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14/11/2006

D’après « La Dépêche du Midi », les Verts ne sont plus à la mode

medium_S.-COPPEY---B.-DESVEAUX.pngNous avions bien conscience depuis longtemps que La Dépêche du Midi, journal du sud-ouest pro-nucléaire, pro 4 X 4 et anti-ours n’était pas d’un grand soutient pour les Verts. Un article intitulé « L’écologie est à la mode, pas les Verts » de l’édition du 11 novembre nous l’a confirmé.
« Pendant que le monde entier écoute Nicolas Hulot et l’Américain Al Gore avancer leurs propositions contre le réchauffement climatique, les Verts comptent leurs motions et leurs divisions... Pire, les rares thèmes qui unissent les Verts sont à contre courant de l’opinion et de la réalité. Ainsi le parti persiste dans l’autonomie par rapport au PS malgré les 2 % de Mme Voynet dans les sondages, refuse le nucléaire, énergie qui ne dégage pas de gaz à effet de serre, défend les destructions massives d’essais OGM en plein champ mal vécus par l’opinion et le monde de la recherche.
Les écologistes diluent leur programme dans des thèmes de société quand les autres érigent en priorité la défense de la planète, préoccupation pour les Français. »


Certes, le fait que le PDG de La Dépêche du Midi n’est autre que Jean-Michel Baylet, conseiller général du canton de Valence d’Agen dans le Tarn-et-Garonne ou est situé la centrale nucléaire de Golfech, a rendu ce journal maître dans la propagande pour le nucléaire.
Rappelons au passage, que le cumulard Baylet est entre autre, président du Conseil Général du Tarn-et-Garonne, mais également sénateur et même président du conseil de surveillance de la centrale de Golfech. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Je concède que les Verts sont parfois brouillons, que certains de leurs dirigeants ont des égos un peu envahissants. Mais quelques médias se font un malin plaisir de ne retenir que les petites phrases qui sont loin de représenter les idées et les actes dans les collectivités ou ils ont des responsabilités, d’un parti, dont on s’aperçoit tous les jours qu’il était en avance de vingt ans et qu’il l’est toujours.

Les Français eux s’en aperçoivent et lorsque l’on consulte les sondages TNS Sofres / Le Figaro magazine sur la côte de popularité des partis politiques, les Verts sont dans le peloton de tête avec 43 % d’opinion positive, contre 46 % pour le PS et 23 % pour le PC.

Quant au 2 % que les sondages donnent actuellement à Dominique Voynet, je prédis qu’une fois le débat sur les présidentielles lancé (après les primaires au PS et à l’UMP), et si les médias ne polluent pas la campagne par des thèmes certes importants mais qui doivent être traités sans démagogie, le score des Verts va aller en augmentant.

Nous sommes ravis que le monde entier écoute Al Gore et Nicolas Hulot. Ils ne font que répéter ce que nous disons depuis vingt ans. Mais ils bénéficient d'une meilleure écoute médiatique et n'ont pas à se frotter directement même s'ils les dénoncent, aux lobbies de toutes sortes dans la gestion quotidienne des collectivités.
Malheureusement certains ne vont faire que les écouter et continuer à ne pas les entendre.
Les propositions de Nicolas Hulot sont en deçà des propositions concrètes des Verts, et s’il ne fait aucun doute que beaucoup de partis politiques vont répondre favorablement au « pacte écologique », peu, une fois aux responsabilités le mettrait en place.

Concernant les OGM, rappelons que d’après un sondage CSA/Greenpeace réalisé en septembre 2006, 86 % des Français sont favorables à une interdiction totale de la production et de la consommation d'OGM ou à une interdiction temporaire le temps d'évaluer leurs conséquences sur la santé et l'environnement.
Certes ils sont un peu plus tempérés sur les destructions de parcelles, mais comment se faire entendre lorsque les législateurs et le gouvernement ne font pas leur travail.

Enfin, rassurons le journaliste de « La Dépêche ». Si au départ, huit motions étaient effectivement en compétition lors de ce premier tour, ce qui prouve au contraire la richesse des idées, elles devraient être beaucoup moins nombreuses lors de l’AG fédérale de Bordeaux les 2 et 3 décembre prochain.

06/11/2006

T’chat vidéo avec le président de Région sur l’environnement et le développement durable

medium_T_CHAT---3-INTERVENANTS.pngLe 26 octobre dernier, l’ARPE, l’Agence Régionale pour l’Environnement organisait un T’chat vidéo avec Martin MALVY, président de la Région Midi-Pyrénées, dont les thèmes étaient l’environnement et le développement durable. Il était accompagné de Françoise DEDIEU-CASTIES, Présidente de l'ARPE et de Didier HOUI, Directeur de l'ARPE.
Même si divers sujets régionaux ont été abordés, on reste sur sa faim avec ce genre d’exercice, tant certaines problématiques qui nous semblent importantes n’ont pas été évoqué ou d’une manière trop rapide, tandis que d’autres, plus anecdotiques ont fait l’objet d’un temps trop important.

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24/10/2006

Augustin Bonrepaux, roi de l'Ariège

medium_RESISTANCES.pngIl ne fait pas bon contredire le président du Conseil Général de l'Ariège et député socialiste Augustin Bonrepaux.
Marc Saracino, président du festival Résistances qui se déroule chaque année en juillet dans l'Ariège, vient d'en faire les frais.
Pour avoir organisé dans le cadre de ce festival un débat dont le thème était "un ours dans la civilisation", le voilà privé de la subvention du conseil général pour l'année prochaine.
On pensait ces pratiques réservées aux élus les plus réactionnaires de droite comme dans l'Aveyron par exemple, mais non, certains élus socialistes en sont également capables. Et de quelle manière. Jugez-en par les termes de son courrier :
"Informé du débat qui a eu lieu au cours du Festival Résistances à propos de l'introduction d'ours dans les Pyrénées, je suis particulièrement surpris du manque d'objectivité concernant son organisation... En fait, sous couvert du débat, il s'agissait d'une manipulation délibérément orientée où les intégristes de l'environnement ainsi que l'"Association pour la Cohabitation Pastorale", satellite du Ministère de l'Environnement qui la finance très largement, ont pu assener le discours officiel.
Plus grave, vous vous êtes livré vous-même à des insultes inqualifiables vis à vis de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Ariège Pyrénées (ASPAP) qui représente pourtant plus de 800 Ariégeois, travailleurs de la montagne, Elus ou simples citoyens.
Compte tenu de l'orientation de votre festival, je vous conseille d'adresser à l'avenir vos demandes de subvention directement au Ministère de l'Environnement ou à ses associations satellites comme l'"Association pour la Cohabitation Pastorale" qui reçoit d'importantes subventions de l'Etat et peut vous en faire bénéficier."


Voilà comment des élus, qui s'imaginent qu'une grâce divine leur est tombée dessus le jour de leur élection, traitent des personnes qui ont le défaut de ne pas penser comme eux. De telles attitudes sont inadmissibles.

Longue vie au festival Résistance et aux ours.

28/09/2006

Dernier conseil municipal

Lors du dernier conseil municipal, le 27 septembre, nous devions donner notre avis sur l’adhésion de la commune au SIEDA (Syndicat Intercommunal d’Energies du Département de l’Aveyron) et d’un éventuel transfert de compétence.

En 2001, mon intérêt pour les questions énergétiques m’avait incité à poser ma candidature pour être le représentant de la commune à cette structure. Notre adhésion au SIEDA n’était alors qu’une adhésion de principe puisque nous n’avions transféré aucune compétence. Les nouveaux statuts obligent maintenant les adhérents à transférer au moins la compétence électricité, mais nous garderons notre « taxe électricité » payée par tous les abonnés et que nous reverse EDF (environ 120 000 €).
Mon assiduité m’avait permis de constater que cette structure n’était pas pire ni meilleure dans son fonctionnement que les autres syndicats intercommunaux aveyronnais. Certes, son président, vice-président du Conseil Général, est un spécialiste du cumul de mandats et de postes importants, mais les décisions du Conseil d’Administration étaient en général unanimes. Il faut dire que l’Aveyron est un des départements ruraux les plus étendu de France et que la desserte en électricité y est un domaine important.
Ce syndicat a été un des premier en France à changer son appellation de Syndicat d’Électricité en Syndicat d’Énergies et à montrer ainsi sa volonté de s’intéresser à d’autres énergies que l’énergie électrique notamment le gaz, mais également les énergies renouvelables. Il aide activement à l’installation de centrales photovoltaïques non reliées au réseau et envisage l’installation d’une centrale photovoltaïque reliée elle au réseau, sur le toit de ses bâtiments. Il a aidé au Plan de Cohérence Départemental de Développement de l’Eolien et envisage de participer à la création du parc éolien de Salles-Curan par l’acquisition de trois éoliennes sur les trente qui seront installées.

Au moins une fois par an, le SIEDA réunit, conformément à la réglementation, la Commission Consultative des Services publics Locaux de l’Energie (CCSPLE), composée d’élus syndicaux ainsi que d’associations de consommateurs et de chambres consulaires qui analyse les comptes-rendus annuels d’activité des concessionnaires ainsi que tout élément d’appréciation du service public.

Dans les statuts que nous aurions dû adopter hier, il était prévu :
- de représenter les intérêts des usagers dans leurs relations avec les fournisseurs et les entreprises délégataires (2.3)
- de soutenir des actions en faveur des usagers en difficulté et d’initier des actions à caractère humanitaire (2.4)
- de mettre en place des actions de maîtrise de l’énergie (2.10)
- de réaliser directement ou en partenariat avec le concessionnaire ou les fournisseurs, des actions tendant à la maîtrise de la demande d’électricité (3.10)
- de réaliser et exploiter des installations de production d’électricité visant à sa propre utilisation (3.13)
- dans le domaine du gaz, de réaliser et d’exploiter dans le cadre de concession de service public ou en régie, des installations de production de gaz non fossile destinées à alimenter le réseau public de distribution de gaz relevant du syndicat (4.1.8)
- de conseiller les usagers dans le domaines de l’énergie, en matière de tarification ou de maîtrise de la demande d’électricité

Nous avons donc bien là des missions de service public. D’ailleurs le SIEDA parle « d’usagers », alors que pour EDF, nous ne sommes plus que des « clients ».

Toutes les communes de l’Aveyron (sauf Rodez et Decazeville) ont pris la décision d’adhérer au SIEDA.
Toutes les communes aveyronnaises de Gauche (sauf Decazeville) sont adhérentes au SIEDA (Onet-le-Château, Saint-Afrique, Capdenac…)
Les quatre autres communes de la Communauté de Communes Decazeville/Aubin sont adhérentes du SIEDA et s’en trouvent très satisfaites.

Nous sommes nous-même adhérents de nombreux syndicats intercommunaux aveyronnais.

De plus, avons-nous la capacité d’assurer le contrôle communal de l’énergie imposé par la loi, de vérifier les programmes d’investissement d’EDF sur notre réseau de distribution ?

Depuis l’ouverture du marché de l’électricité aux professionnels, nous devons vérifier si tous les fournisseurs nous reversent bien la "taxe électricité". L’ouverture prochaine du marché aux particuliers va encore plus compliquer cette tâche.
Avons-nous la capacité d’assurer le contrôle de la taxe municipale sur l’électricité qui doit être réalisé par un agent assermenté ?

A ces deux question je réponds non.

Tous ces éléments auraient dû pencher en faveur de notre adhésion au SIEDA.

Alors pourquoi une majorité s’est-elle opposée hier soir à notre adhésion au SIEDA ?

La peur de perdre notre « taxe électricité » dans une modification future des statuts a été l’argument annoncé.
Les statuts prévoient « la possibilité de retrait d’une commune membre conformément aux dispositions législatives et réglementaires ». Nous aurions donc la possibilité de quitter le SIEDA si une telle opération était menée (article L. 5212-29 du CGCT).

J’ai bien peur que la vraie raison soit ailleurs.
Je veillerai donc, dans les prochains budgets à ce que la « taxe électricité » et éventuellement la « taxe pylônes » servent à ce qu’elle devraient faire : améliorer la qualité de la desserte électrique, participer à des actions d’environnement (enfouissement, dissimulation de réseaux) et améliorer notre réseau d’éclairage public qui en a bien besoin.

20/06/2006

Travailler ensemble plutôt que diviser

medium_LA_CAYRONNIE_1.pngPourquoi la proposition de la Communauté de Communes Decazeville-Aubin aux porteurs du projet de transfert de la maison de retraite de l’hôpital Sainte-Marie de Decazeville à Cransac n’a-t-elle pas été retenue ?
Cette proposition faisait suite à l’impossibilité de transférer cet établissement à Decazeville, rue Gambetta à l’emplacement de la maison Tourtonde, pour des raisons d’utilisation des sols car le POS ne le permettait pas, De plus, ce terrain avait une superficie de seulement 4 500 m2, coincé entre une route à grande circulation et la rue Gambetta, entrée principale de la ville. Le projet prévu à Flagnac demande le double de superficie, soit 9 000 m2, ce qui semble raisonnable pour le nombre de lits prévus dans ce futur établissement, en tenant compte du personnel, des parkings, de la création d’un parc…
Le plateau de la Cayronie à Cransac était idéal pour cet établissement : Cransac, cité thermale, avec des commerces et services à proximité (dont une supérette), sur la ligne de futurs transports en commun, plus proche de Rodez pour les employés faisant les trajets…
Alors, qu’est-ce qui a fait la différence ?
Peut-être est-ce l’avis du Conseiller Général du canton de Decazeville qui a poussé le transfert de cet établissement de Decazeville à Flagnac sur son canton, plutôt qu’à Cransac sur le territoire de la Communauté de Communes Decazeville-Aubin dont il est pourtant élu.
Qui fait tout pour opposer communes rurales et communes urbaines ?
Qui fait tout pour opposer Communautés de Communes de la Vallée du Lot et Communauté de Commune Decazeville-Aubin ?
Qui divise ?
Plutôt que d’opposer en permanence les communes et communautés entre-elles, ne faudrait-il pas essayer de faire travailler ensemble des territoires qui ont tout à y gagner ? La gestion de ce dossier par le Conseiller Général de Decazeville montre que ce n’est pas sa priorité.

medium_LA_CAYRONIE_2.png

22/05/2006

Le conseiller général choisit de pénaliser une fois de plus Decazeville et la communauté de communes Decazeville-Aubin

Christian Tieulié, conseiller général de Decazeville a donc décidé de faciliter le déménagement de l’hôpital Sainte-Marie, dont une annexe était sur Decazeville, vers la commune de Flagnac.
Les decazevillois se souviennent du souhait du conseiller général de vouloir installer cet établissement à Decazeville, sur un lieu à l’étroit pour l’ampleur de ce projet, en bordure de la RN 140 où circulent près de 8 000 véhicules jours, et sur un terrain que le POS dédiait à d’autres activités. De plus l’acquisition de ce terrain et son habitation par l’Office Départemental d’HLM était réalisée à 335 000 € sans avoir consulté les Domaines (qui l’ont évalué par la suite, sur demande de la mairie de Decazeville, à 225 000 €). La commune a bien sur exercé soin droit de préemption.
Le souhait louable des porteurs de ce projet était d’installer ce nouvel établissement en centre ville proche de services et de commerces. La communauté de commune proposait alors un terrain rendu disponible dernièrement à Cransac, cité thermale, également proche de nombreux services et commerces dont une superette.
Mais le conseiller général de Decazeville a réussi à convaincre la direction de l’établissement de s’installer à Flagnac qui comme chacun le sait dispose d’un parc commercial important.
C’est tout de même un moindre mal de voir cet établissement rester sur le canton.
Alors que les lits de la maison de repos et de convalescence de la Société de Secours Minière de Bournazel étaient promis à Rignac (fief de M. Puech, président UMP du Conseil Général), il a fallu toute l’opiniâtreté des élus de la communauté de communes Decazeville-Aubin et des syndicats pour que ces lits viennent dans le Bassin. Le Conseiller général de Decazeville (apolitique ?) n’a été d’aucune aide dans ce combat. Il n’allait pas aller contre les souhaits de M. Puech.
Au-delà de cet épisode navrant, on s’aperçoit une fois de plus que Christian Tieulié choisit délibérément de pénaliser les decazevillois.
La manœuvre politique ne fait aucun doute, et l’approche des élections cantonales n’est pas étrangère à cette décision. Les decazevillois sauront s’en souvenir.

09/04/2006

Pour une Régie municipale de l'eau à Decazeville

L'exploitation de la station de pompage de Bouquiès et de la station de traitement de l'eau du Puech était déléguée à la Compagnie de l'Eau et de l'Ozone, filiale de Véolia (ex Vivendi) par un contrat du 2 mai 1991 qui arrive à échéance le 30 avril 2006.
Le conseil municipal du 30 mars a décidé de reconduire ce contrat pour un an afin de préparer activement une prise éventuelle de ce service en Régie municipale.

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27/02/2006

Candidature de C. Tieulié aux élections municipales de Decazeville

On se doutait que la réunion de la droite du Bassin dans les locaux decazevillois du Conseil Général le samedi 11 février allait déboucher sur des annonces.
La confirmation a été faite lors du conseil municipal de Decazeville le 14 février où le chef de file de l’opposition a prononcé un discours qui ressemblait à un programme électoral.

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