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31/01/2010

Europe Ecologie Midi-Pyrénées présente ses candidats à Toulouse

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C’est hier, à la salle du Sénéchal à Toulouse qu’Europe Ecologie Midi-Pyrénées a présenté officiellement la liste de ses 107 candidats pour les prochaines élections régionales des 14 et 23 mars 2010.

Voici les candidats pour l’Aveyron :

-       Marie-Françoise Vabre, retraitée de la fonction publique territoriale ; engagée dans le mouvement syndical et associatif ;

-       Jean-Louis Calmettes, adjoint au maire de Decazeville et délégué en charge des transports et de la mobilité à la communauté de communes Decazeville-Aubin ;

-       Josiane Marty, adjointe au maire de Saint-Just-sur-Viaur, élue à la communauté de communes du Naucellois et militante du Partit Occitan ;

-       Benoît Tomzack, militant écologiste et altermondialiste ;

-       Claudine Bonhomme, infirmière puéricultrice, directrice d'un service municipal en charge de la petite enfance, militante syndicale ;

-       Guy Pezet, enseignant au collège public de Rignac, conseiller municipal à Sanvensa, militant associatif ;

-       Solveig Letort, animatrice touristique, altermondialiste et faucheuse volontaire ;

-       Francis Lavergne, retraité et syndicaliste, militant au Partit Occitan ;

-       Christiane Astorg, trésorière adjointe des Verts de l'Aveyron, militante syndicale et associative ;

-       Yves Frémion, journaliste et écrivain, militant écologiste et cofondateur des Verts Aveyron, conseiller régional d'Île-de-France et ancien député européen ;

-       Marie-Claude Carlin, professeur de sciences économiques en retraite, porte-parole des Verts Aveyron ;

-       José Bové, ancien paysan et syndicaliste, député européen Europe Écologie, vice-président de la commission Agriculture et Développement rural du parlement européen.

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La délégation Aveyronnaise à Toulouse comportait hier des absents. En effet, entre les petits problèmes personnels, la neige, Benoît Tomzack de garde à la caserne des pompiers de Rodez, José Bové retenu dans l’Hérault, et Yves Frémion retenu à Angoulême pour remettre au Festival de la BD le Prix Tournesol, prix que les Verts remettent depuis 1996 à un livre qui défend des valeurs écologiques, environnementales ou sociales, nous n’étions que cinq Aveyronnais salle du Sénéchal. Mais cinq qui représentaient haut et fort notre département.

A noter que nous serons deux candidats du Bassin de Decazeville, Christiane Astorg, élue à Firmi et moi même.

Deux autres candidats représenteront l’ouest de notre département : la tête de liste, Marie-Françoise Vabre de Castanet (à côté de Rieupeyroux) et mon ami Guy Pezet, militant écologiste anti nucléaire à Sérènes Sereines et militant de la culture en milieu rural puisqu’il co-préside les « Rencontres à la campagne » de Rieupeyroux. Il est aussi élu à Sanvensa.

affiche-meeting.jpgLa liste sera officiellement présentée en Aveyron le mercredi 3 février à Rodez avant de partir au meeting de Montauban en soirée pour écouter José Bové, Cécile Duflot, Dany Cohn-Bendit, Sandrine Belier, Jean-Paul Besset et Gérard Onesta (covoiturage : 06 85 39 04 98).

Un premier agenda des réunions publiques en Aveyron sera également présenté mercredi. A noter d’ores-et-déjà des réunions à Decazeville les 12 février et 11 mars à 18 h salle n° 6 de la Maison des Sociétés, à Capdenac le 24 février à 18 h.

 

moniquedemarco.jpgEnfin, c’est une decazevilloise, Monique de Marco, qui est tête de liste pour Europe Ecologie en région Aquitaine.

Voir l'album photo de cette présentation en cliquant ici 

Lire l’article de Gilbert Laval dans Libé Toulouse : Europe-Écologie Midi-Pyrénées se rêve devant l'UMP


La Liste EEMP Régionales2010
envoyé par vertsmidipy. - L'info video en direct.

25/01/2010

Europe Ecologie lance sa campagne en Aveyron

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La campagne des élections régionales est donc lancée. Nous étions samedi dernier à Luc-Primaube pour tenir une conférence de presse le matin (voir articles de presse en bas de note) et un forum l’après-midi.

La conférence de presse a permis de présenter les trois animateurs Aveyronnais de la liste Europe Ecologie : Marie-Françoise Vabre qui représente la mouvance altermondialiste et la société civile, Josiane Marty du Partit Occitan et moi-même pour les Verts. Les autres membres de la liste seront connus vers la deuxième semaine de février.

Nous avons décidé de mettre notre programme en débat à travers l’organisation de forums dans toute la région. Les thèmes important de l’agriculture et la biodiversité étaient choisis par l’Aveyron.

Ce forum de samedi dernier à Luc a regroupé une quarantaine de participants parmi lesquels des paysans, des représentants de syndicats agricoles, des personnes issues de divers milieux associatifs sur l’environnement et la biodiversité.

Ce riche moment d’échange était animé par François Calvet, paysan bio et candidat d’Europe Ecologie en Ariège, Alain Moles, chasselatier bio de Cazes-Mondenard et candidat dans le Tarn et Garonne, José Bové, député européen Europe Ecologie, Françoise Dedieu-Casties, présidente de l’ARPE (Agence Régionale pour l’Environnement) et candidate en Haute-Garonne.

Les différentes propositions recueillies lors de ce forum seront transmises au niveau régional afin d’amender le programme.

Pour ma part, je participerai à un forum intitulé : « Energies : Efficacité et sobriété énergétique » à Cahors le 27 janvier à 18 h à la Bourse du travail

Le meeting national de lancement de campagne est prévu le 3 février prochain à Montauban à 20 h au Marché-Gare avec Dany Cohn-Bendit, José Bové, Cécile Duflot, Gérard Onesta, Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset… (me téléphoner pour covoiturer - 06 85 39 04 98).

De nombreuses réunions publiques sont prévues dans tout le département.

Dans l’ouest Aveyron, deux réunions sont prévues à Decazeville : le 12 février (à 18 h) et le 11 mars (à 18 h), Najac le 16 février, Montbazens ou Rignac le 23 février, Capdenac le  24 février (à 18 h), Villefranche le 25 février, Rieupeyroux le 4 mars…

Gérard Onesta sera à Rodez le 26 février pour une grande réunion publique et un meeting important sera organisé le 10 mars à Millau réunissant les militants et sympathisants de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon avec des multiplex avec les autres régions.

Le meeting régional de clôture de campagne aura lieu le mardi 9 mars à Toulouse au Bikini.

Vous retrouverez dans quelques jours toutes les dates, horaires et lieux de réunions sur l’agenda situé sur le site internet d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées.

 

Midi Libre : Les ambitions avouées d’Europe Ecologie

La Dépêche du Midi : Il croient à un « gros chiffre »

Centre Presse : Europe Ecologie se veut une force apte à gouverner

Autoroutes, LGV, toujours plus vite... vers le mur

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La relance du transport routier de marchandises ne passe pas que par le doublement des routes nationales. Le gouvernement actuel est en train de décider en catimini une relance des programmes autoroutiers, alors que tous ces travaux sont en complète contradiction avec le Grenelle de l’Environnement. Il est vrai que l’article 10 de la loi qui prévoit une baisse de 20 % des rejets de gaz à effet de serre dus au transport d’ici 2020 laissait toute interprétation possible : « L’Etat veillera à ce que l’augmentation des capacités routières soit limitée au traitement des points de congestion, des problèmes de sécurité ou des besoins d’intérêt local, en limitant les impacts sur l’environnement ».

Il est bien entendu que tous ces projets de doublement de routes nationales ou de création d’autoroutes sont surdimensionnés puisqu’il y a moyen de répondre à tous ces problèmes avec des aménagements plus appropriés et moins onéreux. C’est bien sûr favoriser le transport routier, notamment celui des marchandises, qui est le but réel.

Les ONG sont bien sûr très mécontentes. Elles demandent donc au gouvernement de publier l’actuel projet de SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transport) et de rétablir le processus de concertation inscrit dans la loi. Elles estiment par ailleurs que de nombreux projets d’infrastructures ne répondent qu’aux intérêts des lobbys de la route : leur maintien serait incompréhensible.

« Les grands travaux routiers sont contre-productifs : plus on en fait, plus il faut en faire car ils induisent du trafic ; il faut concentrer l’effort financier sur les transports collectifs urbains et le rail » rappelle Jean Sivardière, président de la FNAUT. « Les mythes du désenclavement et du développement économique ont vécu ; il faut leur opposer les réalités des destructions environnementales et du dérèglement climatique » martèle Julien Milanesi, porte-parole du collectif Stop Autoroutes. « Il faut en finir avec la schizophrénie de cette gouvernance qui se drape de beaux discours écologiques à Copenhague et poursuit des politiques climaticides sur le terrain » conclut Yannick Vicaire, d’Agir pour l’environnement.

Pour Philippe Billet, professeur de droit public à l’université Jean Moulin (Lyon 3) et président de la Société française pour le droit de l’environnement, le «Grenelle I» servirait de caution «verte» au plan de relance et aux projets d’infrastructures : « En effet, la loi ne remet en cause ni le transport aérien ni les autoroutes, puisque les projets d’autoroutes déjà programmés seront financés par le fonds de capitalisation ad hoc du Grenelle I. Par ailleurs, les liaisons par TGV sont privilégiées -16 milliards pour 2.000 km d’ici 2020- au détriment des dessertes locales. »

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Dans le Tarn, le débat animé par la Commission Particulière de Débat Public, créée spécialement par la CNDP, concernant la liaison Castres-Toulouse faisait passer un souffle de démocratie. En effet, alors que l’on ne parlait jusqu’à maintenant que d’autoroute ou à minima de doublement de la RN 126, la possibilité du simple aménagement de cette route nationale proposée par de nombreuses associations locales était enfin prise au sérieux, notamment par la présidente de la CPDP.

Mais pas par tous, car suite à la demande du Collectif d’associations RN 126 relayée par la CPDP, de demande d’expertise de l'aménagement sur place et la mise en sécurité de la Nationale 126 actuelle, la CNDP a estimé que le débat public ne serait pas prolongé, car ce ne sont pas des expertises complémentaires des éléments contenus dans le dossier du débat mais des études nouvelles qui ne peuvent être réalisées dans la période du débat public.

Guillaume Cros, tête de liste Europe Ecologie pour les régionales, parle d'un débat tronqué : "Nous devrions donc pouvoir débattre ici, non pas de quel type d’autoroute nous souhaitons pour les 25 ans à venir, mais de quelle manière la plus juste, et dans quel environnement, nous souhaitons développer le territoire."

Donc, circulez, il n’y a rien à voir. Comme les élus locaux de droite et de gauche du Tarn, comme dans l’Aveyron pour la RN 88, n’ont pas voulu faire l’étude du simple aménagement de la RN 126, on va continuer à parler que d’autoroute ou de doublement. Et les lobbies des transports routiers et du pétrole vont pouvoir encore pavoiser. Tant pis pour la planète.

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Dans l’Aveyron, c’est Eiffage, gestionnaire du viaduc de Millau qui n’est pas content. Voyant  une baisse de 5,76 % du trafic de poids lourds en 2009, l’entreprise a décidé de faire la promotion de leur axe auprès des transporteurs routiers en mettant en avant le gain de temps et le gain d’argent sur un Paris-Perpignan. C’est que, avec la RN 88 (Axe Séville-Varsovie) qui va être gratuite (sauf pour les contribuables Aveyronnais), la concurrence va être sérieuse. En tout cas, on a pas fini de voir des camions passer à Séverac. Pauvre Aveyron ! 

 

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Côté LGV, le débat n’est pas non plus des plus objectifs. Difficile de s’opposer à la dictature de la vitesse et de proposer des alternatives. Là aussi on retrouve les mêmes élus de droite et de gauche arque boutés sur leurs convictions libérales et productivistes, voulant dépenser des sommes astronomiques d’argent public qui n’iront pas aux infrastructures locales ferroviaires pourtant indispensables à nos déplacements.

Si le département du Lot-et-Garonne a acté le tracé de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse, des riverains et des élus ont osé protester pour exprimer leur opposition au principe même de ligne à grande vitesse. D’après La Dépêche du Midi, ils considèrent que la LGV ne relève pas de l’aménagement du territoire mais du « déménagement de territoire » et ils dénoncent une catastrophe écologique. Ils rejoignent ceux du Pays Basque qui développent les mêmes arguments.

La manifestation contre le TGV de samedi à Hendaye a réuni près de 20 000 personnes et une charte, la Charte d’Hendaye a été signée par les associations de plusieurs pays.

Tous constatent que « ces projets constituent pour les territoires traversés un désastre écologique, socio-économique et humain, sur des hypothèses de trafic et de rentabilité fausses, au détriment du trafic de proximité et de la priorité au maintien et au développement des réseaux ferroviaires existants. »

Face à cela, les associations demandent dans cette charte que « la Commission européenne et le Parlement européen ouvrent une réflexion sur l'absurdité et la non-nécessité des grandes infrastructures, et une révision profonde de la stratégie de l'Europe sur les transports » et, sur le plan national, que « les gouvernements français, italien et espagnol ordonnent l'arrêt immédiat des travaux et projets de LGV pour entamer un débat public sur le modèle de transport ».

Notre seul espoir, c’est que les électeurs soient assez intelligents en mars prochain pour faire rentrer en nombre dans les conseils régionaux des élus qui auront une autre vision des déplacements, de l’aménagement du territoire, de la protection de l’environnement et de notre planète, que ceux actuellement en place.

18/01/2010

La campagne des élections régionales est lancée

C’était samedi à Montreuil, devant plus de 2 500 personnes enthousiastes, que le véritable départ de cette campagne électorale a été lancé.

Prochaine grande étape dans notre région, le meeting du 3 février à Montauban, avec de nombreux intervenants dont Dany Cohn-Bendit, José Bové, Jean-Paul Besset…

Mais l’Aveyron n’est pas oublié. De nombreuses rencontres et réunions sont prévues dans tout le département avec les candidats.

Deux réunions sont prévues sur Decazeville.

Plus de détails sur le site d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées et sur ce blog par la suite.

16/01/2010

L’hôpital de Decazeville une nouvelle fois attaqué

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Cela en devient une habitude. Entre les menaces de suppression de services, l’étranglement budgétaire perpétuel et tous les coups bas possibles, le ministère de la santé et leurs représentants locaux ne désespèrent pas de fermer un jour l’hôpital de Decazeville, comme huit autres établissements en Midi-Pyrénées, afin d’en faire de simples hôpitaux locaux de seconde zone.

La loi HPST (Hôpital patients santé territoires) regorge de ratios à atteindre, notamment de sécurité, aussi insignifiants selon que l’on est un grand hôpital ou un hôpital de proximité comme le notre.

Comme cadeau de Noël, l’ARH a signifié à notre hôpital que les soins continus (réanimation…) ne seraient plus remboursés à partir du 1er janvier 2010 parce que n’atteignant pas certains de ces ratios. Ce qui représente un manque à gagner d’environ 300 000 euros par an et donc à terme l’arrêt de ce service. Sans ce service plus question d’assurer la maternité, la chirurgie et la prise en charge rapide d’accidentés. Voilà le programme de l’ARH.

C’est sans compter sur le degré de résistance et de pugnacité du personnel de l’hôpital et des habitants de ce territoire. La réaction s’organise. D’abord interne, puisque le CA de l’hôpital va engager un recours gracieux de cette décision auprès de la tutelle.

Ensuite externe, puisque le collectif "Tous Ensemble", au cœur des luttes locales depuis des années, a décidé d’organiser la résistance sur tout le territoire.

Dans un premier temps, il est demandé à toutes les communes dépendantes de cet hôpital de délibérer rapidement en conseil municipal sur une motion. Ensuite des réunions d’information seront organisées pour arriver à une première manifestation le 10 février 2010 vers 16 h 30 (des précisions plus tard). Ce n’est qu’un début !

Les articles de presse de La Dépêche du Midi :

Decazeville. Le personnel se mobilise face à l'asphyxie budgétaire de l'hôpital

Decazeville. Le collectif Tous ensemble organise la résistance

Les articles de Midi Libre et Centre Presse :

Hôpital : mobilisation en marche

Le CA de l'hôpital demande à la tutelle de revoir sa copie

Hôpital : une première manifestation le 10 février

Rejoignez le groupe Facebook de soutien au Centre hospitalier de Decazeville  en cliquant ici

13/01/2010

De la crue de la Seine en 1910 aux crues du Lot

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L’émission « La tête au carré » du 29 décembre sur France Inter traitait de la crue de la Seine de 1910. Mais elle abordait plus généralement le problème des crues et de certains thèmes qui y sont liés comme l’urbanisme, la culture du risque, l’écrêtement des crues…

A quoi servent les grands lacs-réservoirs de la Seine ? Ils ont deux missions : écrêtement des crues et soutien d’étiage. De novembre à juin, on stocke l’eau tandis que de juillet à décembre on rejette de l’eau pour maintenir l’étiage.

Ces grands lacs-réservoirs atténuent les crues sans les supprimer. Ils ne sont jamais une protection absolue. Ils abaissent la ligne d’eau de 70 cm. C’est peu, mais cela peut être très important à un certain niveau et peut éviter de nombreux dégâts ou des victimes.

Une comparaison peut évidemment être faite entre ces lacs-réservoirs et nos grands barrages du bassin du Lot, dont la fonction est avant tout la production d’électricité. Ils ont tout de même eu une fonction d’écrêtement lors de la crue de 2003, car ils n’étaient pas totalement pleins. L’effet avait été certes réduit, mais ils avaient peut-être permis d’éviter des gros dégâts supplémentaires et peut-être des victimes.

Mais les concessions pour l’exploitation de ces grands barrages arrivent à terme et doivent être renouvelées.

Il me semble important d’inscrire dans le cahier des charges de la concession, l’obligation d’écrêtement des crues et de soutien d’étiage. On peut éventuellement prévoir des compensations financières pour l’écrêtement des crues comme on le fait actuellement pour le soutien d’étiage, puisque le Conseil Général de l’Aveyron rémunère déjà EDF afin de favoriser l’irrigation et les activités nautiques l’été.

Mais concernant les crues du Lot la question est toujours la même : où en est-on d’un véritable Programme d’Actions de Prévention des Inondations sur le bassin versant du Lot ?

Depuis les grandes crues de 2003, les responsables de l’aménagement de la Vallée du Lot ne s’y sont toujours pas intéressé, ou très peu.

Les riverains attendent pourtant des propositions en tremblant à chaque montée des eaux.

Certes, l’enjeu économique n’est peut-être pas du même ordre entre la Vallée du Lot et la Vallée de la Seine, mais le respect des règles d’urbanismes (sans essayer de les assouplir), la création d'aménagements hydrauliques, de zones importantes d’expansions de crues associées à l’activité d’écrêtement des grands barrages peuvent raisonnablement éviter des catastrophes.

Toutes les notes concernant la Vallée du Lot en cliquant ici

01/01/2010

Vœux 2010 : on ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré

On ne peut pas dire que l’année 2009 qui se termine ait apporté joie et prospérité aux Français. Près de quatre millions d’entre-eux sont maintenant totalement privés d’emploi pendant que d’autres ne travaillent pas assez pour faire vivre leurs familles et rejoignent ceux qui sont déjà dans une extrême pauvreté. Tout cela pour qu’une petite minorité, les plus riches, continue à accumuler avantages et exonérations en tout genres.

La crise a bon dos et ce sont ceux qui l’on provoqué qui prétendent trouver les solutions pour nous en sortir. En vérité, il ne veulent qu’une chose : poursuivre ces politiques destructrices d’emplois stables, de lien social et d’environnement pour le plus grand bénéfice d’une minorité cupide et égoïste dont ils sont ou espèrent faire partie.

 

« On ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré » est écrit sur le clip de campagne pour les Régionales d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées ci-dessous.

On ne peut pas faire confiance à ceux qui nous promettent un avenir meilleur en poursuivant des politiques productivistes inégalitaires et qui prétendent sauver la planète des périls dans lesquels ils nous ont eux mêmes plongé depuis des dizaines d’années avec les mêmes recettes éculées : croissance du PIB, exploitation sans fin des ressources énergétiques et de matières premières, pillage des pays du Sud, technologies imposées sans précaution pour la santé et l’environnement…

Ils essaient, en employant une nouvelle dialectique, de nous faire croire qu’ils ont compris et qu’ils vont changer : croissance verte, développement durable, énergie décarbonnée… mais dans les actes, ce sont toujours les mêmes projets destructeurs d’emplois, de lien social et d’environnement : taxes pour les plus pauvres, suppression de centaines de milliers d’emplois dans les services publics, paradis fiscaux toujours en place, toujours plus de construction de routes et d’autoroutes, nucléaire…

Il faut changer totalement de logique, globalement et localement : anticiper enfin, réorienter vraiment et gouverner autrement.

 

Alors que souhaiter pour 2010 ?

Que Midi-Pyrénées devienne en mars prochain lors des élections régionales, une des premières nombreuses « éco-région » de France avec une majorité de conseillers régionaux d’Europe Ecologie.

Localement, que la Communauté de Communes Decazeville-Aubin ait les moyens financiers et la volonté de poursuivre ses actions de requalification de zones industrielles, d’amélioration de notre environnement et de développement culturel. Qu’elle ait la possibilité et la volonté de mettre en place des transports collectifs performants et, avec les communes, des aménagements cyclables, pour nous permettre de nous déplacer à moindre frais et en polluant le moins possible.

Enfin, je vous souhaite tous mes vœux de santé et de bonheur avec les gens que vous aimez.

Bonne année 2010.