22/03/2012
L’Orchestre de Chambre de Toulouse sur France Inter et à Decazeville
L’Orchestre de Chambre de Toulouse qui était déjà venu à Decazeville en 2009 sera de nouveau sur la scène de l’Espace Yves Roques le vendredi 30 mars à 20h30. Au programme : Mozart, de Léopold à Wolfgang. L’Orchestre de Chambre de Toulouse sous la direction de Gilles Colliard, invitera la chorale locale « En Sol Mineur » ainsi qu’une chorale de Maurs à les rejoindre pour quelques œuvres.
Les places sont numérotées et les réservations se font à l’Office de Tourisme de Decazeville au 05 65 43 18 36
Deux séances sont prévues à 14h30 et à 15h30 pour les collégiens et les lycéens.
C’est l’association « A Ciel Ouvert » qui organise ce spectacle.
Dans son émission quotidienne sur France Inter « Carrefour de Lodéon », Frédéric Lodéon a évoqué ce concert à Decazeville avec l’Orchestre de Chambre de Toulouse au tout début de son émission du 21 mars, que vous pouvez réécouter.
Photo : quelques musiciens de l'OCT pour une animation scolaire à Decazeville en 2009 : jlc
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20/03/2012
La SAM sur France Inter
Dans le cadre des élections présidentielles, France Inter visite 25 villes en France où des journalistes rencontrent les gens dans leur quotidien. Des portraits à travers des histoires et des thèmes abordés par les candidats qui sont ensuite diffusés dans le 7/9, l’émission matinale de Patrick Cohen. Le thème d’hier était la réindustrialisation et la ville visitée était Viviez à côté de Decazeville, au sein de la Société Aveyronnaise de Métallurgie (SAM).
Tour à tour, Antoine Giniaux, le journaliste de France Inter, a rencontré Brigitte, une employée de l’entreprise, Patrick Bellity, le PDG, Gérard Deffarge, le responsable d’exploitation, et divers autres employés.
Une bonne nouvelle à travers ce reportage : le centre de recherche promis depuis plusieurs années devrait voir le jour en 2014.
Ecoutez ci-dessous :
13:38 Publié dans Politique locale, Présidentielles 2012, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
18/03/2012
Le scénario Négawatt expliqué à Rieupeyroux
« J’en fais le serment, nous défendrons l’industrie nucléaire française, capitale pour notre indépendance, pour notre compétitivité ». C’est la phrase qu’a prononcée le candidat Sarkozy à Villepinte le jour même, comble du cynisme, du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et jour de la chaîne humaine contre le nucléaire dans la vallée du Rhône.
Au delà de l’idolâtrie légendaire de la droite libérale pour cette énergie mortifère, mais la droite n’est pas la seule, cette phrase contient deux fausses affirmations répétées à profusion pour qu’elles rentrent bien dans nos cerveaux.
Non, le nucléaire n’assure pas notre indépendance énergétique car l’uranium permettant de faire tourner les centrales françaises provient exclusivement de l’étranger, notamment du Niger où il est extrait dans des conditions environnementales, sociales et sanitaires déplorables.
Non le nucléaire n’est pas compétitif. Cette filière bénéficie depuis des dizaines d’années de mirobolantes subventions de l’Etat tant pour le fonctionnement que pour la recherche. De plus, la gestion des déchets durant des dizaines de milliers d’années, le démantèlement des centrales en fin de vie, la construction de centrales nouvelles (voir le doublement du coût de des EPR de Flamanville et en Finlande), la sûreté… sont très largement sous-estimés. Sans parler d’un accident sur une centrale dont la probabilité est importante comme l’a démontré Bernard Laponche.
Il faut sortir de cette énergie chère, dangereuse, qui ne supporte pas la démocratie. Et le plus tôt sera le mieux !
Mais il faut aussi anticiper la fin des énergies fossiles.
C’est ce à quoi se sont penchés les ingénieurs et spécialistes de l’association Négawatt depuis maintenant près de dix ans. Après un premier scénario en 2003, ils ont publié fin 2011 un scénario actualisé plus ambitieux, qui comprend 10 points clés.
C’est ce que viendra exposer Christian Couturier, ingénieur énergéticien membre de l’association Négawatt, à Rieupeyroux (salle Vitrée) le jeudi 22 mars, invité par Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron, dans le cadre des « Jeudis de l’écologie ».
Christian Couturier travaille également au pôle Energie de l’association Solagro, dont le projet est d’ouvrir d'autres voies pour l'énergie et l'agriculture, pour une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles (énergie, biodiversité, eau, air,...).
Solagro a produit l’an passé le scénario Afterres2050, un travail important sur l'utilisation des terres agricoles et forestières en France.
Christian Couturier a également travaillé sur le projet EVAM de méthanisation du plateau de Montbazens, projet qui est né à la communauté de communes Decazeville-Aubin lors d’une réunion en juin 2005.
L'ouvrage de 370 pages expliquant en détail le scénario Négawatt, "Manifeste Négawatt", écrit par Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac et édité par Actes Sud - Colibris, sera en vente le soir même de la conférence au prix de 20 euros.
L'article de La Dépêche du Midi : Rieupeyroux, une fois par mois, rime avec écologie
Covoiturage à partir de Decazeville : 0685390498
A partir de Najac: 06.86.54.74.94 (Magali BRU)
Photo : Chaîne humaine contre le nucléaire : jlc
09:36 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, négawatt, énergies renouvelables | | Facebook | | Imprimer |
07/03/2012
Fukushima, un an après… Manifestations à Rodez et dans la Vallée du Rhône
A la mémoire des victimes de Fukushima, de Tchernobyl, et de toutes les victimes du nucléaire, une manifestation symbolique est organisée le
Samedi 10 mars 2012 à 11h
devant la Préfecture de Rodez
Cette manifestation est à l'appel d'Action Environnement, d'Attac, du Comité Causse Comtal, du Collectifs Chaîne Humaine, d'Europe Ecologie - Les Verts, de la Ligue des Droits de L'homme, du Parti de Gauche et de Serènes Sereines
Covoiturage au départ de Decazeville : 0685390498
Covoiturage au départ de Villefranche : 0676973255
N'oubliez pas dimanche, la Chaîne Humaine dans la Vallée du Rhône :
Encore des places au départ de Rodez et de Millau
Tract Fukushima EELV : Tract-1-an-Fukushima.pdf
15:07 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Présidentielles 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, fukushima | | Facebook | | Imprimer |
02/03/2012
Faut-il augmenter actuellement la fiscalité locale des ménages ? J’ai dit non !
Les comptes administratifs et les budgets étaient au menu du conseil communautaire d’hier soir. Je suis intervenu lors du vote concernant les taux de la fiscalité locale.
Pour le taux d’augmentation de la CFE (Contribution Foncière des Entreprises) le débat a été court puisque ce taux est limité par la plus faible évolution des taux moyens pondéré de la TH ou de celui de la totalité des trois taxes (TH + FB = FNB) de nos cinq communes entre 2009 et 2010.
Le Versement Transport avait été également fixé lors d’une précédente délibération à 0,50 % pour 2012.
Reste le taux d’augmentation des trois taxes touchant les ménages : TH : taxe d’habitation, FB : foncier bâti et FNB : foncier non bâti.
Je dois avouer que j’aurais préféré que nous ayons ce débat sur la fiscalité et les budgets bien en amont, au cours d’un bureau communautaire ou d’un conseil communautaire privé par exemple. Cela nous aurait permis d’en discuter entre nous et d’en parler à nos collègues élus dans nos communes respectives. Nous avons malheureusement reçu ces documents il y a seulement quelques jours.
Le taux d’augmentation de la fiscalité proposé (1,5 %) est certes moindre que le coût de l’inflation, mais la période que nous sommes en train de vivre est extrêmement difficile pour les ménages.
Nos concitoyens prennent déjà de plein fouet depuis quelques mois les mesures d’austérité injustes décidées par le gouvernement français par trois plans de rigueur avec entre autre :
- Le relèvement du taux de la TVA réduite (à partir d'avril) qui ne touchera certes pas encore les produits alimentaires, mais qui touchera beaucoup de produits et de services comme les transports collectifs par exemple.
- La nouvelle taxe sur les assurances complémentaires santé (1,2 milliard)
- Des prestations sociales revues à la baisse : économies de 500 millions (gel à 1% d’augmentation)
- La baisse des dépenses de la sécurité sociale (700 millions d’économie)
Toutes ces mesures impactent déjà fortement le budget des ménages.
Rajoutez la hausse inéluctable des produits pétroliers, de l’énergie en général et de beaucoup d’autres produits et services indispensables à la vie de tous les jours.
Sans vouloir noircir le tableau exagérément, nous savons que nous avons sur notre territoire une population fragile :
- Revenu salarial moyen faible : 16 900 € brut annuel en 2008 (contre 19 200€ en Aveyron)
- Une population âgée qui ne voit pas ses retraites augmenter et qui possède des habitats surdimensionnés car elles vivent souvent seules.
- Un large partie de la population qui bénéficie de prestations sociales…
Beaucoup de collectivités se posent actuellement la question de geler la fiscalité locale en 2012 ou de l’augmenter de façon insignifiante.
Le Conseil Général de l’Aveyron (à majorité de droite) a décidé lundi dernier de ne pas augmenter la fiscalité du département
Nos collègues de Figeac Communauté et de la ville de Figeac viennent de prendre la sage décision de geler la fiscalité locale.
Cette hausse de la fiscalité nous apporterait une somme supplémentaire d’un peu moins de 43 000 € sur un budget global de presque 32 millions d’euros, soit 0,13 %. C’est dérisoire !
Certes, je suis conscient que nous nous privons aussi de cette somme pour les années futures.
Mais, à la période que nous vivons, avec les difficultés grandissantes que rencontrent nos concitoyens, il me semble difficile de faire peser à notre tour un fardeau supplémentaire sur leurs épaules.
Je pense que nous arriverons à trouver 43 000 € d’économies à répartir sur les budgets que nous allons examiner, plutôt du côté du fonctionnement.
Bien entendu, lorsque les jours seront meilleurs pour nos concitoyens, j’espère le plus tôt possible, nous pourrons alors revoir cette fiscalité.
Je ne suis d'ailleurs pas fondamentalement opposé à une augmentation de la fiscalité. J’ai voté ces dix dernières années pour les augmentations proposées en conseil communautaire. Mais cette année, c’est impossible.
J'ai donc fait la proposition de geler la fiscalité des ménages pour cette année.
J’ai été le seul.
Tous les autres, socialistes et communistes compris, ont décidé d’augmenter la fiscalité pesant sur nos concitoyens de 1,5 %. A désespérer de la gauche locale.
09:51 Publié dans Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
26/02/2012
Des nouvelles de mon blog
Six ans après l’ouverture de mon blog, je m’aperçois que je n’ai jamais parlé de sa fréquentation. Depuis le début, en février 2006, c’est une augmentation régulière des visiteurs avec il est vrai, des pointes lors des élections locales.
Actuellement, c’est une moyenne d’un peu plus de 1 600 visiteurs uniques qui visite mensuellement mon blog. Ce sont environ 9 000 visites mensuelles et entre 16 000 et 20 000 pages mensuelles qui sont visionnées.
Mon blog est répertorié dans la cartographie de la blogoshère politique qui est un visuel interactif réalisé par Le Monde et il est également répertorié sur quelques agrégateurs de blogs et sites internet comme aveyron.in.
Certaines notes connaissent plus de succès que d’autres. C’est le cas de notes traitant de dossiers locaux (Bassin ou Aveyron). Mais des notes traitant de sujets bien particuliers connaissent également une audience importante. C’est le cas notamment de notes traitant des animaux, dont une où j’expliquai ma position sur les cirques.
Par contre, je reçois peu de commentaires à travers le blog. Ils sont plutôt oraux, notamment pour les notes traitant de dossiers locaux.
Pour terminer, je tiens à remercier toutes celles et ceux qui viennent régulièrement consulter mon blog et la presse locale qui en fait régulièrement état.
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22/02/2012
La Découverte vue du ciel
Le site VuDuCiel propose des vidéos tournées en Aveyron à partir d'un planeur radiocommandé.
Ci-dessous, une vidéo tournée au lac de la Découverte à Decazeville par une belle journée d'automne.
Visiblement, sans aucun aménagement spécifique, le site grandiose de la Découverte est apprécié et est déjà le théâtre de nombreuses activités.
D'autres vidéos tournées en Aveyron sur ce site : Salles-la-Source, Bozouls, Marcillac, Bertholène...
VuDuCiel - La Découverte(Decazeville) - 30-10-2011 from n0va on Vimeo.
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25/01/2012
RéXister : deux soirées à ne pas manquer
Vendredi 27 janvier, dès 18h, à la Strada, puis à partir de 20h à l’Espace Yves Roques
Organisée par Zumol, cette soirée débutera par des projections de vidéos suivies d'une conférence et débat sur la situation de la sidérurgie dans la vallée de la Fensch (Lorraine) entre 1991 et 2011. Cette soirée aura lieu au cinéma La Strada de Decazeville.
Enfin, à 20 heures, des concerts sont organisés à la salle Yves-Roques, « La Nouvelle Industrie Lorraine 7 » avec Muckrakers, Lith, Karbon, Aarslan et La Nef Outrenoire.
Pour le collectif RF 36, Decazeville figure dans la longue liste des villes martyres de l'industrie française, aux côtés de Longwy, Uckange, Le Creusot ou Fumel. Partout où les hommes se battent pour sauver leurs emplois, leurs usines et leur dignité, « nous voulons apporter le témoignage et le soutien de ceux qui luttent actuellement en Lorraine pour maintenir à feu les hauts fourneaux et les laminoirs qui les font vivre depuis plusieurs siècles. Aller à la rencontre de ceux qui ont refusé de courber l'échine, montrer notre travail artistique, échanger avec eux sur la nécessité de la lutte, puiser dans la force et l'expérience de ceux de Decazeville qui ont lutté jusqu'au fond de la mine, pour à notre tour trouver les meilleurs moyens de nous battre dans notre vallée de la Fensch, le dernier bastion de la sidérurgie en Lorraine : voilà le sens du travail que mèneront le collectif RF 36 et le groupe Muckrackers à Decazeville en janvier ».
A voir également jusqu’à vendredi, l'exposition « Ni pardon ni oubli », en présence du collectif RF 36, à la salle de conférence à Firmi (place de l'Hôtel-de-Ville).
Le Programme en cliquant ici.
Le samedi 28 janvier, dès 18h et toute la soirée, à Viviez, près de Decazeville, à l’espace Jacques Rey, appelé autrefois, "l'aire couverte".
C'est une soirée à ne pas louper, c'est entièrement gratuit, avec des groupes locaux et moins locaux, avec une création musicale de circonstance et 100% bassin de Decazeville
C'est Mescladis, en partenariat avec 2kz, qui est aux manettes de cette "festa" qui s'inscrira dans le cadre de la manifestation réXister qui sévit dans le bassin de Decazeville depuis quelques semaines, et cela en constituera même la soirée finale. Elle sera marquée par l'esprit de la fête, de la lutte (celle de nos "ancêtres" mineurs qui ont fait la grande grève de 1961/62, il y a 50 ans, mais aussi toutes les luttes actuelles et à venir) et de la musique dans tous ses états (rock, rap, chanson, etc)
Ce sera donc, tout simplement, dans l'esprit des fêtes qu'organise Mescladis depuis bientôt 17 ans: une bonne dose de création, une autre de mélange des genres, une autre encore de fête populaire avec possibilité de manger sur place grâce à des soupes préparées à la maison par des citoyens d'ici...du rock, du rap, une convivialité maximum, et puis, et puis, et puis, maximum respect aux "carbonièrs de la sala, cransac, aubin, lo gà, etc, etc"
Sur scène, des membres de groupes decazevillois, cransacois, etc des années 70, 80, 90 et 2000, ensemble pour une création qui a pour nom "braséro"..., l'occase de revoir en action des gens comme Phil Lebrun (de Praxis), Eric Noailles (des Impies et des Archers du Roi), pour ne citer que ceux-là, rencontrant pour la 1ere fois, des rappeurs comme Junior ou des skamen comme la Girafe Bleue, des trip-hopers comme Mayanob, etc…
Sur scène encore, l'occase de découvrir "El Comunero" qui est formé de gens issus de "la Varda", de "Hurlements d'Léo" ou encore de "Electric Geisha" et qui, un peu à la manière des "motivés" ou des "100% collègues" de la grande époque, revisitent ensemble les musiques de lutte et de combat, en l'occurrence, celles de la révolution espagnole, entre autres le très connu "ay carmela", mais aussi l'hymne des anarchistes de la CNT et tout plein d'autres.
Sur scène, et dès 18h (heure de l'apero mesclé servi par les bénevoles de Mescladis et 2kz) et jusqu'à très tard: dans l'ordre: Nicolas Blaise et autres surprises apéritives, création "Braséro", El Comunero, Consensus Music, la Girafe Bleue etc
Dans la salle, soupe ou plutôt soupes populaires à gogo. Vous pouvez avoir accès à une dizaine de soupes différentes, et vous en faire servir autant que vous voulez (seulement 3€ et des soupes à volonté, c'est quand même assez "classe", non?)... Ces soupes familiales sont préparées à la maison, par plusieurs de vos concitoyens, rassemblés ou non en association, et vous pourrez passer autant que vous le désirez de la soupe marocaine à la soupe rouergate, de la soupe italienne à la soupe au fromage, ou bien espagnole, niçoise, frisonne, etc, etc, etc
DERNIÈRE MINUTE
Deux jeunes issus du groupe rom de Slovaquie "Kesaj Tchavé" que nous avions accueilli, cet été, à la Fête des Langues, sont à Decazeville pour quelques semaines, à l'invitation d'une famille du Bassin qui, en les recevant, a voulu soulager la misère actuelle de leur famille. En effet, ces jeunes rroms de Slovaquie vivent dans des bidonvilles et il arrive parfois qu'on n'y mange pas à sa faim... De ce fait, ET C'EST UNE HEUREUSE SURPRISE, ils interviendront pour un mini spectacle lors de la soirée organisée par Mescladis et 2KZ, ce samedi 28 janvier à Viviez, dans le cadre de ReXister. Ils seront accompagnés benevolement par 2 musiciens d'ici: Fred Regnouard à la guitarre et David Bros à l'accordéon qui se sont mis à répeter avec eux depuis mardi. Ces 2 jeunes tsiganes chantent, jouent de la guitarre et dansent, ils s'appellent Jaro et Shnurki et se sont donnés un nom de groupe improvisé pour la circonstance KAJ ZAS? qui signifie en langue rrom "Où vas-tu?". Ce sera donc un grand plaisir pour tous les "fans" de leur groupe habituel "Kesaj Tchavé" (et ils sont nombreux dans le Bassin et plus loin) que de venir les applaudir à Viviez, samedi, et d'ainsi leur apporter un peu de soutien, dans cette passe difficile pour eux.
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17/01/2012
Quelle évolution pour la Découverte
L’ancien site minier de la Découverte à Decazeville est devenu un lieu magnifique où de nombreux amoureux de la nature et du calme aiment à se retrouver, notamment les week-end. Mais c’est aussi un lieu où l’on peut pratiquer de nombreuses activités sportives et de loisir. Des itinéraires pour la pratique de la randonnée pédestre, cyclable et équestre devraient voir le jour bientôt grâce au travail du conseil de développement « Vivacité » qui a organisé ces dernières semaines des réunions dans ce sens avec les associations et les usagers du Parc Intercommunal, espace artificiel devenu naturel de 535 hectares.
Le parapente devrait pouvoir se développer grâce à l’enlèvement prochain par RTE d’une ligne à haute tension inutilisée, qui gêne fortement les parapentistes.
Mais le lac de la Découverte peut également participer à cette dynamique.
Idéalement situé en lisière de la ville, à proximité des commerces, d’un arrêt du TUB, de la zone du Centre, ce lac de 9 hectares devrait permettre la pratique de nombreuses activités.
Soyons clairs. La Découverte de Decazeville ne sera jamais Cap Découverte de Carmaux. Et c’est tant mieux pour les contribuables locaux et régionaux. Mais il y a à Decazeville la possibilité de réaliser sur cet espace, des équipements demandant des investissements modérés qui permettront de développer une activité touristique complémentaire tout en servant aux habitants de notre territoire.
Les premiers résultats d’analyses bactériologiques de l’eau pour une pratique éventuelle de la baignade sont encourageants.
Cette année, la Fédération de l’Aveyron pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique devrait réaliser une étude pour la valorisation halieutique du plan d’eau de la Découverte.
Et dimanche dernier, c’est le Club Subaquatique Ruthénois qui est venu faire une reconnaissance des lieux. Vu la température extérieure proche du 0° C, il a fallu beaucoup de courage aux plongeurs pour goûter une eau qui était entre 8 et 11° C selon la profondeur. Encore merci à ce club de plongée.
Le but était d’avoir une meilleure connaissance de ce lac qui a été créé il y a maintenant une dizaine d’années.
Comment a évolué le fond ? Y a t’il une faune aquatique ? L’eau est-elle claire ?
Mais aussi : peut-on faire de la plongée dans ces eaux et éventuellement en faire une activité pour ce site ?
La réponse est dans la petite vidéo tournée dimanche et les articles de presse ci-dessous.
PLONGÉE DANS LE LAC DE LA DECOUVERTE À DECAZEVILLE par decazeville-bassin
L’article de Centre-Presse et Midi Libre : On a plongé dans le lac de la Découverte.pdf
Les articles de La Dépêche du Midi : Des plongeurs dans le lac de la Découverte
14:41 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
15/01/2012
Les jeudis de l’écologie à Rieupeyroux le 19 janvier prochain avec Pierre Barriac
Après plusieurs réunions dans d’autres départements voisins, les jeudis de l’écologie arrivent en Aveyron. Ce sera le 19 janvier à 20h30 à la salle Vitrée de Rieupeyroux. Le thème choisi sera l’énergie et plus particulièrement les énergies renouvelables.
Le témoin de cette réunion sera Pierre BARRIAC, agriculteur à Rhôdes de Miquels sur la commune de Rieupeyroux.
Pierre Barriac a réussi de faire de sa ferme un outil de démonstration pédagogique de ces nouvelles énergies pour les scolaires, associations ou toute personne intéressée par ce sujet.
Nous profiterons donc de son expérience vraiment originale et de ses multiples connaissances sur les ressources énergétiques en France et plus particulièrement en Aveyron. Avec lui, nous aurons une meilleure compréhension des énergies fossiles et renouvelables et leurs effets sur la planète.
Nous verrons enfin comment un meilleur comportement de chacun d’entre-nous en matière de consommation d’énergies, de transport, d’alimentation… peut changer beaucoup de choses.
Cette première réunion dans l’ouest Aveyron sera suivie par d’autres à Villefranche et sur le Bassin de Decazeville durant ce premier semestre 2012.
L'article de La Dépêche du Midi du 16 janvier 2012 : Rieupeyroux - Rencontre autour de l'écologie : c'est le jeudi
L'article de Centre-Presse : Pierre Barriac - le pionner des énergies renouvelables.pdf
Photo : l'éolienne installée par Pierre Barriac sur ce magnifique paysage de Rieupeyroux
Cliquez sur les photos pour les agrandir
08:18 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, jeudis de l'écologie, europe ecologie - les verts | | Facebook | | Imprimer |
23/12/2011
Véloroute ou voie ferrée ? Les deux, mon général !
Je viens de signer la pétition demandant la réhabilitation de la voie ferrée Cahors – Capdenac. Certes, les termes de cette pétition ne me conviennent pas totalement car ils tendent à opposer la voie ferrée à la véloroute de la Vallée du Lot. On ne doit surtout pas opposer ces deux projets et je l’ai bien sûr précisé dans les commentaires à ma signature.
Il faut bien évidemment, et je le dis depuis longtemps, conserver cette voie ferrée, cinquième branche de l’étoile ferroviaire de Capdenac, et la réhabiliter.
Les élus Europe Ecologie – Les Verts du Conseil Régional Midi-Pyrénées se sont également prononcés sur cette position en commission permanente du 16 décembre 2010. Je me permets de le rappeler car des personnes mal intentionnées se permettent de dire le contraire actuellement dans certaines réunions.
Mais on doit également aménager la véloroute de la Vallée du Lot dans le département du Lot. On peut, par exemple, réétudier l’itinéraire proposé par la pré-étude de faisabilité de 2001.
Et on doit bien sûr poursuivre la réalisation de cet axe dans l’Aveyron. Mais là, c’est une autre histoire, vu l’intérêt de nos élus départementaux pour le tourisme cyclable et les déplacements à vélo en général !
09:34 Publié dans Développement durable, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : véloroute, vallée du lot, rail, voie ferrée, cahors-capdenac | | Facebook | | Imprimer |
20/12/2011
Stop à l'artificialisation galopante de nos zones rurales
Voie de dépassement de la Côte d’Hymes, une gabegie financière et un environnement agricole et naturel menacé
Ainsi donc, les travaux pour la création d’une voie de dépassement sur la RD 840 au lieu dit côte d’Hymes, devraient débuter.
Coût estimé de ce chantier : 6 millions d’euros. Mais on sait très bien que dans ce genre de travaux, il y a fréquemment des mauvaises surprises et le montant initial prévu est souvent largement dépassé. D’autant plus que la construction de cette nouvelle voie va nécessiter des ouvrages d’art et des terrassements importants sur des terrains qui présentent parfois des versants potentiellement instables. Des phénomènes de fluages et de glissements plus ou moins récents sont d’ailleurs biens visibles.
Sans être fondamentalement opposé à un créneau de dépassement sur ce secteur, il nous semblait possible et souhaitable de le créer sur le tracé de l’actuelle route sans empiéter sur des terres agricoles. D’autant plus qu’à la suite des divers aménagements de ce tronçon de la RD 840 (ex RN 140), le département a gardé de nombreuses emprises qui sont actuellement des dépotoirs. Le coût des travaux aurait été divisé par trois ou quatre, paramètre important dans la période difficile que vivent les collectivités et l’Etat qui se doivent donc de montrer l’exemple. Tant que rien n’est définitif, il n’y aurait d’ailleurs aucune honte à revenir sur ce projet et à réétudier cette option. Au contraire.
On ferait d’une pierre deux coups : aménager ce créneau de dépassement à moindre coût et avec un impact modéré sur l’environnement, notamment sur la circulation des eaux de surface et sur l’artificialisation de l’espace agricole.
Ce projet a également posé localement un problème d’indemnisation des agriculteurs touchés par les travaux. Si des solutions ont été trouvées pour la plupart, quelques uns sont fortement lésés alors qu'ils ne demandaient ni plus ni moins qu’un échange de parcelles sans perte de surface d'exploitation.
José Bové est intervenu auprès du Conseil général et nous sommes intervenus auprès du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement pour qu’une solution amiable soit trouvé.
Les élus régionaux EELV sont également intervenus afin de trouver une solution à ce problème car, ne l’oublions pas, la Région Midi-Pyrénées finance ce projet d’aménagement à hauteur de 2,2 millions d’euros.
A ce jour, les autorités et collectivités responsables semblent camper sur leurs positions.
Mais il n’est pas trop tard et une solution peut encore être trouvée.
Dans ce dossier, on peut également regretter la discrétion des instances agricoles, Chambre d'Agriculture et syndicats, qui interviennent pourtant fort justement pour dénoncer la consommation de foncier agricole au profit d'autres usages.
Enfin, Europe Ecologie – Les Verts de l’Ouest Aveyron sera très attentif à l’évolution de l’urbanisation sur le secteur de la Côte d’Hymes.
L’artificialisation des sols de ce secteur aurait des conséquences importantes pour la basse vallée du Riou Mort lors d’épisodes pluvieux violents. Cette zone, qui sera déjà impactée par la future voie, est située en grande partie sur des sols qui agissent en éponge en amont de Firmi et retiennent les eaux de ruissellement.
Si une urbanisation y était réalisée, les eaux de ruissellement s’écoulant de tout le secteur de la Côte d’Hymes débouleront rapidement dans la vallée du Riou Mort (via notamment le Riou Vernhe) car elles ne seront plus ralenties et les risques d’inondations brutales seraient grands.
Il faut donc arrêter tout projet d’urbanisation sur ce secteur comme plus généralement sur toute zone agricole et y favoriser au contraire le maintien et l'installation d'agriculteurs et le développement de l’agro-tourisme.
Les solutions pour créer des zones d’activité résident maintenant dans la réhabilitation des friches industrielles, dans la densification et la restructuration des zones d’activité existantes et éventuellement dans le changement éventuel de la destination des sols de certaines activités existantes.
Comme pour le projet des Portes du Tarn à Lavaur, les militants et élus locaux et régionaux Europe Ecologie – Les Verts y veilleront.
Photos :
1 – jlc - Un terrain qu'il serait souhaitable de laisser en zone agricole
2 – jlc - Une vue prise le 2 août dernier d’une partie de ce magnifique secteur agricole et naturel menacé par une route et peut-être une zone urbanisée
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Notes et annexes :
L’article de la Volonté Paysanne : B Apparu - Nous devons protéger le foncier agricole : B Apparu - Nous devons protéger le foncier agricole.pdf
Courrier envoyé à Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement, auprès du ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement : Courrier Benoist Apparu.pdf
Réponse de Benoist Apparu : Apparu - Réponse MEDDTL.pdf
Réponse de la Préfecture de l’Aveyron : Réponse Préfecture - 061211.pdf
Courrier de José Bové : Bové - Hymes - Courrier J Bové à CG 12.pdf
Avis d’Europe Ecologie – Les Verts de l’ouest Aveyron à l’enquête publique sur l’aliénation d'une partie de chemin rural au lieu dît " Igue du Moulin" : Avis EELV - Enquête publique chemin d'Auzits.doc
Un récent article de la Volonté Paysanne : Les Safer veulent stopper le gaspillage du foncier agricole : Les Safer veulent stopper le gaspillage du foncier agricole.pdf
Une étude du cabinet Opéra réalisé en 2005, « Schéma Territorial des Infrastructures sur les territoires des Pays Est Quercy et Rouergue Occidental » note les problèmes d’inondabilité que pourrait entraîner l’urbanisation du secteur de la Côte d’Hymes :
P 72 : « Le site n'est pas simple et un certain nombre de vérifications devront être faites, notamment vis à vis de l’inondabilité mais surtout parce que ce secteur sert de bassin perméable juste en amont des secteurs urbanisés du bassin »
Communiqué d'Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron du 20 décembre 2011 : Auzits - Voie de dépassement de la Côte d’Hymes - CP EE-LV ouest 12 - 201211.pdf
Cette note reprise sur le site d'Europe Ecologie - Les Verts Midi-Pyrénées : Stop à l'artificialisation galopante de nos zones rurales
Courrier à Madame la Préfète du 7 janvier 2012 : Hymes - Courrier Mme la Préfete - 070112.pdf
La presse et les médias audiovisuels :
Radio Totem : Flash de 6 h 30 du 21 décembre 2011 :
Radio Totem : Flash Article : cliquez sur la photo pour agrandir
Centre Presse du 21 décembre 2011 : Côte d'Hymes - Le créneau de dépassement pour 2013.pdf
La Dépêche du Midi du 21 décembre 2011 : Côte d'Hymes : le créneau de dépassement est lancé
La Dépêche du Midi du 21 décembre 2011 : Rififi foncier à Auzits
La Tribune du 21 décembre 2011 : Chaque seconde, 26 m2 de terres agricoles disparaissent en France
Centre Presse du 26 décembre 2011 : Côte d'Hymes - Les Verts dénoncent le projet routier.pdf
Je précise que la route ne passera pas au milieu du champ comme indiqué sous la photo illustrant l'article, mais sur le côteau, après la haie qui abrite le Riou Vernhe
Les 4 Saisons du jardinage bio - Janvier - Février 2012 : Campagnes - Résister au grignotage - 4 Saison jardinage bio 192 - 01-02-2012.pdf
La Volonté Paysanne du 5 janvier 2012 : Le foncier agricole pourra-t-il répondre au défi alimentaire ?.pdf
12:18 Publié dans Développement durable, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
29/11/2011
Violences faites aux femmes : en France aussi
On ne peut qu’être horrifié par l’agression dont a été victime la journaliste de France 3 Caroline Sinz sur la place Tahrir au Caire et lui apporter toute notre sympathie et notre soutien.
On se dit que de telles agressions publiques contre les femmes ne peuvent pas exister en Europe. Malheureusement si ! Et même dernièrement en France. Le 8 octobre dernier.
C’est une vidéo qui hante mes pensées depuis que je l’ai vue. Cette vidéo ne vient pas de Kaboul ou d’un pays africain ou l’on lapide encore des femmes. Non, elle a été tournée en France, dans un petit bourg du Gard aux portes de Nîmes.
Rassemblement anti corrida arène rodilhan (08.10... par licaon
Comment, dans un pays qui se dit civilisé, des humains (principalement des hommes) peuvent-ils basculer dans un tel déchaînement de violence à l’encontre d’autres êtres humains (notamment des femmes) venus manifester et dénoncer pacifiquement leur horreur de la corrida.
Comment des hommes arrivent-ils à proférer de telles insultes, à frapper d’autres hommes et femmes pacifiques à terre, à essayer d’humilier par des attouchements des femmes !
Mais aussi quelle honte de voir des élus ne pas tenter de calmer cette foule haineuse et même parfois de l’encourager ou d’en rire ! Puisqu’il faut bien les citer, honte à Jean-Paul Fournier, sénateur maire UMP de Nîmes ! Honte sur le député du Nouveau Centre Yvan Lachaud et sur le maire de Rodilhan, présents dans les arènes et se délectant de ces violences.
Cette violence est pour moi inexplicable. Est-ce un effet de foule ? Avons-nous dans notre inconscient un instinct barbare qu’une partie d’entre-nous n’arrive pas totalement à maîtriser ? Pourquoi s’en prendre principalement aux femmes ?
Quel courage il a fallu aux hommes et aux femmes qui ont subi ces sévices. Quelle détermination et quel calme face à ce déchaînement de violence et de lâcheté.
Tout comme il faut beaucoup de courage à Caroline Sinz pour surmonter cette épreuve et oser porter plainte contre ses agresseurs.
Il faut que la justice soit claire face à de tels agissements et punisse les agresseurs, en Egypte comme en France.
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14/11/2011
Encore un effort Monsieur Hollande
Les écologistes sont bien évidemment décidés à tout mettre en œuvre pour battre Nicolas Sarkozy et avoir une large majorité progressiste à l’Assemblée Nationale en 2012 avec les partis de gauche. Mais ils ont aussi des convictions, et certaines sont primordiales pour l’avenir de notre planète et des générations futures. Elles passent au dessus de toute considération à court terme, même électorale.
C’est le cas de la sortie du nucléaire et en premier lieu, le geste fort que constitue l’arrêt du chantier pharaonique et hors de prix de l’EPR de Flamanville. Ce geste est plus que symbolique car ce chantier lance en fait le premier maillon d’un nouveau programme de construction de centrales nucléaires.
Ce geste fort concerne également l’Aveyron. Nous ne sommes d'abord pas à l’abri des conséquences d’un accident majeur aux centrales de Golfech et de Blayes, même des centrales de la vallée du Rhône. Mais de plus, avec la poursuite d’un programme nucléaire, il est évident que le dossier de l’entreposage de déchets nucléaires reviendrait sur le tapis. Souvenons-nous qu’il y a moins d’une dizaine d’années, les territoires granitiques de l’ouest Aveyron étaient pressentis pour accueillir des déchets nucléaires. La construction de nouvelles centrales reposerait à coup sûr la question du stockage des déchets en zones granitiques, donc en Aveyron.
L’énergie nucléaire est une énergie qui s’accommode mal de la démocratie, qui supporte difficilement une remise en cause, qui génère d’énormes mensonges de ses défenseurs. Elle est majoritairement, mais pas seulement, défendue par la droite dure, productiviste, scientiste et insensible à toute considération écologique. Il n’y a qu’à écouter les Sarkozy, Fillon, Copé, Besson et autres politiques de droite.
Mais le nucléaire est aussi une énergie du passé. Beaucoup de pays européens et dans le monde l’ont compris et ont engagé une sortie de cette énergie pendant que beaucoup d’autres ont eu la sagesse de ne pas y entrer.
La gauche, qui sait être parfois généreuse, humaniste, inventive, émancipatrice, s’honorerait à sortir de cette technique énergétique dangereuse, mortifère et totalitaire.
"La sortie du nucléaire est d'abord un objectif moral incontournable. S'accommoder des événements de Fukushima ou de Tchernobyl est incompatible avec l’idée d'une civilisation" écrivait Nicolas Hulot dans le dernier JDD.
Au nom d’un monde plus écologique, plus solidaire et plus humain, il faut que le Parti Socialiste réponde favorablement à la demande d’Europe Ecologie – Les Verts de fermer le chantier de l’EPR de Flamanville et décide d’engager dès mai 2012 une sortie du nucléaire. Cette alternative est réalisable comme le démontre le scénario Négawatt.
Je souhaite de tout cœur qu’un accord puisse être trouvé cette semaine. Il faut que la gauche sorte de la vieille économie pour rentrer dans une nouvelle ère où l’homme et la nature seront au centre des préoccupations politiques.
En cas de refus de François Hollande, c’est sans haine ni état d’âme, mais avec enthousiasme et détermination que je soutiendrais notre candidate Eva Joly pour l’élection présidentielle et les candidats Europe Ecologie – Les Verts sur les trois circonscriptions de l’Aveyron.
15:02 Publié dans Energie, Europe Ecologie, Présidentielles 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, énergie, parti socialiste, françois hollande | | Facebook | | Imprimer |
06/11/2011
L’Aveyron, premier au palmarès de la « volonté écologique » des départements français
En tant qu’Aveyronnais, on pourrait à priori se réjouir du classement réalisé par La Vie sur la « volonté écologique » des départements. Mais ce classement ne reflète malheureusement pas la réalité vécue sur ce territoire.
De plus, cette première place constitue un encouragement à poursuivre des politiques néfastes pour notre environnement. En effet, pourquoi mettre en place des politiques réellement écologiques quand, en en faisant le minimum, on est jugé exemplaire.
On le voit d’ailleurs sur le terrain puisque cela fait plusieurs années que l’Aveyron est avantageusement classé dans ce palmarès et que le conseil général de l’Aveyron et beaucoup de collectivités locales poursuivent les mêmes actions : artificialisation des sols par l’étalement urbain, gaspillage de l’eau, aide à une agriculture productiviste, construction d’infrastructures routières de transport dévoreuses d’espaces et productrices de rejets de gaz à effet de serre…
Regardons les critères qui ont permis ce classement et analysons-les plus en détail.
Voici le classement par critère et entre parenthèses, le classement 2010.
- 6ème dans la gestion des déchets (6ème)
- 39ème pour les critères de l’Agenda 21 (Mobilisation politique : 46%))
- 9ème pour l’agriculture bio (10ème)
- 3ème pour la qualité de l’air (1er)
- 19ème pour la qualité des eaux (1er)
- 1er pour les énergies renouvelables (3ème)
Concernant la gestion des déchets, le classement ne change pas par rapport à 2010. Tout comme l’action du département. Certes les ratios analysés sont stables, stabilité surtout du à l’effort des communes et communautés de communes en charge des déchets ménagers, le nombre de quais de transit de déchets augmente légèrement, mais nous continuons malheureusement à envoyer nos déchets ménagers ultimes (la poubelle noire) dans le Tarn. Pas de quoi pavoiser !
Sur les critères de l’Agenda 21, effectivement notre département a énormément de retard. Peu de collectivités se sont lancées dans un Agenda 21, même pas le département. Mais cela n’empêche nos élus de se gargariser à longueur de discours de « développement durable » en y mettant tout et n’importe quoi. A noter que l’an passé ce classement était basé sur la mobilisation politique en faveur de l’écologie, notamment sur le nombre d’élus départementaux se réclamant de l’écologie. Effectivement, vu les modes d'élections dans notre pays privilégiant les grands partis, difficile d'avoir beaucoup d'élus écologistes en Aveyron !
Concernant l’agriculture biologique, cette 9ème place tient plus à la volonté des acteurs locaux qu’aux éventuels soutiens des collectivités locales. Les aides pour le bio sont insignifiante (un peu plus pour la Région) par rapport aux aides à l’agriculture conventionnelle et productiviste.
La troisième place pour la qualité de l’air me semble par contre largement usurpée. La récente étude de l’Oramip sur la qualité de l’air de l’agglomération Ruthénoise démontre une forte détérioration de cette qualité. Mais on peut penser que l’augmentation du trafic routier sur les grands axes (A 75, RN 88, RD 840…), notamment le trafic de transit de poids lourds, conduise inévitablement à une dégradation importante de cette qualité de l’air.
Dans ce sens, ce classement devrait prendre en compte l’impact des politiques départementales des transports et leurs conséquences en matière de production de gaz à effet de serre. Par sa politique du tout goudron et la quasi absence de transports collectifs dignes de ce nom, l’Aveyron contribue à faire de Midi-Pyrénées la région championne de France pour sa part des rejets de gaz à effet de serre due aux transports.
Le fort recul dans le classement pour la qualité des eaux est en effet inquiétant. D’autant plus que ce problème de qualité va être associé dans les années à venir à un problème de quantité des eaux et confronté aux budgets restreints des collectivités locales en matière de travaux pour la collecte et le traitement des eaux. On ne voit malheureusement pas d’évolutions positives dans les usages de l’eau. Il n’y a aucune remise en cause de certaines pratiques, notamment agricoles, et au contraire on se lance dans des projets démesurés de retenues collinaires.
Enfin, le critère qui permet à l’Aveyron de conserver cette première place est celui des énergies renouvelables. Et je m’en réjouis. Mais, ne nous cachons pas la face, il tient beaucoup notre capacité de production d’énergie hydraulique, notamment celle des grands barrages du nord Aveyron. L’éolien a du mal à se développer du fait de fortes contraintes réglementaires de l’Etat et d’opposants pas toujours objectifs. Le photovoltaïque qui avait un avenir important est maintenant freiné par le gouvernement actuel qui a choisi de baisser fortement les tarifs d’achat de l’électricité produite par ces panneaux.
« L’environnement, ça comme à bien faire » a dit il y a peu de temps notre président de la République. Jean-Claude Luche et beaucoup d’élus aveyronnais ne sont pas loin de penser la même chose.
L’Aveyron devient un territoire béni pour les camions en transit venant de toute l’Europe. Après la A 75 pratiquement gratuite, c’est une nouvelle autoroute gratuite que nos élus départementaux et régionaux veulent financer avec le doublement de la RN 88, la fameuse « diagonale du fou », alors qu’elle n’est pas de leur compétence. Les conséquences, on les connaît : artificialisation des sols, compartimentation d’espaces naturels, contribution à l’accroissement de rejets de gaz à effet de serre, incitation à l’accroissement du transports international de marchandises par la route… Rien là-dedans ne contribue à faire de l’Aveyron ce département « vert » que vante La Vie. Bien au contraire !
Est-il souhaitable pour les Aveyronnais que l’urbanisation de Rodez se poursuive jusqu’à Nuces, Bozouls et Naucelle, ou ne faut-il pas mieux aider à un développement harmonieux des petites villes et grands bourgs réparties sur le département ?
Faut-il continuer l’extension et la création de zones d’activités et de zones commerciales sur des terres agricoles ou ne vaut-il pas mieux réaménager les friches industrielles et commerciales à l’abandon et remodeler les zones existantes en les réorganisant et en les densifiant ?
Ne faut-il pas mieux aider une agriculture bio et de qualité, aider des jeunes à s’installer dans nos campagnes, plutôt que de poursuivre une agriculture consommatrice de toujours plus d’eau, d’énergie et productrice de gaz à effet de serre, de course aux volumes pour toujours plus de lait et de viande ?
Voilà les vrais questions que nous devons nous poser pour l’avenir de notre département. Et elles ne sont pas les seules.
Comme pour le Grenelle de l’Environnement, il ne faudrait pas que ce classement de La Vie deviennent pour nos responsables locaux une opération de verdissement écologique (greenwashing) qui cache en vérité la poursuite de pratiques destructrices. C’est d’ailleurs déjà bien parti puisque notre président du conseil général s’attribue en grande partie la responsabilité cette première place.
Téléchargez les 20 pages de ce dossier de La Vie avec une interview d'Eva Joly (11,5 Mo) : PALMARES 2011 DE L'ÉCOLOGIE - LA VIE.pdf
11:18 Publié dans Climat, Développement durable, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écologie, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
30/09/2011
Le réseau de chaleur de Decazeville donné au privé pour 20 ans
Dans l’ordre du jour du conseil municipal d’hier figurait le mode de gestion de la nouvelle chaufferie et du réseau de chaleur.
Decazeville possède une chaufferie importante qui alimente un réseau de chaleur fournissant le centre hospitalier, le lycée, le collège, une école, un foyer logement et un EHPAD ainsi que 500 logements HLM environ.
Cette chaufferie créée au tout début des années 90 fonctionnait avec du charbon extrait de la Découverte de Decazeville. Mais depuis 2001, date de la fermeture de la mine à ciel ouvert locale, ce charbon vient de Colombie. Oui, vous avez bien lu, de Colombie !
Cela fait plusieurs années que ce dossier traîne
Dès le départ, je n’ai pas senti une réelle volonté de le prendre en main.
J’avais d’ailleurs consacré plusieurs notes sur ce sujet en 2006.
Il y eu de notre part durant quelques années un suivi aléatoire de l’exploitation technique de la chaufferie et du respect du contrat d’affermage qui a conduit l’exploitant à certaines libertés. Heureusement, ces dernières années, ce suivi a été mieux respecté.
Il y a eu au sein de la municipalité une remise en cause permanente du bois énergie, alors que nous brûlions du charbon de Colombie. Tous les faux motifs nous ont été donnés. Le bois revenait plus cher que d’autres combustibles, il est plus polluant, il n’y a pas assez de bois dans la région… Tout cela en fait pour défendre d’autres énergies : le gaz voire encore le charbon !
Il est ahurissant qu’hier soir encore, le Parti Communiste ait proposé de poursuivre l’utilisation du charbon pour alimenter cette chaufferie. Certes d’une manière masquée puisqu’on nous parle maintenant de granulés de charbon. D’autant plus ahurissant qu’il n’y a plus aucune mine de charbon en France et que même la centrale thermique au charbon de Gardanne va vraisemblablement être transformée en centrale biomasse bois et produits végétaux.
Jusqu’à la dernière seconde, le lobby de Total, qui fournit le charbon colombien de Decazeville, aura été important.
Mais également, tout a été fait pour essayer de rendre la concession inéluctable :
- Pas de discussion avec les autres clients du réseau de chaleur sur le mode de gestion en Régie
- Pas de provisions budgétaires.
Toutes ces hésitations et atermoiements ont également retardé le projet et les subventions qui l’accompagnaient. Elles étaient il y a encore trois ou quatre ans à près de 80 %. Certains en ont fort justement profité, je pense à nos voisins de Cransac avec la réussite de leur chaufferie aux noyaux de fruits.
Je ne suis pas favorable à une Délégation de Service Public
La durée du contrat de 20 ans est trop longue. Nous venons d’ailleurs d’en sortir.
Certes, nous n’assurerons pas l’investissement de départ, mais soyez assuré que les abonnés, eux, le payeront, avec en plus, les frais de fonctionnement et la marge bénéficiaire de l’exploitant durant 20 ans.
Je suis plutôt favorable à une exploitation en Régie avec une Prestation de Service
L’exploitation d’une chaufferie bois demande de la technicité et un suivi en permanence. Le prendre en Régie totale est difficile, car cela demande du personnel qualifié et peut donc être onéreux.
La Régie avec prestation de service est le système que nous avons mis en place pour le pompage et le traitement de l’eau. Il nous donne jusqu’à présent entièrement satisfaction.
La Régie avec prestation de service permet un contrôle et un suivi étroit de la collectivité sur le service et le prix pratiqué aux usagers (notamment aux locataires des HLM) . C’est la collectivité qui facture directement aux abonnés.
Il n’y a pas de contrainte temporelle comme la DSP. A tout moment, nous pouvons changer le mode de gestion.
La Régie avec prestation de service ne demanderait pas beaucoup d’heures de personnel :
- Surveillance technique des installations et analyse contractuelle de la prestation de service comme nous le faisons actuellement pour le service de l’eau
- Surveillance de l’approvisionnement en combustible (par contrat avec un fournisseur ou le prestataire de service si nous ne voulons pas l’assurer nous même)
- Facturation mensuelle à seulement cinq abonnés.
- Bilans financiers annuels (comme pour l’eau).
Mais c’est la collectivité qui assure l’investissement. Certes, il est important : 1,9 million d’euros TTC, et peut réduire fortement les possibilités d’investissement de la commune. Mais la TVA est récupérable et on peut encore espérer des subventions pouvant aller jusqu’à 56 % comme pour la chaufferie bois de Livernon dans le Lot. Le concessionnaire en bénéficiera lui aussi de toute façon.
Mais le dossier peut également être porté par une SPL (Société Publique Locale) créée à l’occasion et réunissant les cinq clients du réseau de chaleur ou bien par l’OPH (Office Public de l’Habitat) de Decazeville, principal client du réseau de chaleur.
Tout cela n’a malheureusement jamais été étudié ni même abordé.
Dimension politique de la Régie
Il ne suffit pas de défiler dans la rue ou de faire des communiqués et des tracts pour défendre les services publics pour, lorsqu’on a la possibilité de passer aux travaux pratiques localement, se débiner et choisir la Délégation de Service Public.
C’est un service important notamment pour les abonnés des HLM, mais aussi pour les autres abonnés raccordés au réseau de chaleur.
Il faut savoir que beaucoup de réseaux de chaleur sont exploités en Régie, avec ou sans prestation de service, avec la satisfaction des collectivités et des abonnés.
Il existe même de nombreuses collectivités locales qui exploitent des Régies d’énergies en France. Elles distribuent non seulement de la chaleur, mais aussi de l’électricité et du gaz. Je pense notamment à Saint-Marcellin dans l’Isère dont j’avais visité la chaufferie en 2002.
Mais il y a aussi proche de nous la RMGE de Carmaux devenue ENE’O : depuis 1881, 6 600 clients et 10 M€ de CA. Il existe aussi une deuxième régie dans le Tarn.
Toutes ces collectivités sont regroupées au sein de la FNCCR (Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies).
Un peu d’histoire
En 1946 lors du projet de loi de nationalisation de l’électricité, le Vice - Président de la FNCCR de l’époque a défendu la sauvegarde des droits et prérogatives des collectivités locales, arguant du fait « qu'elles avaient très tôt su organiser la distribution "hors la loi du profit" ». Il a eu gain de cause et les Régies en place ont pu continuer à fonctionner. Ce vice-président de la FNCCR s’appelait Paul Ramadier, ancien Maire de Decazeville. Il a toujours défendu le rôle des collectivités locales en matière d’énergie, notamment au travers du FACÉ (Fonds d'Amortissement des Charges d'Electrification).
Le bois énergie, une énergie locale
Alors que l’Aveyron est un département fortement boisé où la forêt gagne du terrain chaque année, il n’y a pas de réelle volonté départementale de pousser le bois énergie.
Le Lot avec le SYDED créé au départ pour s’occuper de la collecte et du traitement des déchets, a décidé de prendre la compétence Bois Energie et s’occupe de la construction et du fonctionnement des chaufferies ainsi que de la fourniture et la distribution de combustible.
Pour conclure :
Bien que tardif, le choix de transformer la chaufferie charbon en chaufferie bois est un choix judicieux tant en termes de coûts pour les abonnés que pour l’environnement.
Mais malheureusement, le choix de gestion par une Délégation de Service Public sur 20 ans ne me convient pas
C’est pour cela que je n’ai pas voté cette délibération et que je me suis abstenu.
Les six élus de l’opposition se sont également abstenus car ils estimaient ne pas avoir assez d’informations sur ce projet.
Les autres élus présents ou représentés ont voté pour la mise une Délégation de Service Public pour 20 ans.
J'ai également voté contre la demande de subvention pour l'installation d'un système de vidéoprotection (ou vidéosurveillance ?) à la piscine municipale car je n'ai pas eu l'assurance que les caméras fonctionneraient seulement en dehors des heures d'ouverture.
Photos : jlc
09:55 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
19/09/2011
Le département étranglé
Difficile de faire un budget départemental lorsque l’on s’aperçoit que depuis quelques années l’Etat a transféré de nombreuses compétences sans donner les moyens financiers de les assurer, quand on a programmé des travaux onéreux qui ne sont pas de sa compétence et que l’on veut garder tout de même une politique clientéliste pour chouchouter les conseiller généraux de son bord.
Pour pouvoir tenir ses engagements de doublement de la RN 88 qui est de la compétence seule de l’Etat, Jean-Claude Luche continue sa politique de paupérisation des budgets des transports interurbains, de la culture, des aides aux collectivités en matière d’environnement, d’aides sociales…
Mais cela ne suffit plus. Il taille donc maintenant dans le personnel, dont celui des TOS des collèges, mais aussi dans le budget de l’Adalpa, machin créé par son prédécesseur pour contrer la gauchiste Fol, dans l’aide aux gîtes ruraux (on ira tous en Aveyron dit la chanson), dans la Maison de l’Aveyron à Paris (là, on ne s’en plaindra pas), dans d’autres bricoles et surtout dans le budget des routes départementales.
Même si je ne suis pas un fanatique du goudron, ce sont justement ces routes qu’il faut au contraire essayer d’entretenir et d’améliorer pour éviter les nombreux accidents routiers qui s’y produisent.
Mais la vision dogmatique libérale de Luche et de ses amis de droite qui est de favoriser le transport routier plutôt que par le rail, les importations de toute l’Europe plutôt que les échanges locaux et les circuits courts, conduit à poursuivre la construction de cette deuxième autoroute Aveyronnaise qui va assécher économiquement le reste du département et favoriser une évasion commerciale vers la capitale régionale. Tout cela au mépris de toute considérations sociales et environnementales.
Pendant ce temps, d’autres départements donnent les livres scolaires et un ordinateurs aux collégiens, créent un vrai service public pour la création et l’entretien de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, aident fortement les collectivités dans leurs travaux d’assainissement, de protection de l’environnement, d’énergies renouvelables, de réhabilitation du patrimoine et de l’habitat, d’aménagements touristiques, de création et d’animation de lieux de culture…
L’Aveyron est le département Français où les transports collectifs interurbains sont embryonnaires et archaïques et reste toujours le seul département Français où il n’y a pas un seul kilomètre d’aménagement cyclable départemental alors que le tourisme cyclable explose partout.
Après ce constat, on pourrait penser que les élus de gauche au conseil général montent au créneau pour proposer une vraie politique de soutien aux Aveyronnais avec des investissements réellement utiles. Et bien, c’est manqué !
Comme ils soutiennent avec la droite le doublement de la RN 88 qui étrangle les budgets tant au Département qu’à la Région, ils ne proposent en fait que quelques mesurettes qui ne changeront rien.
C’est un changement politique profond qu’il faut opérer au conseil général de l’Aveyron et plus généralement en France. Et il ne pourra pas se réaliser avec les personnes en place à l’assemblée départementale.
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11/09/2011
Hydroélectricité et baignade naturelle
J’ai profité du CPR (Conseil Politique Régional) d’Europe Ecologie - Les Verts Midi-Pyrénées à Lannemezan (65) samedi dernier pour faire la veille quelques visites dans le secteur.
A Saint-Laurent-de-Neste, un village à environ une quinzaine de kilomètres de Lannemezan j’ai rencontré Christian Peyres, propriétaire d’une microcentrale hydraulique sur la Neste.
La particularité de cette microcentrale est que l’électricité produite est revendue non pas à EDF, mais à Enercoop, SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dont je suis moi-même client et sociétaire, qui commercialise uniquement de l’énergie renouvelable à ses abonnés.
Laure Noualhat de Libération s’était déplacée à Saint-Laurent-de-Neste et avait consacré un récent article à ce sujet, et à la suite, Christian Peyres avait fait l’objet d’un reportage sur France 3 Sud.
J’ai donc visité l’installation avec son propriétaire.
Petite installation, mais bien entretenue, tant au niveau de la retenue d’eau que de la centrale de production. La grande échelle à poisson permet aux truites et gardons fréquentant ce cours d’eau de passer l’obstacle sans problèmes et les rapports avec les sociétés de pêche locales sont bons.
Un grand merci à Christian Peyres qui me permet d’avoir à mon domicile de l’électricité non nucléaire et sans CO2. Certes, ce n’est pas l’électricité produite sur la Neste qui arrive directement chez moi, mais ma consommation 100 % d’énergies renouvelables permet aux producteurs d’écouler leur production. De plus, compte tenu de la production excédentaire d’électricité en Aveyron (essentiellement à base d’hydraulique et dans une moindre mesure d’éolien), je pense que ce sont des électrons renouvelables qui doivent alimenter les foyers aveyronnais, même chez les plus fanatiques des tenants du nucléaire.
J’encourage donc les propriétaires locaux aveyronnais de microcentrales et d’éoliennes à avoir la même conscience environnementale et citoyenne que leur collègue des Hautes-Pyrénées et à travailler avec Enercoop.
Deuxième visite de la journée à quelques centaines de mètres de la microcentrale sur la route de Nestiers : celle de la baignade naturelle, les Ocybelles, mise en service le 9 juillet et inaugurée deux jours plus tard.
J’avais prévu cette visite afin de voir de près cette installation au cas où les eaux du lac de la Découverte n’étaient « baignables ». Il semble que ce ne sera pas le cas et que l’eau du lac devrait permettre la baignade.
Les Ôcybelles est la première installation de baignade naturelle collective dans le grand sud.
J’ai découvert là une installation séduisante. J’en ai d’ailleurs profité pour prendre ce qui sera sans doute mon dernier bain de l’été.
Quel plaisir de se baigner dans une eau claire sans odeur de chlore !
Quel bonheur de voir que cette eau est filtrée et régénérée avec des plantes installées en bordure de la baignade.
Cette baignade (on ne parle pas de piscine) a connu une fréquentation modeste en juillet à cause du mauvais temps comme partout, mais le mois d’août a vu la fréquentation exploser au point que les gestionnaires du site ont dû limiter les entrées à 250 personnes environ. Les plantes étant encore jeunes, la filtration et la régénération risquaient de ne pas s’opérer dans des bonnes conditions et l’eau subir ainsi une dégradation.
L'aménagement du site avec une baignade d’une superficie de 800 m2 a coûté un million d’euros aux « Carrières de la Neste », qui ont rétrocédé l’installation à la communauté de communes pour un euro symbolique. Joli cadeau ! Mais qui a son revers de médaille, celui de la poursuite de l’exploitation des gravières. La noria de camions passant en bordure de la baignade réduit un peu le plaisir de profiter de cette magnifique installation.
En tout cas, voilà le type d’installation collective, qui ne coûte pas plus cher qu’une piscine à l’investissement et sûrement moins en fonctionnement et en entretien, qu’il faudrait voir fleurir en Midi-Pyrénées.
Photos : jlc - Cliquez sur les photos pour les agrandir
09:29 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hydoélectricité, baignade naturelle | | Facebook | | Imprimer |
03/08/2011
L’Aveyron : son goudron, ses camions
Le décret relatif à « la consistance du réseau routier local soumis à la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises » a été diffusé le 27 juillet dernier.
Ce décret indique les routes locales (en fait des ex routes nationales gérées par les départements) qui seront soumises à la taxe kilométriques poids lourds.
Pour l’Aveyron, ce décret n’indique aucune route départementale soumise à la taxe kilométrique poids lourds.
Lorsque l’on sait que c’est après consultation des conseils généraux que ces routes ont été choisies, on en déduit que le conseil général de l’Aveyron ne désire pas pénaliser les camions circulant sur son territoire et au contraire, choisit de favoriser la circulation de poids lourds, notamment ceux en transit.
Lorsque l’on sait également qu’une partie de cette taxe revient aux départements pour l’entretien du réseau routier, le département de l’Aveyron choisit donc délibérément de se priver d’une recette fiscale. Mais elle devra de toute manière trouver des moyens financiers pour entretenir ce réseau routier départemental. C’est malheureusement en pénalisant d’autres domaines dont elle a directement la compétence : collèges, social, environnement, habitat, aide aux collectivités… qu’elle financera le goudron.
Pourtant certaines routes départementales (ex RN) méritaient largement d’intégrer cette liste. Je pense notamment à la RD 840, à la RD 9 et d’autres routes départementales où la circulation devient difficile et dangereuse du fait même d'une circulation de poids lourds déjà en forte augmentation.
Avec la décision prise par le conseil général de l'Aveyron, ces difficultés et cette dangerosité augmenteront encore plus sur nos routes car les camions choisiront en priorité les itinéraires non soumis à la taxe afin de réaliser des économies.
Alors que d’autres départements essaient de limiter la circulation de poids lourds en transit sur les routes nationales et départementales de leurs territoires, l’Aveyron au contraire la favorise.
Visitez l’Aveyron : son goudron, ses camions !
Il reste aussi à connaître la date de mise en œuvre de ce décret. Et ça, c'est pas gagné !
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, les supers poids lourds (25,25m - 60T) reviennent sur le tapis. Le ministre des Transports danois Hans Christian Schmidt a annoncé dans une interview avec le magazine allemand de transport DVZ ce même 27 juillet que le Danemark veut pousser l'admission à l'échelle européenne des véhicules plus longs et plus lourds (VLL) au cours de sa présidence du Conseil dans le premier semestre de 2012
Attention aux chaussées dégradées, aux giratoires grignotés et aux accidents !
10:59 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transports routiers, camions, aveyron, routes départementales, rd 840 | | Facebook | | Imprimer |
24/07/2011
Evolution des intercommunalités : des délibérations ambiguës
J’avais déjà précisé dans une précédente note le caractère peu démocratique dans lequel était mis en place ce processus d’élargissement des EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale).
Mais il y a quelque chose de désespérant à voir les atermoiements de certaines collectivités locales dans ce processus. Dans ce « jeu des égo » « moi je suis la plus belle, je ne veux pas me marier avec la voisine parce que la dot n’est pas intéressante, parce que elle n’est pas jolie, parce qu’elle n’a pas d’avenir… », certaines communes et communautés ne sont pas en reste. Des communes ou communautés de communes sont-elles beaucoup plus riches ou beaucoup plus endettées que d’autres sur notre territoire ? J’ai bien peur que toutes soient au même niveau et que l’avenir nous réserve beaucoup de difficultés si nous ne nous unissons pas.
Des questions subsistent. Pourquoi la ville de Decazeville et la communauté de communes Decazeville-Aubin ont-elles dénigré la communauté de communes de la Vallée du Lot sur leurs délibérations (voir en bas de note pour les télécharger), pour les inclure tout de même dans leurs propositions définitives de périmètre ?
Mais il faudra également que M le Maire de Flagnac et président de la communauté de communes de la Vallée du Lot m’explique et surtout explique aux habitants d’Agnac (commune de Flagnac) et des autres communes de sa communauté qui travaillent pour la plupart à Decazeville, Viviez ou Aubin…, fréquentent les associations de Decazeville, vont au cinéma, aux spectacles et loisirs à Decazeville, pratiquent une activité culturelle ou sportive à Decazeville… qu’il va falloir désormais travailler avec les communes du canton de Conques et surtout pas avec Decazeville. Je n’ai bien sûr rien contre le canton de Conques, mais il y a des décisions de certains élus qui sont difficiles à comprendre.
Pendant ce temps, les autres avancent. Villefranche est en train de réaliser une communauté avec un périmètre intéressant et Figeac a déjà une communauté avec plus d’une trentaine de communes.
Pourquoi j’ai voté la délibération de la communauté de communes et pas celle de la commune de Decazeville ?
Comme je l’ai dit en conseil municipal et communautaire, je souhaitais un texte positif :
- qui incite l’Etat et la CDCI à aller dans le sens de nos propositions
- et qui donne envie aux collectivités avec qui nous souhaitons travailler de nous rejoindre
Sur ces deux points, c’est raté !
Dans les deux délibérations, je trouve très sévère le diagnostic sur la fusion des intercommunalités Decazeville-Aubin et de la Vallée du Lot
- d’abord parce qu’il ne s’agit que d’une étape intermédiaire dans le processus de fusion proposé par le SDCI
- parce que cette fusion apporte des espaces agricoles, forestiers et naturels, espaces qui prendront de plus en plus de valeur à l’avenir,
- ensuite parce qu’avec le potentiel touristique des deux communautés de communes, l’offre devient réellement intéressante.
- Et enfin parce qu’il s’agit d’une fusion naturelle ; de nombreuses passerelles entre les populations existent entre les deux communautés et qu’il serait ridicule que les élus soient les derniers à s’en apercevoir.
09:00 Publié dans Développement durable, Politique locale, Société, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : decazeville, decazeville-aubin, vallée du lot, sdci | | Facebook | | Imprimer |