12/12/2012
Création d’un Comité de soutien aux opposants du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Decazeville
A l’initiative de citoyens du Bassin fortement mobilisés ainsi que de mouvements politiques et associatifs, une réunion est organisée le vendredi 14 décembre à 17h30 à la salle n° 6 de la Maison des Sociétés à Decazeville, esplanade Jean Jaurès. Le but de cette réunion est d’informer la population sur ce projet et de soutenir les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en proposant des actions locales. Après Rodez et le nord Aveyron, Saint-Affrique, Millau et Villefranche, le Bassin se mobilise à son tour.
Cette réunion débutera à 17h30 par la diffusion d’un film documentaire « Au cœur de la lutte » qui montre la mobilisation des paysans locaux contre ce projet.
Il sera suivi à 18h30 d’un débat entre les participants.
Nous vous attendons nombreux pour faire entendre votre voix face à ce projet inutile, ruineux et destructeur.
Renseignements : 06 85 39 04 98
Comme le demandait l'association Canopée, j'ai envoyé le 15 décembre un courrier à François Hollande en renvoyant ma carte d'électeur afin de lui demander d'arbitrer en faveur d'une politique cohérente, responsable et consciente des grands enjeux auquels doit faire face la société française et par conséquent, de renoncer au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
L'article de La dépêche du Midi sur cette réunion :
Decazeville. Mobilisation anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Des membres d'Europe écologie les Verts, de la gauche anticapitaliste, d'ATTAC et quelques citoyens concernés ont créé un comité du bassin de Decazeville de soutien aux opposants du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ils organisaient ce 14 décembre, maison des sociétés à Decazeville, une réunion d'information de la population sur ce projet. Après Rodez et le nord Aveyron, Saint-Affrique, Millau et Villefranche, le Bassin se mobilise à son tour aux fins de soutenir les opposants à la création de cet aéroport. La réunion, rassemblant environ 30 personnes, débutait par la diffusion d'un film documentaire «Au cœur de la lutte» d'une heure environ qui montre la mobilisation des paysans locaux contre ce projet et les commentaires de différents opposants, projection qui était suivie d'un débat au cours duquel chacun put s'exprimer sur «ce projet inutile, ruineux et destructeur».
La Dépêche du Midi
Photo : La Dépêche du Midi
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25/11/2012
Notre-Dame-des-Landes - Quel gâchis !
Tous les observateurs avertis avaient compris que la forte mobilisation du 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi dans toute la France et même en Aveyron (voir article de presse en cliquant sur la photo), devait mettre un terme à ce projet d’aéroport. Ou tout au moins, était l’occasion de faire une pause dans son avancement pour une sortie en douceur. Tous, sauf les socialistes. Ils n’ont pas compris que c’était une forte aspiration du peuple de gauche et même de la société française de mettre un terme à ces grands projets tant pour des considérations environnementales qu’économiques. Pour eux, la résistance à Notre-Dame-des-Landes, c’était juste un dernier soubresaut d'une poignée d'anarchistes ou babas attardés qui voulaient refaire le Larzac. Ils ont tout faux !
Les propos honteux du ministre de l’intérieur ajoutés aux violences de l’intervention policière du 23 novembre ont jeté un discrédit total sur Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls.
Alors, quelle porte de sortie maintenant.
Soyons clairs. Cette prochaine commission de dialogue demandée par Europe Ecologie – les Verts ne constitue pas une porte de sortie honorable pour les socialistes. L’honneur, ils l’ont perdu vendredi par l’intervention violente des CRS à Notre-Dame-des-Landes et par les paroles honteuses du ministre de l’intérieur. L’honneur, les socialistes locaux l’ont aussi perdu en autorisant les CRS à évacuer la mairie de Saint-Affrique occupée par des militants non-violents.
L’honneur, cela aurait été de mettre en place cette commission de dialogue après la manifestation monstre du 17 novembre comme Europe Ecologie - les Verts le demandait. Maintenant, cette commission de dialogue doit permettre de montrer qu’il n’y a qu’une seule solution : l’enterrement en première classe de ce projet. Tout comme doivent être remis en cause sous peine de fortes contestations similaires d’autres projets aussi inutiles, destructeurs et ruineux encore dans le cartons.
Sur les questions de société et d’environnement, la gauche française, celle qui a rejeté Nicolas Sarkozy et élu François Hollande, est beaucoup plus en avance que la plupart des élus nationaux et locaux socialistes. Si les socialistes ne veulent pas aller vers de fortes déconvenues lors des prochaines échéances électorales, ils doivent rapidement se ressaisir et remettre en cause leurs dogmes productivistes et destructeurs.
Enfin, les CRS doivent immédiatement partir du site de Notre-Dame-des-Landes. Ils seront beaucoup plus utiles ailleurs, notamment pour renforcer les commissariats et gendarmeries en sous-effectifs des petites villes et bourgs de notre pays, qu’à taper sur des militants qui se battent pour l’avenir de notre pays et de la planète.
Le combat continue donc et nous participerons aux rassemblements de tous les comités de soutien aux opposants de Notre-dame-des-Landes à commencer dès lundi à Rodez à 16h30 devant la préfecture de Rodez en attendant des rassemblements prochains dans l’ouest Aveyron notamment à Villefranche-de-Rouergue, place Notre-Dame... des-Landes.
Photo du bas : pancarte apercue lors de la manifestation d'hier à Nantes
DERNIÈRE INFO : Rions un peu. La mairie de Decazeville a été exceptionnellement fermée au public samedi matin 24 novembre par crainte d’intervention surprise de militants opposés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes comme à Saint-Affrique. Pourtant il n’y a pas de sénateur-maire socialiste à Decazeville, ni encore de député-maire que je sache. Cela en dit long sur l’état d’esprit actuel des socialistes sur ce sujet...
L'intervention de Marie-Claude CARLIN d'Europe Ecologie - Les Verts de l'Aveyron dans Centre Presse du 27 novembre 2012 (Cliquez sur l'article pour l'agrandir)
Pour mieux comprendre ce projet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps
10:00 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : aéroport, notre-dame-des-landes, socialistes | | Facebook | | Imprimer |
16/11/2012
Tribune pour le bulletin municipal
Nous devions remettre avant le 15 novembre les articles qui seront dans le prochain bulletin municipal. je devais pour ma part remettre la tribune pour le groupe Europe Ecologie - Les Verts en 3 000 carractères maxi, espaces compris.
La voici en primeur ci-dessous.
L'avantage d'internet par rapport à la version papier, c'est la possibilité d'insérer des liens pour mieux expliquer le texte.
Contre tous les grands projets inutiles, multiplions les petits projets utiles !
En Espagne, des aéroports et des autoroutes construits dernièrement à coups de milliards par les Communautés autonomes sont déserts. La crise n’est bien sûr pas étrangère à ce fait. Mais pas seulement. Les autres causes de ce gaspillage d’argent public sont la mégalomanie et l’imprévision des dirigeants politiques, insensibles aux menaces que représentent la fin du pétrole bon marché, le réchauffement climatique et l’artificialisation des terres agricoles.
En France, c’est l’autoroute A 65 entre Pau et Langon construite dernièrement qui est désertée. Plus grave, de nombreux projets d’aéroport, d’autoroutes ou de LGV sont dans les cartons. Les collectivités locales sont sommées de participer financièrement à ces grands projets. C’est le cas en Midi-Pyrénées du projet d’autoroute Castres-Toulouse, mais aussi du doublement intégral de la RN 88 pour en faire un nouveau couloir européen gratuit pour les camions. Un projet qui va revenir très cher aux Aveyronnais et aux Midi-Pyrénéens et détériorer fortement l’environnement. Proche de nous, il y a le créneau de dépassement de la côte d’Hymes qui est réalisé sur de la bonne terre agricole au lieu d’utiliser le tracé existant où le département possède pourtant des emprises foncières. Le coût en est multiplié par quatre ou cinq.
Les grands projets d’infrastructures, souvent réalisés dans des conditions très avantageuses pour les grosses entreprises privées du BTP, ont aussi des conséquences désastreuses sur la vie des petites collectivités locales. Les moyens financiers n’étant pas extensibles, en privilégiant les grands projets onéreux, les aides pour les équipements et aménagements communaux et intercommunaux sont fortement revues à la baisse. Un exemple : la salle Yves Roques à Decazeville a été financée à un taux proche de 80% par des aides extérieures il y a environ huit ans, alors que les futurs travaux de la rue Cayrade ne seront financés qu’à hauteur d’un peu plus de 20% par l’Etat, la Région et le Département réunis.
Autre exemple : le conseil général de l’Aveyron a décidé de ne plus accorder d’aide financière pour la mise aux normes obligatoire de l’assainissement autonome des habitations des particuliers.
Il faut donc arrêter tous ces grands projets inutiles et ruineux et orienter les moyens financiers à l’amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens et ainsi faire travailler les entreprises locales. En matière de mobilité, nous n’avons généralement pas besoin d’autoroutes et d’aéroport pour nous rendre à notre travail, au guichet d’une administration, chez le médecin, à la médiathèque… Ce sont ces déplacements de proximité qui représentent plus de 80% de nos déplacements qu’il faut avant tout aider. La communauté de communes Decazeville-Aubin l’a bien compris en doublant les services du TUB.
Jean-Louis CALMETTES
Europe Ecologie – Les Verts
08:23 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
31/10/2012
TUB - Journée d'information
La journée d'information sur les nouvelles lignes et les nouveaux horaires du TUB a été un franc succès. Beaucoup de monde pour visiter les deux nouveaux bus fraichement décorés exposés sur le parvis de la place Decazes à Decazeville. La présentation et les explications de la grille horaire étaient les principales demandes des futurs usagers.
Téléchargez le guide horaire en cliquant ici
Photos : JLC - Cliquez sur les photos pour les agrandir
L'article de Centre Presse du 3 novembre 2012
Cliquez sur l'article pour l'agrandir
18:42 Publié dans Développement durable, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
27/08/2012
Vélo et TUB
On a l’impression de découvrir maintenant les avantages du vélo à assistance électrique : énergie non polluante (lorsque l’on est abonné à Enercoop comme moi), aide important pour le pédalage qui réconcilie avec le vélo et permet de monter facilement des côtes, rapport poids de l’engin / poids de la personne à déplacer très favorable par rapport à la voiture électrique…
Ce que l’on oublie, c’est que cet engin ne date pas d’hier. En effet, les brevets ont été déposés au 19ème siècle et le premier vrai vélo a été commercialisé vers 1935. C’était un EMI-Philips construit aux Pays-Bas, pays du vélo. Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir la forte ressemblance entre ce vélo et un vélo actuel (mon vélo, un Matra i-speed Tourer X480). La petite différence réside dans l’emplacement du moteur qui est maintenant inclus dans le moyeu de la roue arrière. On peut admirer les magnifiques moufles qui permettaient d’utiliser ce vélo l’hiver.
Dans ce registre, la communauté de communes Decazeville-Aubin approche les 10 subventions pour l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique cette année. Si vous rajoutez ceux qui n’ont pas demandé cette subvention et acheté tout de même un VAE et ceux qui ont acheté un vélo normal cette année, le parc de vélo sur notre territoire est en train de prendre de l’ampleur. Il reste plus qu’à réaliser rapidement les aménagements cyclables prévus dans notre schéma modes doux datant de 2010 pour que tous ces cyclistes puissent rouler sur nos communes en toute sécurité.
De passage en vélo à Maurs hier, quelle ne fut pas ma surprise de voir le TUB faire le tour de ville. Non, il ne s’agissait pas du bus Citélis qui dessert nos communes urbaines. Pour sa fête locale, le comité des fêtes de Maurs organisait un corso fleuri et le Tub en question était un char fleuri représentant le TUB... le même qui défilait lors de la fête de Decazeville 2009. Cela n’a pas empêché le commentateur de nous dire que ce char fleuri représentant le TUB avait été construit par une association locale maursoise. Certes, les fleurs de papier décorant ce char de 2009 devaient sûrement être légèrement ternies et remplacées, mais le char d’origine a bien été monté à Decazeville. Le TUB à Maurs, c'est peut-être là un signe qu'il pourrait déborder sur certaines communes rurales du Bassin comme il en avait été question à un moment.
08:45 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
18/03/2012
Le scénario Négawatt expliqué à Rieupeyroux
« J’en fais le serment, nous défendrons l’industrie nucléaire française, capitale pour notre indépendance, pour notre compétitivité ». C’est la phrase qu’a prononcée le candidat Sarkozy à Villepinte le jour même, comble du cynisme, du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et jour de la chaîne humaine contre le nucléaire dans la vallée du Rhône.
Au delà de l’idolâtrie légendaire de la droite libérale pour cette énergie mortifère, mais la droite n’est pas la seule, cette phrase contient deux fausses affirmations répétées à profusion pour qu’elles rentrent bien dans nos cerveaux.
Non, le nucléaire n’assure pas notre indépendance énergétique car l’uranium permettant de faire tourner les centrales françaises provient exclusivement de l’étranger, notamment du Niger où il est extrait dans des conditions environnementales, sociales et sanitaires déplorables.
Non le nucléaire n’est pas compétitif. Cette filière bénéficie depuis des dizaines d’années de mirobolantes subventions de l’Etat tant pour le fonctionnement que pour la recherche. De plus, la gestion des déchets durant des dizaines de milliers d’années, le démantèlement des centrales en fin de vie, la construction de centrales nouvelles (voir le doublement du coût de des EPR de Flamanville et en Finlande), la sûreté… sont très largement sous-estimés. Sans parler d’un accident sur une centrale dont la probabilité est importante comme l’a démontré Bernard Laponche.
Il faut sortir de cette énergie chère, dangereuse, qui ne supporte pas la démocratie. Et le plus tôt sera le mieux !
Mais il faut aussi anticiper la fin des énergies fossiles.
C’est ce à quoi se sont penchés les ingénieurs et spécialistes de l’association Négawatt depuis maintenant près de dix ans. Après un premier scénario en 2003, ils ont publié fin 2011 un scénario actualisé plus ambitieux, qui comprend 10 points clés.
C’est ce que viendra exposer Christian Couturier, ingénieur énergéticien membre de l’association Négawatt, à Rieupeyroux (salle Vitrée) le jeudi 22 mars, invité par Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron, dans le cadre des « Jeudis de l’écologie ».
Christian Couturier travaille également au pôle Energie de l’association Solagro, dont le projet est d’ouvrir d'autres voies pour l'énergie et l'agriculture, pour une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles (énergie, biodiversité, eau, air,...).
Solagro a produit l’an passé le scénario Afterres2050, un travail important sur l'utilisation des terres agricoles et forestières en France.
Christian Couturier a également travaillé sur le projet EVAM de méthanisation du plateau de Montbazens, projet qui est né à la communauté de communes Decazeville-Aubin lors d’une réunion en juin 2005.
L'ouvrage de 370 pages expliquant en détail le scénario Négawatt, "Manifeste Négawatt", écrit par Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac et édité par Actes Sud - Colibris, sera en vente le soir même de la conférence au prix de 20 euros.
L'article de La Dépêche du Midi : Rieupeyroux, une fois par mois, rime avec écologie
Covoiturage à partir de Decazeville : 0685390498
A partir de Najac: 06.86.54.74.94 (Magali BRU)
Photo : Chaîne humaine contre le nucléaire : jlc
09:36 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, négawatt, énergies renouvelables | | Facebook | | Imprimer |
23/12/2011
Véloroute ou voie ferrée ? Les deux, mon général !
Je viens de signer la pétition demandant la réhabilitation de la voie ferrée Cahors – Capdenac. Certes, les termes de cette pétition ne me conviennent pas totalement car ils tendent à opposer la voie ferrée à la véloroute de la Vallée du Lot. On ne doit surtout pas opposer ces deux projets et je l’ai bien sûr précisé dans les commentaires à ma signature.
Il faut bien évidemment, et je le dis depuis longtemps, conserver cette voie ferrée, cinquième branche de l’étoile ferroviaire de Capdenac, et la réhabiliter.
Les élus Europe Ecologie – Les Verts du Conseil Régional Midi-Pyrénées se sont également prononcés sur cette position en commission permanente du 16 décembre 2010. Je me permets de le rappeler car des personnes mal intentionnées se permettent de dire le contraire actuellement dans certaines réunions.
Mais on doit également aménager la véloroute de la Vallée du Lot dans le département du Lot. On peut, par exemple, réétudier l’itinéraire proposé par la pré-étude de faisabilité de 2001.
Et on doit bien sûr poursuivre la réalisation de cet axe dans l’Aveyron. Mais là, c’est une autre histoire, vu l’intérêt de nos élus départementaux pour le tourisme cyclable et les déplacements à vélo en général !
09:34 Publié dans Développement durable, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : véloroute, vallée du lot, rail, voie ferrée, cahors-capdenac | | Facebook | | Imprimer |
20/12/2011
Stop à l'artificialisation galopante de nos zones rurales
Voie de dépassement de la Côte d’Hymes, une gabegie financière et un environnement agricole et naturel menacé
Ainsi donc, les travaux pour la création d’une voie de dépassement sur la RD 840 au lieu dit côte d’Hymes, devraient débuter.
Coût estimé de ce chantier : 6 millions d’euros. Mais on sait très bien que dans ce genre de travaux, il y a fréquemment des mauvaises surprises et le montant initial prévu est souvent largement dépassé. D’autant plus que la construction de cette nouvelle voie va nécessiter des ouvrages d’art et des terrassements importants sur des terrains qui présentent parfois des versants potentiellement instables. Des phénomènes de fluages et de glissements plus ou moins récents sont d’ailleurs biens visibles.
Sans être fondamentalement opposé à un créneau de dépassement sur ce secteur, il nous semblait possible et souhaitable de le créer sur le tracé de l’actuelle route sans empiéter sur des terres agricoles. D’autant plus qu’à la suite des divers aménagements de ce tronçon de la RD 840 (ex RN 140), le département a gardé de nombreuses emprises qui sont actuellement des dépotoirs. Le coût des travaux aurait été divisé par trois ou quatre, paramètre important dans la période difficile que vivent les collectivités et l’Etat qui se doivent donc de montrer l’exemple. Tant que rien n’est définitif, il n’y aurait d’ailleurs aucune honte à revenir sur ce projet et à réétudier cette option. Au contraire.
On ferait d’une pierre deux coups : aménager ce créneau de dépassement à moindre coût et avec un impact modéré sur l’environnement, notamment sur la circulation des eaux de surface et sur l’artificialisation de l’espace agricole.
Ce projet a également posé localement un problème d’indemnisation des agriculteurs touchés par les travaux. Si des solutions ont été trouvées pour la plupart, quelques uns sont fortement lésés alors qu'ils ne demandaient ni plus ni moins qu’un échange de parcelles sans perte de surface d'exploitation.
José Bové est intervenu auprès du Conseil général et nous sommes intervenus auprès du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement pour qu’une solution amiable soit trouvé.
Les élus régionaux EELV sont également intervenus afin de trouver une solution à ce problème car, ne l’oublions pas, la Région Midi-Pyrénées finance ce projet d’aménagement à hauteur de 2,2 millions d’euros.
A ce jour, les autorités et collectivités responsables semblent camper sur leurs positions.
Mais il n’est pas trop tard et une solution peut encore être trouvée.
Dans ce dossier, on peut également regretter la discrétion des instances agricoles, Chambre d'Agriculture et syndicats, qui interviennent pourtant fort justement pour dénoncer la consommation de foncier agricole au profit d'autres usages.
Enfin, Europe Ecologie – Les Verts de l’Ouest Aveyron sera très attentif à l’évolution de l’urbanisation sur le secteur de la Côte d’Hymes.
L’artificialisation des sols de ce secteur aurait des conséquences importantes pour la basse vallée du Riou Mort lors d’épisodes pluvieux violents. Cette zone, qui sera déjà impactée par la future voie, est située en grande partie sur des sols qui agissent en éponge en amont de Firmi et retiennent les eaux de ruissellement.
Si une urbanisation y était réalisée, les eaux de ruissellement s’écoulant de tout le secteur de la Côte d’Hymes débouleront rapidement dans la vallée du Riou Mort (via notamment le Riou Vernhe) car elles ne seront plus ralenties et les risques d’inondations brutales seraient grands.
Il faut donc arrêter tout projet d’urbanisation sur ce secteur comme plus généralement sur toute zone agricole et y favoriser au contraire le maintien et l'installation d'agriculteurs et le développement de l’agro-tourisme.
Les solutions pour créer des zones d’activité résident maintenant dans la réhabilitation des friches industrielles, dans la densification et la restructuration des zones d’activité existantes et éventuellement dans le changement éventuel de la destination des sols de certaines activités existantes.
Comme pour le projet des Portes du Tarn à Lavaur, les militants et élus locaux et régionaux Europe Ecologie – Les Verts y veilleront.
Photos :
1 – jlc - Un terrain qu'il serait souhaitable de laisser en zone agricole
2 – jlc - Une vue prise le 2 août dernier d’une partie de ce magnifique secteur agricole et naturel menacé par une route et peut-être une zone urbanisée
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Notes et annexes :
L’article de la Volonté Paysanne : B Apparu - Nous devons protéger le foncier agricole : B Apparu - Nous devons protéger le foncier agricole.pdf
Courrier envoyé à Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement, auprès du ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement : Courrier Benoist Apparu.pdf
Réponse de Benoist Apparu : Apparu - Réponse MEDDTL.pdf
Réponse de la Préfecture de l’Aveyron : Réponse Préfecture - 061211.pdf
Courrier de José Bové : Bové - Hymes - Courrier J Bové à CG 12.pdf
Avis d’Europe Ecologie – Les Verts de l’ouest Aveyron à l’enquête publique sur l’aliénation d'une partie de chemin rural au lieu dît " Igue du Moulin" : Avis EELV - Enquête publique chemin d'Auzits.doc
Un récent article de la Volonté Paysanne : Les Safer veulent stopper le gaspillage du foncier agricole : Les Safer veulent stopper le gaspillage du foncier agricole.pdf
Une étude du cabinet Opéra réalisé en 2005, « Schéma Territorial des Infrastructures sur les territoires des Pays Est Quercy et Rouergue Occidental » note les problèmes d’inondabilité que pourrait entraîner l’urbanisation du secteur de la Côte d’Hymes :
P 72 : « Le site n'est pas simple et un certain nombre de vérifications devront être faites, notamment vis à vis de l’inondabilité mais surtout parce que ce secteur sert de bassin perméable juste en amont des secteurs urbanisés du bassin »
Communiqué d'Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron du 20 décembre 2011 : Auzits - Voie de dépassement de la Côte d’Hymes - CP EE-LV ouest 12 - 201211.pdf
Cette note reprise sur le site d'Europe Ecologie - Les Verts Midi-Pyrénées : Stop à l'artificialisation galopante de nos zones rurales
Courrier à Madame la Préfète du 7 janvier 2012 : Hymes - Courrier Mme la Préfete - 070112.pdf
La presse et les médias audiovisuels :
Radio Totem : Flash de 6 h 30 du 21 décembre 2011 :
Radio Totem : Flash Article : cliquez sur la photo pour agrandir
Centre Presse du 21 décembre 2011 : Côte d'Hymes - Le créneau de dépassement pour 2013.pdf
La Dépêche du Midi du 21 décembre 2011 : Côte d'Hymes : le créneau de dépassement est lancé
La Dépêche du Midi du 21 décembre 2011 : Rififi foncier à Auzits
La Tribune du 21 décembre 2011 : Chaque seconde, 26 m2 de terres agricoles disparaissent en France
Centre Presse du 26 décembre 2011 : Côte d'Hymes - Les Verts dénoncent le projet routier.pdf
Je précise que la route ne passera pas au milieu du champ comme indiqué sous la photo illustrant l'article, mais sur le côteau, après la haie qui abrite le Riou Vernhe
Les 4 Saisons du jardinage bio - Janvier - Février 2012 : Campagnes - Résister au grignotage - 4 Saison jardinage bio 192 - 01-02-2012.pdf
La Volonté Paysanne du 5 janvier 2012 : Le foncier agricole pourra-t-il répondre au défi alimentaire ?.pdf
12:18 Publié dans Développement durable, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
06/11/2011
L’Aveyron, premier au palmarès de la « volonté écologique » des départements français
En tant qu’Aveyronnais, on pourrait à priori se réjouir du classement réalisé par La Vie sur la « volonté écologique » des départements. Mais ce classement ne reflète malheureusement pas la réalité vécue sur ce territoire.
De plus, cette première place constitue un encouragement à poursuivre des politiques néfastes pour notre environnement. En effet, pourquoi mettre en place des politiques réellement écologiques quand, en en faisant le minimum, on est jugé exemplaire.
On le voit d’ailleurs sur le terrain puisque cela fait plusieurs années que l’Aveyron est avantageusement classé dans ce palmarès et que le conseil général de l’Aveyron et beaucoup de collectivités locales poursuivent les mêmes actions : artificialisation des sols par l’étalement urbain, gaspillage de l’eau, aide à une agriculture productiviste, construction d’infrastructures routières de transport dévoreuses d’espaces et productrices de rejets de gaz à effet de serre…
Regardons les critères qui ont permis ce classement et analysons-les plus en détail.
Voici le classement par critère et entre parenthèses, le classement 2010.
- 6ème dans la gestion des déchets (6ème)
- 39ème pour les critères de l’Agenda 21 (Mobilisation politique : 46%))
- 9ème pour l’agriculture bio (10ème)
- 3ème pour la qualité de l’air (1er)
- 19ème pour la qualité des eaux (1er)
- 1er pour les énergies renouvelables (3ème)
Concernant la gestion des déchets, le classement ne change pas par rapport à 2010. Tout comme l’action du département. Certes les ratios analysés sont stables, stabilité surtout du à l’effort des communes et communautés de communes en charge des déchets ménagers, le nombre de quais de transit de déchets augmente légèrement, mais nous continuons malheureusement à envoyer nos déchets ménagers ultimes (la poubelle noire) dans le Tarn. Pas de quoi pavoiser !
Sur les critères de l’Agenda 21, effectivement notre département a énormément de retard. Peu de collectivités se sont lancées dans un Agenda 21, même pas le département. Mais cela n’empêche nos élus de se gargariser à longueur de discours de « développement durable » en y mettant tout et n’importe quoi. A noter que l’an passé ce classement était basé sur la mobilisation politique en faveur de l’écologie, notamment sur le nombre d’élus départementaux se réclamant de l’écologie. Effectivement, vu les modes d'élections dans notre pays privilégiant les grands partis, difficile d'avoir beaucoup d'élus écologistes en Aveyron !
Concernant l’agriculture biologique, cette 9ème place tient plus à la volonté des acteurs locaux qu’aux éventuels soutiens des collectivités locales. Les aides pour le bio sont insignifiante (un peu plus pour la Région) par rapport aux aides à l’agriculture conventionnelle et productiviste.
La troisième place pour la qualité de l’air me semble par contre largement usurpée. La récente étude de l’Oramip sur la qualité de l’air de l’agglomération Ruthénoise démontre une forte détérioration de cette qualité. Mais on peut penser que l’augmentation du trafic routier sur les grands axes (A 75, RN 88, RD 840…), notamment le trafic de transit de poids lourds, conduise inévitablement à une dégradation importante de cette qualité de l’air.
Dans ce sens, ce classement devrait prendre en compte l’impact des politiques départementales des transports et leurs conséquences en matière de production de gaz à effet de serre. Par sa politique du tout goudron et la quasi absence de transports collectifs dignes de ce nom, l’Aveyron contribue à faire de Midi-Pyrénées la région championne de France pour sa part des rejets de gaz à effet de serre due aux transports.
Le fort recul dans le classement pour la qualité des eaux est en effet inquiétant. D’autant plus que ce problème de qualité va être associé dans les années à venir à un problème de quantité des eaux et confronté aux budgets restreints des collectivités locales en matière de travaux pour la collecte et le traitement des eaux. On ne voit malheureusement pas d’évolutions positives dans les usages de l’eau. Il n’y a aucune remise en cause de certaines pratiques, notamment agricoles, et au contraire on se lance dans des projets démesurés de retenues collinaires.
Enfin, le critère qui permet à l’Aveyron de conserver cette première place est celui des énergies renouvelables. Et je m’en réjouis. Mais, ne nous cachons pas la face, il tient beaucoup notre capacité de production d’énergie hydraulique, notamment celle des grands barrages du nord Aveyron. L’éolien a du mal à se développer du fait de fortes contraintes réglementaires de l’Etat et d’opposants pas toujours objectifs. Le photovoltaïque qui avait un avenir important est maintenant freiné par le gouvernement actuel qui a choisi de baisser fortement les tarifs d’achat de l’électricité produite par ces panneaux.
« L’environnement, ça comme à bien faire » a dit il y a peu de temps notre président de la République. Jean-Claude Luche et beaucoup d’élus aveyronnais ne sont pas loin de penser la même chose.
L’Aveyron devient un territoire béni pour les camions en transit venant de toute l’Europe. Après la A 75 pratiquement gratuite, c’est une nouvelle autoroute gratuite que nos élus départementaux et régionaux veulent financer avec le doublement de la RN 88, la fameuse « diagonale du fou », alors qu’elle n’est pas de leur compétence. Les conséquences, on les connaît : artificialisation des sols, compartimentation d’espaces naturels, contribution à l’accroissement de rejets de gaz à effet de serre, incitation à l’accroissement du transports international de marchandises par la route… Rien là-dedans ne contribue à faire de l’Aveyron ce département « vert » que vante La Vie. Bien au contraire !
Est-il souhaitable pour les Aveyronnais que l’urbanisation de Rodez se poursuive jusqu’à Nuces, Bozouls et Naucelle, ou ne faut-il pas mieux aider à un développement harmonieux des petites villes et grands bourgs réparties sur le département ?
Faut-il continuer l’extension et la création de zones d’activités et de zones commerciales sur des terres agricoles ou ne vaut-il pas mieux réaménager les friches industrielles et commerciales à l’abandon et remodeler les zones existantes en les réorganisant et en les densifiant ?
Ne faut-il pas mieux aider une agriculture bio et de qualité, aider des jeunes à s’installer dans nos campagnes, plutôt que de poursuivre une agriculture consommatrice de toujours plus d’eau, d’énergie et productrice de gaz à effet de serre, de course aux volumes pour toujours plus de lait et de viande ?
Voilà les vrais questions que nous devons nous poser pour l’avenir de notre département. Et elles ne sont pas les seules.
Comme pour le Grenelle de l’Environnement, il ne faudrait pas que ce classement de La Vie deviennent pour nos responsables locaux une opération de verdissement écologique (greenwashing) qui cache en vérité la poursuite de pratiques destructrices. C’est d’ailleurs déjà bien parti puisque notre président du conseil général s’attribue en grande partie la responsabilité cette première place.
Téléchargez les 20 pages de ce dossier de La Vie avec une interview d'Eva Joly (11,5 Mo) : PALMARES 2011 DE L'ÉCOLOGIE - LA VIE.pdf
11:18 Publié dans Climat, Développement durable, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écologie, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
19/09/2011
Le département étranglé
Difficile de faire un budget départemental lorsque l’on s’aperçoit que depuis quelques années l’Etat a transféré de nombreuses compétences sans donner les moyens financiers de les assurer, quand on a programmé des travaux onéreux qui ne sont pas de sa compétence et que l’on veut garder tout de même une politique clientéliste pour chouchouter les conseiller généraux de son bord.
Pour pouvoir tenir ses engagements de doublement de la RN 88 qui est de la compétence seule de l’Etat, Jean-Claude Luche continue sa politique de paupérisation des budgets des transports interurbains, de la culture, des aides aux collectivités en matière d’environnement, d’aides sociales…
Mais cela ne suffit plus. Il taille donc maintenant dans le personnel, dont celui des TOS des collèges, mais aussi dans le budget de l’Adalpa, machin créé par son prédécesseur pour contrer la gauchiste Fol, dans l’aide aux gîtes ruraux (on ira tous en Aveyron dit la chanson), dans la Maison de l’Aveyron à Paris (là, on ne s’en plaindra pas), dans d’autres bricoles et surtout dans le budget des routes départementales.
Même si je ne suis pas un fanatique du goudron, ce sont justement ces routes qu’il faut au contraire essayer d’entretenir et d’améliorer pour éviter les nombreux accidents routiers qui s’y produisent.
Mais la vision dogmatique libérale de Luche et de ses amis de droite qui est de favoriser le transport routier plutôt que par le rail, les importations de toute l’Europe plutôt que les échanges locaux et les circuits courts, conduit à poursuivre la construction de cette deuxième autoroute Aveyronnaise qui va assécher économiquement le reste du département et favoriser une évasion commerciale vers la capitale régionale. Tout cela au mépris de toute considérations sociales et environnementales.
Pendant ce temps, d’autres départements donnent les livres scolaires et un ordinateurs aux collégiens, créent un vrai service public pour la création et l’entretien de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, aident fortement les collectivités dans leurs travaux d’assainissement, de protection de l’environnement, d’énergies renouvelables, de réhabilitation du patrimoine et de l’habitat, d’aménagements touristiques, de création et d’animation de lieux de culture…
L’Aveyron est le département Français où les transports collectifs interurbains sont embryonnaires et archaïques et reste toujours le seul département Français où il n’y a pas un seul kilomètre d’aménagement cyclable départemental alors que le tourisme cyclable explose partout.
Après ce constat, on pourrait penser que les élus de gauche au conseil général montent au créneau pour proposer une vraie politique de soutien aux Aveyronnais avec des investissements réellement utiles. Et bien, c’est manqué !
Comme ils soutiennent avec la droite le doublement de la RN 88 qui étrangle les budgets tant au Département qu’à la Région, ils ne proposent en fait que quelques mesurettes qui ne changeront rien.
C’est un changement politique profond qu’il faut opérer au conseil général de l’Aveyron et plus généralement en France. Et il ne pourra pas se réaliser avec les personnes en place à l’assemblée départementale.
07:51 Publié dans Développement durable, Energie, Europe Ecologie, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
03/08/2011
L’Aveyron : son goudron, ses camions
Le décret relatif à « la consistance du réseau routier local soumis à la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises » a été diffusé le 27 juillet dernier.
Ce décret indique les routes locales (en fait des ex routes nationales gérées par les départements) qui seront soumises à la taxe kilométriques poids lourds.
Pour l’Aveyron, ce décret n’indique aucune route départementale soumise à la taxe kilométrique poids lourds.
Lorsque l’on sait que c’est après consultation des conseils généraux que ces routes ont été choisies, on en déduit que le conseil général de l’Aveyron ne désire pas pénaliser les camions circulant sur son territoire et au contraire, choisit de favoriser la circulation de poids lourds, notamment ceux en transit.
Lorsque l’on sait également qu’une partie de cette taxe revient aux départements pour l’entretien du réseau routier, le département de l’Aveyron choisit donc délibérément de se priver d’une recette fiscale. Mais elle devra de toute manière trouver des moyens financiers pour entretenir ce réseau routier départemental. C’est malheureusement en pénalisant d’autres domaines dont elle a directement la compétence : collèges, social, environnement, habitat, aide aux collectivités… qu’elle financera le goudron.
Pourtant certaines routes départementales (ex RN) méritaient largement d’intégrer cette liste. Je pense notamment à la RD 840, à la RD 9 et d’autres routes départementales où la circulation devient difficile et dangereuse du fait même d'une circulation de poids lourds déjà en forte augmentation.
Avec la décision prise par le conseil général de l'Aveyron, ces difficultés et cette dangerosité augmenteront encore plus sur nos routes car les camions choisiront en priorité les itinéraires non soumis à la taxe afin de réaliser des économies.
Alors que d’autres départements essaient de limiter la circulation de poids lourds en transit sur les routes nationales et départementales de leurs territoires, l’Aveyron au contraire la favorise.
Visitez l’Aveyron : son goudron, ses camions !
Il reste aussi à connaître la date de mise en œuvre de ce décret. Et ça, c'est pas gagné !
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, les supers poids lourds (25,25m - 60T) reviennent sur le tapis. Le ministre des Transports danois Hans Christian Schmidt a annoncé dans une interview avec le magazine allemand de transport DVZ ce même 27 juillet que le Danemark veut pousser l'admission à l'échelle européenne des véhicules plus longs et plus lourds (VLL) au cours de sa présidence du Conseil dans le premier semestre de 2012
Attention aux chaussées dégradées, aux giratoires grignotés et aux accidents !
10:59 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transports routiers, camions, aveyron, routes départementales, rd 840 | | Facebook | | Imprimer |
08/07/2011
Passage à Capdenac-Gare et arrivée à Livinhac-le-Haut de la Randonnée vélo « Pour la Véloroute Vallée du Lot »
Depuis 1999, l’AF3V (Association Française de développement des Véloroutes et Voies Vertes) demande aux cinq départements concernés, l’aménagement de "la Véloroute de la Vallée du Lot" : un itinéraire cyclable sécurisé de 550 km, entre Aiguillon (embouchure du Lot avec la Garonne) et les sources du Lot.
Pour faire la promotion de ce parcours, une équipe d'une cinquantaine de cyclo- randonneurs effectue actuellement le trajet sur les routes existantes du 4 au 13 Juillet.
A Chaque étape est prévue une rencontre avec la population, la presse et les élus locaux. L'objectif de cette démarche est de demander :
- Le raccordement d'Aiguillon à la véloroute du Canal des deux-mers (8km).
- L'amélioration des 150km déjà ouverts dans le Lot-et-Garonne et le Lot.
- Le prolongement dans le Lot, l'Aveyron et la Lozère, dont l'aménagement de la partie Aveyronnaise de Capdenac-gare à St-Laurent-d’Olt (146km).
Lors de l'étape Cajarc / Livinhac-le-haut, le groupe sera de passage à Capdenac, le Samedi 9 Juillet entre 11h30 et 14h00 pour un pique-nique tiré du sac, au petit bois sur les berges du Lot (ou à la salle Agora en cas de pluie). Le café est offert par l'Association "Courant d'arts".
L’arrivée de l’étape est prévue à 16h30 à Livinhac-le-Haut ou une petite réception à l’invitation du Maire de Livinhac et de l’AF3V est prévue à 18h.
Tout le monde est convié à venir faire un bout de chemin avec les randonneurs.
Venez nombreux soutenir ce projet qui sera bénéfique aux habitants et à l’économie touristique.
Pour tous renseignements voyez le site dédié à cette randonnée cyclable
L'article de La Dépêche du Midi : Livinhac, étape d'une rando militante samedi
Cliquez sur les photos pour les agrandir
09:05 Publié dans Politique locale, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : véloroute, vallée du lot, livinhac, capdenac-gare | | Facebook | | Imprimer |
20/06/2011
Vélo ou pas vélo à Viviez ?
Depuis quelques jours, une brèche est réalisée dans le rail béton sur la RD 840 à Laubarède, côté avenue Adam Grange.
Tout comme ont débuté des travaux sous le pont de la RD 840 et de la RD 5
S'agit-il des aménagements pour les piétons et les cyclos que nous avions demandé ?
14:29 Publié dans Développement durable, Politique locale, Transports et mobilité, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
04/06/2011
Laubarède : il est encore temps d’éviter un grave accident
Jeudi prochain 9 juin, la deuxième tranche des travaux de la déviation de Viviez doit être inaugurée. Si cette déviation devenait indispensable pour la tranquillité et la sécurité des riverains, elle aurait dû prendre en compte tous les modes de déplacements, notamment les déplacements à vélo.
La première tranche les avait malheureusement oubliés.
Nous espérions que les travaux de la deuxième tranche y aurait pensé. L’association pour la Défense et la Sécurité des Cyclistes en Aveyron ainsi que l’AF3V (l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes) par ma voix en tant que relais local de cette association, étions intervenu dans l’enquête publique concernant ces travaux afin de demander des aménagements cyclables. Même pas une réponse ou une invitation à une réunion.
La Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin était également intervenue dans ce sens lors de l’enquête publique.
Cette même collectivité a envoyé plusieurs courriers pendant et à l’issue des travaux de l’aménagement du plateau de Laubarède car c’est sur ce lieu que se situe le principal danger.
L’étranglement de la chaussée au niveau des ponts de la RD 840 et de la RD 5 sur le Riou-Mort ne permet pas le passage en toute sécurité des cyclistes lors du croisement de véhicules, notamment de poids lourds.
Les cyclistes, s’ils ne sont pas directement accrochés par les véhicules, risquent d’être projetés contre les dangereux rails bétons.
La solution proposée consiste à une bretelle d’accès à la RD 840 de 1 m à 1,20 m de largeur uniquement réservée aux cyclistes par l’avenue Adam Grange dans le sens Decazeville – Capdenac et à une bretelle de sortie de la RD 840 avant les ponts dans le sens Capdenac – Decazeville. Ces aménagements peu onéreux (surtout s’ils avaient été réalisés pendant les travaux ou pendant les travaux de réparation de la paroi éboulée) permettraient aux cyclistes de rejoindre ou de quitter la RD 5 (vers Decazeville, Viviez-Bourg et Aubin) et de rejoindre ou de quitter l’avenue Adam Grange, itinéraires choisis dans le Schéma des Modes doux de la Communauté de Communes.
Laubarède constitue donc un lieu important pour notre territoire car c’est l’entrée du Bassin et de son futur réseau cyclable. Mais c’est aussi c’est le point le plus proche de la future véloroute de la vallée du Lot situé seulement à 2,5 km. En matière touristique, il serait intéressant pour le Bassin d’aménager une liaison cyclable sécurisée entre ces deux points.
Rappelons que le projet de Véloroute de la Vallée du Lot va devenir une réalité puisque le Schéma régional des véloroutes et voies vertes de Midi-Pyrénées en cours de finalisation l’a retenu. Il reste aux collectivités concernées à donner maintenant les financements nécessaires à sa réalisation.
Nous espérons donc que jeudi prochain, lors de l’inauguration de cette deuxième tranche de travaux, le président du Conseil Général, cycliste à ses heures, mais aussi Martin Malvy et Madame la Préfète, co-financeurs majoritaires, annonceront la construction de ces deux accès indispensables à la sécurité des cyclistes et plus généralement, qu’ils annonceront la prise en compte des déplacements cyclables lors de tous les projets de routes ou de voiries.
L'article de Centre Presse et Midi Libre paru le 6 juin 2011
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09:56 Publié dans Développement durable, Politique locale, Transports et mobilité, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rd 840, cyclistes | | Facebook | | Imprimer |
24/05/2011
Intercommunalités : les citoyens et les écologistes oubliés
Les grandes manœuvres pour se partager les pouvoirs locaux ont débuté. Et dans cette bataille, les grands perdants sont les habitants ballottés d’un territoire à l’autre sans qu’on leur demande leur avis.
Si les cartes proposées par les Préfets doivent recueillir l’avis des instances d’élu-es, il n’est à aucun moment prévu que les citoyens soient consultés. On va encore un peu plus éloigner les habitants de décisions importantes qui les intéressent au plus haut degré. Et après, on s’étonnera qu’ils ne vont plus voter.
Que penser aussi de la composition de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale où l’on s’est soigneusement partagé les rôles entre notables Aveyronnais en évitant de demander à certaines minorités politiques, notamment aux écologistes qui représentent maintenant plus de 10 % des votes en Aveyron, si certains élus désiraient intégrer cette commission. C’est d’ailleurs un problème national puisque la représentation de l’écologie politique est quasi nulle dans toutes les CDCI.
Mais dans ces transactions pour les découpages de territoires, mon inquiétude réside dans le fait que des territoires vécus dans la vie quotidienne des habitants ne voient pas le jour parce que certains petits ou grands élus n’en veulent pas pour une vision essentiellement politique. La peur des élus des petites communes d’être « avalés » par les communes plus importantes est certes compréhensible. Mais rester coincé sur son petit territoire alors que la réalité de la vie quotidienne des habitants dépasse largement ce petit territoire conduit à un repli et à un déclin en termes d’activités économiques, culturelles et associatives. Les citoyens participent déjà à ces territoires élargis. On le voit notamment dans la fréquentation des associations où les adhérents viennent de diverses communes rurales et urbaines locales.
On le voit aussi dans les trajets domicile-travail où beaucoup d’habitants des communes rurales viennent travailler dans les communes urbaines.
On le voit dans les activités culturelles, sportives et festives où les habitants de toutes les communes participent sans tenir compte des frontières intercommunales actuelles.
Les communautés de communes du Bassin Decazeville-Aubin et celle de la Vallée du Lot ont un destin commun auquel peuvent se joindre certaines communes isolées comme Bouillac. Ce territoire constitue un vrai territoire de projets avec des complémentarités évidentes.
Quant au SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), je maintiens la position que j’avais exprimé lors du conseil municipal de décembre dernier, à savoir la création d’un SCOT sur le territoire du Pays du Rouergue Occidental. Un SCOT a une autre dimension que l’intercommunalité. Ce n’est en rien un périmètre administratif ni gestionnaire. Il vise à répondre à des menaces importantes qui pèsent globalement sur notre planète mais également sur nos territoires : étalement urbain, surconsommation d’espaces, dépérissement de certains quartiers, ségrégation sociale et inégalités écologiques, surcoût des infrastructures, déploiement des transports collectifs et écologiques, réchauffement climatique… L’aire du Pays Rouergue Occidental me semble la plus évidente pour répondre à ces enjeux et pour ne pas être écrasé face aux deux SCOT qui se précisent autour de nous : celui du Pays Ruthénois et celui du Pays de Figeac. Il est évident que des passerelles doivent être construites avec ces deux entités à travers une charte Interscot.
Quoi qu’il en soit, dans le cas de l’évolution de intercommunalité comme dans celui de la création du SCOT, il me semble maintenant nécessaire d’informer la population sur ces deux grands enjeux à travers des réunions publiques où la parole leur serait donnée.
15:57 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Société, Transports et mobilité, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
19/05/2011
Chauzy finit son discours sans les écologistes
J’ai maintes fois dénoncé sur ce blog les visions ultra-libérales et le ton méprisant vis-à-vis de ses contradicteurs de Jean-Louis Chauzy président du Ceser Midi-Pyrénées.
Il en remet d’ailleurs une couche aujourd’hui dans la presse locale : Jean-Louis Chauzy : "Rodez doit se doter d’une technopole"
C’est pour dénoncer cette attitude et ses propos que les élus Europe Ecologie – Les Verts au conseil régional Midi-Pyrénées ont quitté la salle lors de l’assemblée plénière d’aujourd’hui.
Lire le communiqué de presse ci-dessous :
Les élus EELV boycottent le discours partisan, anti-écologiste et antidémocratique du Président Chauzy !
A l'occasion de l'assemblée plénière qui se tient ce jour au Conseil régional, le Groupe EELV a dénoncé l'attitude du Président du Ceser Mr Chauzy. A l'annonce de son discours les conseillers régionaux EELV ont quitté la salle pour exprimer leur opposition aux positions répétées et personnelles de Mr Chauzy. Cette action symbolique ne visait bien évidemment pas l’institution qu'est le Conseil Économique Social et Environnemental Régional qui joue un rôle démocratique important dans notre république. C'est bien les positions les plus souvent dictées par les intérêts des puissants et des lobbies qui est sont mises en cause. En effet, lors de ces différentes interventions, souvent anti-écologistes primaires, le Président du Ceser porte des positions personnelles, partisanes et méprisantes, qui la plupart du temps n'ont pas été débattues au Ceser. Guillaume Cros a critiqué ce mépris à l'encontre de l'écologie, des citoyens mais aussi de la démocratie en citant une des interventions du Président Chauzy devant le Medef « l’intégrisme écologique est devenu un thème électoral, qui s’est répandu partout entrainant une diabolisation du développement économique des activités de production, rendant de plus en plus difficile la construction de projets ferroviaires, routiers, de réserves d’eau ,sans contradicteurs. »
Le Président du groupe EELV a dénoncé cette vision rétrograde de l'écologie et a appelé à la responsabilité du plus grand nombre pour oeuvrer en faveur de l'intérêt général et non des plus puissants.
Les écologistes déplorent que le responsable d’une assemblée qui doit donner des perspectives à la politique régionale reste pétri de certitudes dans des schémas dogmatiques dépassés. Les exemples ne manquent pas : OGM, nucléaire, autoroute, ours, LGV, Traversée Centrale des Pyrénées…
Guillaume Cros a conclu son intervention rappelant qu'il est plus que temps d'anticiper le réchauffement climatique, les dérèglements énergétiques et de répondre aux urgences. Cela implique de sortir des modèles qui ont créés le réchauffement et les urgences, ceux-là mêmes encore défendus par Mr Chauzy au profit des intérêts particuliers et au dépend de l'intérêt collectif.
Les élu-e-s Europe Ecologie – Les Verts au Conseil régional Midi-Pyrénées
L'article de Libération avec des commentaires intéressants : Les écologistes et le président du Conseil économique et social de Midi-Pyrénées: «dogmatique toi-même!»
11:27 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
11/05/2011
Une aide pour l’achat de vélos à assistance électrique à Decazeville
On va dire que Decazeville suit la mode des subventions municipales à l’achat de VAE (vélo à assistance électrique) qui se multiplient en France. Certes, nous ne somme pas les inventeurs de ce concept, mais nous y réfléchissions depuis maintenant quelques mois au sein du groupe de travail « Transport et Mobilité » de la Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin. Il fallait juste que le budget communautaire soit voté pour mettre en place pratiquement cette aide.
Le vélo à assistance électrique représente réellement un plus par rapport au vélo ordinaire. Pour les personnes n’étant des cyclistes chevronnés et entraînés, l’aide du moteur permet de pratiquer le vélo en toute sérénité : monter des côtes difficiles et assurer des trajets un peu plus longs, tout cela sans arriver en sueur au travail, au ciné où ailleurs.
Possédant un VAE depuis maintenant deux mois, j’ai été conquis par les possibilités qui me sont maintenant offertes. J’ai opté pour un VAE pliable (pour rentrer éventuellement dans le coffre de ma petite C1) mais suspendu et confortable. Que ce soit en ville ou sur les chemins de la Découverte, ce vélo franchit tous les obstacles et l’autonomie et la puissance m’ont réellement séduit.
Cette aide pour l’achat de VAE n’est que la suite logique d’une politique locale qui veut favoriser les moyens de déplacements alternatifs à la voiture particulière.
Le premier volet a été de mettre en place une ligne de transports collectifs sur le Bassin. La réussite incontestable du TUB (Transport Urbain du Bassin) nous impose de poursuivre son développement. Cela va être maintenant possible grâce à la mise en place du « Versement Transport », cotisation sociale que devront payer tous les employeurs (publics ou privés) de plus de 9 salariés, mais aussi grâce à la réponse positive à notre dossier d’appel à projet « Pôles d’excellence rurale 2010 ».
Rappelons que, dans ce dossier, la Communauté de communes du Bassin Decazeville – Aubin est porteuse d’un projet de regroupement des professionnels de santé sur 2 sites, et d’amélioration des déplacements pour l’accessibilité à cette offre de soins, et d’une façon générale à tous les équipements et services du territoire.
Une réflexion pour une deuxième ligne de transports collectifs ainsi que pour la mise en place du Transport A la Demande (TAD) va débuter prochainement.
Favoriser les modes de déplacements doux sécurisés
C’est le deuxième volet du Plan Global de Déplacement du Bassin.
Suite à l’adoption du Schéma des déplacements doux par la communauté de communes en 2010, il faut maintenant passer aux travaux pratiques. Dans ce cadre, nous avons rencontré toutes les communes afin de faire un point technique sur les aménagements à réaliser. En effet, ces aménagements, qui concernent tant les pistes que le stationnement des cycles, doivent être réalisés par les communes.
Nous avons également rencontré les deux conseillers généraux du territoire afin de voir les complémentarités avec les routes départementales.
Nous avons notamment évoqué les travaux sur la RD 840 à Laubarède qui représentent un danger évident pour la circulation des cyclistes, notamment l’étranglement de la chaussée au niveau des ponts sur le Riou-Mort. Nous avons demandé la médiation du président du Conseil général et nous espérons rapidement aboutir à une solution. Laubarède constitue un point important pour notre terrtoire car c’est l’entrée du Bassin et de son futur réseau cyclable vers Decazeville (ancienne RD 840) et vers Aubin (RD 5). Mais c’est aussi c’est le point le plus proche de la future véloroute de la vallée du Lot situé seulement à 2,5 km. En matière touristique, il serait intéressant pour le Bassin d’aménager une liaison cyclable sécurisée entre ces deux points.
Rappelons que le projet de Véloroute de la Vallée du Lot va devenir une réalité puisque le Schéma régional des véloroutes et voies vertes de Midi-Pyrénées en cours de finalisation l’a retenue. Il reste aux collectivités concernées à donner maintenant les financements nécessaires à sa réalisation.
Une randonnée cyclable sur cette future véloroute « d’Aiguillon aux sources du Lot » est organisée en juillet pour sensibiliser sur ce projet. Elle passera par Livinhac le 9 juillet.
L’article de La Dépêche du Midi : Vélo électrique – Etre branché avec le Bassin
L’article de Centre Presse et Midi Libre : Le vélo électrique reçoit le soutien des élus.pdf
Téléchargez le Flyer de cette opération : Subvention VAE.pdf
15:06 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Société, Transports et mobilité, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
24/04/2011
Encore quelques jours pour s’inscrire à « Une semaine sans ma voiture »
Inspiré de la journée mondiale « En ville sans ma voiture » et de l’animation organisée par le Grand Roanne en 2010 appelé « Star sans ma voiture », la communauté de commune Decazeville-Aubin a décidé d’organiser un jeu pour sensibiliser à l’usage des moyens alternatifs à la voiture particulière pour se déplacer sur notre territoire.
Utiliser le TUB, pratiquer les déplacements doux, vélo ou marche à pied, prendre le train pour des trajets plus longs, les moyens pour se déplacer localement sans voiture ne manquent pas. Certes, il faut parfois jongler avec les horaires du TUB et du train, mais au regard des derniers chiffres de fréquentation de notre service de bus urbain (plus de 77 000 passagers en un an), de plus en plus d’habitants du Bassin prennent les transports collectifs. Tout comme on voit circuler de plus en plus de vélos malgré encore le peu d’aménagements réalisés.
Pour encourager à ces pratiques, les trois candidats sélectionnés pour « Une semaine sans ma voiture » devront se déplacer sans leur véhicule personnel durant une semaine.
Ces candidats seront associés à l’association locale de leur choix
Attention, il ne reste que quelques jours pour s’inscrire. Si vous êtes une personne intéressée par ce défi ou une association désirant envoyer un candidat pour concourir, dépêchez-vous. De nombreux lots sont à gagner pour les candidats (Vélo à assistance électrique, VTC…) et des chèques de valeurs équivalentes pour les associations.
DERNIÈRE MINUTE : Afin d’obtenir un panel plus représentatif de la population, nous avons décidé de repousser le délai de candidature à fin Mai et nous sommes donc à la recherche de candidats ayant une activité salariée mais aussi des loisirs et donc des déplacements « réguliers et obligatoires » à réaliser.
Cela aura plus d'impact pour le but que nous nous sommes donnés : montrer que l'on peut se déplacer sur le Bassin sans voiture, ou, tout au moins, en utilisant son véhicule personnel le moins possible.
Ce défi se déroulera durant la semaine de la Mobilité du 16 au 22 septembre prochain.
Téléchargez la plaquette de présentation
Téléchargez le règlement
Retrouvez un film sur la présentation du jeu « Star sans ma voiture » de Roanne
13:40 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tub, transports collectifs, vélo | | Facebook | | Imprimer |
17/04/2011
Une randonnée cyclable pour faire la promotion de la Véloroute de la Vallée du Lot
Grâce à son Délégué régional Julien Savary et à toute une équipe régionale dynamique (et même inter-régionale avec le Cantal, le Lot-et-Garonne et la Lozère), l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes (AF3V) organise du 4 au 13 juillet 2011 une randonnée vélo pour la « Véloroute de la vallée du Lot ».
Il s’agira d’une randonnée à vélo familiale et « active » pour faire la promotion d’un itinéraire de type « Véloroute », jalonné et sécurisé, dans cette magnifique vallée du Lot.
Cette randonnée de 540 km environ parcourue en une dizaine d’étapes de 40 à 70 km, permettra de réaliser des visites touristiques (sites, musées…) et de rencontrer les élus pour les sensibiliser à la réalisation rapide ce cet itinéraire.
Le programme :
Partie 1 – Lot aval : Aiguillon-Cahors 4 jours
Lundi 4 juillet - Aiguillon – Villeneuve-sur-Lot (61km)
Mardi 5 juillet - Villeneuve-sur-Lot – Condat (45km +16km Bonaguil)
Mercredi 6 juillet - Condat à Anglars-Juillac (42 km)
Jeudi 7 juillet - Anglars-Juillac à Cahors (47 km)
Partie 2 – Lot amont : Cahors-sources du Lot 6 jours
Vendredi 8 juillet - Cahors - Cajarc (59 km)
Samedi 9 juillet - Cajarc - Livinhac-le-Haut (50km)
Dimanche 10 juillet - Livinhac-le-Haut - Espalion par vallée (69km)
Lundi 11 juillet - Espalion – La Canourgue (63km)
Mardi 12 juillet - La Canourgue - Mende (50km)
Mercredi 13 Juillet - Mende - sources du Lot (41km)
(Etape au Bleymard ou Villefort +30km)
Cette randonnée sera l’occasion de rappeler les demandes de l’AF3V pour cet itinéraire :
Améliorer la Véloroute déjà jalonnée Aiguillon-Cahors (150km)
- connexion à la voie verte du canal des Deux-Mers Aiguillon-canal (8km)
- sécurisation des passages sur RD circulés et création de portions en voies vertes (anciens chemins de halage, anciennes voies ferrées,…).
Prolonger la Véloroute jusqu’aux source du Lot (total Véloroute sur 5
départements : 540 km dans la vallée/723km avec boucles et liaisons) :
- Lot : Cahors-Capdenac-gare (95km -total Lot : 156km), plus boucle vallée du Célé-Figeac (62km)
- Aveyron et Cantal: Capdenac-gare à St-Laurent-d’Olt (146km), plus boucle Conques-vallée du Dourdou (65km) et liaison Rodez (20km)
- Lozère : La Mothe-Banassac - sources du Lot (92km). Plus liaisons (49km).
Ce projet, lancé en 2001 par l’AF3V (association Française de développement des Véloroutes et Voies Vertes), est inscrit dans les Schémas régionaux et dans le Schéma national des Véloroutes et Voies Vertes. L’Entente inter-départementale Bassin du Lot soutient et co-finance le projet.
Le Lot-et-Garonne a jalonné la totalité, le Lot seulement 80km.
Les Conseils Généraux doivent décider rapidement la réalisation de cet itinéraire qui sera bénéfique pour l’économie touristique locale…
Cette randonnée fera donc trois étapes dans l’Aveyron qui seront suivies par l’Association pour la défense et la sécurité des Cyclistes en Aveyron, association relais de l’AF3V pour l’Aveyron.
Lors de l’étape de Livinhac le samedi 9 juillet, une réception sera organisée au boulodrome en bordure du Lot, à l’invitation de M. le maire de Livinhac et de l’AF3V.
Ce sera l’occasion d’expliquer aux personnes présentes les retombées en matière économique et touristique de ces aménagements qui peuvent servir tout au long de l’année aux populations locales pour les déplacements quotidiens ou de loisirs.
J’aurais l’occasion de revenir régulièrement plus en détail sur cette animation.
Cliquez sur les photos et les cartes pour les agrandir
Téléchargez le bulletin de participation : Bulletin d'inscription-definitif-060411.pdf
Visitez le site internet dédié à cette randonnée
Visitez le site internet des Véloroutes et Voies Vertes du sud de la France
La page des Véloroutes et voies vertes en Aveyron
Les pages réservées à la Véloroute de la vallée du Lot avec la pré-étude de faisabilité de 2001, les cartes, l’avancement du projet…
Je suis bien sûr disponible pour tous renseignements concernant cette randonnée : Envoyez un mail à Jean-Louis Calmettes
Qu'est-ce qu'une véloroute ? Où en est la véloroute de la vallée du Lot ? Cette vidéo datant de 2007 répond à toutes ces questions
08:55 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : véloroute, vallée du lot, vélo, randonnée vélo, tourisme | | Facebook | | Imprimer |
27/03/2011
Et si on éteignait l’éclairage public ?
Tous ces lampadaires allumés à la nuit tombée et s’éteignant lorsque le jour se lève représentent un gaspillage énergétique énorme. Gaspillage qui a aussi un coût.
A Decazeville, la consommation de l’éclairage public est de plus de 1 million de kWh pour un peu plus de 87 000 euros. Cela représente le quart des consommations et des coûts de dépenses d’énergies.
Sur la communauté de communes, la consommation est d’un peu plus de 3 millions de kWh pour 241 000 euros. Cette consommation représente aussi 303 tonnes de CO2/an et 514 kg de déchets radioactifs, à vie longue et à vie courte, par an.
Si l’on rajoute les effets de cette pollution lumineuse nocturne sur la faune, notamment l’avifaune et les insectes, on comprend qu’il faut faire rapidement quelque chose pour diminuer l’impact de l’éclairage public. Voir la carte de la pollution lumineuse en Aveyron plus bas dans la note.
L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) milite pour la restauration et la défense de la qualité du ciel nocturne au plan national et international, notamment en luttant contre la pollution lumineuse.
Les solutions existent. Elles vont du remplacement des vieilles lampes énergivores, notamment de ces « boules » lumineuses qui éclairent plus le ciel que le sol, à la réduction des puissances à certains horaires, voire l’extinction totale de l’éclairage public de 23 h à 5 h.
Certains font valoir une meilleure sécurisation des voies de circulations éclairées. Rien n’est moins sûr puisque les études montrent que le confort et le sentiment de sécurité apportés par l'éclairage amènent les automobilistes à augmenter leur vitesse, ce qui entraîne des accidents plus graves. On pourrait plus sûrement augmenter la sécurité sur les routes en baissant la vitesse autorisée de 10 km/h la nuit.
Quant à l’insécurité qui constitue l’argument principal des opposants, les communes qui ont engagé l’expérience confirment qu’il s’agit essentiellement d’idées reçues, le vandalisme et le tapage nocturne étaient plutôt en régression après l’application de l’extinction. L’éclairage permanent créé une activité sociale nocturne qui génère des effets indésirables. Les fausses affirmations répandues à ce sujet prennent parfois la forme de pressions voire d’intimidations sur des élus locaux.
Quant aux cambriolages, il faut rappeler qu’ils ont lieu en journée à 80 %. Un système de détection de mouvement, qui déclenche la lumière en cas de présence, peut s’avérer plus dissuasif, le plus efficace étant le déclenchement d'une alarme qui fait fuir près de 95 % des intrus.
De nombreuses communes ont pris le parti d’éteindre leur éclairage public en totalité ou en partie et des mesures de diminution de cet éclairage. Elles sont regroupées au sein de “Villes et Villages Etoilés“ qui organise chaque année un concours.
Diverses actions existent pour sensibiliser sur ce sujet.
Earth Hour est un événement mondial à l’initiative du WWF durant lequel les citoyens, les pouvoirs publics, les villes et les entreprises éteignent leurs lumières pendant 1 heure pour lutter contre le changement climatique. Cette action a eu lieu samedi dernier et de nombreuses villes et monument dans le monde ont éteint leurs lumières.
Le Jour de la Nuit est une opération de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé ainsi qu’une prise de conscience du problème de pollution lumineuse. Pour cela, l’événement repose sur l’organisation de manifestations et animations par une multitude de structures, associations et collectivités locales dans les territoires. La 3ème édition de cette opération aura lieu cette année le 1er octobre.
La FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la NAture) à édité un fascicule très complet sur ce sujet.
La Communauté de Communes du Bassin Décazeville-Aubin a décidé de sensibiliser sur ce sujet lors de la semaine du développement durable qui aura lieu cette année du 1er au 7 avril.
Elle organise une soirée conviviale le samedi 2 avril sur la commune de Firmi qui s’est montrée la plus volontaire pour organiser cette animation.
Elle se déroulera au hameau de La Besse Noîts sur les hauteurs du Bassin.
« Nuit noire à La Besse Noîts » vous propose par l’extinction de l’éclairage public de découvrir cette autre lumière chère à Edmond Rostand et de rompre avec les peurs ancestrales liées à l’obscurité.
Ainsi, cette soirée vous propose tour à tour, en compagnie de spécialistes, de contempler les étoiles avec Claire Henrion, de découvrir des textes lus par Eléonore Eychenne sur le thème de la nuit, de déguster à l’aveugle des chocolats aux saveurs originales et d’apprécier l’arôme de cépages comme la teneur en bouche de vins divers proposés par des commerçants locaux.
Prévoyez des vêtements chauds et des chaussures de marche. Pensez à prendre une lampe torche et éventuellement une paire de jumelles
Une navette gratuite sera mise en place sous réserve d’un nombre suffisant d’inscriptions.
Inscription conseillée pour la soirée, indispensable pour les navettes
Office de tourisme de Cransac au 05 65 63 06 80
Office de tourisme de Decazeville au 05 65 43 18 36
Téléchargez la plaquette : web-tract semainedd.pdf
L’article de La Dépêche du Midi : Venez apprécier la nuit, le 2 avril, à La Besse-Noîts
10:21 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éclairage public, énergie | | Facebook | | Imprimer |