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31/08/2006

Le travail précaire de masse pour essayer de masquer le chômage de masse

medium_ANPE.pngIl y a du cynisme chez Villepin, Borloo, Breton et Larcher lorsqu’ils se réjouissent de la baisse du chiffre du chômage. Si les chiffres de la catégorie 1 des demandeurs d’emploi baissent (les seuls qui comptent pour les statistiques), c’est grâce au transfert des demandeurs d’emplois vers les autres catégories et surtout vers les emplois aidés.
Emplois aidés qui verront leurs contrats se terminer après les élections présidentielles et législatives. Il s’agit donc d’une baisse artificielle que nous payerons cher dans quelques mois.
Mais les chômeurs le payent déjà. Comment arriver à vivre avec un Contrat d’Avenir (20 heures par semaine au SMIC) parfois situé à plusieurs dizaines de kilomètres du domicile ?
De plus, la généralisation de la baisse des charges sur les bas salaires est en train de créer une génération de salariés qui resteront toute leur vie au SMIC. En effet, pourquoi les patrons augmenteraient les salaires en sachant qu’ils seraient alors obligés de payer des charges ?

Manipulation des chiffres du chômage, travailleurs pauvres et précaires, voilà les recettes de la droite.

28/08/2006

Les journées d’été des Verts vues de Decazeville

medium_JE_TOULOUSE_-_2004.pngEn neuf ans, c’est la deuxième fois que je suis absent des journées d’été. Et c’est un grand manque lorsqu’on connait la richesse des ateliers, des plénières, des formations pour les élus, mais également la convivialité présente tout le long de cette rencontre. Ces journées ont apparemment été une réussite grâce aux Verts de Basse-Normandie.
Cette année, la presse et les médias en général n’en ont malheureusement pas trop parlé si ce n’est un peu dimanche, tant ils étaient occupés à La Rochelle.
Heureusement pour les militants n’ayant pas pu être sur place, les plénières étaient enregistrées et mises ensuite sur le site internet des Verts. Grâce à cette technologie, il m’a semblé être un peu à Coutances.
La dernière plénière, « Quelles perspectives pour l’écologie politique en 2007 ? » est une preuve de la richesse des idées des Verts mais également de leur ouverture aux autres acteurs de l’écologie (http://lesverts.fr/article.php3?id_article=2862). Mon encrage « naturel » à gauche ne m ‘empêche pas d’avoir une écoute attentive aux paroles de Nicolas Hulot et à celles de Corinne Lepage avec laquelle nous nous retrouvons souvent sur le terrain. Ce serait même dommage de s’en priver. L’absence de José Bové, replié sur une position dogmatique, est regrettable. Mais on ne va pas en faire un fromage. C’est son choix.
Le discours de clôture de Dominique Voynet était un grand discours, réellement digne d’une candidate à l’élection présidentielle : clarté dans les idées, sur le positionnement des Verts dans ce scrutin, sur le devenir des Verts.

La suite voudrait que nous nous retrouvions tous avec enthousiasme derrière notre candidate et que nous vivions en décembre un Congrès apaisé.
Il serait suicidaire pour la campagne présidentielle et pour l’avenir des Verts de montrer une fois de plus une image de militants divisés. Si l’échange d’idées, de valeurs sont des pratiques normales et doivent être même encouragées, les petites phrases désobligeantes, les procédures intimidantes, les tribunes dans la presse visant à brouiller le positionnement majoritaire des Verts devraient maintenant être évitées. A moins de vouloir faire perdre les Verts et l’écologie.
Pour ma part, je m’attacherai, modestement à l’échelle de mon territoire, à soutenir Dominique Voynet dans les mois à venir.

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26/08/2006

Anches Hantées et 2B2L

medium_STAGIAIRES_CLARINET-CONQUES.pngCet été, j’ai profité de diverses animations culturelles pour aller voir le travail d’acteurs culturels soutenus par la commune de Decazeville ou la communauté de communes du Bassin Decazeville-Aubin.

Le quatuor de clarinettes Anches Hantées se produisait à Conques à l’auditorium du Centre européen d’art et de civilisation médiévale le 13 août dernier. Durant la semaine, ils avaient dirigé un stage de clarinette à l’attention de 17 stagiaires de tous niveaux venus de toute la France.
La première partie de leur spectacle était d’ailleurs consacrée à l’audition collective des stagiaires. Le travail réalisé lors de ce stage leur a permis de donner sur scène des morceaux pratiquement au point et même le fameux final du Lac des cygnes de Tchaïkovsky réécrit pour clarinettes n’est pas devenu le Lac des « canards » comme pouvait le craindre Élise Marre.

medium_ANCHES_HANTEES-CONQUES.pngLe quatuor Anches Hantées est composé de jeunes musiciens issus du Conservatoire Supérieur de Paris. La decazevilloise Élise Marre est maintenant au Conservatoire Supérieur de Genève et a travaillé avec de nombreux chefs d’orchestre prestigieux comme Jean-Claude Casadesus, Michel Plasson, Armin Jordan.
Leur concert de ce soir-là consistait à présenter leur deuxième CD que j’encourage vivement à se procurer.
Vous pourrez y entendre des morceaux spécialement arrangés pour clarinette par Bertrant Hainaut d’Anton Dvorack, de Johann Strauss ou de Philip Glass, mais également Mozart (Quatuor K 465), Debussy (Clair de Lune), Gershwin (Oh Lady be good), Katchaturian (Danse du Sabre) et Astor Piazzolla.
Tous ces morceaux ont été joués ce soir-là et le public en a redemandé.

Rappelons que le soutien de la ville de Decazeville à ce quatuor a consisté à la pré-acquisition de CD qui seront redistribués dans les établissements scolaires de la ville avec un accompagnement pédagogique.

medium_2B2L_-_AURILLAC_-_190806.pngLa troupe de théâtre 2B2L se produisait à Aurillac à l’occasion du festival international de théâtre de rue. Elle y présentait son tryptique « L’usine à réflexion », créé en grande partie dans le Bassin Decazeville-Aubin lors d’une résidence d’artiste en 2005 sur les cinq communes de la communauté de communes.
Dans « Opération Sisyphe », première partie de ce tryptique, le seul que je n’ai pu voir, c’est la valeur travail qui est interrogée.
Le deuxième volet « 1ère matière », veut nous faire voyager dans l’histoire industrielle au milieu des ouvriers mineurs, métallurgistes et sidérurgistes.
Le troisième volet donné à Aurillac le 19 août s’intitule « Machines ». Il avait été joué la première fois sur la Zone du Centre à Decazeville devant les locaux de l’ASPIBD.
« Lors d’une réunion annuelle des actionnaires, M. Godroin, le grand PDG, s’apprête à annoncer les nouvelles orientations du groupe. Restructuration et démantèlement total des machines ».
« Machines » nous interroge sur les problèmes des restructurations, démantèlements, reconversions, fusions, délocalisations, OPA… tous ces termes qui sont entrés brutalement dans notre vie.
Dans les trois volets de ce tableau, le spectateur est actif. Dans « Opération Sisyphe », il est employé dans la société et participera même à certains moments clés : l’inventaire des stocks, le recrutement, le pot de départ à la retraite, la photo d’entreprise…
Dans le deuxième volet « 1ère Matière », il manipule des cartons symbolisant des moments de la vie au travail : grèves, accidents du travail ou des moments forts comme les congés payés et est invité à danser au bal populaire final.
Dans le troisième volet « Machines », il est « spect-actionnaire », et entonne au final avec les Machines « l’Intermachinale » : « C’est la lutte finale, graissons-nous et demain, l’Intermachinale sera le genre machin ».

Dans ces spectacles, les décors sont volontairement dépouillés, mais on y voit tout de même les usines, les machines, les collègues de travail, le chômage…
L’humour y est toujours présent (parfois noir certes). On y rit beaucoup car on se reconnaît parfois dans les personnages.
Tout cela est possible grâce à la qualité des acteurs et de la mise en scène.

Ces spectacles ont été créés pour se jouer dans la rue mais n’oublions pas que cette compagnie avait réalisé à Decazeville, dans une salle Yves Roques transformée spécialement, une version époustouflante de « Violette sur la terre » de Carole Fréchette.

La compagnie 2B2L compte actuellement 7 spectacles dont 6 sont des créations originales créées au cours de résidences artistiques.
Ils sont en train de créer un site internet

Contact : cie2baies2ailes@voilà.fr

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17:35 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |

Vallée du Lot

medium_LOT_-_BOISSE-PENCHOT_4.pngS’il fallait une preuve de plus pour demander que l’on s’occupe en priorité de la qualité des eaux du Lot plutôt que sa remise en navigabilté, il suffit de se promener le matin à Boisse-Penchot. Un dépôt blanchâtre recouvre les eaux, dû vraisemblablement à des rejets domestiques de particuliers ou de structures touristiques proches.
Les 35 millions d’euros prévus pour remettre en navigabilité 35 kilomètres de rivière seraient plus utiles à aider la remise à niveau des réseaux collectifs et des stations d’épuration ainsi que pour aider les particuliers à mettre leur assainissement autonome en conformité.
Si rien n’est fait, les futurs utilisateurs de l’écluse proche apprécieront sûrement. Je ne parle même pas des baigneurs.

medium_CYCLO-RANDONNEURS_IRLANDAIS.pngMême si la véloroute de la vallée du Lot n’est encore qu’un mirage, de nombreux cyclistes empruntent déjà son itinéraire mais dans des conditions de sécurité aléatoires. J’ai pu discuter ce matin avec deux Irlandais, Jean et Bernard qui se dirigeaient vers Cahors et qui avaient des difficultés pour trouver la bonne route à Livinhac.
Souhaitons que le Conseil Général de l’Aveyron se penche enfin sur ce projet, dont le coût reste raisonnable surtout face aux retombées économiques déjà réelles. Les cyclo-randonneurs, comme les randonneurs du GR 65, se chargent le moins possible et doivent donc se loger et manger sur leurs lieux de passage, favorisant ainsi le commerce local.

21/08/2006

Reconstruire la « valeur travail » ?

medium_A._EQUETER_-_COUP_DE_GRISOU.2.pngJ’ai toujours eu une grande méfiance envers ceux qui demandent que nous mettions plus en avant la « valeur travail ». En général, ceux qui se réclament de cette « valeur » sont les représentants de la droite capitaliste et libérale ou à l’opposé les représentants de la gauche productiviste et marxiste. Leur différence réside seulement dans la redistribution des fruits de ce travail. Mais chez tous les deux, l’homme et l’environnement ne sont plus ou moins que des variables d’ajustement.
Hier à Frangy, Ségolène Royal a mis cette « valeur » en avant dans son projet. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois.
Les 4,5 millions de français actuellement sans emplois vont sûrement méditer.
Qu’entend-t-elle par « reconstruire la valeur travail » ?
Faire travailler plus ceux qui ont un emploi ou bien permettre à ceux qui n’en ont pas de retrouver un moyen de subvenir à leurs besoins essentiels et de retrouver leur place dans la société ?
Sachant qu’il faudrait déjà 2,8 planètes si tous les habitants de la terre consommaient comme un Français, il n’y a pas besoin de grands discours. Il suffit d’un meilleur partage du travail et de la richesse.
Globalement, produire moins, mais produire mieux et produire tous.
Globalement, consommer moins, mais consommer mieux et consommer tous.

Une preuve de plus qu’il faut un candidat des Verts à l’élection présidentielle pour apporter de vrais réponses. Entre une gauche qui se satisfait des vieilles recettes du capitaliste : croissance, "valeur travail"… et une gauche de la gauche toujours tournée vers un productivisme aveugle, il y a de la place pour proposer une société où chacun-e puisse articuler à son gré, temps de travail et temps de vie pour soi, pour augmenter son autonomie tout en ayant une garantie de droits et de revenus.

14/08/2006

Voir Querbes et revivre

medium_QUERBES_2006.pngJ’avais parlé dans une précédente note de ce festival qui se situe dans un hameau entre Asprières et Capdenac-Gare. Trois jours de petits bonheurs dans un décor de vieilles pierres où la convivialité est le maître mot.
J’ai néanmoins hésité samedi à m’y rendre, tant le programme du festival de Conques qui se déroulait ce jour là était également alléchant : Didier Sandre déclamant du Rimbaud accompagné par le quatuor Ludwig. Il y a des soirées où il est difficile de faire des choix.

Je me suis donc rendu à Querbes pour écouter les Toulousains de Pulcinella, dans la grange où est installée la scène. La musique de ce quartet composé de jeunes musiciens est une sorte de jazz « tango-free-rock » envoûtant, agrémenté ce soir là par l’humour décalé de l’accordéoniste chargé de présenter les morceaux et des pannes répétitives de l’éclairage, les musiciens jouant alors dans le noir complet,
Si chacun excellait dans la pratique de leur instrument, il faut saluer les multi-intrumentalistes Ferdinand Doumerc (sax, flûte, métallophone…) et Frédéric Cavallin (batterie, percussions, mélodica…).

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Le lendemain, le festival de Querbes était délocalisé à Capdenac-Gare pour une performance sur les bords du Lot. Cette création artistique, avec la participation de la Banda d’Auvergne et de nombreuses personnes de la région, notamment des enfants, s’intitulait « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ».
La lutte entre l’homme et la machine, incarné par un gros rouleau compresseur du XIXème siècle, mais plus symboliquement celle entre la jeunesse et le « vieux monde » ou encore celle de l’artiste solitaire contre la « machine capitaliste », étaient les thèmes de cette performance mise en scène par William Noblet. Sur les banderoles portées par les jeunes, on pouvait lire : « La musique pour écraser le silence », « Ne compressez pas nos idéaux », « Attention, les jeunes vieillissent »…
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Cette performance a débuté par les interventions truculentes de François Cancelli et de Jean-Luc Debattice dénonçant pêle-mêle le temps passé à perdre sa vie à la gagner ou le refus de donner ses enfants pour faire de la chair à canon afin de défendre les riches.
Cette jubilation à écouter Cancelli et Debaticce (qui fait parfois penser à un autre belge, Arno), nous l’avons retrouvé l’après-midi à Querbes où ils étaient chargés de lire des extraits des écrivains reçus ce jour-là.

Le premier roman d’Olivier Maulin, « En attendant le Roi du Monde » (2006, L’Esprit des Péninsules) raconte l’histoire d’un jeune couple, un peu perdu ou tout simplement parfaitement de notre temps, qui décide d’émigrer au Portugal, parce que c’est là-bas que désormais les choses se passent. Désillusions et vraies découvertes, rencontres inattendues, tel ce grutier routard et mystique qui attend le retour d’un nouveau roi du monde, situations dérisoires mais qui font grincer de vrais désespoirs. Sorti discrètement, ce roman rencontre peu à peu un public séduit par le ton et les mots. Le Prix Ouest-France Etonnants voyageurs vient de le distinguer. L’extrait lu par François Cancelli permettait de noter un certain humour, parfois de la dérision dans les propos des personnages, mais le débat a montré que c’était également le ton de l’auteur.

Le livre de François Bégaudeau « Entre les murs » est l’histoire journalière d’un collège de la région parisienne. L ‘auteur sait de quoi il parle, puisqu’il est lui-même professeur de français dans un collège parisien. Il est également chroniqueur, entre autres, aux Cahiers du cinéma. Ce livre lui a permis d’obtenir le Prix France Culture-Télérama 2006.
De la machine à café en panne de la salle des professeurs au jeune délinquant difficilement récupérable que l’on conduit au bureau du proviseur parce qu’il vient d’agresser une élève de sa classe, c’est ça le quotidien d’un collège. François Bégaudeau avoue un sentiment d’impuissance face à cette jeunesse en partie perdue et déplore l’incompréhension voire le mépris envers les enseignants en général encore plus envers ceux diffusant des matières de plus en plus dévalorisées comme le français, l’histoire, la géographie… Apparemment, il y avait quelques enseignants dans la salle qui semblaient approuver.

Originaire du Cameroun, Léonora Miano installée à Paris depuis 1991 vient de se faire remarquer avec un premier roman, L’Intérieur de la nuit, publié chez Plon en 2005.
C’est l’histoire d’une jeune fille étudiant en France qui retourne pour quelques jours dans son village natal, au cœur d’une Afrique désolée par la pauvreté et la guerre.
Là, une nuit, elle assiste à un crime commis par une bande de miliciens fanatiques, qui prétendent renouer avec des rites anciens et restaurer ainsi l’âme du peuple africain. Brutalement elle se trouve confrontée à un choix : comprendre ou rejeter un monde qui lui paraît ne plus être le sien.
Avec son deuxième roman, Contours du jour qui vient (à paraître en septembre chez Plon), elle continue son œuvre qu’elle consacre à l’Afrique.

Cette après-midi littéraire s’est terminée par un petit concert de Pulcinella.
Vivement Querbes 2007

Un seul regret, qu’il n’y ait pas plus de participants du Bassin à ce festival dont l’esprit est pourtant proche de ce que fait par exemple Mescladis à Decazeville.
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La Compagnie 2B2L, accueillie en résidence par la communauté de communes Decazeville-Aubin en 2005, proposera cette semaine son triptyque : « L’usine à réflexion ».
Le premier volet, « Opération Sisyphe » sera donné à Rodez, le mardi 15 août à 21H30 place Adrien-Rozier (à côté de la cathédrale).

« Opération Sisyphe » sera rejouée à Aurillac à l’occasion du festival de Théâtre de rue le jeudi 17 août. Le deuxième volet, « 1ère Matière », sera donné 18 août et le troisième volet de cette trilogie « Machines » sera donné le 19 août. Les séances se dérouleront place Gerbert à 12H10.

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09/08/2006

Conclusions de l’enquête publique sur la navigabilité du Lot

medium_VALLEE_DU_LOT-BOUZIES.pngLa commission d’enquête vient de rendre ses conclusions concernant l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique sur ce projet. Il n’y a pas de surprise. Elle y est bien sûr favorable pour la remise en navigabilité du tronçon La Madeleine – Port d’Agrès, et défavorable à la mise en navigation de la section de Port d’Agrès - Saint-Parthem.

Dans son rapport, elle signale avoir recueilli 155 observations soit directement sur les registres mis à disposition dans les mairies (75) soit par courrier direct à la mairie (76).
Decazeville a recueilli 18 observations (16 + 2), Livinhac, 45 (22 + 23), Boisse-Penchot, 13 (8 + 5) et Saint-Parthem, 44 (8 + 36).
A noter le peu d’intérêt des habitants de Capdenac-Gare avec seulement 6 observations (2 + 4), de Capdenac-le-Haut avec également 6 observations (5 + 1) et de Cuzac avec aucune observation. Ces deux dernières localités étant dans le département du Lot.

Sur 10 délibérations de conseils municipaux de l’Aveyron, 9 expriment un avis favorable au projet et 1 un avis défavorable : Decazeville.

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08/08/2006

Des nouvelles du GR 65

medium_GR_65-FLECHAGE_DECAZEVILLE.pngLa portion du chemin de Saint Jacques de Compostelle ou GR 65 comprise entre Le Puy et Figeac est la plus fréquentée de l’hexagone. C’est l’annonce qu’a faite le président du Comité départemental de l’Aveyron de randonnée pédestre la semaine passée. Ce sont 15 000 marcheurs par ans qui transitent donc par chez nous, mieux que le tour du Mont-Blanc et le célèbre GR 20 en Corse.
On comprend que cela attise toutes les convoitises et nous avons malheureusement constaté l’apparition et l’installation de dérives.
Le détournement de chemin est une de ces pratiques. Sous divers prétextes, certaines personnes tentent de déplacer le flux de pèlerins et de marcheurs vers d’autres voies tout en nuisant volontairement à la lisibilité de l’itinéraire, aux cheminants et à l’esprit du Chemin.

Tout le monde se souvient du détournement de chemin réalisé par la mairie de Livinhac en 2004. Elle avait fait apposer des panneaux signalant son gîte d’étape depuis la commune de Firmi (à la Méridienne verte), mais ces panneaux indiquaient un autre itinéraire qui évitait soigneusement Decazeville, pourtant sur le GR 65. Certaines informations indiquant ce détournement de chemin étaient même données aux marcheurs et pèlerins partant de Conques.
Il a fallu toute notre persévérance et l’aide de l’ACIR (Association de Coopération Interrégionale - Les Chemins de Saint Jacques de Compostelle) ainsi que de la Fédération Nationale de Randonnée Pédestre pour déjouer ce complot.
Ce détournement de chemin posait également le problème de la sécurité des marcheurs car ils empruntaient des voies goudronnées sans accotements, notamment la RD 21 dans la descente vers Livinhac où circulent près de 2 000 véhicules/jour.
Il reste malheureusement encore quelques traces de ce détournement puisque le guide 2006 « Miam-Miam-Dodo » traitant du Chemin de Saint-Jacques, au demeurant excellent, mentionne encore une « Variante vers Livinhac évitant Decazeville » du GR 65.
Un courrier a été envoyé aux « Editions du Vieux Crayon », éditeurs de ce guide, leur demandant de supprimer cette annotation sur leurs prochaines éditions.

Le département de l’Aveyron, où l’on vient randonner de fort loin, est également le département le premier de France quant au ratio population/nombre de marcheurs licenciés. C’est 1% de la population aveyronnaise qui possède une licence dans un des nombreux clubs de randonnée du département. Le Bassin n’est pas en reste.

De quoi donner des idées sur notre territoire riche en chemins mais également riche au niveau floristique et faunistique (la forêt de la Vaysse), au niveau patrimonial (géologique, paysager, architectural et industriel) et culturel.

Pourquoi ne pas envisager au printemps prochain une animation autour de la nature, la randonnée, les activités douces de pleine nature ?
Pour ma part, je suis partant.

05/08/2006

Pollution lumineuse, gaspillage énergétique et nucléaire

medium_ECLAIRAGE_NOCTURNE.pngCette note aborde plusieurs problèmes liés à l’énergie.
La « Nuit des étoiles » est l’occasion de rappeler l’énorme gaspillage énergétique dans nos villes et même dans certaines de nos communes rurales, et la pollution lumineuse que cela engendre.
Je reviendrai ensuite sur un article paru dans « La Dépêche du Midi » consacré à un « enfant du pays » travaillant au CEA.
Après un petit avis sur les déboires d’habitants de logements HLM de Mulhouse, je terminerai sur la politique nouvelle d’EDF envers les foyers ayant des difficultés pour régler leurs factures d’électricité.

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