelques couvertures créées par des militants Verts dont Bix ainsi que quelques couvertures plus locales que j’ai imaginé.
06:45 Publié dans Environnement, Société, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
19/11/2007
Grande soirée festive pour aider les salariés grévistes de Géant Casino
On se souvient du combat exemplaire de plus de quinze jours de ces salariés qui s’était terminé le 3 novembre dernier par un protocole d’accord ou de nombreux points de leurs demandes étaient acceptés.
Le soutien de la population, qui avait largement boycotté le magasin durant la grève, ainsi que des élus, avait permis cette issue favorable.
Mais le préjudice financier pour ces salariés est important. C’est pour les aider que cette soirée est organisée. Tous les bénéfices seront intégralement versés à la caisse de solidarité des salariés grévistes de Géant.
De nombreux artistes du Bassin participeront à cette soirée qui se déroulera de 20 heures à 2 heures du matin le samedi 24 novembre à l’Aire Couverte de Viviez
Le programme plus en détail est sur le site de Mescladis.
GÉANT CASINO DECAZEVILLE-031107
Vidéo envoyée par calmettes
Fin de la grève exemplaire des salariés du Géant casino de Decazeville après 15 jours de lutte
12:40 Publié dans Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
18/11/2007
Conseil de prud’hommes de Decazeville : réponse cette semaine
Paradoxe, c’est également un des départements le plus vaste de France.
Le conseil de prud’hommes de Decazeville traite une centaine d’affaires par an et ne coûte pratiquement rien aux ministères de la justice et du travail. Les locaux sont prêtés par la ville de Decazeville, il n’y a pas de greffe permanent, les juges sont bénévoles, les affaires y sont traitées plus rapidement que sur d’autres sites.
Faire déplacer les justiciables à Rodez posera des problèmes pour certains salariés et en découragera d’autres. Pour le plus grand plaisir du Medef et du gouvernement qui s'appliquent jour après jour à détricotter le Code du Travail.
DERNIÈRE MINUTE : Le directeur de cabinet de la garde des Sceaux a envoyé ce week-end un fax aux syndicats, leur communicant la liste des juridictions chargées des conflits du monde du travail supprimées. Decazeville fait partie des 63 conseils de prud'hommes sur les 271 existants qui seraient supprimés.
Retrouvez ci-dessous une vidéo de la manifestation qui a eu lieu le 1er octobre dernier pour soutenir le maintien de ce conseil de prud’hommes
DECAZEVILLE - PRUD'HOMMES - 011007
Vidéo envoyée par calmettes
Manifestation du 1er octobre 2007 pour protester contre le projet de réforme de la carte judiciaire en Aveyron et pour soutenir le maintien du conseil de prud'hommes de Decazeville
11:40 Publié dans Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
17/10/2007
A quand une Journée mondiale de la solidarité et du refus de la richesse ?
Aujourd’hui 17 octobre, c’est « la journée mondiale du refus de la misère ».
Et oui, dans notre pays qui n’a jamais été aussi riche, le nombre de pauvres augmente rapidement.
Tout le monde y va de son discours dégoulinant de bonnes intentions, de mesures caritatives sensées aider ces malheureux, mais qui en fait ne servent qu’à mieux leur faire accepter la misère.
On n’oublie pas tout de même de culpabiliser ces salauds de pauvres qui font des crédits sans regarder (comme entendu ce matin sur France Inter), ces fainéants de chômeurs qui se complaisent dans leur situation (comme dit par une responsable d’association caritative), sans jamais citer et s'attaquer à la véritable cause de cette misère.
Il y a dans notre pays et même dans le monde entier assez de travail et assez d’argent pour que chacun d’entre-nous ait un emploi, un salaire et une retraite décents.
Mais à cause de la cupidité et l’égoïsme des plus nantis, avec bien sûr la complicité de nombreux responsables politiques, les pauvres sont de plus en plus nombreux.
C’est aussi simple que ça. S’il y a de plus en plus de pauvres, c’est qu’il y a des riches, certes beaucoup moins nombreux, mais qui sont de plus en plus riches.
On ne peut que plaindre ce pauvre Martin Hirch, dont on se demande ce qu’il est allé faire dans cette galère, avec ses faibles moyens financiers pour juguler toute la misère de notre pays, pendant que 15 milliards d’euros sont accordés en exonérations fiscales pour les plus riches par Nicolas Sarkozy.
A quand une Journée mondiale de la solidarité et du refus de la richesse ?
Lire le communiqué des Verts
16:20 Publié dans Développement durable, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
28/07/2007
Vers une information uniformisée et chloroformée
L’arrivée de Sarkozy a t’elle donnée des ailes aux patrons de chaînes télés et radios ainsi qu'aux patrons des groupes de médias écrits ? Ils semblent décomplexés et n’hésitent plus à pratiquer des restructurations internes et externes et à remercier des journalistes pour aboutir à une information uniformisée et chloroformée.
Côté télé, c’est la suppression de l’excellente émission sur France 5 de Daniel Schneidermann « Arrêt sur Image », parce qu’il ne plaisait pas à Patrick de Carolis.
Côté radio, c’est la suppression de l’émission culturelle grand public de Frédéric Bonnaud, « la Bande à Bonnaud », remplacée à la rentrée par le très médiatique, omniprésent et consensuel Yves Calvi.
Il y a déjà de quoi être très inquiet sur l’objectivité de notre service public.
Les pétitions pour soutenir ces émissions ont recueilli un nombre important de signatures (184 670 pour « Arrêt sur Image » et 32 000 pour « la Bande à Bonnaud ».
Il ne va rester sur France Inter que pratiquement Daniel Mermet et son émission « Là-bas si j’y suis » (même si je ne partage pas tout le temps ses idées), pour porter un message différent sur les ondes de notre service public. Mais jusqu’à quand ?
Dans cette uniformisation de l’information, la presse écrite n’est pas en reste.
La presse économique d’abord, avec Bernard Arnault, déjà propriétaire de « La Tribune », qui veut racheter maintenant « Les Échos » au Britannique Pearson. Mais, dans ce domaine, la pluralité de l’information est inexistante tant ces deux titres défendent la même politique ultralibérale.
C’est maintenant au tour de la presse quotidienne régionale, avec la vente des « Journaux du Midi » détenus par le groupe « Le Monde » au groupe « Sud-Ouest » afin de réaliser avec le groupe « La Dépêche du Midi » la constitution d’un axe Bordeaux/Toulouse/Montpellier. Cette association permettrait en effet aux trois groupes (Sud Ouest, Dépêche du Midi, Journaux du Midi) de « mener conjointement de nombreux développements, tant sur leur activité traditionnelle de presse écrite que dans les domaines porteurs des médias numériques, en profitant de leur proximité géographique et de la similitude de leurs activités » dans le cadre du GIE Média Sud Europe.
Concernant les informations générales et la ligne éditoriale, cela ne changera pas grand-chose, tant tous les titres de ces groupes étaient encrés dans cette « pensée unique » récurrente, contre laquelle je m’élève parfois.
C’est au niveau local que cela risque de changer.
En effet, en Aveyron, il existe des éditions locales quotidiennes de « La Dépêche du Midi », de « Midi Libre » et de « Centre Presse ». Les deux derniers appartenants aux « Journaux du Midi » tout comme l’hebdomadaire « Le Journal de Millau ».
Les approches locales étaient parfois différentes d’un titre à l’autre, selon la compétence des journalistes locaux, leur connaissance et leur intérêt pour le lieu qu’ils sont chargés de couvrir, les informations qu’ils privilégient ainsi que leurs réseaux d’informations.
Comment cela va-t-il se passer si les trois journaux se regroupent ?
Est-ce la peine de garder trois rédactions ? Déjà, à Decazeville, il n’existe qu’une rédaction pour « Midi Libre » et « Centre Presse ». Va-t-on vers une seule rédaction pour les trois titres ? Va-t-on garder les trois journaux ?
Quel va être l’impact sur la pluralité de l’information, mais également en terme d’emplois, d’un tel regroupement ?
Si vous rajoutez à cela, la présence locale en Aveyron du très « droitier » « Petit Journal », il y a du souci à se faire concernant l’information sur notre territoire.
Heureusement il reste les blogs.
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28/03/2007
Les Verts seront présents à la Fête nationale des services publics à Firmi
Comme déjà le 13 janvier dernier à la journée citoyenne organisée par le Collectif aveyronnais de défense et de développement des services publics, les Verts seront présents avec un stand et participeront aux ateliers lors de la Fête nationale des services publics prévue le samedi 31 mars à Firmi.
Ils seront représentés par Yves Frémion, conseiller régional d'Ile-de-France, ancien député européen et écrivain ainsi que par Guillaume Cros, porte-parole régional et Marie-Claude Carlin, porte-parole départemental.
10:20 Publié dans Société, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
22/01/2007
Les limites d’un sondage
On reste abasourdi à la lecture du sondage réalisé par l’IFOP pour le compte de Midi Libre et Centre Presse sur les priorités des habitants de la région Languedoc-Roussillon, plus ceux de l’Aveyron.
Le problème de ce genre de sondage réside dans la formulation des questions, car l’on sait bien que selon cette formulation, la réponse peut être totalement différente.
Tous les sondages montrent que les salariés sont majoritairement favorables au maintien des 35 heures dans leurs entreprises, mais qu’ils aimeraient certes gagner plus. Même l’IFOP l’avait noté dans un sondage du 30 janvier 2005.
La formulation de la question pour ce dernier sondage IFOP/Midi Libre - Centre Presse aux aveyronnais est : « êtes-vous opposé ou favorable à l’assouplissement de la loi sur le temps de travail pour que ceux qui veulent gagner plus en travaillant plus puissent le faire ? ».
La question posée ainsi, on impose avec certitude ce dogme libéral que seule une augmentation du temps de travail est susceptible d’augmenter le revenu.
La revalorisation du SMIC, la remise en cause du temps partiel non choisi, tout cela n’a même pas effleuré les concepteurs de ce questionnaire
D’autre part on oublie les 4 millions de privés d’emploi qui n’auront aucune chance d’en retrouver un si on augmente le temps de travail de ceux qui en possèdent déjà un.
On sait que la baisse du temps de travail a permis de créer au moins 350 000 emplois.
Pour ma part j’aurais préféré une autre formulation de la question : « êtes-vous favorables à la généralisation des 35 heures, voire une baisse accrue du temps de travail en même temps qu’une forte revalorisation des bas salaires pour permettre aux 4 millions de privés d’emploi d’en retrouver un ? »
Idem pour la deuxième question : « êtes-vous opposé ou favorable à l’alignement des régimes spéciaux des retraites (SNCF, EDF, RATP) sur le régime général des retraites ? »
La question pertinente aurait été le contraire : « êtes-vous opposé ou favorable à l’alignement du régime général des retraites sur celui des régimes spéciaux ? »
Les réponses auraient été autres.
Mais je sais bien que les tenants de ce libéralisme sauvage me diront que c’est de l’utopie, que ce n’est pas « économiquement » réalisable.
Pendant ce temps, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres dans le monde et en France.
C’est d’ailleurs ce que note Centre Presse aujourd’hui dans un article sur les Etats-Unis mais également hier en signalant un rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie qui notait que le revenu des médecins spécialistes a progressé trois fois plus que celui des salariés depuis 1990.
Ce sont donc bien des choix politiques qui peuvent supprimer les inégalités ou les augmenter.
Mais il semble que Midi Libre et Centre Presse ont choisi de poser les mauvaises questions pour obtenir les réponses qu’ils semblent souhaiter.
Heureusement des journalistes ont des analyses plus réalistes que des sondages. Hervé Kempf, journaliste au « Monde » (du même groupe que Midi Libre et Centre Presse) vient de sortir un livre qui résume bien l’état social et écologique de notre planète.
Il nous faut «comprendre que crise écologique et crise sociale sont les deux facettes d'un même désastre. Et que ce désastre est mis en oeuvre par un système de pouvoir qui n'a plus pour fin que le maintien des privilèges des classes dirigeantes»
Un livre salutaire (Comment les riches détruisent la planète, de Hervé Kempf, aux Editions du Seuil).
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14/01/2007
Journée citoyenne pour les services publics à Firmi
La journée citoyenne organisée par le Collectif aveyronnais de défense et de développement des services publics a été un succès. La participation au vote tout au long de la journée ainsi que la réunion publique organisée à 17 heures ont connus une bonne affluence.
Parmi les intervenants des différents partis politiques qui se sont succédés à la tribune, Patrick FARBIAZ membre du Collège Exécutif, représentait les Verts.
Vous pouvez également voir l’intervention d’ouverture de cette réunion publique par Roger LAJOIE-MAZENC, maire de Firmi, ainsi que l'intervention de Jean-Luc MELENCHON.
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25/12/2006
Gaspillage énergétique
On ne peut que s’inquiéter de cette mode venue des Etats-Unis qui arrive maintenant chez nous et touche le moindre petit village ou hameau.
Illuminer sa maison tout le mois de décembre jusqu’aux premiers jours de janvier est à la mode. Et c’est à celui qui réalisera le plus de motifs, qui éclairera le plus fort, que l’on verra de plus loin, qui fera déplacer le plus de monde.
La presse locale étale tous les jours des photos de réalisations et des municipalités irresponsables organisent même des concours.
Quelle gabegie énergétique pour présenter des illuminations représentant toutes les mêmes silhouettes, d’étoiles, de Pères Noël en traîneaux, de rennes ou autres motifs qui ne présentent aucun intérêt artistique.
Plus c’est de mauvais goût, plus cela plait à certains.
Tout cela pour le plus grand bonheur d’EDF et des commerçants, surtout la grande distribution qui achètent ces illuminations fabriquées à bas prix en Asie.
N’avons-nous pas des moyens plus intelligents et plus artistiques pour faire rêver et réfléchir nos enfants à cette période ?
Certains nous disent que ces illuminations ne consomment presque rien. C’est faux, mais de plus, leur multiplication est malheureusement importante et cela dans une période ou la consommation d’électricité est déjà forte.
On nous fait fort justement remarquer que la seule consommation énergétique des veilles de nos appareils divers, téléviseurs, ordinateurs… représente la production d’une centrale nucléaire, et qu’il est très facile d’éviter ces consommations. Mais rien n’y fait et dès que l’on modère une consommation électrique sur un secteur, on trouve toujours moyen de créer de nouveaux besoins aussi inutiles qu’énergivores.
Certaines collectivités, conscientes de ce problème, essaient de réduire les consommations des illuminations de Noël en utilisant des nouvelles technologies.
A Decazeville, nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes et nous avons réduit de 30% nos consommations d’éclairages de Noël en 2005 par rapport à 2004 tout en gardant une qualité appréciée par tous, en remplaçant les vielles guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes).
Mais à quoi servent ces efforts des collectivités pour diminuer les consommations énergétiques et agir ainsi sur le réchauffement climatique si les particuliers augmentent inconsciemment les leurs ?
N’encourageons donc pas ce genre de pratique en évitant de nous y rendre par exemple.
Pour ma part, je veillerai à ce que la ville de Decazeville fasse de nouveaux efforts pour économiser l’énergie dans le futur, à Noël et tout le long de l’année.
Editions du 28 décembre 2006
NOËL : Elles illuminent chaque année les rues et certaines maisons
Chères et brillantes décorations
Certes, c’est plutôt joli. Parfois c’est carrément beau. Encore que certains ne semblent pas du tout réceptifs à ce genre de spectacle. En dehors d’un quelconque jugement de valeur, les illuminations de Noël ont un coût et des conséquences. A Decazeville, par exemple, la seule installation des décorations lumineuses au fil des rues mobilise 15 000 euros. A cette installation s’ajoute la consommation électrique, soit 13 338 kW/h en 2005, entre le premier week-end de l’Avent et l’Epiphanie, ce qui a occasionné une facture de 2 106 euros. Pour établir une comparaison, ces chiffres peuvent être appliqués à la consommation et à la facture électrique annuelle de l’école maternelle Jean Moulin.
Et pourtant, comme l’explique Jean-Louis Calmettes, adjoint Vert à la municipalité, « depuis deux ans nous faisons des efforts. Nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes. Nous avons aussi réduit de 30 % nos consommations d’éclairages de Noël par rapport à 2004, en remplaçant les guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes). » En effet, en 2004, la facture électrique des décorations de Noël decazevilloises avait été chiffrée à 2 330 euros, soit une consommation de 19 240 kW/h.
A cet aspect collectif des illuminations, s’est greffée depuis quelques années la mode venue des Etats-Unis, de la décoration individuelle des maisons. De plus en plus de particuliers se prêtent au jeu et le Bassin n’est pas le dernier au classement départemental des plus belles réalisations. Là aussi, et alors que certains apprécient et d’autres pas du tout, l’ardoise générée n’est pas négligeable. Les créateurs locaux interrogés sur la question disent avoir du mal à situer leurs dépenses précises en la matière.
Selon des sources Internet et à titre indicatif, 300 à 400 mètres de guirlandes électriques avec environ 2 100 ampoules, un attelage de rennes en tubes de néon, six pères Noël grandeur nature aux barbes incandescentes et quelques autres gadgets du même acabit représentent, à tarif plein, un investissement de plus de 5 000 euros (les éléments sont souvent achetés sur plusieurs années). Et on ne parle pas du surcoût énergétique, estimé entre 100 et 500 euros à suivre sur la facture EDF de janvier. Tout comme on ne parlera pas, au risque de passer pour les rabat-joie de service, de la notion de développement durable, oubliée de cette « magie lumineuse de Noël » si peu respectueuse de l’environnement, car contribuant directement à l’émission de gaz à effet de serre.
F.C.
Lire à la suite un article de Libération sur ce sujet
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07/12/2006
L'horreur SDF
Les infos du jour nous apprennent qu’un Français sur deux a peur de devenir sans domicile fixe. Près de 85 % pensent que le nombre de SDF a augmenté.
Il n’y a plus de secteurs et de classes protégées. Cette crainte de basculer dans la précarité et dans la perte de son logement touche maintenant les classes moyennes qui se croyaient intouchables. Mais quand les classes moyennes éternuent, les classes inférieures étouffent.
Je me suis souvenu de cette phrase de Patrick Declerk :
« Curieusement, le SDF, exclu parmi les exclus, se révèle à l’analyse, au contraire, tout ce qu’il y a de plus inclus. Il occupe position et fonction dans la société. Il joue sur la scène du théâtre social un double rôle essentiel. Celui de victime sacrificielle. Et celui du contre-exemple. Il est la moderne version du corps des suppliciés pourrissant jadis en place de Grève. L’incontournable démonstration du prix de la transgression. Que l’on s’attarde. Que l’on contemple. Que l’on médite. Et qu’on se le dise… Et derrière nos bienveillantes démocraties, se cache, mutique, mais vigilante, une totalitaire obligation : Citoyen sera productif ou, lentement, et passivement, et sans bruit, mis à mort. Que l’on ne s’y trompe pas. La souffrance est organisée, mise en scène, et nécessaire. L’ordre social est à ce prix. »
Patrick Declerck – Le sang nouveau est arrivé – L’horreur SDF – Gallimard – 10/2005
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De la prison avec sursis pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires
Les marchands de panneaux publicitaires qui enlaidissent et polluent nos villes et nos villages peuvent dormir tranquille. Les publicitaires qui veulent nous faire croire que la pub est de l’information et non de la propagande également. La pub qui, dans le meilleur des cas, est du mensonge et au pire de la manipulation a de beaux jours devant-elle. La police et la justice aveyronnaises veillent à protéger ce bras armé et puissant du consumérisme aveugle.
J’avais raconté dans une précédente note la mésaventure arrivé à trois jeunes gens de la région de Saint-Affrique qui avaient bombardé avec des coquilles d’œufs remplies de peinture des panneaux publicitaires. Ils avaient été interpellés en flagrant délit par le PSIG local.
La sanction est tombée : quinze jours de prison avec sursis et 300 euros d’amende pour chacun des prévenus.
L’article paru dans Midi Libre, détaille la manière odieuse avec laquelle la présidente du Tribunal correctionnel et le procureur ont voulu donner une leçon à ces empêcheurs de consommer.
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21/11/2006
Apporter une réponse convenable au problème des animaux errants
Il faut bien avouer que le problème des animaux errants, chiens ou chats, ne bénéficie pas sur notre territoire d’une réponse convenable. Soit on l’ignore et on laisse faire, soit on se débrouille pour « porter » le problème aux communes voisines, soit on parque les animaux dans des locaux non adaptés. Quoi qu’il en soit, la réponse apportée n’est pas à la hauteur en termes de respect et d’hygiène des animaux.
L’action que nous menons sur Decazeville de capture des chats harets puis de leur stérilisation et leur identification avant leur remise sur leur site d’origine permet de stabiliser cette population. Mais, pour être efficace, cette action doit être mise en place sur tout le territoire de la communauté de commune car les chats ne s’arrêtent pas aux limites des communes.
Les chiens également.
L’article 213-3 du Code Rural stipule que chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale apte à l’accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants, abandonnés ou en état de divagation, jusqu’au terme des délais de garde (8 jours), soit du service d’une fourrière établie sur le territoire d’une autre commune avec l’accord de celle-ci.
Notre territoire n’a malheureusement pas de structure adaptée et le besoin s’en fait cruellement sentir.
La Communauté de Communes Decazeville-Aubin doit impérativement et rapidement s’intéresser à ce problème. C’est en effet à mon avis la structure adaptée pour prendre la compétence de ce problème.
Il faut rapidement trouver un lieu où implanter un refuge-chenil, établir un projet adapté à notre territoire et réfléchir au mode de gestion que nous voulons y appliquer. Ce service doit pouvoir répondre au problème des chiens errants, leur capture et leur accueil, mais également celui des chats harets de plus en plus nombreux.
La SPA et les amis des animaux doivent bien sûr être associés à cette réflexion.
Le refuge-chenil intercommunal du Nayrac à Figeac, qui vient d’être entièrement réhabilité, organisera bientôt une journée porte ouverte. J’encourage toutes les personnes concernées par ce problème à s’y rendre.
Dans les semaines qui suivent, j’organiserai une visite de ce chenil à destination des élus et des services techniques communaux et communautaires de notre territoire.
J’espère que ces visites sensibiliseront les élus et les habitants sur l’urgence à avoir une telle structure dans le Bassin.
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03/07/2006
Fête des Langues à Decazeville
Ce dernier week-end marque chaque année le début de l’été et il résonne déjà comme petit air de vacances. C’est aussi à Decazeville le week-end de la convivialité, de l’amitié, de la solidarité avec deux fêtes : le vendredi, le « Cabanou » du Sailhenc et le samedi, la « Fête de Langues ».
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01/04/2006
Le système des vases communicants
Le jour même où nous apprenions que le nombre de milliardaires avait augmenté de 15 % dans le monde, nous apprenions que le nombre d’allocataires du RMI augmentait en France de 4,7 %. Il est à noter que dans l’Aveyron cette augmentation est de 7,5 % pour 2005.
Ainsi, la fortune de M. Arnault (LVMH) qui « n’était que » de 14,3 milliards de dollars l’an passé a bondi à 21,5 milliards cette année, soit environ 4 892 368 années de RMI ou encore 240 années de Téléthon. La pauvre Mme Bettancourt de l’Oreal n’est que la première femme la plus riche du monde avec seulement 16 milliards de dollars.
Dans un rapport rendu public en février 2006, l’Observatoire de la pauvreté en France indiquait qu’après avoir enregistré une baisse, modeste mais quasi ininterrompue depuis 1996, le nombre de pauvres est reparti à la hausse en 2003.
Il y a trois ans, 6,3 % des ménages se situaient sous le seuil de pauvreté (645 euros pour une personne seule), soit 3,7 millions de personnes, contre 3,43 millions en 2003 (5,9 % des ménages).
Plus les riches sont riches, plus les pauvres sont pauvres… et plus nombreux.
Le dogme qui voulait que lorsque les riches s’enrichissaient, les pauvres en profitaient également, est mort. Les baisses d’impots, les baisses de charges, les niches fiscales accordées largement depuis 4 ans par les gouvernements Raffarin et Villepin ne profitent en fait qu’à une seule catégorie : les riches
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