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25/11/2012

Notre-Dame-des-Landes - Quel gâchis !

Notre-Dame-des-Landes fait tache d'huile à Rodez.jpgTous les observateurs avertis avaient compris que la forte mobilisation du 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi dans toute la France et même en Aveyron (voir article de presse en cliquant sur la photo), devait mettre un terme à ce projet d’aéroport. Ou tout au moins, était l’occasion de faire une pause dans son avancement pour une sortie en douceur. Tous, sauf les socialistes. Ils n’ont pas compris que c’était une forte aspiration du peuple de gauche et même de la société française de mettre un terme à ces grands projets tant pour des considérations environnementales qu’économiques. Pour eux, la résistance à Notre-Dame-des-Landes, c’était juste un dernier soubresaut d'une poignée d'anarchistes ou babas attardés qui voulaient refaire le Larzac. Ils ont tout faux !

Les propos honteux du ministre de l’intérieur ajoutés aux violences de l’intervention policière du 23 novembre ont jeté un discrédit total sur Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls.

Alors, quelle porte de sortie maintenant.

Soyons clairs. Cette prochaine commission de dialogue demandée par Europe Ecologie – les Verts ne constitue pas une porte de sortie honorable pour les socialistes. L’honneur, ils l’ont perdu vendredi par l’intervention violente des CRS à Notre-Dame-des-Landes et par les paroles honteuses du ministre de l’intérieur. L’honneur, les socialistes locaux l’ont aussi perdu en autorisant les CRS à évacuer la mairie de Saint-Affrique occupée par des militants non-violents.

L’honneur, cela aurait été de mettre en place cette commission de dialogue après la manifestation monstre du 17 novembre comme Europe Ecologie - les Verts le demandait. Maintenant, cette commission de dialogue doit permettre de montrer qu’il n’y a qu’une seule solution : l’enterrement en première classe de ce projet. Tout comme doivent être remis en cause sous peine de fortes contestations similaires d’autres projets aussi inutiles, destructeurs et ruineux encore dans le cartons.

aéroport,notre-dame-des-landes,socialistesSur les questions de société et d’environnement, la gauche française, celle qui a rejeté Nicolas Sarkozy et élu François Hollande, est beaucoup plus en avance que la plupart des élus nationaux et locaux socialistes. Si les socialistes ne veulent pas aller vers de fortes déconvenues lors des prochaines échéances électorales, ils doivent rapidement se ressaisir et remettre en cause leurs dogmes productivistes et destructeurs.

Enfin, les CRS doivent immédiatement partir du site de Notre-Dame-des-Landes. Ils seront beaucoup plus utiles ailleurs, notamment pour renforcer les commissariats et gendarmeries en sous-effectifs des petites villes et bourgs de notre pays, qu’à taper sur des militants qui se battent pour l’avenir de notre pays et de la planète.

Le combat continue donc et nous participerons aux rassemblements de tous les comités de soutien aux opposants de Notre-dame-des-Landes à commencer dès lundi à Rodez à 16h30 devant la préfecture de Rodez en attendant des rassemblements prochains dans l’ouest Aveyron notamment à Villefranche-de-Rouergue, place Notre-Dame... des-Landes.

Photo du bas : pancarte apercue lors de la manifestation d'hier à Nantes

aéroport,notre-dame-des-landes,socialistesDERNIÈRE INFO : Rions un peu. La mairie de Decazeville a été exceptionnellement fermée au public samedi matin 24 novembre par crainte d’intervention surprise de militants opposés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes comme à Saint-Affrique. Pourtant il n’y a pas de sénateur-maire socialiste à Decazeville, ni encore de député-maire que je sache. Cela en dit long sur l’état d’esprit actuel des socialistes sur ce sujet...

L'intervention de Marie-Claude CARLIN d'Europe Ecologie - Les Verts de l'Aveyron dans Centre Presse du 27 novembre 2012 (Cliquez sur l'article pour l'agrandir)

Pour mieux comprendre ce projet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps

20/11/2012

Une conférence à Decazeville pour expliquer la dette

conf du 22 recto.jpgC'est le jeudi 22 novembre à 20h30 à la salle 6 de l'immeuble Cayrol que le Collectif decazevillois pour un audit de la dette publique a invité Mireille Bruyère pour une conférence intitulée : "Crise de l'Europe, crise de la démocratie".

Mireille Bruyère est Maître de conférences à l'université de Toulouse 2 et membre du conseil scientifique d'Attac et du collectif des Economistes Attérés. Ses travaux portent sur l'emploi et le travail. Elle est membre du Laboratoire CERTOP-CNRS (Centre d'Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir)

Le tract recto : conf 22nov2012 recto.pdf

Le tract verso : conf 22nov2012 verso.pdf

16/11/2012

Tribune pour le bulletin municipal

Nous devions remettre avant le 15 novembre les articles qui seront dans le prochain bulletin municipal. je devais pour ma part remettre la tribune pour le groupe Europe Ecologie - Les Verts en 3 000 carractères maxi, espaces compris.

La voici en primeur ci-dessous.

L'avantage d'internet par rapport à la version papier, c'est la possibilité d'insérer des liens pour mieux expliquer le texte.

 

Contre tous les grands projets inutiles, multiplions les petits projets utiles !

anim134x134.gifEn Espagne, des aéroports et des autoroutes construits dernièrement à coups de milliards par les Communautés autonomes sont déserts. La crise n’est bien sûr pas étrangère à ce fait. Mais pas seulement. Les autres causes de ce gaspillage d’argent public sont la mégalomanie et l’imprévision des dirigeants politiques, insensibles aux menaces que représentent la fin du pétrole bon marché, le réchauffement climatique et l’artificialisation des terres agricoles.

En France, c’est l’autoroute A 65 entre Pau et Langon construite dernièrement qui est désertée. Plus grave, de nombreux projets d’aéroport, d’autoroutes ou de LGV sont dans les cartons. Les collectivités locales sont sommées de participer financièrement à ces grands projets. C’est le cas en Midi-Pyrénées du projet d’autoroute Castres-Toulouse, mais aussi du doublement intégral de la RN 88 pour en faire un nouveau couloir européen gratuit pour les camions. Un projet qui va revenir très cher aux Aveyronnais et aux Midi-Pyrénéens et détériorer fortement l’environnement. Proche de nous, il y a le créneau de dépassement de la côte d’Hymes qui est réalisé sur de la bonne terre agricole au lieu d’utiliser le tracé existant où le département possède pourtant des emprises foncières. Le coût en est multiplié par quatre ou cinq.

Les grands projets d’infrastructures, souvent réalisés dans des conditions très avantageuses pour les grosses entreprises privées du BTP, ont aussi des conséquences désastreuses sur la vie des petites collectivités locales. Les moyens financiers n’étant pas extensibles, en privilégiant les grands projets onéreux, les aides pour les équipements et aménagements communaux et intercommunaux sont fortement revues à la baisse. Un exemple : la salle Yves Roques à Decazeville a été financée à un taux proche de 80% par des aides extérieures il y a environ huit ans, alors que les futurs travaux de la rue Cayrade ne seront financés qu’à hauteur d’un peu plus de 20% par l’Etat, la Région et le Département réunis.

Autre exemple : le conseil général de l’Aveyron a décidé de ne plus accorder d’aide financière pour la mise aux normes obligatoire de l’assainissement autonome des habitations des particuliers.

Il faut donc arrêter tous ces grands projets inutiles et ruineux et orienter les moyens financiers à l’amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens et ainsi faire travailler les entreprises locales. En matière de mobilité, nous n’avons généralement pas besoin d’autoroutes et d’aéroport pour nous rendre à notre travail, au guichet d’une administration, chez le médecin, à la médiathèque… Ce sont ces déplacements de proximité qui représentent plus de 80% de nos déplacements qu’il faut avant tout aider. La communauté de communes Decazeville-Aubin l’a bien compris en doublant les services du TUB.

Jean-Louis CALMETTES

Europe Ecologie – Les Verts

31/10/2012

TUB - Journée d'information

tub2.jpgLa journée d'information sur les nouvelles lignes et les nouveaux horaires du TUB a été un franc succès. Beaucoup de monde pour visiter les deux nouveaux bus fraichement décorés exposés sur le parvis de la place Decazes à Decazeville. La présentation et les explications de la grille horaire étaient les principales demandes des futurs usagers.

Téléchargez le guide horaire en cliquant icitub1.jpg

Photos : JLC - Cliquez sur les photos pour les agrandir





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L'article de Centre Presse du 3 novembre 2012

Cliquez sur l'article pour l'agrandir

Le tub fait sa promo par l'info -ml-cp-031112.jpg


30/10/2012

Enquête publique pour un projet à l'usine Umicore de Viviez

umicore-travaux -281012.jpg

Nous devions nous prononcer jeudi soir en conseil municipal sur le projet d’UMICORE (UBPF) d’exploitation d’une unité de traitement de surface et de laquage sur la commune voisine de Viviez.

La simple lecture du résumé non technique (téléchargeable ci-dessous), que tout le monde aurait dû au moins lire avant de prendre une position (ce qui visiblement n’était pas le cas), pose de nombreuses questions sans que le reste du dossier n’apporte réellement des réponses.

Il y a déjà une erreur sur la première page de ce résumé non technique. Le prélèvement d’eau sur le Lot pour alimenter le site industriel n’est pas sur la commune de LIVINHAC-LE-HAUT comme indiqué, mais sur la commune de DECAZEVILLE, au pont de Livinhac.

Mais ma principale inquiétude vient de l’installation d’un oxydateur thermique, autrement dit un incinérateur, pour traiter les émissions de COV (composés organiques volatils) contenus dans les peintures lors des opérations de laquage.

Il existe trop d’inconnus et pas assez de garantis concernant les impacts sur l’environnement, notamment sur l’air, de cet oxydateur thermique situé vers le giratoire de Laubarède. Les risques me semblent sous estimés concernant les rejets possibles de dioxines, furanes et autres éléments chimiques toxiques, mais aussi sur les possibilités d'explosions et le bruit généré par les ventilateurs malgré les écrans anti-bruit prévus.

Les risques sanitaires globaux me semblent aussi sous évalués. Le résumé non technique note :

Les agents potentiellement dangereux qui sont mis en œuvre et émis par les installations actuelles et futures d’UBPF sont essentiellement constitués par les polluants émis à l’atmosphère lors des opérations de fusion du zinc, et lors du traitement de surface des bandes de zinc (prépatinage et laquage)

Les émissions de Cadmium, Plomb, Zinc, HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), Dioxines, Oxyde d’azote, Oxyde de souffre et poussières ont par conséquent été prises en compte pour évaluer les effets des activités UBPF sur la santé des riverains

Les effets systémiques et les effets cancérogènes ont été évalués pour des expositions par inhalation et par ingestion (via la chaîne alimentaire).

Les indices de risques, calculés sur la base de connaissances actuelles pour chaque substance et pour chaque scénario d’exposition (inhalation et ingestion), sont tous inférieurs à 1.

De la même manière, le risque cancérogène par inhalation et ingestion est jugé acceptable (Excès de Risque Individuel inférieur à 105).

Le risque d’atteinte à la santé des riverains liée aux activités d’UBPF est donc acceptable."

Nous voila rassurés.

Sauf que tout cela est purement théorique et ne tient pas compte de manœuvres humaines malheureuses, de l’usure de l’outil industriel, d’une éventuelle sous-estimation des quantités de ces rejets basés sur les données du constructeur, de connaissances futures sur les effets sur la santé des produits chimiques rejetés…

D’ailleurs, les réponses données à l’ARS par UBPF sur les questions des rejets me semblent plus qu’évasives. UBPF ne parle que des odeurs et minimise les rejets de dioxines et de furanes qui seront « mesurées à la mise en route de l’installation »

Et après ?

Fallait-il pour autant voter contre ? Peut-être pas !

Mais il fallait montrer nos doutes, basés avant tout sur l’expérience et le vécu des effets sur notre environnement et notre santé de l’activité de cette entreprise (elle n’est certes pas la seule). Et aussi montrer que nous serons attentifs sur l’activité future envisagée et que nous souhaitons des garanties.

C’est pour cela que la délibération qui nous était proposée ne me satisfaisait pas.

J’aurais préféré le projet de délibération proposé par Viviez qui nous a été lu lors de ce conseil municipal. Outre le fait que nous aurions eu une délibération commune sur notre territoire qui aurait eu plus de poids, elle me semblait beaucoup mieux construite et prenait en compte les doutes et les souhaits que j’ai exposé.

Elle soulevait aussi un point important, celui de la réalisation de mesures de suivi de l’air en amont de la vallée, notamment vers le stade de Decazeville comme préconisé dans la CLIS de 2011 et non mis en œuvre à ce jour.

On a malheureusement appris en 1986 en France, que la pollution ne s’arrêtait pas aux frontières, même communales.

Ce point de mesure sur Decazeville aurait le mérite de prendre aussi en compte les rejets d’autres activités.

Je me suis donc abstenu de voter la délibération telle que proposée à ce conseil municipal. J’aurais bien sûr voté favorablement à une délibération qui aurait repris le projet de Viviez.

 

Le peu d’intérêt des citoyens et des élus pour ce genre d’enquête doit nous interroger.

Les riverains sont-ils assez renseignés ?

La publicité des enquêtes publiques est-elle assez efficace afin de toucher toutes les personnes concernées par les projets ?

La procédure d’enquête publique n’est-elle pas plutôt faite pour que tout se passe dans la plus entière discrétion ? Je pense que oui.

Pourquoi ne pas rendre obligatoire une ou plusieurs réunions publiques d’information ? Elle ne sont actuellement que facultative liées au bon plaisir du commissaire enquêteur.

Pourquoi ne pas mettre le dossier d’enquête publique sur internet ?

Pourquoi ne pas rendre les enquêtes publiques plus longues pour que les gens aient les moyens et le temps de se renseigner ?

C’est notre démocratie qui est en jeu. Oui, il faut une réforme rapide de la procédure d’enquête publique et de débat public.

 

En attendant, c’est demain que se termine l’enquête publique.

Le commissaire enquêteur reçoit l’après-midi à la mairie de Viviez


Téléchargez ci-dessous le résumé non technique (4,7 Mo) :

UBPF - Enquête publique - Résumé non technique.pdf

Photo en haut de note (JLC) : L’usine Umicore où l’on peut voir que la construction des locaux abritant le futur projet est déjà bien avancée. L’autorisation d’exploiter cette nouvelle unité ne fait pas de doute malgré l’enquête publique.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

11/10/2012

Parc Interco à Aubin et Decazeville : enfin des projets

Un pôle loisirs et un pôle vélo à l'étude.jpg

22/09/2012

Porcherie de Causse-et-Diège : réagir avant le désastre !

porcherie-sanguinette.jpgJ’étais donc hier après-midi à la mairie de Loupiac (commune de Causse-et-Diège) pour rencontrer le commissaire-enquêteur chargé de suivre le dossier d’extension de la porcherie du GAEC du Cassan.

Ci dessous, la contribution d’Europe Ecologie – les Verts :

Porcherie Causse-et-Diège - Lettre Com Enquêteur EELV Ouest 12.pdf

Plus d'infos sur ce dossier 

Le point le plus sensible sur ce dossier concerne les zones d'épandage et les dégats causés au sous-sol, notamment à la richesse archéologique des grottes de Foissac.

Ce sous-sol est déjà touché par les épandages actuels. Voir les photos prises lors d'une visite récente du bassin de décantation du siphon aval du réseau de Foissac : La Jonquière (site classée Monument Historique et réserve d'eau potable !).

Si vous souhaitez signer la pétition des Paléonautes

La FDSEA déraille

FDSEA - Cochons et écologie.jpgPendant ce temps, les dirigeants de la FDSEA faisaient une conférence de presse pour dire qu’ils étaient au top en matière de gestion des effluents d’exploitations porcines. Et d’accuser leurs détracteurs d’avoir des "postures idéologiques". Fichtre ! 

reunion-salles-courbatiers.jpgCe soir à Salles-Courbatier

11/09/2012

Démocratie territoriale : ça commence mal en Aveyron

démocratie local,cumul de mandatsLa préparation des Etats généraux de la démocratie locale en Aveyron méritait mieux que cette petite réunion à Sébazac réunissant une poignée d’élus de notre département. Pourquoi les élus conseillers municipaux n'ont ils pas été invités à y participer ? La démocratie locale est elle uniquement l'affaire des maires, des conseillers régionaux ou généraux ? Nous aurions préféré des rencontres décentralisées dans les trois arrondissement de notre département, ouvertes également aux citoyens.

Elus aveyronnais d’Europe Ecologie – Les Verts, nous allons néanmoins porter notre pierre à l’édifice. 

Nous appelons à une nouvelle réforme territoriale qui aura pour objectif de garantir la durabilité dans la manière de porter l’action publique, de rapprocher la décision des citoyens, d’assurer une solidarité entre les territoires et d’affirmer la pertinence du niveau régional.

C’est d’abord rénover et démocratiser le fonctionnement de notre démocratie en incitant les collectivités à l’utilisation large de tous les modes de démocratie participative aujourd’hui sous utilisés. C’est aussi séparer les fonctions exécutives et délibératives au sein des collectivités, encadrer le pouvoir des présidents d’exécutifs, redéfinir le droit des élus minoritaires et définir un vrai statut de l’élu qui permettra à chacun s'il le désire de participer à la vie de la cité.

Il doit être mis fin à cette maladie bien française qu’est le cumul de mandats des élus. Visiblement, ces élus semblaient les mieux représentés à la réunion de Sébazac. Cette mesure sera complétée par la limitation dans le temps de l’occupation d’un même  mandat afin d’obliger à une véritable rotation des responsabilités.

Pour les élections communales, intercommunales et régionales, nous proposons des scrutins de liste paritaires femmes/hommes à deux tours avec seuil d’admission au deuxième tour à 5% et une prime majoritaire à 25% à la liste arrivée en tête.

Pour nous la décentralisation doit privilégier trois niveaux :

-       La Commune qui reste la cellule de base de la démocratie locale avec des missions recentrées sur les compétences de proximité.

-       L’Intercommunalité qui doit devenir une collectivité de plein exercice adaptée à des bassins de vie et d’activité. Constituée d’un territoire mixte urbain et rural, elle veillera à la cohérence des politiques publiques, la solidarité via la péréquation et à la maîtrise de l’étalement urbain. La structure intercommunale devient l’échelon intermédiaire entre les Communes et la Région. Le Conseil Général sera supprimé et ses compétences seront redistribuées au couple Commune/Intercommunalité ou aux Régions selon des modalités négociées lors d’une conférence régionale des pouvoirs locaux.

-       La Région doit être renforcée pour répondre aux enjeux économiques et sociaux, d’aménagement du territoire, de préservation de l’environnement, de déplacements (en devenant Autorité Organisatrice des Transports)… Elle doit bénéficier de la close générale de compétences, et jouer son rôle au niveau européen en gérant notamment directement les fonds structurels.

Cette réorganisation des collectivités territoriales va de pair avec la redéfinition du panier fiscal. Il faut un panier fiscal lisible, plus simple, réparti entre les différentes strates de la nouvelle organisation institutionnelle. Une des priorités est de refonder les impôts locaux pour garantir la justice fiscale, lutter contre l’étalement urbain, promouvoir les comportements écologiques et favoriser l’égalité territoriale.

Nous proposons la création d’une banque publique d’investissement au service des collectivités territoriales et la facilitation de coopérations financières entre collectivités.

Voilà rapidement résumé ce que nous aurions exprimé si nous avions été invité à la réunion de Sébazac.

Claude Alibert, adjoint au Maire de Millau

Bruno Berardi, vice-président de l’Agglo du Grand Rodez

Jean-Louis Calmettes, adjoint au Maire de Decazeville

Marie-Claude Carlin, adjointe au Maire de Rodez


Articles de La Dépêche du Midi sur la réunion de Sébazac :

Rodez. Anne-Marie Escoffier à l'écoute

Rodez. Les élus locaux font état de la démocratie

L'article de Centre Presse (cliquez dessus) :

démocratie local,cumul de mandats,








Gérard Onesta, vice-président écologiste de la région Midi_pyrénées, n'est pas loin de penser comme nous que le débat sur la démocratie territoriale n'entousiasme pas les socialistes, notamment les élus locaux.

Il s'est exprimé sur ce sujet sur le blog de Patrick Noviello et Laurent Dubois :

 

Gérard Onesta : « les barons socialistes sont inquiets »

17 heures. 5eme étage du Conseil Régional. Gérard Onesta dispose de quelques minutes avant de s’envoler pour la Cité de l’Espace. La fenêtre de tir est étroite. Mais, avec son débit de mitraillette et sa précision de sniper, l’ancien député européen fait mouche en moins d’un quart d’heure. Dimanche soir, il était devant sa télévision. Il a regardé, avec attention, l’intervention de François Hollande. Pour lui, « c’est une opération de com’ et ses conseillers lui ont dit de montrer qu’il est à la barre ».François Hollande «a répété 72 fois la phrase « je fixe le cap ». Mais il n’a fixé que des chiffres, pas de cap ». Gérard Onesta « attend toujours une direction ». En fait, pour l’élu régional, le discours présidentiel – plus d’impôts, moins de dépenses – dessine « un projet en négatif ». « Il manque une projection. Un véritable cap serait une avancée fédérale de l’Europe ou une nouvelle agriculture ». A l’hôtel de Région, un dossier hante les esprits. Il n’était pas au menu de la prestation dominicale de François Hollande. Mais il est sur la table et Gérard Onesta regrette, encore une fois, une absence de vision élyséenne. Le vice président du Conseil Régional estime que « le débat sur la réforme territoriale se réduit à un colloque dans les sous-sols du Sénat ». L’avenir des collectivités est un sujet essentiel pour la France du XXI siècle. François Hollande réduit ce chantier à « des buffets campagnards et à une réunion d’une demi-heure, à Matignon, avec chacun des leaders des partis ». Cette absence de concertation n’est pas à la hauteur des enjeux. Gérard Onesta estime que « beaucoup d’élus locaux redoutent une réforme. Ils craignent des transferts de compétence mais sans le pognon qui doit aller avec». L’élu écologiste considère que « de nombreux barons socialistes sont inquiets. Ils préfèrent pas de réforme du tout à une réforme qui accroit leurs pouvoirs mais qui ne prévoit pas de financement ».

LD

27/08/2012

Vélo et TUB

vae-1935-2012.jpgOn a l’impression de découvrir maintenant les avantages du vélo à assistance électrique : énergie non polluante (lorsque l’on est abonné à Enercoop comme moi), aide important pour le pédalage qui réconcilie avec le vélo et permet de monter facilement des côtes, rapport poids de l’engin / poids de la personne à déplacer très favorable par rapport à la voiture électrique…

Ce que l’on oublie, c’est que cet engin ne date pas d’hier. En effet, les brevets ont été déposés au 19ème siècle et le premier vrai vélo a été commercialisé vers 1935. C’était un EMI-Philips construit aux Pays-Bas, pays du vélo. Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir la forte ressemblance entre ce vélo et un vélo actuel (mon vélo, un Matra i-speed Tourer X480). La petite différence réside dans l’emplacement du moteur qui est maintenant inclus dans le moyeu de la roue arrière. On peut admirer les magnifiques moufles qui permettaient d’utiliser ce vélo l’hiver.

Dans ce registre, la communauté de communes Decazeville-Aubin approche les 10 subventions pour l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique cette année. Si vous rajoutez ceux qui n’ont pas demandé cette subvention et acheté tout de même un VAE et ceux qui ont acheté un vélo normal cette année, le parc de vélo sur notre territoire est en train de prendre de l’ampleur. Il reste plus qu’à réaliser rapidement les aménagements cyclables prévus dans notre schéma modes doux datant de 2010 pour que tous ces cyclistes puissent rouler sur nos communes en toute sécurité.

tub-maurs2.jpgDe passage en vélo à Maurs hier, quelle ne fut pas ma surprise de voir le TUB faire le tour de ville. Non, il ne s’agissait pas du bus Citélis qui dessert nos communes urbaines. Pour sa fête locale, le comité des fêtes de Maurs organisait un corso fleuri et le Tub en question était un char fleuri représentant le TUB... le même qui défilait lors de la fête de Decazeville 2009. Cela n’a pas empêché le commentateur de nous dire que ce char fleuri représentant le TUB avait été construit par une association locale maursoise. Certes, les fleurs de papier décorant ce char de 2009 devaient sûrement être légèrement ternies et remplacées, mais le char d’origine a bien été monté à Decazeville. Le TUB à Maurs, c'est peut-être là un signe qu'il pourrait déborder sur certaines communes rurales du Bassin comme il en avait été question à un moment.

16/08/2012

Des films documentaires du BRGM sur Decazeville

Le BRGM a mis en ligne une série de films sur l'exploitation des mines à Decazeville. On y voit le dur travail des mineurs au fond de la mine, l'arrivée de la mécanisation et de l'exploitation à ciel ouvert qui a rendu le travail un peu moins pénible et pour terminer, les travaux de mise en sécurité des sites.


La montagne qui brûle par BRGM


Aveyron - derniers regards charbon par BRGM


A Decazeville du charbon à la pelle par BRGM

02/08/2012

La démolition de la tour HLM de Combettes suivie avec émotion

combettes-2photos.jpgQuelques petites minutes séparent ces deux photos.

Hier à 11 h, la tour de Combettes construite au début des années 60 a été démolie.

Un public nombreux composé de personnes du quartier ayant même habité cette tour et de nombreux decazevillois ont suivi cette opération. Des touristes étaient également nombreux.

La courte vidéo que j’ai réalisée pour immortaliser ce moment a déjà été vue plus de 740 fois en quelques heures.


DECAZEVILLE - DÉMOLITION DE LA TOUR DE COMBETTES... par calmettes


Vous pouvez également voir la vidéo réalisée par Pascal Mazet en cliquant ici

L'article de La Dépêche du Midi est visible en cliquant ici

L'article de Centre Presse de ce matin (cliquez sur les photos pour les agrandir)

La tour de Combettes mise à terre en cinq secondes.jpg

01/07/2012

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à l’Unesco

bassin minier,Loos-en-Gohelle,UnescoOn ne peut que se réjouir du Classement au patrimoine mondial de l’Unesco du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au titre de « paysage culturel évolutif vivant ». Le bassin minier est un paysage atypique, notamment avec les fameux terrils.

J'avais visité cette région lors des Assises nationales du Développement Durable en juin 2003. Je m’étais notamment attardé, guidé par son maire écologiste Jean-François Caron, à Loos-en-Gohelle et à la base 11/19 située au pied de deux immenses terrils. Ce lieu, qui a su garder son patrimoine historique avec la tour et le chevalet métallique, mélange maintenant de l’habitat écologique, des entreprises travaillant sur l’environnement (écoconstruction, écomatérieux, énergies renouvelables…) et abrite également la scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais Culture Commune.

Ce lieu abrite aussi l’association la Chaîne des Terrils qui valorise et anime depuis 1988 ce territoire. Devenue depuis CPIE, elle a contribué à lutter contre l’image négative du bassin minier et a au contraire, participé à la reconquête et à avoir une vision d’avenir sur ce patrimoine, d’abord par ses habitants eux-mêmes, mais aussi de l’extérieur.

C’est toute cette dynamique qui a permis à ce qu’un territoire au patrimoine industriel et naturel fortement dégradé par les activités humaines, mais un territoire d’une générosité et d’une richesse humaine et sociale incomparable, soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

bassin minier,Loos-en-Gohelle,UnescoCe classement permet d’honorer l’apport de ces milliers d’ouvriers et ouvrières à nos sociétés, à notre histoire industrielle. Si les puits de mines ont fermé il y a maintenant plusieurs décennies, leur marque est toujours prégnante sur le territoire. Il ne faut pas cacher ce patrimoine, ni effacer la mémoire ouvrière qui en est issue. Il faut au contraire l’assumer, le respecter et le mettre en valeur, dans toutes ses dimensions, même les plus douloureuses.

Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec notre territoire.

S’il était impossible financièrement de conserver l’intégralité de notre patrimoine industriel, il faut maintenant s’appliquer à conserver et à mettre en valeur ce qui reste : le chevalement, les soufflantes, les cheminées du Gua…

Mais il faut également se réapproprier notre patrimoine « artificiel devenu naturel » comme le décrivait Mr Scholler de l’ONF : les 500 hectares du Parc Intercommunal avec la Découverte, la forêt de la Vaysse…

Nous devons également redécouvrir les ruisseaux qui coulent dans nos centres villes. Ils ont retrouvé une eau limpide et les analyses montrent que la qualité écologique est maintenant convenable. Ces ruisseaux, qui il y a peu de temps encore n'étaient que des exutoires pour les rejets des industries et des particuliers, ont encore dans nos esprits une image négative. Pourtant, ils constituent un des éléments primordiaux de l'environnement et du paysage local actuel. Nous devons nous les réapproprier et les valoriser tout en veillant à modérer les effets de leurs crues.


bassin minier,Loos-en-Gohelle,UnescoComme l’a fait Europe Ecologie – Les Verts, je tiens à mon tour à féliciter Jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle, initiateur de ce projet et un de ses avocats les plus constants depuis plus de 20 ans et visiblement très ému à l’annonce des résultats. On peut le comprendre.

Un article sur Loos-en-Gohelle paru dans Libération du 2 avril 2013 :

Un pionner vert en terrain minier - Loos en transition

Photos : Base 11/19, terrils de Loos-en-Gohelle et J-F Caron : jlc


L'article de Centre Presse consacré à cette note :

bassin minier,loos-en-gohelle,unesco

08/06/2012

Le 10 juin, donnez un atout supplémentaire à la majorité, votez écologiste, votez Jean-Louis Calmettes

calmettes-bru.jpgA la veille de ce premier tour, nous avons l’impression que la campagne électorale a survolé les sujets importants pour notre avenir. La protection de notre environnement, le dérèglement climatique et la raréfaction des matières premières qui vont bouleverser en profondeur notre avenir n’ont pratiquement pas été évoqués. Pourtant, ce sont nos futurs emplois, notre santé, nos façons de nous déplacer, de nos loger… en un mot de vivre, qui sont en jeu.

Voter écologiste sur la deuxième circonscription de l’Aveyron, ça signifie quoi ?

- C’est soutenir le mouvement de renouvellement des idées, et donc des personnes, qu’incarne ma candidature. Notre pays, notre circonscription aveyronnaise en ont indéniablement besoin.

- C’est voter pour quelqu’un qui ne cumulera pas les mandats et les responsabilités, et qui défend l’idée d’un mandat unique, renouvelable une fois, pour permettre l’arrivée aux responsabilités de nouveaux visages et de nouvelles générations.

- C’est choisir quelqu’un qui a montré depuis plusieurs années sa volonté d’engagement et sa capacité de dialogue tant dans la société civile qu’en étant élu sur notre territoire.

- C’est reconnaître que les questions environnementales, économiques et sociales sont intimement liées. C’est penser que les solutions proposées par les écologistes sont à la fois justes et efficaces, et que la reconversion écologique de l’économie est la voie à suivre si l’on souhaite retrouver de l’activité et du mieux-vivre.

- C’est défendre les services publics de proximité et de qualité, notamment ceux del’éducation et la santé.

- C’est inventer les nouvelles façons de nous déplacer, de nous loger, de nous chauffer, de nous alimenter… qui nous permettront de lutter contre la précarité énergétique et sociale, le dérèglement climatique et à prévenir les maladies graves.

Oui, il faut assurer une victoire de la majorité gouvernementale à ces élections législatives. Mais il faut aussi assurer cette mutation indispensable qui ne peut passer que par une influence réelle des idées écologistes au sein de cette majorité, majorité qui sera d’autant plus forte et efficace qu’elle sera diverse. Après le temps du référendum contre Nicolas Sarkozy, vient celui du choix de société que nous voulons vraiment demain. Le temps des solutions écologistesest venu.

Le 10 juin, donnez un atout supplémentaire à la majorité, votez écologiste, votez Jean-Louis Calmettes.


Voir le site de campagne

02/06/2012

A une semaine du premier tour

Opération affichage réussie

AFFICHE.JPGLe week-end de Pentecôte a été consacré à l’affichage des panneaux officiels.

Voici ci-dessous quelques impressions des militants afficheurs : « J'ai l'impression d'avoir passé la journée avec vous à force de vous voir en photo. Elle est sympa la photo d'ailleurs (on voit bien que ce n'est pas un photo-montage comme d'autres). J'étais avec ma fille, on vous a fait quelques rides parfois. »

« étonnant !!!...Magali est "remplaçante"  ,  les autres  sont suppléant-e-s ! »

« Nous avons affiché hier les cantons de Naucelle et Baraqueville : 8h de route, 260km, 30 affiches et de superbes paysages dont certains m'étaient totalement inconnus ;

Outre le fait que les panneaux ne sont parfois pas à l'endroit indiqué par le document de la Préfecture (ce que je ne manquerai pas de leur signaler!!!), il est arrivé que les panneaux ne soient pas encore en place (ce qu'il faudra également signaler)... Un vrai casse-tête dans certains petits villages. »

« Comme Magali et toi, j'ai apprécié les paysages, la végétation luxuriante : certains coins encore très sauvages, préservés... c'est magique ! Je me demande par contre comment les habitants y vivent (si on exclue les paysans et les riches qui se sont retirés au vert)... la petite épicerie, le boulanger et le café ayant fermé depuis longtemps, ne parlons pas de la Poste... c'est la désertification organisée !

« Même plaisir à revoir des paysages magnifiques et le bord des routes qui devient de plus en plus fleuri »

Un grand merci à Magali, Marie-Claire, Patrice, Guy, Frédéric et d’autres que j’oublie sûrement.


Les réunions publiques se poursuivent

Plusieurs réunion publiques la semaine passée : Capdenac, Naucelle et Baraqueville. Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe Ecologie – Les Verts nous a accompagné pour les deux dernières réunions. Elle était également présente au « Jeudi de l’Ecologie » du 31 mai consacré à l’agriculture. Encore merci à Françis Enjalbert, porte-parole de la confédération Paysanne, qui était le témoin de ce débat. Merci également à Jean-François Mariot qui était témoin du précédent "Jeudi" consacré à la culture.

Nous serons à Rignac le lundi 4 juin à 20h30 à la salle de réunion de l’Espace André Jarlan

Le mardi 5 juin, après une conférence de presse à 17 h, nous animerons à 20h30 une réunion publique à la salle n° 6 de la Maison des Sociétés, esplanade Jean Jaurès à Decazeville.

Le mercredi 6 juin, je serai à Figeac pour soutenir les candidats lotois de la 2ème circonscription qui étaient venus nous soutenir lors de la réunion de Capdenac.

Le jeudi 7 juin, ce sera notre dernier « Jeudi de l’Ecologie » de la campagne. Le thème sera « Se déplacer en polluant moins et en allégeant sa facture ». Problématique importante sur notre territoire. Le témoin sera ce soir là Thomas Lesay de l’association EVE (écomobilité et voyage écologique) de Millau. Comme les autres « Jeudis », celui-ci se déroulera à notre local de campagne au 11, rue Saint-Jacques à Villefranche-de-Rouergue.

Pour terminer cette campagne en beauté, nous serons le vendredi 8 juin à Najac, fief de Magali, à la salle des Aînés à 18h30.

 

La Vague Verte va déferler à Villefranche-de-Rouergue et Decazeville :

capdenac-tract.jpgLa Vague verte c’est quoi ?

C’est une opération de mobilisation du réseau écologiste pour distribuer largement la deuxième édition d’Ecologie Hebdo. Cette mobilisation aura lieu partout en France le jeudi 7 juin de 6h à 12h.

Nous serons sur le marché de Villefranche-de-Rouergue le jeudi 7 juin à partir de 9 h pour distribuer ce deuxième numéro d’Ecologie Hebdo et participer à cette Vague Verte.

Nous serons également le vendredi 8 juin sur le marché de Decazeville pour distribuer les derniers exemplaires restants.

En attendant cette vague rafraîchissante, j’étais ce matin sur le marché de Capdenac-Gare sous un soleil de plomb.

 

Visitez aussi le site de campagne

01/06/2012

Ma profession de foi pour ces législatives

12-02_PRO_R39.jpgVous pouvez trouver ma profession en pdf en cliquant içi.

Consultez également le site de campagne

31/05/2012

Dans Centre presse et Midi Libre d'aujourd'hui

Jean-Louis Calmettes, un Vert vrai de vrai.jpg

19/05/2012

Des "Jeudis de l'Ecologie" pendant la campagne électorale

 

La campagne électorale pour les élections législatives rentre maintenant dans sa phase finale. Encore trois semaines pour arriver au premier tour. Les candidats sont connus depuis hier soir. Nous serons donc huit candidats sur la deuxième circonscription. Et à lire La Dépêche, les jeux sont faits. Il y en a sept qui peuvent d'ores et déjà rentrer à la maison. Sympa, La Dépêche ! D'un autre côté, c'est vrai qu'il font tout pour ça. Mais comme ils se trompent parfois et que de toute façon j'aime bien les titiller, je vais donc continuer. 

local campagne.jpg

Ce matin, grand nettoyage de notre local de campagne. Parce que mazette, nous avons un local de campagne. Nous avons vu grand cette année. Mais on est ridicule par rapport à d'autres qui ont des "succursales" dans d'autres villes de la circonscription. Ah oui, j'ai oublié de vous donner l'adresse. Il se situe 11, rue Saint-Jacques à Villefranche-de-Rouergue (à l’angle de la rue du Marteau et de la rue Saint-Jacques), à deux pas de la Collégiale.

Nous finisons de l'aménager et de le décorer dans le début de la semaine prochaine afin qu'il soit prêt jeudi pour une conférence de presse à 17 h 30 et une animation le soir.

Trois jeudis de l'Ecologie.jpgOui, car nous reprenons nos "Jeudis de l'Ecologie" (Agrandissez le tract à côté en cliquant dessous). Et à fond ! Trois jeudis, trois thèmes et trois témoins locaux. Réservez donc vos trois prochains jeudis . Enfin au moins un pour commencer. Tiens, pourquoi pas ce jeudi 24 mai. D'autant plus qu'il sera consacré à la culture avec comme thème : être acteur culturel d’ici et du monde. Et si je vous dit que le témoin qui viendra nous parler de son expérience et de son engagement vient de Decazeville et qu'il organise avec son association une grande fête populaire fin juin qui a failli ne pas voir le jour cette année... Vous avez trouvé ?

A jeudi. Nous vous attendons. 

17/05/2012

Deux ministres Europe Ecologie – Les Verts

On ne peut que saluer la nomination du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, d’abord parce que c’est le premier gouvernement paritaire de notre histoire.

Ensuite parce que deux écologistes intègrent ce gouvernement.

duflot-hollande.jpgCécile Duflot hérite d’un portefeuille important, celui du logement. J'espére vivement que les arbitrages ministériels lui permettront de mettre en oeuvre rapidement nos engagements en matière de logement : encadrement des loyers, construction de logements sociaux, augmentation des crédits pour l'isolation et l'amélioration de la qualité des logements… C'est un chantier prioritaire du quinquennat qui est confié aux écologistes.

pcanfin-mccarlin.jpgPascal Canfin est lui nommé ministre du Développement. Ancien journaliste à Alternatives Economiques, spécialiste de la régulation financière et des paradis fiscaux, il est député Européen depuis 2009. Il était venu à Rodez en 2007 soutenir Marie-Claude Carlin pour les élections législatives où il avait séduit son auditoire par sa gande connaissance du secteur financier, sa gentillesse et sa disponibilité.

Photos :

Cécile Duflot et François Hollande aux journées d’été des Verts à Toulouse en 2008 – jlc

Pascal Canfin et Marie-Claude Carlin à Rodez en 2007 - jlc

23/04/2012

Et maintenant, les Législatives

AFFICHE-3.jpgVous avez dû remarquer que mes billets sur ce blog étaient un peu plus espacés. C'est essentiellement dû à un surcroît d'activité actuellement. Les élections prennent beaucoup de temps. L'élection présidentielle m'a occupé une partie des vendredis matin pour assurer la distribution de tracts pour notre candidate et échanger avec mes concitoyens. Mais depuis quelques semaines, ce sont les élections législatives qui m'accaparent énormément. Candidat écologiste sur la deuxième circonscription de l'Aveyron, celle de Villefranche-de-Rouergue, je suis donc en plein préparatifs de ma campagne.

Programme, photos, écriture de la profession de foi, organisation de la campagne, tout cela me laisse peu de temps pour écrire sur ce blog.

D’autant plus que mon activité d’élu est également intense actuellement.

Je vous invite donc à aller sur mon blog de campagne pour suivre mes déplacements sur l'ouest aveyronnais dans les prochaines semaines.

Mais je n'abandonne pas ce blog et j'essaierai tout de même de vous tenir régulièrement au courant de mes activités d'élu.

25/03/2012

L'eau, un bien commun inestimable pour la planète et l'Aveyron

eau,agriculture,pesticides,Retenues collinaires, microcentrales, barrages hydrauliques, renégociation des concessions pour les grand barrages du nord Aveyron, forages sur l’Aubrac… l’eau devient localement la convoitise de nombreux secteurs d’activité : agriculture, agroalimentaire, énergie, industrie, collectivités…

Les pollutions de l’eau souterraine ou de surface sont récurrentes et rarement, les responsables sont trouvés. Les réparations, lorsqu’elles elles sont possibles, sont aussi rarement assumées par les pollueurs pourtant identifiés.

L’UFC Que Choisir dénonçait il y a quelques jours, le fait que près de deux millions de personnes en France reçoivent une eau non conforme aux réglementations car trop polluée, près de 70 % de cette pollution provenant des pesticides, nitrates et sélénium.

De nouveaux dangers menacent cette ressource inestimable : sécheresses récurrentes dues au dérèglement climatique mais aussi permis pour l’extraction de gaz de schistes.

C’est aussi l’érosion des sols et l’artificialisation galopante de terres agricoles pour l’aménagement de zones d’activités, de lotissements, d’infrastructures de transport… qui menacent la circulation et la qualité des eaux de surface et empêchent cette eau de s’infiltrer dans les nappes phréatiques.

Le diagnostic est accablant.

eau,agriculture,pesticides,Pourtant, les lobbies industriels et agricoles soutenus par des notables et des hommes politiques influents continuent à le nier et s’organisent pour faire face à la contestation des citoyens de plus en plus inquiets.

Heureusement la résistance s’organise.

Globalement, le succès du récent Forum Alternatif Mondial de l’Eau qui s’est déroulé à Marseille du 14 au 17 mars 2012 en parallèle du forum mondial de l’eau organisé par les multinationales de ce secteur, montre que l’on peut faire face à la manipulation et à la désinformation et faire des proposition audacieuses pour protéger et avoir une gestion citoyenne de cette ressource, bien commun de l’humanité.

Mais qu’en est-il localement ?

Pour nous en parler, Europe Ecologie – les Verts de l’ouest Aveyron a invité dans le cadre des Rencontres de l’Ecologie, deux témoins de notre département.

Yves ANGOY est un écologiste aveyronnais de la première heure. Cet Espalionnais amoureux de l’Aubrac et de ses boraldes suit tous les dossiers locaux touchant à la nature et particulièrement à l’eau.

Sa passion pour l'Aubrac l'a conduit à réaliser un film documentaire avec François Vieuxgué sur les derniers buronniers : Deux au Buron.

Marie-Claude CARLIN est élue à Rodez. Elle a suivi de nombreux dossiers touchant à l’eau, notamment lorsqu’elle était Conseillère Régionale.

Tous les deux sont impliqués depuis des dizaines d’années dans la défense  de la nature, de l’environnement et dans la protection de nos eaux de surface et souterraines.

Venez les rencontrer le :

Mercredi 11 avril 2012 à 20h30

à DECAZEVILLE

Salle n° 7 de la Maison des Sociétés

Esplanade Jean Jaurès (face au giratoire de la gendarmerie) 

Téléchargez le tract : EELV12- jeudis écologie DKZ-110412-web.pdf