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21/06/2014

Plan de circulation : tout pour la bagnole !

rue cayrade après travaux - copie.jpgNous avons donc pris connaissance hier soir en conseil municipal du plan de circulation que la nouvelle municipalité entend mettre en place rapidement, d’abord en phase expérimentation avant d’engager par la suite des travaux définitifs.

Vous avez ci-dessous les points de mon intervention d’hier soir suite à la présentation de ce plan.

Il y a plus de 10 ans que l’on ne parle plus de plan de circulation dans le sens où il nous a été présenté hier soir, c’est à dire un plan consacré uniquement aux véhicules motorisés individuels. On aborde maintenant l’usage de la voirie avec tous les modes de mobilité et pour tout le monde. 

En faisant un plan uniquement axé pour les modes motorisés individuels, on exclu déjà automatiquement plus d’un tiers de la population du Bassin qui n’a pas la possibilité d’accéder à ce moyen de transport.

On aborde maintenant la voirie sous l’angle de la conciliation et du partage entre tous les usagers avec plusieurs objectifs :

-       - La sécurité des personnes

-    - La qualité des espaces publics et du paysage urbain (plus de place pour les piétons, plus de végétation et moins de voitures)

-       - La préservation de la qualité environnementale : bruit, odeurs, réchauffement climatique…)

-       - L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (stationnement des véhicules et la mobilité sur les espaces publics)

-       - L’angle social avec la lutte contre l’exclusion (personnes captives, sans voitures)

 

Cela passe par :

-    - La réduction de la place de la voiture sur la voirie (comme cela a été réalisé pour la 1ère tranche de la rue Cayrade avec tout de même quelques réserves  - voir photo plus haut) et par l’augmentation de celle accordée aux modes de déplacement actifs (marche à pied et vélo) et aux transports collectifs

-       - La modération de la vitesse (pas que dans le centre ville d’ailleurs)

C’était d’ailleurs le sens du Plan Global de Déplacements qui a été élaboré après un diagnostic en 2006 en concertation avec toutes le communes par la CCDA

 

rue cayrade - copie.jpgJe n’ai pas spécialement de parti pris pour le sens unique rue Cayrade et l’avenue Cabrol. Ce doit de toute façon être fait dans la concertation, notamment avec les commerçants.

Le double sens rues Cayrade et avenue Cabrol avec stationnement des deux côtés en alternance (comme la rue Gambetta) évite de faire des détours, mais utilise la même surface de chaussée qu’actuellement.

 

Mais mettre un sens unique dans ces rues commerçantes pour augmenter la place donnée au stationnement et donc utiliser la même surface pour les voitures ne me semble pas pertinent.

Si l’on veut redonner à la rue Cayrade sa fonction commerciale, il faut au contraire augmenter la place laissée aux piétons, aux aménagements publics (mobilier urbain, banc, placettes…) à la végétation afin de favoriser le commerce. La piétonisation de rue Alsace-Lorraine à Toulouse a par exemple augmenté la fréquentation des commerces de + 30 % depuis un an. Certes, comparaison n’est pas raison, mais ce qui est sûr, c’est que les rues où on facilite la circulation de piétons voient la fréquentation de potentiels clients augmenter.

Je ne suis pas sûr non plus que le stationnement en épi dans ces rues soit bien pertinent.

 

La circulation des vélos :

Les grands oubliés de ce plan sont bien sûr les piétons et les vélos.

double-sens-cyclable-bonnieres - copie.jpgPourtant, il existe des aménagements qui ne coûtent pas cher comme les double sens cyclables dans les rues à sens unique pour éviter aux vélos de faire des détours et qui participent de plus à la modération de la vitesse. C’est possible depuis le 1er juillet 2010, c’est maintenant courant dans de nombreuses villes y compris en Aveyron. Nous en avons déjà réalisé quelques uns aux Bonnières et rue Camille Douls.

Ce devrait être la règle dans toutes les rues à sens unique. C’était prévu dans la rue Cayrade aménagée et ça tarde à se mettre en place.

Commerces - 20 vélos électriques à gagner - copie.jpgJe dois rappeler que le vélo favorise le commerce de proximité. Ce n’est pas par hasard si l’association des commerçants et artisans de l’Aveyron organise annuellement des tombolas avec 20 Vélos à Assistance Electrique à gagner.

La déclivité moyenne de notre ville, raison pourtant invoquée pour ne pas faire d’aménagements cyclables dans notre ville, n’est pas un obstacle à l’utilisation du vélo. Ce qui est un problème, c’est le manque d’aménagements pour circuler et stationner.

Je rappellerai qu'il existe un Schéma des modes doux (vélos, piétons, PMR...) pour le Bassin, mais qu'il a du mal à se mettre en place du seul fait que les élus de toutes les communes n'ont pas la volonté de le mettre en place. D'ailleurs combien se déplacent à vélo ?

Une piqure de rappel est peut-être à prévoir avec l'organisation d'une "vélorution" sur le Bassin en septembre prochain pour la semaine de la mobilité.

 

Le stationnement :

Le diagnostic du PGD notait une offre conséquente de place sur la commune avec 2 300 places, soit un emplacement pour 2,6 habitants. Un nombre de places très au dessus des communes de notre strate et qui a un coût d’entretien (revêtement, marquage…) important. L’offre a encore augmentée depuis la réalisation de l’étude et augmentera encore avec l’aménagement de la Zone du Centre.

Plutôt que de rajouter encore d’autres places de stationnement comme proposé dans ce plan, l’objectif serait plutôt d’améliorer et de réguler le stationnement actuel pour que les diverses catégories d’usagers : résidents des lieux, pendulaires (ceux qui viennent travailler à Decazeville) et visiteurs (clients des commerces et services, touristes…), puissent trouver un emplacement rapidement.

disque de stationnement dkz - copie.jpgPour une ville comme la notre, la gratuité du stationnement doit pouvoir se poursuivre. Mais dans les zones commerçantes il faut réguler ce stationnement. La zone bleue est une bonne solution à condition de mettre en place des moyens de contrôle (Police municipale et ASVP). On peut aussi mettre quelques emplacements « minute » devant certains commerces. Sans oublier, comme il est proposé, des emplacements pour les livraisons (faire aussi respecter les horaires de livraison), des emplacements de stationnement pour les PMR et pour les deux roues motorisés et non motorisés.

 

Pour conclure :

Je suis favorable à l’expérimentation, mais après une réflexion globale sur l’usage de notre voirie et après une concertation.

Je suis bien sûr favorable à une circulation à 30 kmh en centre-ville.

Je suis bien sûr favorable à la zone bleue sur les rues Gambetta, Cayrade et le haut de la rue Clémenceau liée contrôle de ce stationnement. Je suis plus réservé sur la zone bleue à deux heures avenue Cabrol (pourquoi pas une heure comme les autres rues ?)

Je ne suis pas du tout favorable au double sens de la rue Foch qui encombrera un peu plus le petit giratoire de la place Cabrol. De toute façon, le Conseil Général refusera cette fois ci avec raison la modification du giratoire Jean Jaurès pour réaliser ce double sens. Il n'y a qu'à se souvenir des difficultés pour réaliser l'entrée sur la zone du centre qui elle, ne présentait aucun problème et qui a longtemps été refusée.

je suis par contre favorable au double sens cyclable de cette rue Foch.

 

Une réunion est prévue lundi. C’est bien. Il en faudra sûrement d’autres.

Il est donc encore temps d’aborder ce thème sous un angle un peu plus global

Oui à l’expérimentation mais pas à partir d’une vision des années 1990.

 

La voirie et la circulation avaient fait l'objet d'un paragraphe important dans les propositions d'Europe Ecologie - Les Verts du Bassin pour les élections municipales. Retrouvez-les en cliquant ici.

Photos : jlc (sauf publicité de l'association des commerçants et artisans de l'Aveyron)

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23/05/2014

Des bonnes raisons d’aller voter dimanche pour Europe Écologie

Dernier jour de campagne avant les élections européennes de dimanche. On ne peut pas dire que cette campagne ait déchaîné les foules aveyronnaises. Il faut dire qu’elle vient après des élections municipales difficiles.

Pourtant, localement, nous avons essayé de parler d’Europe depuis quelques mois.

Un exemple, Decazeville - Catherine Grèze.jpgCatherine Grèze, députée Europe Écologie de notre euro-circonscription, était venue à Decazeville en novembre dernier où elle avait apprécié nos projets et nos réalisations. La réhabilitation de la Zone du Centre avait retenu toute son attention car l’Europe participe financièrement à ce projet à hauteur de 900 000 euros sur un total de près de 12 millions d’euros. Dans sa lettre de janvier de cette année consacrée aux fonds européens, elle est revenue sur cette visite et sur la démarche exemplaire qui consiste à réhabiliter des anciennes zones d’activités plutôt que d’en construire de nouvelles, notamment sur des zones agricoles.

Mais d’autres fonds européens aidant les entreprises et les collectivités arrivent sur notre territoire par divers programmes : le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).

Le programme Leader sur le territoire Quercy-Rouergue aide par exemple à financer des petits projets innovants. C’est malheureusement un programme pas assez connu du grand public.

Bien sûr, les fonds de la PAC inondent aussi notre territoire, malheureusement plus destinés à une agriculture productiviste et polluante qu’à une agriculture paysanne.

 

table ovale européennes2014.jpgCette semaine, nous avions invité Gérard Onesta, ancien Vice Président du Parlement européen de 1999 à 2009 et actuel Vice Président du Conseil Régional Midi-Pyrénées en charge notamment des questions européennes. Il est présent sur la liste Europe Écologie Sud-Ouest pour cette élection.

Après une conférence de presse à Rodez, il a tenu une réunion publique à Villefranche-de-Rouergue.

Il a également participé avec sept autres intervenants à l’émission politique « table Ovale » sur CFM Radio à Villefranche animée par Claude de Vesins. Vous pouvez retrouver cette émission en podcast en cliquant ici.

 

Bové-Grèze -affiche.jpgAlors que faire dimanche ?

Nous arrivons au terme d'une campagne qui a révélé les vrais visages et fait tomber les masques.
D'un côté, les nationalistes. Incapables de dépasser leurs craintes, ils chargent l'Europe de tous les fardeaux. Il faudrait la mettre à terre, faire fi des 60 ans de paix qu'elle nous a apporté et sanctifier les Nations qui sont pourtant la source des idées les plus réactionnaires et qui bloquent tout progrès social ou environnemental dès lors qu'il ne va pas dans le sens de leurs intérêts.
De l'autre, les gestionnaires, partisans d'une Europe qui se gère à la papa, sans trop en faire pour contrôler les dérives de la finance, pour changer les vieilles habitudes agro-industrielles et sans s'attaquer au paradigme de la compétition pour imposer celui de la coopération. On se contente de se partager la barre quand il faudrait changer le cap et améliorer le navire.

Heureusement, cette campagne a montré qu'il existe une autre voie, celle des européens convaincus. C'est parce qu'ils veulent plus d'Europe que les écologistes veulent la rendre meilleure ; c'est parce qu’ils veulent plus d'écologie qu'ils veulent rendre l'Europe plus forte ; c'est parce qu'ils sont fiers d'être européens qu'ils veulent une Europe plus juste, respectueuse des hommes, des femmes et de l'environnement, qui ne transforme pas son sous-sol en champ de mines ni la mer Méditerranée en cimetière de migrants.

Nous avons montré qu'Europe et écologie font la paire, qu'ils vont plus que jamais ensemble et qu'ils sont plus que jamais nécessaires. C'est ce tandem de valeurs et de solutions qui améliorera la condition de vie des Européens, qui changera durablement les relations internationales et qui permettra de faire de l'Europe le fer de lance d'un nouveau modèle de société.

A quelques jours du scrutin, rien n'est écrit, tout est possible. Il est encore temps de faire gagner l'écologie et de mettre en échec un Front national, qui n'a rien proposé si ce n'est sa haine de l'autre. Il est encore temps de faire mentir les pronostics qui annoncent de nouveaux records d'abstention. Il est temps, pour toutes celles et ceux qui croient encore en l'Europe, de lui donner un nouveau souffle et de transformer l'essai de 2009.

Du local au global, dimanche prochain, donnons vie à l'Europe de l'écologie !

Votons pour la liste Europe Écologie menée par José Bové et Catherine Grèze !

21/04/2014

Rue Cayrade : et si on enlevait ces barrières inutiles qui dérangent les piétons

ligne blanche.jpgN’ayant pratiquement pas été consulté par le maire sortant sur le chantier de la rue Cayrade comme la plupart de mes colistiers d’alors, je me pose bien sûr quelques questions alors que sa fin définitive approche.

Je précise que j’ai seulement vu les plans définitifs lorsqu’ils étaient apposés sur la vitrine qui sert de local pour les réunions de chantier.

Je suis intervenu à une réunion publique avant le début de la deuxième phase pour demander que l’on place dans cette rue un parking pour les deux-roues motorisés et non motorisés comme nous l’avions fait pour la rue Gambetta. Je ne sais d’ailleurs toujours pas si cela a été prévu avec la deuxième phase.

Je me suis également interrogé sur le fait que les travaux pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite des commerces n’ont pas été réalisés en même temps que les travaux de voirie en collaboration avec la CCI et les associations de commerçants. Des aides auraient pu être possibles et les travaux auraient été réalisés en même temps que la rue pour éviter de gêner par la suite les clients. Mais peut-être cela a t-il été évoqué et repoussé. Quoi qu’il en soit, ces travaux d’accessibilité seront à réaliser comme le demande la loi.

Quant à la zone bleue, je m’étais positionné pour sa mise en place après les travaux et après une phase d’information importante des riverains et usagers des rues concernées

Mais que va-t-elle advenir avec la nouvelle municipalité ?

séparateurs de voies.jpgMais un problème me dérange : ces barrières qui empiètent largement sur les trottoirs côté droit en montant, gênant en cela le déplacement des personnes. Ces barrières servent-elles à quelque chose ? Pour ma part, je pense qu’elles ne servent à rien. On me dit que c’est pour empêcher les voitures de se garer sur le trottoir. Ah bon ? Les voitures peuvent maintenant se garer sur le trottoir ? Je pense que non ! Les agents de surveillance de la voie publique qui surveilleront la zone bleue (éventuelle), peuvent également verbaliser le stationnement gênant.

Il suffirait de mettre seulement une ligne blanche sur le bord droit de la chaussée avant le caniveau (photo-montage 1 en haut) pour faire comprendre aux automobilistes qu’il ne faut pas se garer sur les trottoirs. Si l’on veut réellement être encore plus efficace, la pose de séparateurs de voies avant le caniveau aurait le mérite de mieux matérialiser le stationnement des véhicules (voir photo-montage 2).

Quoi qu’il en soit, je pense qu’il faudrait enlever ces barrières gênantes du premier tronçon et éviter d’en poser peut-être sur le deuxième tronçon.

Je terminerai pour dire que, malgré les problèmes soulevés ci-dessus, la rénovation de cette partie de la rue Cayrade reste assez réussie dans son ensemble et qu’elle correspond aux promesses que nous avions faites en 2008 avec Pierre Gadéa. Tout n’a pas été pourtant facile. Certains voulaient continuer à faire de cette rue un couloir à voiture et maintenir la circulation à double sens, d’autres voulaient à contrario une circulation uniquement piétonne. C’était peut-être la bonne solution. La solution retenue permet de modérer la circulation tout en permettant un stationnement proche, pour peu que la zone bleue soit mise en place.

Il restera à poser la signalétique (au sol et verticale) pour la circulation des vélos, car les vélos, et eux seuls, doivent utiliser cette rue dans les deux sens.

Photos et photos montages (pas trop réussis) : jlc

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18/04/2014

Un milliard d’euros pour la ligne POLT

bombardier-thns.jpgVoilà une bonne nouvelle due au travail de l’association Urgence Ligne POLT.

Cette somme devrait être injectée pour la rénovation des infrastructures et pour le remplacement du matériel roulant avec au bout du compte un gain de temps dans le trajet et un confort amélioré pour les usagers.

Comme Urgence ligne POLT, je pense qu’il faut un nouveau matériel roulant qui corresponde réellement aux spécificités de la ligne POLT à savoir, une ligne à caractère national de 712 km à traiter dans l’intégralité de Paris à Toulouse, sans tronçonnage « régionalisé ». C’est l’occasion peut-être de mettre en place ces Trains à Haut Niveau de Service (THNS) que soutient EELV. Il ne faudrait surtout ne pas faire la même erreur qu’en 2003 quand nous avons abandonné le projet de trains pendulaires parce qu’ils n’étaient pas fabriqués en France mais en Italie (par une entreprise maintenant rachetée par Alstom). Quoi qu’il en soit, la mise en circulation d’anciennes rames TGV n’est pas la meilleure solution et il faut éviter à tout prix la rénovation des rames Teoz actuelles.

regiolis.JPGIl restera au Conseil Régional à assurer des correspondances rapides et nombreuses pour notre territoire à partir et vers Brive-la-Gaillarde. La rénovation de la ligne Rodez – Capdenac – Brive réalisée dans le cadre du Plan Rail il y a quelques années et l’arrivée de nouvelles rames TER Régiolis d’Alstom doivent permettre là aussi de gagner des précieuses minutes dans le temps de trajet et le confort des usagers.

Mais quel temps de perdu et quel gâchis à cause d’élus et de notables aveugles ! Quand on pense que les Teoz d’aujourd’hui mettent vingt minutes de plus que les Capitoles de 1969 pour un trajet Paris – Rodez ! Oui, il n’y a pas que l’avion et la bagnole pour les trajets vers Paris ou ailleurs. Il faut que l’Aveyron gagne aussi la bataille du rail, pour le transport des voyageurs, mais aussi pour celui des marchandises.

Il est maintenant impératif que l’Aveyron intègre le futur comité de pilotage qui sera créé en septembre comme l’a confirmé le représentant du ministère des Transports. Mais il faut aussi que les associations comme Urgence ligne POLT qui a fait un travail formidable, la FNAUT et autres associations locales en soient également membres.

Photos : en haut : Bombardier

Plus bas : Régiolis - Kévin B - Wikimedia Commons

16/04/2014

Pas d’avion de Paris pour l’inauguration du musée Soulages ? Ceux qui l’aiment peuvent toujours essayer de prendre le train !

musée soulages.jpgLa tuile. Compte tenu de la faible fréquentation de la ligne aérienne Rodez-Paris à certaines périodes, la compagnie HOP a décidé de supprimer des rotations. Le pont de l’ascension fait partie de ces délestages. Or, dans les dates de ce pont il y le 30 mai, jour de l’inauguration du musée Soulages à Rodez.

Comment vont venir à Rodez la noria de notables, journalistes et autres personnes du monde de la culture et de l’art parisien ?

Pour nos stratèges départementaux, il n’y a depuis des dizaines d’années que la voie des airs qui suscite leur intérêt. Ils ont abandonné depuis longtemps le rail, pourtant la seule bonne solution pour un transport économique et écologique des personnes et des marchandises. Certes, c’est un peu plus long, mais s’ils s’étaient un peu intéressés à la ligne POLT, la différence de temps de Rodez-Centre à Paris-Centre en train ou en avion ne serait pas si énorme que cela.

Avec Soulages, c’est peut-être aussi l’occasion de s’intéresser à cette ligne comme je le souhaite depuis longtemps.

On peut s’interroger aussi sur la rentabilité de la ligne aérienne Rodez-Paris puisque la compagnie aérienne HOP instaure des délestages sur cette ligne dont les tarifs sont pourtant élevés, réservés à une élite qui la plupart du temps ne paye pas directement le billet.

Ce qui est sidérant, c’est que lorsqu’on regarde sur le site de la SNCF les horaires pour se rendre de Paris à Rodez ce 30 mai, aucun train circulant sur la ligne POLT et passant par Brive n’est signalé. On vous fait passer par Clermont-Ferrand, Lyon, Montpellier, Toulouse ou Montauban avec des temps énormes et des prix prohibitifs. Et lorsque l’on demande à passer par Brive, on vous fait passer tout de même par Clermont-Ferrand. Une aberration ! Ou une volonté de tuer définitivement la ligne POLT et commencer à habituer les voyageurs à prendre le futur TGV de Paris à Toulouse (1)

Concernant le déplacement des parisiens pour l’inauguration du musée Soulages, je vous fais mon pari qu’une solution sera trouvée rapidement avec la compagnie aérienne HOP ou une compagnie privée.

Alors que ça aurait eu de la gueule de faire un train spécial rapide de Paris à Rodez aller-retour, prélude à l’amélioration de la ligne POLT (2).

(1) Après enquête, la circulation des trains Intercités sur la ligne Paris - Limoges - Toulouse est interrompue dans les deux sens le week-end de l'Ascension sans que la SNCF ne donne la raison (vraisemblablement pour travaux). Effectivement, lorsque la ligne est ouverte, les trains passent par Brive où l'on change de train (Intercité et TER) sauf pour le train Intercité de nuit qui est direct. Voir sur voyages-sncf.com

(2) Mais cela aurait été malheureusement impossible car la ligne est interrompue le week-end de l'Ascension.

ÉPILOGUE : Il n'a pas fallu une semaine pour que Hop annonce le rétablissement de sa ligne aérienne Rodez-Paris pour le week-end de l'Ascension. L'Aveyron respire ! On espère que le Conseil Régional mettra autant de rapidité pour remettre la desserte Decazeville - Villefranche du matin pour pouvoir se rendre à Toulouse et le Conseil Général pour mettre en place une ligne de Car à Haut Niveau de Service entre Figeac - Decazeville - Rodez comme le fait avec succès le département voisin du Tarn.

08/04/2014

Le jour d'après...

panoramique.jpgBalade hier de Livinhac à Montredon (46). Point de vue magnifique sur trois départements : Lot, Cantal et Aveyron. Au loin, les dernières neiges sur les monts du Cantal et du Puy de Dôme. Et toutes ces villes et petits villages que l’on aperçoit ou que l’on devine : Figeac, Capdenac-le-Haut, Bagnac, Maurs, Saint-Santin, Montmurat, Almont… et Decazeville.

Retour par le GR 65 (Chemin de Saint-Jacques de Compostelle) où déjà je croise de nombreux marcheurs et pélerins.

JULIEN SAVARY - ALAIN GUILLERMOU.JPGRepas à Port d’Agrès avec mes amis cyclistes : Julien Savary, délégué régional de l’AF3V (Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes) et Alain Guillermou (Cyclo Camping International). Discussion sur l’enquête publique pour la Véloroute de la Vallée du Lot entre Bouillac et Grand-Vabre et le Schéma Régional des véloroutes et voies vertes. A suivre…

CARTE D'IDENTITÉ ADJOINT.jpegRangé mon portefeuille ce matin et enlevé tous les documents maintenant inutiles. Je ne me souviens d’ailleurs pas avoir utilisé ma carte d’identité d’adjoint. Je dois de toute façon la renvoyer à la préfecture. Une autre vie commence… Des tas de choses à faire…

Photos : jlc. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

27/03/2014

Voter pour la meilleure équipe qui a le meilleur projet pour Decazevile

decazeville.jpgC’est en fait la véritable question que chacun doit se poser dimanche avant d’aller voter.

J-P VAUR - FR3 -230314.JPGCela fait maintenant plus de quatre mois que l’équipe de Réussir Decazeville menée par Jean-Pierre Vaur est au travail. Je dois avouer que j’apprécie un peu plus tous les jours l’apport des nouveaux candidats et je l’espère, futurs élus de cette liste. Ils apportent à notre équipe ce sang neuf, cette spontanéité, mais aussi la modernité qui manquait à l’équipe sortante. Mais n’oublions pas non plus que nous sommes neuf élus sortants expérimentés avec un ou plusieurs mandats dans la majorité à la commune et à la communauté de communes à notre actif. Nous connaissons donc parfaitement le travail et les arcanes des collectivités locales. Chacun d’entre nous travaille déjà avec des personnes et des structures décisionnelles en matière d’emploi, d’aménagement du territoire, d’environnement, d’habitat, d’urbanisme, de travaux, de social… Nous sommes donc immédiatement prêts à entrer au service des Decazevillois, tant à la commune qu’à la communauté de communes. Nous connaissons et nous avons déjà l’habitude de travailler avec beaucoup de futurs élus à l’intercommunalité et même sur certains dossiers, avec des élus de la communauté de communes de la Vallée du Lot.

Réussir Decazeville est aussi la seule liste avec des candidats écologistes puisque il y a dans ses rangs deux candidats Europe Écologie – Les Verts. C’est important. Tous vous diront qu’ils sont écolos. Mais dans les faits, on s’aperçoit que la plupart des candidats n’ont pas une réelle conscience de la gravité de la situation dans laquelle notre planète se trouve et ont une connaissance réduite des enjeux écologiques sur notre territoire et donc des solutions à apporter.

Nous avons donc une bonne équipe, mais nous avons aussi un bon projet qui prend en compte nos possibilités financières sans augmenter la fiscalité. Un projet tourné vers la solidarité et la santé, l’attractivité de notre ville en termes économique, touristique et associatif, la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie avec notamment la propreté de nos espaces publics et pas seulement en centre-ville, la mobilité des personnes, la culture et le sport… pour pouvoir bien vivre ensemble sur ce territoire que nous aimons tous.

Alors dimanche, votez pour la meilleure équipe qui a le meilleur projet, votez pour Réussir Decazeville avec Jean-Pierre VAUR.

20/03/2014

Pour que Decazeville réussisse !

Voilà ! Nous arrivons au terme d’une campagne électorale intense mais exemplaire.

Il y a d’abord eu le forum que nous avions organisé, mes amis EELV du Bassin et moi-même le 8 novembre 2013 avec la présence de la députée européenne Catherine Grèze et de la conseillère régionale Marie-Françoise Vabre, qui a permis de présenter nos réflexions pour Decazeville et le Bassin aux personnes présentes.

Puis il y a eu dès décembre les nombreuses réunions avec tous les candidats de notre liste afin d’abord de mieux nous connaître et ensuite d’affiner un projet collectif. Et enfin il a fallu enrichir encore ce projet en le confrontant aux habitants de notre ville.

C’est ce que nous avons fait ces deux derniers mois avec des réunions thématiques et les traditionnelles réunions dans les quartiers de Decazeville, mais aussi, et c’était nouveau, en allant au devant des Decazevillois dans l’exercice enrichissant du porte-à-porte ou en les recevant à notre local de campagne.

Dimanche, vous aurez à choisir vos futurs élus pour les six ans à venir.

Vous aurez le choix entre quatre listes : une liste FN (Bruno LELEU), une liste plutôt de droite (François MARTY), une liste dissidente étiquetée « divers gauche » (Jean REUILLES) et la liste de Jean-Pierre VAUR qui affiche clairement ses positions à gauche et écologiste puisque soutenue par le PS, le PC et EELV.

Je connais Jean-Pierre Vaur depuis l’école primaire de Decazeville. Je sais que nous pouvons compter sur sa franchise, sur sa capacité à écouter, à déléguer et à animer notre équipe municipale.

Il n’a certes jamais siégé à une municipalité, mais il connaît aussi bien que moi et mes collègues élus sortants les enjeux du prochain mandat. Je suis persuadé qu’il déploiera au sein de la mairie et de la communauté de communes la même énergie pour défendre et développer notre territoire que celle qu’il a eu durant la campagne électorale.

C’est une équipe jeune qu’il a choisi de mener, mais c’est aussi une équipe chevronnée dont plusieurs candidats ont déjà assuré un ou plusieurs mandats avec des responsabilités importantes au sein de la majorité sortante.

Dimanche, si vous souhaitez réellement Réussir Decazeville, vous devez faire confiance dès le premier tour à la liste menée par Jean-Pierre Vaur.

 

photo liste nantuech.jpg

 

Vous pouvez retrouver Réussir Decazeville sur Facebook en cliquant ici

09/03/2014

La Découverte, un atout pour Decazeville et le Bassin à découvrir le samedi 15 mars à 14h00

ladecouverte.jpgNous avons la chance d’avoir à deux pas du centre ville cet espace artificiel devenu naturel, déjà lieu de promenade et d’activités sportives diverses pour de nombreux habitants.

Mais, quels sont les nombreux atouts de ce lieu grandiose ? Que faire pour qu’il devienne un lieu plus fréquenté ? Quelles activités touristiques et de loisirs pouvons-nous y développer ? Y-a-t-il une place pour l’habitat ? Quelles retombées économiques possibles ?

C’est pour répondre à toutes ces questions que la liste « Réussir Decazeville » organisera sur ce site le samedi 15 mars une promenade guidée par Jean-Pierre Vaur et Jean-Louis Calmettes qui a actuellement en charge le Parc Intercommunal à la communauté de communes. Ils développeront les projets que l’équipe de « Réussir Decazeville » souhaite y mettre en œuvre tout en respectant son intégrité, ses contraintes, sa biodiversité, son histoire.

Le rendez-vous est fixé à 14h00 sur le parking à l’arrière du Musée régional de Géologie Pierre Vetter pour une promenade qui nous mènera jusqu’au belvédère au pied du terril. Le retour devrait se situer aux alentours de 17h00. Nous vous attendons nombreux.

A noter qu'à 18h00 ce même jour, Réussir Decazeville propose  une animation musicale avec des musiciens locaux dans son local de campagne situé 4 place Decazes.

Photos : jlc

Cliquez sur les photos pour les agrandir

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04/03/2014

En pleine campagne !

journal.jpgComme vous le constatez, je ne poste pas beaucoup de notes sur ce blog pour le moment. La cause à la campagne électorale. Il a fallu préparer tous les documents de campagne et nous sommes en train actuellement de distribuer en porte-à-porte notre journal de campagne. Nous avons de plus trois soirs par semaine à 18 h une réunion dans un quartier différent de Decazeville.

recto.jpgDans un peu moins de trois semaines, le premier tour de ces élections. Les échanges que nous avons actuellement lors de la distribution de notre journal de campagne sont réconfortants et nous rendent optimistes. Mais rien n'est joué. Ce n'est que le 23 mars ou le 30 mars au soir que nous serons fixés. En attendant, nous poursuivons notre campagne sur le terrain.

decouverte-equipage-parc interco.jpg

 

J'animerai avec Jean-Pierre Vaur, notre tête de liste, une promenade guidée dans la Découverte, sur ses hauteurs et sur le plateau des Equipages le 15 mars 2014. Cette promenade a pour but de montrer toutes les possibilités de ce site et de montrer les aménagements prioritaires que nous souhaitons y réaliser.

Le rendez-vous est fixé à 14h, à l'arrière du Musée de Géologie Pierre Vetter.

 

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Le site de campagne : http://www.reussir-decazeville.net

La page Facebook

Téléchargez le Journal de campagne

04/02/2014

Municipales : inauguration du local de campagne

Nous avons inauguré vendredi dernier notre local de campagne, place Decazes. 

Beaucoup de monde s'était déplacé. Beaucoup de Decazevillois, mais aussi des soutiens des communes limitrophes. 

Ci-dessous, les interventions de Jean-Pierre Vaur, tête de liste de la liste Réussir Decazeville, de Marie-Lou Marcel, députée et présente sur cette liste, et d'Alain Fauconnier, sénateur de l'Aveyron originaire de Livinhac.


RÉUSSIR DECAZEVILLE - JEAN-PIERRE VAUR par decazeville-bassin

 


RÉUSSIR DECAZEVILLE - MARIE-LOU MARCEL par decazeville-bassin

 


RÉUSSIR DECAZEVILLE - ALAIN FAUCONNIER par decazeville-bassin

Les articles de la presse locale sur cette inauguration (cliquez sur les articles pour agrandir) : 

L'article de Centre-Presse :

Decazeville, Municipales 2014,

 

 

 

 

 

 

 

 

L'article de La Dépêche du Midi :

Decazeville, Municipales 2014,

25/01/2014

Le désert ferroviaire de l'ouest Aveyron avance dans l’indifférence

gare viviez - bus ter.jpgJ’étais invité hier à présenter notre service de transport collectif (le TUB) à un colloque à l’Université du Mirail à Toulouse. Comme chaque fois que je me rends dans la capitale régionale, j’essaie de m’y rendre en train. Et bien, ça ne s’arrange pas. La navette bus TER qui allait de la gare de Viviez-Decazeville à Villefranche-de-Rouergue pour pouvoir prendre le train vers Toulouse (départ à 6h41 de Villefranche) afin d’arriver dans la ville rose avant 9 h le matin n’existe plus depuis le 15 décembre. Il n’est donc plus possible d’aller à Toulouse en train pour une journée entière (journée de travail par exemple) depuis le Bassin du mardi au vendredi.

Je vous fais le pari que certaines navettes du retour de Villefranche vers Viviez-Decazeville le soir vont rapidement être supprimées, du simple fait qu’elles seront presque vides puisqu’on ne peut plus prendre celle du petit matin à l’aller.

J’ai donc été obligé de me rendre à la gare de Villefranche avec mon véhicule. Mais que peuvent faire ceux qui n’ont pas de véhicule, de plus en plus nombreux, ou ceux qui ne peuvent plus conduire ?

Decazeville,rail, train,TER,Le temps de trajet en bus puis en train de Viviez-Decazeville à Toulouse était certes légèrement supérieur au même trajet en voiture jusqu'aux portes de Toulouse. Mais si vous rajoutez les fréquents bouchons et le stationnement  dans la ville, aller à Toulouse en train est largement plus intéressant et moins fatigant. On peut de plus travailler ou lire durant le trajet.

Au delà de cette suppression, c’est bien d’un abandon progressif par la SNCF et la Région de nos petits territoires qu’il est question.

Après la fermeture de la boutique SNCF de la place Decazes à Decazeville, la réduction des heures d’ouverture de la gare de Viviez-Decazeville, la réduction du nombre de liaisons vers Brive et Paris, on s’attaque maintenant à la liaison vers Toulouse.

C’est inacceptable, surtout au moment où on veut dépenser des milliards d’euros supplémentaires (Etat et Régions) pour une LGV Bordeaux-Toulouse pour gagner seulement 6 minutes par rapport au réaménagement de la ligne existante pour faire rouler des TGV.

Hier à Toulouse, il était question de la mobilité dans les territoires peu denses à la croisée d’enjeux climatiques et sociétaux. Et le manque de vision à long terme des responsables politiques en matière d’aménagement du territoire, de climat et de mobilité a été plusieurs fois noté, notamment par la sociologue Marie-Christine Zélem. Je ne peux malheureusement que le confirmer. J’en ai fait l’expérience le matin même.

15/12/2013

Profiter de l’aménagement de l‘entrée ouest du Bassin pour sécuriser les cyclistes

lolmède-hotel des célibataires.jpgLe projet d’aménagement de l’entrée ouest du Bassin nous a été présenté lors du dernier conseil communautaire .

L’entrée ouest est l’arrivée dans le Bassin par la RD 840 en venant de Capdenac-Figeac. C’est donc un projet très important pour l’image de notre territoire, mais aussi pour celle de Viviez.

Ce projet est divisé en trois secteurs :

-       - Le plateau de Laubarède, d’une superficie de près de 10 000 m2, actuellement un no-man’s-land hétéroclite propriété de l’État et de RFF qui pourrait accueillir des commerces ou des PME.

-   - L’impasse de l’avenue Adam Grange qui serait remodelé avec une réduction importante des surfaces de voiries et une végétalisation des accotements et pieds de façades

-   - Le secteur de la Maison des Célibataires, propriété du Conseil Général, où le projet consistera à aménager les abords du bâtiment.

Le tout pour un montant de 1,3 M€ avec des aides attendus de l’État, de la Région, du Département et de la commune de Viviez.


laubarede-plan.jpgUn bon projet donc, mais qui demanderait à être également réfléchi pour les circulations douces. Des passages sous la RD 840 sont déjà opérationnels pour les piétons, mais rien n’est prévu pour les cyclistes dans ce secteur. Toutes les associations de cyclistes ont dénoncé la dangerosité de l’étranglement de la chaussée au niveau du pont sur le Riou-Mort sur la RD 840 sans aucune alternative pour les cyclistes. Je m’en était également fait la voix sur ce blog, repris par la presse locale.

laubarede-camions.jpgUne première demande d’aménagement avait été proposée par la communauté de communes au conseil général de l’Aveyron. Ces aménagements consistaient à une entrée cyclable sur la RD 5 par la RD 840 en venant de Boisse-Penchot et à une sortie cyclable de l’avenue Adam Grange vers la RD 840 (voir plan ci-contre – cliquez pour agrandir). Ces deux aménagements avaient le mérite d’éviter aux cyclistes le passage du pont et éventuellement le giratoire de Laubarède. La DRGT, l’organe qui s’occupe des routes au conseil général de l’Aveyron, toujours aussi peu sensible à la circulation des vélos sur ses routes, avait balayé d’un revers de main ce projet.

Le bureau d’étude chargé du projet de l’entrée ouest va tout de même l’inclure dans le projet et nous allons le représenter au conseil général en espérant que, cette fois-ci, il sera accepté. La sécurité des cyclistes, de plus en plus nombreux sur le Bassin mais aussi sur la RD 840 et la RD5, en dépend.

 

modesdoux-ccda.jpgJ’en profite pour rappeler qu’il existe un schéma des modes doux du Bassin Decazeville-Aubin que les élus ne doivent pas oublier lorsqu’ils font des aménagements de voirie sur leurs communes respectives. Ce schéma n'est d'ailleurs pas restrictif et on peut aller au delà des préconisations qu'il délivre. Il serait peut-être utile d’organiser une « vélorution » sur le Bassin durant la campagne électorale des municipales pour rappeler aux candidats et futurs élus que ce schéma existe.

Photos : 

1 - Dessin de Lolmède tiré de "Extraits Naturels de Carnet Spécial Decazeville"

2 : jlc

3 et 4 : CCDA (Communauté de Communes du bassin Decazeville-Aubin)

13/12/2013

La parité, c’est pas gagné à la communauté de communes Decazeville-Aubin

Nous devions désigner hier soir en conseil communautaire nos délégués au syndicat mixte de SCOT (Schéma de cohérence territoriale). Deux délégués par communes étaient demandés. Outre le fait que le choix des délégués n’a vraisemblablement fait l'objet d'aucun débat dans quelques communes et ont été désignés par le maire, sur les 10 délégués proposés, pas une seule femme. Pas une seule des cinq communes n’a proposé une doublette de candidats mixte. Un fait que j’ai bien sûr dénoncé. D’après le président, il semble que ce ne soit pas mieux du côté de la communauté de communes de la Vallée du Lot qui fait partie de ce syndicat mixte.

Nous aurons l’occasion de nous rattraper après les élections municipales en désignant les nouveaux délégués. Espérons que cette « maladresse » sera alors rectifiée et que les minorités politiques seront peut-être également admises. On peut toujours rêver.

Comme pour le cumul des mandats, on comprend mieux pourquoi on est obligé de passer par la loi pour obtenir cette parité indispensable à la démocratie. Mais visiblement il y a encore des élus qui n’en veulent pas.

08/12/2013

Le centre de la France sacrifiée sur l’autel des LGV

gare viviez 2.jpgIl y a maintenant longtemps que j’alerte sur l’incapacité des élites locales à défendre une vraie liaison ferroviaire entre notre territoire et Paris. Des chambres consulaires aux parlementaires en passant par le Département et la Région, tous ignorent le train et ne voient un « désenclavement » de l’Aveyron que par la route et les airs. Il faut dire qu’ils ne doivent pas être souvent dans un train et préfèrent prendre l’avion, qu’ils ne payent généralement  pas directement.

Précisons que ce point de vue ne vaut malheureusement que pour l’Aveyron. Car il faut bien le noter, les élus et notables des départements voisins concernés par la ligne POLT se battent bec et ongles pour conserver et améliorer cette liaison. Les parlementaires lotois sont par exemple en première ligne tant pour défendre les arrêts, que la fréquence des liaisons ou le temps de trajet. Les associations lotoises de défense des gares et des trains et l’association Urgence Ligne POLT qui regroupe des élus des collectivités situées le long de cette ligne sont très actives. Mais pas un élu aveyronnais pour y siéger. Certes, nous ne sommes pas directement riverain de cette ligne, mais elle constitue le maillon essentiel d’une liaison convenable vers Paris. Et ce d’autant plus que dans le cadre de son Plan Rail, la région Midi-Pyrénées a régénéré la ligne reliant Brive à Rodez.

Certes, la Région avait participé au financement des études pour l’amélioration de cette ligne par des travaux sur les voies pour y faire rouler des trains pendulaires. Mais on connaît malheureusement la suite.

Depuis, Decazeville a perdu son agence SNCF sans que la Région ou l’Etat s‘émeuve pour autant. Elle n’est certes pas la seule en Midi-Pyrénées. Mais là aussi, on ne peut pas dire que nos élus régionaux ou nationaux locaux se soient réellement bougés. On est pas dans le Lot.

On nous avait aussi promis mordicus pour nous endormir que l’on ne toucherait pas à la gare de Viviez. C’est pourtant malheureusement ce qui devrait se passer à partir du 15 décembre.

Nous avons donc adopté une motion au dernier conseil municipal de Decazeville :

« Une organisation syndicale des cheminots nous alerte au sujet du nouveau service horaire d’hiver que la SNCF veut mettre en place au 15 décembre 2013. Selon ce projet, la gare de Viviez-Decazeville verrait son ouverture réduite, ainsi que les services rendus aux usagers. Plus aucun service à la sécurité ne serait assuré le soir après 21h35, et plus aucune présence commerciale non plus. L’activité de la gare sera fortement réduite et sa pérennité compromise. En l’absence de croisement sur cette gare, la régularité des trains serait affectée. Ainsi, la liaison du soir Paris-Rodez resterait un quart d’heure supplémentaire en gare de Capdenac.

A peine quatre mois après la fermeture de la boutique SNCF de Decazeville centre, cette nouvelle réduction du service rendu est inadmissible.

Le conseil municipal demande à la SNCF le maintien des heures d’ouverture actuelles avec :

-  - La présence d’un agent assurant la sécurité des circulations et des voyageurs du premier train jusqu’en fin de soirée.

-    - La présence d’un agent commercial pour l’achat des billets et les informations.

Le conseil municipal souhaite également que le conseil régional Midi-Pyrénées, qui a compétence pour ce qui concerne le transport ferroviaire, intervienne fermement en ce sens auprès de la SNCF».

 

coradia-liner-alstom.jpgRéduire l’amplitude horaire d'ouverture de la gare et allonger la durée de trajet serait d’autant plus dommageable que le Ministre des Transports vient d’engager le renouvellement des Trains d’Equilibre du Territoire dont fait parti la ligne POLT. Les Coradia Liner d’Alstom devraient remplacer les vieux trains Corail à partir de 2015. Un début pour aller vers les Trains à Haut Niveau de Service que nous souhaitons sur ces lignes.

 

Mais sur le fond, la politique de la SNCF soutenue par l’État est malheureusement claire. D’abord les LGV et après… peut-être les autres lignes, s’il reste de l’argent. A ce sujet, le documentaire « Pièces à conviction » diffusé le 4 décembre 2013 sur France 3 après le Soir 3 était édifiant.

Comment est-on arrivé à cette TGVmania qui coûte cher aux contribuables, aux usagers, vampirise les moyens financiers du rail aux dépends des trains de tous les jours pour des trains principalement réservés à une élite qui la plupart du temps ne paye pas directement le billet. Ce sont les entreprises ou les collectivités qui rincent.

On apprend aussi dans ce document que la LGV Bordeaux-Toulouse coûtera 5 milliards de plus qu'un TGV roulant sur les voies existantes pour gagner seulement 6 minutes. Ce gaspillage financier partagé par l'Etat, la Région Midi-Pyrénées et d'autres collectivités locales est pour le moins honteux, surtout en période de crise.

C’est d’ailleurs ce que dénonce également Gilles Savary, député de la Gironde et spécialiste des transports au Parti Socialiste sur Facebook (cliquez sur la photo pour agrandir) :

Gilles savary - Le TGV rend fou.jpg
Je serai bien sûr le jeudi 12 décembre à 17h à la gare de Viviez pour défendre cette ligne et défendre la gare de Viviez.

Mais il faut bien comprendre que si les grands élus locaux ne bougent pas comme le font les élus du Lot, et bien non seulement notre gare ne sera vouée qu’à voir ses heures d’amplitude d’ouverture réduites et la ligne vers Paris déconsidérée.


03/12/2013

Une zone bleue à Decazeville

rue cayrade.jpgNous devions voter hier soir pour la mise en place de la zone bleue sur une toute petite partie de la rue Cayrade, celle qui vient de faire l’objet de travaux.

Je voudrais dire ici ma surprise d’avoir appris cette proposition de mise en place de la zone bleue dans notre ville il y a moins de dix jours.

Une fois de plus, c’est sans aucune consultation de la très grande majorité des élus et du bureau de la commune que le maire a pris cette décision qui demande pourtant une grande préparation. Je ne suis pas sûr non plus que les résidents et les usagers pendulaires des rues du centre ville aient été aussi consultés. 

Qu’en est-il du stationnement dans le centre ville de Decazeville ?

Un diagnostic avait été réalisé lors de la création de notre PGD (Plan Global de déplacement) en 2005, qui notait que nous avions :

-    - Une offre de stationnement surdimensionnée à Decazeville qui était à réorganiser (2 300 places, soit 375 places pour 1 000 habitants !),

-     - Mais quelques points de saturation, notamment dans les rues commerçantes. 

Il nous faut donc adapter le stationnement aux trois catégories d’usagers de ces rues commerçantes :

-    - Stationnement des résidents, ceux qui habitent au dessus des boutiques

-  - Stationnement des usagers pendulaires (actifs venant travailler à Decazeville dans les commerces, services ou administration du centre-ville notamment),

-    - Stationnement pour les accès aux commerces, services et administrations de la population locale et des visiteurs occasionnels.


Comme la plupart de mes collègues, je suis bien sûr favorable à l’installation d’une zone bleue à Decazeville car :

-       - Elle permet une bonne rotation du stationnement dans les rues commerçantes,

-       - Le stationnement est gratuit,

-       - Elle permet aux résidents de stationner proche de leur domicile entre 18-19h le soir et 8-9h le matin,

-   C’est une mesure que je propose d’ailleurs depuis longtemps sans jamais être entendu, notamment lorsqu’il a été question de remettre les horodateurs en fonctionnement. Le maire l’a toujours refusé. Cela faisait parti des propositions d’EELV pour notre ville, que j’ai présenté récemment.

 

Mais mettre le stationnement en zone bleue en test sur quelques places (16 à 17 places), afin de l’étendre à court terme sur un périmètre plus important risque d’avoir des conséquences importantes :

-       - Les résidents et les usagers pendulaires aillant l’habitude de stationner sur le tronçon proposé vont donc stationner leurs véhicules sur les autres tronçons proches en stationnement libre des rues commerçantes, se rajoutant aux résidents et pendulaires de ces sections. Cela va donc pénaliser les commerçants des autres sections de rues commerçantes (le reste de la rue Cayrade, rue Gambetta, haut de la rue Clémenceau) où il sera encore plus difficile de stationner, pour ne pas dire impossible. C’est ce qui c’est d’ailleurs passé durant les travaux de la première tranche de la rue Cayrade.

 

De plus, d’après le CERTU (Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les constructions publiques) et en suivant les expériences de diverses communes qui ont mis en place la zone bleue, deux mesures importantes doivent être prises en compte pour sa réussite :

 

Mettre en place un stationnement réglementé nécessite de mettre en place le contrôle régulier de ce stationnement :

-       - Or, nous n’avons qu’un seul policier municipal dont l’activité est déjà saturée, notamment par des taches administratives.

-       - J’ai bien peur que la police nationale ne soit pas attentive à ce problème

On va donc arriver rapidement, comme pour les horodateurs que nous avions encore récemment en place, à ce que personne ne respecte cette zone bleue faute de contrôle.

Mais nous avons appris de la bouche du maire hier soir que la création d’un poste de policier municipal ou d’ASVP serait prévue lors du prochain conseil municipal du 17 décembre. Nous verrons bien. Mais c’est de toute façon c’est ce que je propose depuis des années sans jamais être écouté. Bizarre… Il faut dire que les élections municipales approchent, et il faut essayer de couper l’herbe sous les pieds aux futurs adversaires.

Sauf que nous aurons toujours un temps d’avance.

 

Mettre en place une zone bleue demande aussi une campagne de d’information et de communication importante bien en amont :

-    Un mois avant la mise en place, avec en plus les fêtes de fin d’année, est un délai trop court

 

Quelle a été ma proposition ?

Mettre en place le stationnement en zone bleue à la fin des travaux des deux premières tranches de la rue Cayrade :

-       - Sur l’ensemble de la rue Cayrade, de la rue Gambetta et des hauts des rues Clémenceau et Foch (A cette date, le parking de l’école Jean Macé devrait être à nouveau totalement disponible),

-       - Préparer cette mise en place par une information et une communication adéquate avec les commerçants vers les trois catégories d’usagers de nos rues (plan notant les points de stationnement en centre ville (nombre, catégorie…)

-       - Prévoir les moyens de contrôle de ce stationnement

Ma proposition a été rejetée, notamment grâce aux six voix de l’opposition.

 

J’ai également demandé de prévoir un espace de stationnement pour les deux roues motorisés et non motorisés sur le tronçon déjà réalisé ou à réaliser prochainement (une place de stationnement par exemple, comme pour la rue Gambetta par exemple). C’est tout de même malheureux que cela n’est pas été prévu dès le départ. Il est vrai que quand on décide tout seul, on ne peut pas penser à tout.

C’était notamment le cas pour les dernières mesures prises par le maire en matière de circulation et de stationnement :

-    - Interdiction de la circulation sur la place Decazes les jours de marché,

-  - Emplacements pour les livraisons décidés sans concertation par le maire, contestés immédiatement par les commerçants et qui n’ont heureusement jamais été respectés. 

On connaît la suite…

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L'article de La Dépêche du Midi du 4 décembre 2013 :

Decazeville. Une zone bleue en janvier rue Cayrade


L'article de Centre-Presse du 4 décembre 2013 (cliquez dessus pour agrandir) :

 

La création d'une zone bleue met en colère l'élu vert J-L Calmettes - copie.jpg

10/11/2013

Un forum pour l’avenir du Bassin et de l’Europe réussi

forum.jpgCe sont une cinquantaine de personnes qui se sont déplacées vendredi soir dans la salle n° 6 de la Maison des Sociétés à Decazeville pour participer à un forum dont le thème était : des élections municipales aux élections européennes : quel Bassin voulons-nous ?

J’ai d’abord présenté un bilan des deux mandats que je vais terminer en mars prochain tant à la ville de Decazeville qu’à la communauté de communes. Christiane Astorg et Régis Gauguier ont ensuite témoigné de leur premier mandat à Firmi. C’est ensuite Sylvie Rémès, élue à Livinhac-le-Haut, qui est venue témoigner de son mandat dans une commune à dominante rurale mais proche de Decazeville. Pour terminer, Antoine Soto a témoigné de sa longue expérience à Figeac ou il est adjoint au maire et vice-président de la communauté de communes. Des témoignages tous différents mais qui ont des points communs : les collectivités n’ont pas encore réellement pris en compte et donc anticipé les difficultés qui nous attendent, tant du point de vue climatique et environnemental, et donc sanitaire, que de la rareté des ressources énergétiques et de matière premières.

J’ai ensuite présenté les propositions que nous souhaiterions mettre en place lors du prochain mandat. Il va s’en dire que toutes ces propositions dépendent des possibilités financières de la commune et de la communauté de communes. Mais il faut voir dans la durée et pas seulement celle d’un mandat. Les économies financières pour des investissements dans l’isolation des bâtiments publics sont par exemple immédiates, d’autres sont plus longues. Beaucoup de mesures ne coûtent pas cher mais demandent des changements dans des pratiques. Tout est une question de choix.

Les échanges avec les personnes présentes ont été nombreux et constructifs durant toute la durée de ce forum

Un grand merci aux personnes qui se sont déplacées et participé à ce forum, à Catherine Grèze qui nous a donné quelques bonnes raisons d'espérer dans l'Europe et aux élus écologistes locaux venus témoigner de leur expérience.

Ci dessous, vous pouvez télécharger la présentation projetée ce soir là ainsi que le détail de nos propositions :

QUEL BASSIN VOULONS-NOUS ? - web.pdf (1,8 Mo)

Quel Avenir pour le Bassin ? - web.pdf (6,7 Mo)

En prélude à ce forum, la visite de plusieurs sites locaux avec l'eurodéputée Catherine Grèze a été des plus enrichissante. De la rencontre avec les riverains des travaux de la voie de dépassement de la côte d'Hymes sur la RD 840 qui réalisent l'ampleur et les dégâts occasionnés par ces travaux et qui ne veulent surtout pas voir de zone d'activité sur ces terres agricoles, la visite de la Découverte où nous souhaitons qu'une zone de baignade et de loisirs soit aménagée, et pour terminer, la visite des travaux de la zone du Centre où l'Europe participe avec des fonds Feder.

Ci dessous, retrouvez les articles de presse de La Dépêche du Midi du 9 novembre 2013 (cliquez sur les liens) :

 

Les propositions vertes d'EELV et J.-L. Calmettes

Cet article de La Dépêche du Midi comporte quelques petites "coquilles" : je ne suis pas vice-président de la communauté de communes, mais conseiller délégué aux Transports, à la Mobilité et au Parc Intercommunal, Pays Rouergue occidental et non "oriental", transition écologique et non "tradition" écologique, un lieu collaboratif et non "collaborateur"

 

Hymes, Découverte, zone du centre…

 


Ci-dessous, l’article de Centre-Presse du 10 novembre 2013 (cliquez dessus pour agrandir) : 

Les Verts se penchent sur les prochains enjeux électoraux - copie.jpg

30/10/2013

Un forum pour parler des élections municipales et européennes

eelvbassin-forum-081113.jpgL’année 2014 verra se succéder deux échéances électorales importantes pour l’avenir du Bassin Decazeville-Aubin et des communes de la Vallée du Lot : les élections municipales les 23 et 30 mars et les élections européenne prévues en France le 25 mai.

Pour préparer ces échéances Les élus et militants Europe Ecologie – Les Verts du Bassin Decazeville-Aubin et de la Vallée du Lot vous invitent à participer à un forum le :


Vendredi 8 novembre 2013

de 18h00 à 20h30

Salle n° 6 de la Maison des Sociétés André Cayrol

Esplanade Jean-Jaurès

à DECAZEVILLE

Lors de ce forum, les élus Europe Ecologie – Les Verts et plus largement, des élus écologistes du Bassin souhaitent d’abord faire un bilan de leur participation dans les diverses communes où ils siègent. Nous présenterons ensuite les premières lignes de nos propositions que nous enrichirons des observations et propositions que vous voudriez bien contribuer à nous présenter.

cgreze.jpgEnfin, en deuxième partie, nous aborderons les élections européennes avec la présence de Catherine Grèze, eurodéputée écologiste de notre région. Nous verrons avec elle comment l'Europe peut aider des territoires éloignés des grandes métropoles comme le nôtre.

Vous êtes cordialement invités à participer à ce forum.





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05/11/2013 – 10:14
 
Aveyron : pour une reconversion écologiste du territoire / Catherine Grèze en visite

Communiqué

Catherine Grèze, Députée européenne EELV du Sud-Ouest, sera vendredi en Aveyron où elle se rendra sur plusieurs sites nécessitant un aménagement ou une reconversion. Elle animera aussi un forum sur l’avenir du Bassin de Decazeville et rendra compte de son mandat aux militants.

Le Bassin de Decazeville a un passé industriel fort. Alors que les derniers fourneaux sont éteints depuis longtemps et que d’anciens sites miniers sont encore en friche, la question de la reconversion du territoire se pose.

Pour Catherine Grèze : « Nous ne devons pas nous tourner vers le passé mais bien prendre en compte l’épuisement des ressources, la lutte contre le réchauffement climatique et l’artificialisation croissante des sols. Nous devons opter pour un développement durable de l’Aveyron, basé sur la protection et la mise en valeur de son environnement et le développement des énergies renouvelables, en valorisant le savoir humain issu de cette histoire industrielle. »

« Des fonds européens existent pour atténuer les disparités entre les régions européennes, ils doivent être sollicités. En cette période de crise, l’Europe peut aussi se montrer accompagnatrice des projets innovants. »

Programme

15h45 : Visite du chantier routier démesuré sur la RD840 de la côte d’Hymes entre Decazeville et Rodez pour créer un créneau de dépassement pénalisant deux agriculteurs et pour installer à terme une zone d’activité. EELV proposait la création du créneau de dépassement sur le tracé existant et s’oppose à la création de la zone d’activité sur ces terres agricoles

- 16h15 : Visite de la « Découverte » et du chantier de la Zone du Centre à Decazeville. La «Découverte » est un ancien site minier à ciel ouvert : les écologistes ont soutenu une étude pour aménager une base de baignade et de loisirs sur le site. La Zone du Centre quant à elle était consacrée à la sidérurgie jusqu’en 1987 : EELV a soutenu la dépollution et l’aménagement de cette zone pour qu’elle redevienne attractive. L’Europe contribue au financement des travaux via des fonds FEDER.

17h15 : Conférence de presse. (Salle n° 6 de la Maison des Sociétés André Cayrol, Esplanade Jean-Jaurès à Decazeville)

11/10/2013

TVA sur les transports publics, Europe Écologie – Les Verts de l’ouest Aveyron interpelle les députés

tub-decouverte-221112.jpgMercredi 9 octobre, la commission des Finances de l’Assemblée nationale a rejeté un amendement déposé par les députés écologistes Eva Sas et Eric Alauzet, en faveur d’une TVA à 5,5 % sur les transports publics. Le projet de loi de finances rectificative qui va venir en discussion à l’Assemblée prévoit en effet la hausse de ce taux, qui passerait de 7 à 10 %, la TVA étant appelée à financer le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi).

Pour Europe Écologie de l’ouest Aveyron, le rejet de cet amendement est un mauvais signal envoyé aux usagers des transports publics. Après le passage de 5,5 à 7 % déjà décidé en 2011, cette nouvelle hausse aboutirait à un quasi-doublement de la TVA en 3 ans ! Par exemple, sur la communauté de communes du Bassin Decazeville-Aubin, avec un budget de fonctionnement consacré au transport en 2014 d’environ 622 000 euros, la TVA passerait de 34 210 euros (2011) à 62 200 euros, soit une augmentation de près de 28 000 euros. Va-t-on être obligé d’augmenter le prix du titre de transport ou de revoir l’offre à la baisse pour financer cette augmentation?

Ce n’est pas aux usagers des transports publics, dont un grand nombre ont des revenus modestes, de financer le crédit d’impôt accordé aux entreprises.

Cette hausse serait également négative à l’heure où tout le monde s’accorde sur la nécessité d’un transfert massif de la voiture individuelle vers le transport collectif et sur la nécessité de lutter contre le changement climatique, alors que l’essence est appelée à être toujours plus chère et que continuent malheureusement à exister tant de niches fiscales anti-écologiques.

Europe Écologie – Les Verts de l’ouest Aveyron considère que le transport public est aujourd’hui un service de première nécessité. C’est pourquoi la TVA qui lui est appliquée doit être conforme à celle qui s’applique aux produits de première nécessité.

A l’Assemblée nationale, nous appelons donc les député-e-s de notre territoire à prendre position en séance contre cette hausse de TVA.

08/10/2013

Quel avenir pour le charbon ?

decouverte cantagrel.jpgVoilà le titre un brin provocateur de la conférence organisée par le Musée régional de géologie Pierre Vetter de Decazeville le 11 octobre prochain à la Strada.

Treize ans après l’arrêt de l’extraction du charbon à Decazeville et douze ans après l’arrêt de la centrale thermique de Boisse-Penchot, cette question paraît un brin surréaliste.

Il est vrai que les lobbies pour la défense du retour aux énergies fossiles sous toutes leurs formes (charbon, gaz de schiste ou de houille) mettent actuellement le paquet, que ce soit du côté des entreprises, Vallourec pour le gaz de schiste par exemple, de certains syndicats ou de partis politiques. Il faut aussi noter que la plupart des défenseurs du charbon sont en général des fervents défenseurs du nucléaire, mais aussi les principaux pourfendeurs des énergies renouvelables.

A les écouter, le charbon serait l’avenir énergétique de l’humanité. Tant pis pour les dégâts que les mines occasionnent sur les sols, les sous-sols (et nous sommes bien placés pour le savoir dans le Bassin), la biodiversité, mais aussi les conséquences des centrales sur la qualité de l’air, le réchauffement climatique et la santé des employés et des populations environnantes.

Mais qu’à cela ne tienne et on se souvient encore de cette proposition récente d’utiliser des « granulés » de charbon pour alimenter la chaufferie du réseau de chaleur de Decazeville. 

Les médias français nous inondent actuellement de reportages sur le retour du charbon en Allemagne. La vérité est que l’Allemagne a arrêté 8 réacteurs nucléaires, que la part des énergies fossiles dans la production d’électricité diminue et que les énergies renouvelables, qui font travailler actuellement 380 000 personnes dans ce pays, vont représenter 40% de cette production en 2020. Tout cela parce que l’Allemagne s’est lancé il y a déjà quelques années dans un plan de transition énergétique (Energiewende) que la France traine à mettre en place.

Avec toutefois un bémol, la légère augmentation de la production d’électricité à partir du charbon. Elle est malheureusement due au prix en baisse de la tonne de CO2 qui rend les centrales au charbon plus abordables que les centrales au gaz. 

Quoi qu’il en soit, l’Allemagne est sur la bonne voie pour peu que certains politiques ne mettent pas des bâtons dans les roues des énergies renouvelables.

L’Agence Internationale de l’Energie a annoncé fin juin que la production d’électricité renouvelable allait dépasser en 2016 celle produite avec le gaz naturel et atteindrait à cette date, le double du nucléaire.

En Allemagne, en avril dernier, 46% des capacités de production d’énergies renouvelables étaient dans les mains de particuliers et d’agriculteurs. Il y a environ 800 régies locales d’énergies, comprenant des particuliers (environ 131 000 membres) qui travaillent en partenariat avec des autorités publiques locales. Voilà également une voie que nous devrions rapidement explorer en France. Les réseaux de chaleur et les centrales solaires que nous avons installés ou que nous avons en projet sur notre territoire auraient pu et peuvent encore être conduits sur ce type de gestion plutôt que de laisser ça à des entreprises privées. Ca existe en France avec Energie Partagée, qui finance des projets coopératifs ou par des collectivités comme la commune de Montdidier par exemple qui a mis en place des actions d'économie d'énergies et de production d'énergies renouvelables à travers une régie communale.

Je ne pourrai pas être à la Strada ce soir là pour assister à cette conférence, mais souhaitons qu'elle conclura à la fin inéluctable de cette énergie non renouvelable et polluante et que l'avenir est aux énergies renouvelables.

 

journal enr 217.jpgExtrait du Journal des Energies Renouvelables – Septembre-Octobre 2013 - Allemagne, quelle transition après les urnes ?

En finir avec les contre-vérités sur le charbon

Non, la production d’électricité issue du charbon n’augmente pas en Allemagne à cause de l’Energiewende (transition énergétique), contrairement à l’antienne répétée par la presse française. Celle-ci vient de découvrir avec horreur que l’Allemagne est le premier producteur mondial de lignite depuis… l’après-guerre. Certes, les émissions de carbone du pays ont augmenté de 1,6% entre 2011 et 2012. Toutefois, ceci n’est pas du aux renouvelables mais au prix ridiculement bas de la tonne de carbone sur le marché européen des émissions de CO2. Les centrales au charbon sont ainsi favorisées de façon conjoncturelle au détriment des centrales gaz moins polluantes mais plus chères. Les médias oublient de dire que l’an dernier les émissions de carbone du secteur électrique français ont augmenté de 7% pour la même raison. Si l’on cesse de regarder l’Allemagne par le petit bout de la lorgnette, on constate que la part du charbon se réduit inexorablement. Elle est passée de 56,7% à 44,7% dans la production électrique entre 1990 et 2012. Le contenu en carbone du kWh produit est ainsi descendu de 744 à 576 gCO2/kWh sur la période. Bien que les électriciens traditionnels et leurs relais politiques défendent leur pré carré, la demande sociale d’une sortie du charbon se fait de plus en plus forte.