Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/07/2006

Nucléaire, les Français n’en veulent pas

medium_PARIS-NON_AU_NUCLEAIRE.pngAlors que le gouvernement français s’entête à vouloir construire une nouvelle centrale nucléaire à Flamanville et ainsi relancer un nouveau programme électronucléaire, un sondage réalisé par BVA pour Agir pour l’Environnement et Greenpeace démontre que les Français rejettent très largement cette énergie.
En effet, malgré les campagnes de propagande honteuses du gouvernement et du lobby nucléaire (EDF, Cogema, Framatome, RTE…), seuls 31% des français interrogés souhaitent que le nucléaire soit développé pour répondre à la crise énergétique actuelle. 84% plaident en faveur des énergies renouvelables et 77% aimeraient voir se développer des campagnes de maîtrise de l’énergie.
Pour 81% des français, le nucléaire représente une technologie à risque.
Ils sont également à 80% favorables à un référendum sur la sortie du nucléaire.
On le voit donc, malgré les manipulations lors du pseudo débat sur l’énergie en 2003 ou le gouvernement avait annoncé en amont son intention de construire coûte que coûte un nouveau réacteur EPR, les Français dans leur grande majorité ne veulent pas poursuivre le développement de cette industrie mortifère.
Alors que le nucléaire devait être l’outil pour développer notre indépendance énergétique (alors que nous n’avons plus de mine d’uranium en France !), nous sommes obligés d’importer de l’électricité en plein été pour faire face à une consommation d’électricité due au développement anarchique de la climatisation et parce que l’eau rejetée de nos centrales provoque la surchauffe des fleuves et rivières.
Bien sûr qu’il est possible de se passer du nucléaire, peut-être pas du jour au lendemain, mais c’est sur cette voie que nous devons nous engager rapidement. C’est de toute façon ce que nous demandent les Français et c’est le devoir des hommes politiques, s’ils ne veulent pas être encore plus décrédibilisés, de mettre en place une politique énergétique développant l’efficacité énergétique, les économies d’énergies et les énergies renouvelables.
VERTS_-_ENERGIE.pdf

15:05 Publié dans Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |

26/07/2006

Après la « Montée impossible », la « Route de gabares »

medium_VALLEE_DU_LOT.pngVous ne connaissez pas la « Route des gabares » ?
Sous la couverture pompeuse de « sport, culture et découverte » se cache une manifestation pétaradante et polluante qui se déroule chez-nous sur la rivière Lot. Organisée par le Club Motonautique du Grand Sud, cette manifestation n’a qu’un but : développer le motonautisme sur la rivière Lot. Comme si cette rivière avait besoin de cela !
A grand renforts de camions, de 4 X 4, de motos, d’hélicoptère cette caravane se déplace début août le long de la Gironde, de la Garonne puis du Lot pour accompagner une vingtaine de bateaux contenant des grappes de bellâtres bronzés et vociférants, surs d’être des aventuriers des temps modernes, se conduisant en terrain conquis partout où ils passent. De temps en temps on leur pose des questions sur les spécialités gastronomiques et viticoles de la région qu’ils viennent de traverser sans la voir, histoire d’attacher une touche « culturelle » à ce qui n’est qu’une manifestation promotionnelle.
A l’arrivée, des « zélus » zélés, comme dirait le romancier Christian Laborde, ne cacheront pas leur fierté d’accueillir « une épreuve magnifique qui fait la gloire de leurs villages, dans une cadre enchanteur, sur une rivière adaptée à ce genre de manifestation, dont on va parler sur FR3 aux actualités régionales et peut-être plus loin, et patati et patata… ».
On rajoutera un petit mot sur la navigabilité du Lot, due au « visionnaire » conseiller général local, comme le dit avec humour notre ami Wally. « Navigabilité, grand espoir de développement économique puisque de nombreux porteurs de projets sont sur les rangs » car, selon ce conseiller général, « c’est en allant au devant d’eux qu’on arrive à les convaincre et pas en attendant qu’ils viennent à nous ».
On entonnera peut-être la Marseillaise en ayant une pensée émue à tous ceux qui se sont battus pour cette épreuve : Les conseils généraux, EDF, Mercury, la Fédération Française Motonautique, l’Entente Vallée du Lot, le Conseil Régional Midi-Pyrénées (pas celui d’Aquitaine ?)…
Une larme perlera peut-être dans l’œil de l’élu local lorsqu’il remettra le prix au grand vainqueur de l’épreuve, après un baptême de l’air en hélicoptère et après avoir assisté à l’exhibition de « bolides » sur la rivière.
Peut-être, si son emploi du temps surchargé le permet, le « Grand Chef » du département sera là, en chair et en os et terminera son discours par ce message plein d’espoir : « je serai toujours à vos côtés, parce-que je suis né içi, à quelques kilomètres, et que ça, je ne l’oublierai jamais ».
Il ne restera plus qu’à s’émerveiller du spectacle de grande qualité offert par le « car-podium » du journal local (celui qui est pro-nucléaire et anti-ours), sponsor officiel de l’épreuve, où l’on pourra gagner des briquets, des porte-clés et peut-être si on a de la chance, un tee-shirt.

Tant pis si, pendant une semaine, la rivière subit les assauts de cette meute se moquant bien de l’état de notre rivière, de ses berges et du réchauffement climatique.
Tant pis si les eaux du Lot restent d’une piètre qualité du fait d’une agriculture intensive et de la baisse des aides de l’Etat et de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, afin d’aider les communes à s’équiper dans la modernisation des réseaux et des stations d’épuration.
Tant pis si encore rien n’est fait sur cette rivière pour éviter durant les crues, les atteintes sur les riverains et leurs biens ainsi que sur les équipements des collectivités.

Comme la « montée impossible », cette manifestation ne constitue qu’une paille dans la marche en avant qui nous conduit inexorablement vers un mur, mais elle y participe. Beaucoup n’ont pas encore conscience de ce processus, mais d’autres se réjouissent de la vitesse à laquelle ils nous y précipitent, niant ou minimisant les effets sur l’environnement de telles manifestations ou croyant dans l’avenir d’une science et d’une technique capables de guérir tous nos maux. Quelle vanité et quelle irresponsabilité !
En attendant, toujours plus de pollutions, toujours plus de dégâts environnementaux, toujours plus d’exploitation des ressources naturelles sur notre planète en général mais également sur notre petit territoire.
Jusqu’à quand ?

24/07/2006

Vallée du Lot : véloroute et inondations

medium_ST-SANTIN_-_X_D_72D_627.pngCa y est ! Il semblerait que la véloroute de la Vallée du Lot connaisse ses premiers kilomètres en Aveyron.
Des panneaux de signalisation ont fleuri la semaine passée sur divers embranchements de notre région (voir l’album photos sur cette page), tandis que des panneaux routiers indiquant la présence de cyclistes étaient installés sur le tracé, incitant les automobilistes à être attentifs.

medium_PENCHOT-VELO-RANDONNEURS.png

Lire la suite

21/07/2006

Canicule à la Mairie

medium_MAIRIE_DE_DECAZEVILLE.pngLa Mairie, construite au début de l’ère industrielle dans un secteur ou l’énergie pour la chauffer ne posait pas problème (le charbon) et à une époque ou les canicules n’existaient pas encore, n’est donc pas un bâtiment ou l’isolation, tant pour éviter le froid que le chaud n’était réellement prévue.
Un bâtiment doit s’adapter aux évolutions techniques et environnementales tout en gardant bien sur son originalité patrimoniale. Les coûts de l’énergie, le réchauffement climatique doivent être des données à prendre en compte dans ces adaptations.

Certains voudraient installer rapidement la climatisation. Climatiser dans ces conditions revient à essayer de refroidir en permanence un air chaud que nous laissons entrer volontairement en grande quantité. Le bilan énergétique, financier et environnemental en serait catastrophique.
Il faut d’abord éviter à la chaleur de pénétrer, réduire les apports intérieurs de chaleur et ensuite refroidir les locaux avec l’air extérieur lorsque celui-ci est plus bas que celui de l’intérieur, notamment la nuit.
C’est seulement après ces actions, si la température intérieure est encore trop élevée, que l’on peut envisager de climatiser les locaux. Mais en général ces actions suffisent.

Suite à la canicule de 2003, où les employés de la mairie avaient eu à souffrir fortement d’une atmosphère surchauffée des locaux, une pré-étude avait été réalisée par Quercy Énergies en 2004.
Cette pré-étude a été suivie par une étude complète en vue d’améliorer le confort thermique l’été en limitant les coûts de fonctionnement, réalisée en 2005 par le Cabinet Bréhault Ingénierie de Figeac.

Cette étude faisait l’inventaire des caractéristiques thermiques du bâtiment, recensait les sources d’apports de chaleur interne et proposait des solutions.
Ces solutions consistaient d’abord en la réduction des apports internes de chaleur, notamment d’éclairage.
Pour limiter les apports extérieurs, cette étude proposait l’installation de stores extérieurs à lames montés sur coulisses verticales et manœuvrés électriquement, sur les fenêtres placées au sous-sol, au rez-de-chaussée et premier étage sur les façades est, sud et ouest du bâtiment.
Le perron d’entrée, véritable appel de chaleur lorsque la porte est ouverte l’été devait être traité avec l’installation d’une pergola servant de support à des plantes grimpantes à fleurs telles que glycine, renouée, bignonia ou autre, à croissance rapide, procurant une ombre dense, qui aurait également le mérite de verdir le perron et le parvis d’aspect trop minéral.
A ces aménagements, la mise en œuvre d’un système de ventilation nocturne à fort débit permettant de renouveler l’air des locaux au moins 6 fois par heure, lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure devrait permettre d’avoir une température matinale fraîche dans les locaux.

Certains font valoir que la qualité esthétique du bâtiment ne permettrait pas l’installation de stores extérieurs.
De nombreux bâtiments plus anciens dans des secteurs classés par les Bâtiments de France ont engagé avec succès de telles installations sans en altérer les qualités esthétiques et patrimoniales. La Mairie de Decazeville possède certes une certaine qualité architecturale, mais elle n’est pas non plus la huitième merveille du monde.
L’idéal serait de changer les menuiseries de la mairie en y intégrant les stores. Cela aurait également l’avantage d’installer des vitrages isolants dont les qualités seraient utilisées l’été et l’hiver.

Rappelons également que la climatisation augmente la consommation globale d’énergie et qu’elle augmente de ce fait la production de gaz à effet de serre ainsi que de déchets nucléaires (sans parler du réchauffement de l’eau par les centrales et les risques d’accidents). De plus, les fluides frigorigènes qu’elle utilise ont un pouvoir de réchauffement de l’atmosphère jusqu’à 2000 fois plus élevé que le CO2 considéré comme le principal gaz à effet de serre.
En utilisant la climatisation, on participe donc fortement au réchauffement de la planète… responsable des canicules. C’est le serpent qui se mord la queue. Avec la clim, plus il fait chaud, plus il fera chaud !

Le personnel et les élus ne peuvent pas passer un été de plus dans les conditions actuelles.
Il faut à tout prix que nous engagions des travaux dans l’hiver 2006/2007.

Pour les personnes soucieuses de trouver des solutions aux effets de la chaleur sans y contribuer, je conseillerai le livre de Thierry Salomon et Claude Aubert chez Terre Vivante : Fraîcheur sans clim.

medium_MAIRIE_-_ORIENTATION.png

11:50 Publié dans Climat | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | |  Imprimer |

16/07/2006

Vallée du Lot un 14 juillet

medium_BOUZIES_-_BATEAU_PROMENADE.pngAprès les cérémonies du 14 juillet, j’ai décidé d’aller voir quelle était l’activité réelle de la navigabilité du Lot en pleine saison, celle-ci débutant officiellement le 1er avril, notamment sur le secteur hautement touristique situé entre Saint-Cirq-Lapopie et Cahors.
J’ai passé une heure et demie en plein après-midi à l’écluse de Vers et pas un bateau. La seule activité de cette écluse était celle de jeunes enfants sautant de l’écluse dans les eaux pas très propres du Lot. Nous sommes loin des six bateaux à l’heure promis par les promoteurs de la navigabilité en Lot amont.
J’ai réussi tout de même à voir un peu plus tard un bateau manœuvrer à l’écluse de Saint-Géry.
La magnifique écluse de Saint-Cirq-Lapopie et son canal étaient désespérément vides vers 18 heures alors qu’il y avait beaucoup de monde dans le village et sur les rives de la rivière. C’était de toute façon le cas, même avant la remise en navigabilité du Lot.
Le bateau promenade de Bouzies affichait pratiquement complet, mais le spectacle des falaises dominant le Lot est d’un autre attrait que nos paysages locaux. N’oublions pas que le bateau promenade qui avait circulé un moment au-dessus du barrage de Marcenac, tronçon le plus attrayant de notre secteur, avait dû déclarer forfait.
En résumé, il m’a semblé que l’activité à cette date était moyenne pour ne pas dire minimale, De nombreux bateaux avaient l’air disponibles dans les parcs des loueurs, notamment à Bouzies.

En partant du constat que Boisse-Penchot n’est pas Bouzies et Saint-Parthem n’est pas Saint-Cirq-Lapopie, qu’elle pourrait-être l’activité générée par la navigabilité sur notre secteur ?

Lorsque l’on regarde l’inventaire des possibles produits touristiques ou économiques dus à la navigabilité décrit sur le bulletin d’information de la Communauté de Communes de la Vallée du Lot, on s’aperçoit qu’il n’est pas besoin de remettre le Lot navigable pour voir leur création. Les activités liées directement à la navigabilité sont minimes, la plupart proviennent de la remise en valeur de la rivière et de ses abords : circuits touristiques, activité pêche, nautisme léger, infrastructures de vacances, tourisme équestre, pédestre, cyclable…
La priorité doit donc être de retrouver une bonne qualité des eaux à travers la poursuite de « l’objectif baignade » et d’aménager les abords de la rivière afin d’y créer des équipements et d’y développer des activités en lien avec les pôles touristiques locaux forts : Conques, Figeac et le Bassin (tourisme industriel et remise en forme à Cransac).
Il est à noter que la plupart de ces équipements auraient l’avantage de pouvoir être utilisé par la population locale et ce, tout au long de l’année.
Voilà les nombreux atouts que nous avons et que nous devrions valoriser rapidement. Même si elle ne doit pas être définitivement écartée, la priorité n’est donc pas la remise en navigabilité.

Mon inquiétude principale provient de la qualité des eaux du Lot. De nombreuses communes ne possèdent toujours pas de station d’épuration et d’autres doivent programmer des travaux énormes pour la remise à niveau de leur réseau et de leur station.
Où trouver les moyens financiers pour de tels travaux ?

Deuxième inquiétude, l’utilisation des eaux du Lot. Au cours de ma promenade, j’ai malheureusement constaté l’emprise de la culture du maïs sur toute la Vallée du Lot, culture très gourmande en eau. J’ai pu voir, qu’aux heures les plus chaudes de l’après-midi où l’évaporation est la plus forte, des champs de maïs étaient arrosés d’une manière intensive au point que l’eau n’arrivait plus à pénétrer dans la terre et stagnait en grande quantité aux pieds des cultures. Quel gaspillage !

Nous avons donc eu raison en conseil municipal de Decazeville de nous positionner contre le projet de remise en navigabilité du Lot, tel que présenté par le Syndicat Mixte Département, Bassin, Vallée du Lot (Voir la note su 14/06/06 dans la catégorie « Vallée du Lot » : Navigabilité amont du Lot : d’abord retrouver une bonne qualité des eaux, appuyer les activités douces et lutter contre les crues).

Vous pouvez voir un petit album photos de la vallée du Lot cet après-midi du 14 juillet sur cette page.

medium_MAIS_VALLEE_DU_LOT_2.png

15/07/2006

Des enfants de l’école du Sailhenc dans des « Algeco » à la rentrée

medium_ECOLE_SAILHENC.JPGAlors que nous savions depuis longtemps (au moins depuis 2001) que les locaux préfabriqués existants de l’école du Sailhenc étaient dans un piteux état, le conseil municipal du mercredi 12 juillet a adopté la solution de leurs remplacements par… de nouveaux locaux préfabriqués.
Gouverner, c’est paraît-il prévoir. Apparemment, cette devise n’a pas été de règle pour ce dossier.
L’école du Sailhenc est une jolie petite école adossée à un petit bois. C’est un ilot de tranquillité au milieu d’un ensemble HLM de 500 logements et d’un lotissement d’une centaine de maisons. L’environnement a toujours été pris en compte par les enfants, les enseignants et les parents d’élèves de cette école. Un observatoire à oiseaux est intégré depuis deux ans dans l’enceinte de l’école et le petit bois du Sailhenc est doté d’un parcours sylvestre éducatif réalisé par les enfants.
La communauté de communes Decazeville-Aubin termine la rédaction de son Agenda 21 local et l’environnement y a une place importante. Dans les actions prévues figurent notamment la promotion de l’écoconstrution et l’application de la démarche HQE pour la construction de nouveaux locaux ou les réhabilitations.
La communauté de communes abrite dans son périmètre un Lycée des Métiers du bois et de l’habitat et un Centre AFPA qui intègre une formation « construction bâtiments à ossature bois ». L’observatoire à oiseaux, fort réussi, avait d’ailleurs été réalisé en collaboration avec le centre AFPA.
Malgré tout ces éléments qui auraient pu laisser croire que l’on allait construire des bâtiments sains, économes en énergie, biens intégrés dans leur milieu, il nous a été proposé d’agir en catastrophe en proposant à ces enfants des classes fabriqués à partir de matériaux à base de pétrole (PVC, mousse polyuréthane, plastiques…) et pratiquement pas recyclables. En un mot : des bâtiments jetables. La salubrité dans ces bâtiments y est toute relative et le chauffage y sera bien sur assuré par des convecteurs électriques alors que l’école est reliée au réseau de chaleur.
La sagesse et le bon sens auraient voulu que nous aillions remplacé les anciens bâtiments depuis longtemps. Mais dans l’urgence, une solution provisoire aurait pu être prévue pendant la construction définitive de bâtiments sains.
Solutions provisoires qui pouvaient aller de la location de locaux préfabriqués à l’intégration des élèves dans une école proche récemment réhabilitée, le temps de la construction des nouvelles classes. Pour des raisons pédagogiques, la première solution me semblait la meilleure.

Le conseil municipal a voté l’achat de classes préfabriquées « Algéco » qui n’ont certes rien à voir avec des abris de chantier, mais n’en constituent pas moins une mauvaise solution et un mauvais exemple pour des enfants, surtout par une collectivité communiquant en permanence et à juste titre sur le développement durable.
Je me suis bien sur abstenu de voter cette décision.

Risque inondation : 3 réunions d'information à l'attention des maires... pour rien

medium_LOTISSEMENT_COMBY-41203.pngLes mercredi 5 et jeudi 6 juillet 2006, la préfecture de l'Aveyron organisait trois réunions d'information à l'attention des maires des communes concernées par le risque "inondations" (à Millau, Espalion et Villefranche de R.) ...
Les élus du Bassin du Lot (amont et aval) étaient invités à Espalion.
Il s'agissait notamment de présenter le nouveau système de prévision de crues, alliant amélioration de la surveillance des cours d'eau et information du grand public, au travers d'une procédure de vigilance comparable à celle de Météo France.

medium_03-17_H_00.png

Lire la suite

13/07/2006

L’AF3V sort un « Guide touristique 2006/2007 des Véloroutes et Voies Vertes de France »

medium_AF3V-COUV_GUIDE_TOURISTIQUE.pngL’AF3V (Association Française de développement des Véloroutes et Voies Vertes) vient de sortir un guide fort complet de 80 pages sur l’état des véloroutes et voies vertes à vocations touristiques en France.
Il est complété par un code de bonne conduite sur les voies vertes à l’usage des piétons, cyclistes, cavaliers et personnes à mobilité réduite pour partager l’espace.
Une carte permet de voir le retard en ce domaine des départements du Massif Central. Timide exception, le Cantal qui vient d’adopter un schéma départemental. Ce département vient d’aménager la véloroute de la Chataigneraie qui part d’Arpajon à côté d’Aurillac et se termine à Saint-Etienne-de-Maurs, pour rejoindre ensuite la Vallée du Lot par Saint-Constant et Saint-Santin. Il est d’ailleurs amusant de voir à Aurillac au croisement de Roannes-Saint-Mary (près de Décathlon) un panneau indiquant la « Véloroute de la Vallée du Lot » alors que celle-çi n’en est qu’au stade de l’étude de pré-faisabilité, par manque de volonté politique des élus aveyronnais, notamment ceux de la Vallée du Lot. Ceux-çi préfèrent miser des sommes importantes sur la navigabilité du Lot amont aux retombées économiques aléatoires.
Il suffirait de 1,5% du budget consacré à la remise en navigabilité du Lot sur 36 kilomètres de rivière pour réaliser la véloroute Vallée du Lot sur l’ensemble du tracé aveyronnais (140 kilomètres).
Pendant ce temps, les 80 kilomètres de la véloroute de la Vallée du Lot réalisés en Lot-et-Garonne entre Aiguillon et Fumel et les véloroutes et voies vertes de France en général connaissent une fréquentation importante du fait d’un regain du tourisme cyclable.
Les cyclo-touristes suivant la Vallée du Lot dans l’Aveyron (et ils sont de plus en plus nombreux) le font malheureusement dans des conditions de sécurité déplorables.

Vous pouvez vous procurer ce guide en envoyant un chèque de 7,45 euros (6 euros pour le guide + 1,45 euro de port) et en indiquant votre nom, prénom, adresse complète à : AF3V, 5, av. François-Colignon, 31200 TOULOUSE. (Mel : info@af3v.org - Site internet : www.af3v.org)

Je n’ai toujours pas eu de réponse au courrier que j’ai envoyé en février dernier en tant que relais local de l’AF3V, au Président de la Communauté de Communes de la Vallée du Lot avec copie au Conseiller Général de Decazeville, concernant l’utilisation future (piétons, cyclistes…) des deux passerelles prévues à Marcenac et à Saint-Parthem (voir sur cette page, catégorie « Véloroutes et Voies Vertes »)

Fourniture en bois de futures chaufferies en Aveyron

medium_SOUS-PRODUITS_BOIS_SCIERIE.pngDe nombreux projets de chaufferies bois avec ou sans réseaux de chaleur fleurissent en Aveyron et en Midi-Pyrénées en général. Ces projets sont bien sur mal vus par les autres fournisseurs d’énergies (électricité, gaz, voire charbon !…) qui se complaisent à les démolir auprès de certains élus. Un de leurs griefs est que la fourniture en bois serait aléatoire et non-assurée dans le temps. La ficelle est un peu grosse dans un département dont la superficie en espaces boisés est importante et en constante augmentation. De plus, les industries de première et deuxième transformation du bois, nombreuses en Aveyron, constituent un gisement important de sous-produits valorisables énergétiquement.
Mais il reste évident que les collectivités, les établissements publics et les administrations qui optent pour des chaufferies bois doivent obtenir une garantie d’approvisionnement de combustible.
Il est vrai que la filière de fourniture du combustible bois-énergie n’est pas réellement structurée dans l’Aveyron. Dans le département du Lot, le SYDED (Syndicat Départemental d’Elimination des Déchets) a pris cette compétence.
En 2002, le Conseil Général de l’Isère a signé une charte qualité avec les différents acteurs de la filière bois afin de valoriser la ressource forestière tout en participant à l’entretien du paysage. Cette valorisation énergétique du bois contribue également à l’entretien de la forêt et à la lutte contre les incendies.
En Aveyron, le SIEDA (Syndicat Intercommunal d’Energies du Département de l’Aveyron) pourrait éventuellement prendre cette compétence : structurer la filière de combustibles bois tant d’origine agricole qu’industrielle, établir des contrats avec les fournisseurs (après appels d’offres) et les éventuels clients concernant le prix, la quantité et la qualité du combustible à fournir pour une durée relativement importante (au moins 10 ans). Le SIEDA emploie cette méthode avec divers fournisseurs de gaz pour les communes non raccordées au réseau GDF et elle le fera sûrement dans l’avenir avec les fournisseurs d’électricité comme d’autres Syndicats d’Energies le font déjà (SIEL…)
Très largement compétitif actuellement, le prix du combustible bois sera bien sûr appelé à augmenter, mais dans une moindre mesure par rapport aux autres combustibles, car la part des combustibles classiques (pétrole, électricité) n’entre que pour environ un tiers dans son coût de production. Mais avec le bois, nous avons là un combustible local en grande quantité, créateur d’emplois et ne produisant pas du tout de gaz à effet de serre.
L’élaboration de cette filière risque de prendre un peu de temps, ou même de ne voir jamais le jour, par manque de volonté politique.
Cela ne doit pas freiner les projets de chaufferies déjà en route, notamment celui de Decazeville. La mission donnée à un cabinet d’étude pour réactualiser ce projet et pour étudier la capacité locale (Aveyron et sud-Cantal) de fourniture en combustible bois pour alimenter la chaudière doit être rapidement suivi, si sa rentabilité est prouvée, par la mise en place d’une chaufferie bois. Elle viendrait en remplacement de la chaufferie qui utilise actuellement du charbon originaire de Colombie (oui vous avez bien lu, de Colombie) car la mine de Decazeville a cessé son activité en 2001 et qu’il n’y a plus d’autre mine en France.

medium_ST_MARCELLIN_-_CHAUDIERE.png

14:50 Publié dans Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |

05/07/2006

Barrage de Charlas : une abération écologique

Communiqué des Verts Midi-Pyrénées :

En donnant son accord à la construction d’un barrage à Charlas ce lundi 3 juin, Nelly Olin apporte de l’eau au moulin des gaspilleurs d’eau. Pourtant, la ressource en eau est de plus en plus vitale, elle est un enjeu politique de premier ordre.
La sécheresse qui sévit en France est dûe aux changements climatiques et il faut en tirer des conséquences durables car la sécheresse est avant tout la conséquence de l’utilisation abusive des ressources. Les pratiques agricoles voraces en eau, notamment la culture du maïs, sont les premières responsables du tarissement des réserves.
L’Agence de L’Eau Adour Garonne a la responsabilité d’une gestion équilibré de la globalité des besoins humains, industriels et agricoles (conformément à la Directive Cadre Européenne sur l’eau). Le projet de financement par l’Agence (50 %) priverait celle-ci de moyens de gestion équilibrée et nécessaire à l’aménagement du territoire et aux besoins des collectivités. Une fois de plus, on préfère les aménagements pharaoniques aux politiques écologiques.
Pourtant, le débat public de 2003 sur ce sujet n’avait pas abouti à la conclusion que ce barrage était nécessaire. Débat public après débat public, le gouvernement fait décidément l’inverse de ce que disent les citoyens mobilisés dans ces débats !
80% de la consommation en eau est agricole. Le barrage, c’est la fuite en avant pour maintenir la gabegie de certaines cultures. A l’inverse, les Verts veulent que les pratiques agricoles peu voraces en eau soient développées en lieu et place des méthodes de production actuelles.
Nelly Olin prend ainsi la pire, la plus coûteuse et la plus anti écologique des décisions.
Il reste aux élus locaux, aux responsables politiques régionaux, de prendre leurs responsabilités et de refuser de cautionner une telle réalisation. Sans l’argent des collectivités locales, Charlas ne verra pas le jour...

03/07/2006

Fête des Langues à Decazeville

Ce dernier week-end marque chaque année le début de l’été et il résonne déjà comme petit air de vacances. C’est aussi à Decazeville le week-end de la convivialité, de l’amitié, de la solidarité avec deux fêtes : le vendredi, le « Cabanou » du Sailhenc et le samedi, la « Fête de Langues ».

Lire la suite

02/07/2006

Changement climatique : dernière alerte avant désastre

C’est un peu ce que dit le rapport parlementaire réalisé sous l’égide de l’Office parlementaire d’Evaluations des Choix Scientifiques et Technologiques présenté la semaine passée par deux sénateurs. La planète court au désastre et à une vitesse beaucoup plus grande qu’on le croit.
« Au regard des modèles prédictifs antérieurs, ce sont, à chaque ajustement par les experts, les fourchettes hautes d’estimation qui se confirment » disent les deux rapporteurs.
D’ici 2100, ils estiment plus réaliste de redouter une hausse des températures de 4°C, voire davantage. De toute façon, « même avec 3°C, il ne s’agira plus de la même planète ». Quant à l’élévation du niveau de la mer, ils optent pour 90 centimètres, voire bien plus.
« Compte tenu de l’inertie du système, la simple stabilisation de la teneur en CO2 de l’atmosphère autour de 550 ppm (contre 380 ppm actuellement) exigerait une diminution par deux des émissions actuelles » dit le rapport.
A cela, s’ajoute la perspective du pic pétrolier d’où un envol prévisible du prix du baril.
Nous allons donc subir à la fois les effets d’un « réchauffement climatique aux conséquences sous-estimées » et de la « surexploitation de ressources énergétiques en voie de raréfaction ».
Parmi les solutions, les deux rapporteurs proposent une définition « réaliste » du développement durable, il est vrai mis à mal par bon nombre de personnalités politiques. Le terme original était d’ailleurs « développement soutenable » (sustainable dévelopment) qui a une toute autre signification. On peut se demander pourquoi seulement en France on a traduit « soutenable » par « durable », si ce n’est que pour faire entrer tout et son contraire dans ce concept.
Le rétablissement de la vignette automobile, créée par le decazevillois Paul Ramadier (au départ pour venir en aide aux personnes agées, bien mieux qu’un jour travaillé de plus) et supprimé souvenons-nous par Fabius, est une bonne mesure qui s’appliquerait également aux deux roues responsables en France de 10% de la pollution alors qu’ils ne sont que 1% des véhicules roulants.
Augmentation de la TIPP, incitations fiscales pour les véhicules les moins polluants, économies d’énergies, campagne d’information grand public, actions en faveur du ferroutage… tout cela va dans le bon sens.
Quant à la « suppression de toutes les dispositions législatives contraires au développement durable », il va y avoir du boulot.
Il y a quinze jours, deux députés, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Jean-Yves le Déaut (PS) nous affirmaient que les changements climatiques et leurs conséquences devraient être au cœur du débat des prochaines élections présidentielles. A voir les projets de leurs mouvements respectifs et leurs solutions, il y a de quoi être inquiets.
Non, le nucléaire n’est pas une alternative aux énergies fossiles (surtout pour les transports). On ne guérit pas la peste en inoculant le choléra.
Le Réseau Action Climat-France (RAC-F), réseau spécialisé sur le thème de l'effet de serre et du changement climatique qui regroupe 13 organisations nationales de protection de l'environnement, d'usagers des transports et de promotion d'alternatives énergétiques (WWF, LPO, FNE, Greenpeace, CLER, Amis de la Terre, Agir pour l’Environnement…) vient de publier un document qui va beaucoup plus loin que ce rapport parlementaire.
Ce document, intitulé « 10 mesures prioritaires à intégrer dans les programmes électoraux pour 2007 », propose diverses mesures qui vont de la baisse généralisée des vitesses sur les routes, à la réglementation sur les excédents azotés dans l’agriculture, en passant par la réglementation sur les publicités énergivores et une réforme fiscale écologique.
Voilà du grain à moudre pour nos futurs candidats à la présidentielle, mais également pour les élections législatives.

14:50 Publié dans Climat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |