14/06/2013
Porcherie de Causse-et-Diège : la FDSEA persiste et s’en prend maintenant à Nutergia
Il faut une sacrée dose d’aveuglement et de cynisme à la FDSEA de l’Aveyron pour faire un communiqué à la gloire des porcheries industrielles le jour même où la France est condamnée par la Cour de justice européenne pour non respect de la directive nitrate.
Mais comme si cela ne suffisait, La FDSEA s’en prend avec une certaine agressivité au PDG de Nutergia, mais aussi à son entreprise, à ses produits et même à ses clients !
N’en déplaise à la FDSEA, Monsieur Lagarde et ses salariés surfent avec conviction sur la vague de ce qui est bon pour notre santé et bon pour la planète. Ce serait plutôt un exemple à suivre en Aveyron.
Les produits fabriqués par Nutergia dont se moque la FDSEA font actuellement travailler 85 personnes et vivre autant de familles sur Capdenac et avec le projet sur Causse-et-Diège, ce sont 65 emplois supplémentaires créés. La porcherie industrielle produisant une viande de piètre qualité ne créera elle aucun emploi sur la zone.
Ci-dessous, le communiqué de Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe – Les Verts au conseil régional Midi-Pyrénées et de José Bové, député européen, vice-président de la Commission Agriculture et Développement Rural (cliquez dessus):
09:13 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : porcheries, causse-et-diège, nutergia, agriculture industrielle | | Facebook | | Imprimer |
31/05/2013
Un petit film sur le TUB diffusé par FNE
Voici le film qui sera diffusé le 13 juin prochain au Assises Régionales de la Mobilité organisées par FNE Midi-Pyrénées (France nature Environnement) à Toulouse.
Les bonnes pratiques de la mobilité : le TUB par FNE_MP
Merci à Juliette Robin qui a réalisé ce petit film
14:59 Publié dans Développement durable, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
21/03/2013
Ligne POLT - Il y aura-t-il des Aveyronnais pour défendre cette ligne ?
Nos chers élus aveyronnais ne voient un « désenclavement » de l’Aveyron que par la route ou par les airs. La chambre de commerce et d’industrie pousse depuis des années la RN 88, autrement appelée la « Diagonale du fou », et la ligne aérienne Rodez-Paris que 98 % des Aveyronnais n’utiliseront pas encore cette année.
Je n’en connais pas beaucoup pour défendre le rail en général et la ligne POLT en particulier (Paris – Orléans – Limoges – Toulouse), ligne pourtant indispensable au déplacement de la plupart des aveyronnais vers le nord de la France.
Pour vous donner une idée de la dégradation de cette ligne, juste un chiffre : il fallait vingt minutes de moins en 1969 pour aller de Rodez à Paris en train qu'actuellement. Et oui ! Le Capitole était plus rapide que les Teoz de maintenant. Je ne parle même de la fréquence journalière des trajets qui étaient plus nombreux et de la qualité des services.
Un peu d’histoire. La rénovation de la ligne POLT était bien prévue avec notamment le projet d’y faire rouler des trains pendulaires. C’est malheureusement en décembre 2003 que Jean-Pierre Raffarin a annoncé le retrait de ce projet afin de favoriser le barreau TGV Poitiers-Limoges pour plaire à Bernadette Chirac.
Depuis, cette ligne est volontairement sabotée par la SNCF, tout cela pour faire rentrer dans les esprits l’utilité du tronçon LGV Poitiers-Limoges sur une seule voie.
Heureusement d’autres départements sont actifs et veulent cette rénovation.
C’est le cas notamment du département voisin du Lot ou tous les élus, maires, députés, sénateurs… sont mobilisés, mais aussi des départements du centre de la France qui se retrouveraient complètement isolés par l’abandon de cette liaison par la ligne POLT.
Les élus Europe Ecologie – Les Verts sont également mobilisés pour la rénovation de cette ligne et la député européenne Karima Delli l’a rappelé lors d’un passage récent à Limoges en fin d’année dernière.
Un colloque est organisé aujourd’hui à l’Assemblée Nationale à l’initiative d’élus fortement concernés par l’avenir de la ligne POLT. Pas un élu aveyronnais parmi les ces élus qui invitent.
Peut-être que nos parlementaires aveyronnais trouveront un moment pour assister à ce colloque et montrer ainsi la solidarité des Aveyronnais à la défense de cette ligne.
Articles de presse suite au déroulement de ce colloque :
SNCF : Paris-Toulouse sous surveillance
11:20 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rail, polt, désenclavement | | Facebook | | Imprimer |
11/02/2013
Gaz de houille : ouille, ouille, ouille !
Depuis que notre ministre du redressement productif s’est pris de passion pour les exploitations minières, pas une seule semaine sans des annonces tonitruantes pour favoriser ce secteur. A la suite de Claude Allègre ou des socialistes Alain Vidalies ou Christian Bataille, Arnaud Montebourg déclarait en novembre dernier vouloir réfléchir à l’exploitation du gaz de schiste.
Il convient donc d’être très attentif à l’évolution de ce dossier car, même si l’exploitation par fracturation hydraulique semble bannie, d’autres techniques toutes aussi désastreuses pour l’environnement pourraient être privilégiées. Je ne vois pas comment on pourrait retirer les huiles et gaz qui sont contenus dans les roches sans dommages importants, notamment sur les nappes phréatiques.
Mais un nouvel eldorado pointe le nez, celui du gaz de houille.
Là aussi, notre ministre en vareuse, s’est déclaré le 24 janvier dernier favorable à son exploitation.
J’avais eu l’occasion de visiter la station de pompage et de traitement de gaz de mine de Gazonor à Avion dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La collecte de ce grisou permet de réduire l’effet de serre tout en valorisant le méthane produit qui est réinjecté dans le réseau de gaz naturel. Ce gaz est récupéré des galeries de mines existantes.
L’exploitation du gaz de houille est d’une toute autre technique.
Ce gaz est collecté dans des couches de charbon inexploitées. Ce gaz "peut être produit par l'intermédiaire de simples forages verticaux quand la fracturation naturelle est suffisante pour obtenir un débit significatif de méthane. Dans le cas contraire, il faut stimuler la roche par fracturation hydraulique", expliquait un rapport parlementaire en mai 2011, au moment des débats sur l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
On est donc proche des techniques d’exploitation des gaz de schiste.
Decazeville étant sur un ancien bassin minier, on peut légitimement se poser la question de savoir si le gisement de houille encore présent sous nos pieds peut être exploitable pour en retirer du gaz ?
Heureusement, il semble que non ! C’est en tout cas ce que dit Karim Ben Slimane, directeur du département prévention et sécurité au Bureau de recherche géologique minière (BRGM) dans un article de Midi Libre sur les possibilités d’exploitation de ce gaz dans les anciennes concessions des Cévennes, paru le 8 février dernier et repris par Joël Born dans l’édition aveyronnaise de ce journal (ci-contre).
"En Languedoc-Roussillon, il y a du potentiel à Alès. Ce n’est pas absurde qu’un opérateur pétrolier s’y intéresse. Par contre, du côté du Bousquet d’Orb, dans l’Hérault, ou de Decazeville, en Aveyron, il s’agit de petits bassins qui ont été beaucoup exploités. Il ne doit pas rester beaucoup de charbon vierge avec du gaz."
Sur notre territoire, le DPSM/UTAM Sud (Département Prévention et Sécurité Minière), dépendant du BRGM et situé à Gardanne, rend régulièrement aux élus locaux ses expertises de mesures concernant le suivi des unités hydrogéologiques, de gaz et des installations classées pour l’environnement pour les terrils de Lacaze, de l’Aérien et de Joany.
Le DPSM/UTAM Sud surveille treize forages de suivi de gaz situés sur les concessions de Combes et Cransac. S'il n’y a pas de mesure de quantité, les résultats notent toutefois la présence de CH4 (méthane), parfois de CO mais à faible pression.
Nous voilà donc rassurés. Il n’y aura vraisemblablement pas d’exploitation de gaz de houille sur le Bassin
Alors que nous ne sommes pas encore sorti du Plan de Prévention des Risques Miniers (PPRM) qui risque de nous handicaper fortement dans nos possibilités d’utilisation des sols, recommencer des travaux d’exploitation qui risquent de modifier encore plus notre sous-sol aurait été difficilement compréhensible.
Quoi qu’il en soit, continuer à chercher l’avenir de notre pays dans des énergies du passé fortement émettrices de gaz à effet de serre a quelque chose de désespérant. L’avenir est ailleurs. Dans les économies d’énergies, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Ci-dessous, l'article de Centre Presse et Midi Libre du 18 février sur le gaz de houille sur le Bassin (cliquez dessus pour agrandir) :
Montebourg en remet une couche le 19 février
Montebourg défend le gaz de houille et une recherche publique sur le gaz de schiste
Lire l'article de Midi Libre du 4 mars 2013, et les commentaires qui suivent l'article :
Cévennes : faut-il rouvrir les mines pour exploiter le gaz de houille ?
Photos (cliquez sur les photos pour les agrandir) :
1 - Gazonor à Avion - JLC
2 - Gaz de Houille - Article de Midi Libre
3 - Event de gaz à Cransac - DPSM/UTAM S4 - Risques miniers - Article de Midi Libre
14:25 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
10/02/2013
Un schéma directeur à la va-vite
Lors de notre dernier conseil communautaire le 6 février dernier, deux points étaient à l’ordre du jour : le débat d’orientation budgétaire et la préparation du nouveau schéma directeur.
Concernant le débat d’orientation budgétaire, peu de chose à dire en l’état actuel, sinon que je rejoins le camp des prudents. Attention à l’endettement en matière d’investissement ! D’autant plus que je suis aussi un fervent défenseur du budget de fonctionnement que tout le monde souhaite malheureusement faire diminuer. C’est à la mode. Si l’investissement c’est la préparation de l’avenir (avec l’endettement qui va avec), le fonctionnement, c’est la vie de maintenant. La vie du personnel intercommunal, la vie des animations, la vie des associations… enfin la vie de tous les jours. Avec la période difficile que nous vivons, il est important que la population et les associations soient soutenues.
Mon inquiétude vient aussi du gel et maintenant de la baisse annoncée des dotations de l’Etat. Dans ce domaine, les socialistes se comportent comme la droite qu’ils critiquaient : faire reposer sur le dernier maillon de la chaîne, les collectivités territoriales, les responsabilités et les financements qu’ils ne veulent plus prendre en charge. Je suis par exemple très inquiet pour la mise en place de la réforme sur les rythmes scolaires (outre le fait que je ne suis pas totalement convaincu par sa justification pédagogique) dont le coût sera essentiellement supporté par les communes à partir de 2014.
Mais la baisse des dotations de l’Etat, qui se répercute dans la baisse des dotations régionales et départementales, est catastrophique pour les collectivités comme les nôtres qui n’arrivent déjà pas à financer le peu de projets pourtant indispensables à la vie de tous les jours.
Si l’Etat à des économies à faire, c’est dans la remise en cause de certains projets, notamment les grosses infrastructures de transport (aéroport de NDDL, LGV, autoroutes...), pas dans les aides aux collectivités, surtout en zones rurales.
Idem pour les conseils régionaux et départementaux. Pas une seule semaine sans que l'on apprenne l'abandon de financement d'un de nos projets par ces collectivités. Que de moyens dégagés pour aider les communes s’ils revenaient à la raison concernant par exemple le doublement intégral de la RN 88 ou la LGV Bordeaux-Toulouse. On s’aperçoit que les centaines de millions donnés ou provisionnés pour ce genre de projets vampirisent tous les autres petits projets pourtant utiles à la vie de tous les jours de nos territoires.
Mais la surprise est venue du point concernant la préparation du nouveau schéma directeur. Si nous savions qu’il devait être revu puisqu’il se terminait en 2014, la précipitation à laquelle on nous demande de le revoir ainsi que la méthode me laissent perplexe.
Un peu d’histoire.
Notre premier schéma directeur (2002-2008) venait après la participation de la population et de toutes les forces vives de notre territoire à travers « Vis ta mine », document réalisé pour la préparation du CIADT de mai 2000. Il était donc très participatif.
Le second schéma (2008-2014) a déjà été plus expéditif, puisqu’il a consisté en un séminaire entre élus et cadres en mai 2008. Mais nous avions eu la délicatesse de le réaliser avec les nouveaux élus désignés en 2008. De plus, ce travail venait juste après l’élaboration de notre Agenda 21 qui avait vu la participation de la population et du conseil de développement local. On peut considérer qu’il avait été également un peu participatif.
Pour le troisième, on nous propose sa réalisation en petit comité d’élus et de cadres administratifs. La population est totalement absente. Tout ça pour se terminer, j’en ai bien peur, dans un conclave à cinq ou six personnes.
Tout cela en six mois, car il faut le faire avant les municipales ! Pourquoi ? Parce que soit-disant, les subventions n’attendront pas !
Du coup, on en est à nous proposer de voir d’abord quelles seront les futures aides européennes, nationales et régionales et après de faire notre programme en conséquence.
Au lieu d’élaborer d’abord un programme d’actions qui prends en compte les réels besoins de notre territoire, et de voir quelles lignes de subventions extérieures sont susceptibles de les financer.
Pas la bonne méthode :
Nous sommes tous conscients que le monde a énormément changé depuis notre premier schéma et même depuis le deuxième. La crise économique est passée par là et n’est malheureusement pas terminée.
Nous ne pouvons pas continuer à remplir les mêmes tableaux avec leurs états d’avancement datant de 2002 comme si de rien n’était.
Il faut tout repenser… et le faire collectivement.
De nombreuses collectivités lancent par exemple des ateliers de prospective territoriale (vision 2030-2050) en associant la population pour établir leurs futurs documents de planification.
Nous, nous allons réaliser notre futur schéma directeur en petit comité.
Je pense que nous avons un Conseil de développement et une population qui serait prêt à participer à ce genre de réflexion, qui se rapproche d’ailleurs de ce qui avait été fait pour « Vis ta mine » ou l’Agenda 21 ?
De plus, rendre un schéma directeur ficelé aux futurs élus qui nous remplacerons en 2014, c’est un peu les prendre pour des imbéciles.
Ils en feront de toute façon ce qu’ils en voudront.
J’ai bien peur que nous soyons en train de confondre schéma directeur et programme électoral.
Il y a encore quelques temps, tous les décideurs locaux et nationaux se gargarisaient « démocratie participative » dans leurs discours et de l’indispensable participation de la population à la définition de leurs projets. Ca à l’air malheureusement bien fini.
Si nous sommes élus, c'est à la population que nous le devons. Il ne nous est pas tombé une grâce divine depuis, qui ferait que nos décisions seraient exemptes d'erreurs. Nous devons faire preuve d'un peu d'humilité et ne pas avoir peur de constulter la population pour un projet si important pour l'avenir de notre territoire.
Nous sommes dans la précipitation :
Pour être terminé fin septembre 2013, nous avons en gros cinq à six mois, dont deux mois d’été ou beaucoup de monde est en congé, pour élaborer ce schéma directeur. Ce me semble bien trop court.
J’ai donc proposé de laisser l’élaboration de ce futur schéma que je souhaite le plus participatif possible, aux nouveaux élus de 2014.
Même si nous devons dès à présent commercer à réfléchir au prochain schéma, nous pouvons faire quelques mois de plus avec l’ancien schéma, en y apportant éventuellement quelques améliorations si nous le souhaitons.
Je n’ai visiblement pas été entendu puisque avant que je termine mes observations, les formulaires pour nous inscrire aux groupes de travail étaient distribués.
Et l’AGENDA 21 dans tout ça ?
Un encadré dans la note qui nous était présentée sur le schéma directeur faisait mention du renouvellement de notre Agenda 21.
Dans ce domaine, je suis fortement déçu. Nous étions montré en exemple, il y a encore quelques temps.
Nous sommes nombreux à nous souvenir ici de l’énergie et du temps qu’il a fallu pour élaborer notre Agenda 21 de 2004 à 2006, et pour arriver à sa labellisation en 2008.
Ca a été une formidable aventure.
Nous avions réussi à créer une dynamique importante dans l’élaboration de ce programme avec les associations mais aussi la population.
Dynamique qui s’était poursuivie quelques années en mettant en place les actions contenues dans le plan et des animations nombreuses qui étaient très suivies.
Maintenant, lorsque je vais au Conseil régional ou à L’ARPE on me demande ce que l’on fait avec notre Agenda 21.
Des communes qui ont été labellisée en même temps que nous, je pense notamment à Pamiers, sont déjà engagées dans un nouvel Agenda 21 depuis pus d’un an.
Nous n’avons même pas entrepris l’évaluation de notre ancien Agenda 21. Nous avons plus de deux ans de retard.
Comme pour le schéma directeur, il y a un manque d’anticipation, peut-être du à un manque d’intérêt de la plupart de mes collègues sur cette démarche qui est pourtant primordiale.
On sait pourtant que cet Agenda 21 labellisé nous a permis d’acquérir une certaine notoriété qui nous a bien aidé pour l’obtention de certaines aides.
Il faut maintenant rapidement réaliser l’évaluation de notre Agenda 21 et lancer un autre programme d'actions. C’est urgent.
L'article de La Dépêche du Midi sur le conseil communautaire du 6 février 2013 en cliquant ici
Photos :
1 - Article de Centre-Presse concernant le conseil communautaire du 6 février 2013 (cliquer sur la photo pour agrandir)
2 - Séminaire 2008 - Photo CCDA
3 - Les élus vont plancher sur le nouveau schéma directeur - CP-140213
4 - Agenda 21 CCDA - Couverture
5 - Remise officielle de la labellisation de notre Agenda 21 le 12 mars 2009 en présence de Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée l’Ecologie et de Michèle Pappalardo, présidente de l’ADEME. A gauche, sur la photo, Pierre Gadéa, président de la Communauté de Communes Decazeville-Aubin et André Trigano, maire de Pamiers (cliquer sur la photo pour agrandir). Photo : JLC
09:38 Publié dans Développement durable, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : decazeville-aubin, agenda 21, schéma directeur | | Facebook | | Imprimer |
07/02/2013
Photovoltaïque chez les particuliers : attention aux arnaques !
Pas un seul jour sans recevoir des appels téléphoniques de sociétés se réclamant d’EDF Bleu Ciel ou de GDF Suez qui souhaitent me vendre une installation photovoltaïque pour mon habitation.
Et pourtant mon numéro de téléphone est sur Pacitel. Je ne devrai donc à ce titre, ne pas recevoir d’appel téléphonique pour démarchage commercial par des entreprises dont je ne suis pas client. C’est dire l’efficacité de cette liste !
Les démarcheurs visent avant tout les maisons particulières et si les propriétaires sont des séniors (ils doivent croiser des fichiers), c’est encore mieux.
Les appels téléphoniques ne servent en général qu'à prendre un rendez-vous (téléphonique ou à domicile) et les sociétés qui sont chargées de prendre les rendez-vous cachent leur numéro ou bien il est impossible de trouver leur nom avec l'annuaire inversé pour celles dont le numéro s'affiche.
Les articles signalant ces arnaques dans la presse ou dans les forums sont maintenant nombreux et les associations de consommateurs sont débordées.
Il existe sur notre territoire, proche de votre domicile, des entreprises spécialisées qui sont à même de vous faire un diagnostic sérieux et de réaliser une installation réglementaire dans des meilleures conditions que vous proposent les arnaqueurs au téléphone.
Dans tous les cas, vous pouvez demander conseil à l’Espace Info Energie de votre département.
En tant qu’élu à l’urbanisme à Decazeville, je suis malheureusement un témoin impuissant de ces arnaques. Nous recevons dans le cadre de déclarations préalables de travaux des dossiers ahurissants. Certaines installations sont orientées sud-est, voire plein nord avec parfois des masques importants cachant les panneaux du soleil (arbres, collines…). Il est évident que le rendement annoncé par les marchands ne sera jamais réalisé et que la rentabilité de ces installations sera négative.
De plus, j’enrage quand je vois que ces installations sont prévues sur des habitations qui sont de véritables passoires thermiques.
En matière d’énergie, il faut avoir en tête le scénario Négawatt : sobriété, efficacité, et seulement après, énergies renouvelables.
Pour ceux qui veulent vraiment aider les énergies renouvelables, il vaut mieux qu’ils soient clients et sociétaires d’Enercoop et/ou d’Energie Partagée.
09:39 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
29/01/2013
Et Hop, un pas de plus contre le mur !
Quelle grande nouvelle pour l’Aveyron. Vous vous rendez compte ? Le billet d’avion pour Paris va pratiquement baisser de moitié. Voilà qui va faire plaisir aux 97 % des aveyronnais qui n’iront de toute façon pas à Paris en avion cette année.
Il devient de plus en plus désolant de voir certains se réjouir de la vitesse à laquelle ils nous envoient contre le mur. Plus on nous dit que les prévisions sur le dérèglement climatique sont sous-estimées, plus ils font tout pour l’accélérer.
Il est désolant de lire, d’écouter, de voir ces élus, ces responsables de chambres consulaires, ces chefs d’entreprises qui n’ont pas bougé le petit doigt lorsque Raffarin a mis un coup d’arrêt à la ligne ferroviaire POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) en train pendulaire qui aurait permis de gagner un temps important en respectant l’environnement entre Rodez et Paris et être ainsi compétitif avec l’avion, se gargariser de la baisse des tarifs de l’avion sur Rodez-Paris.
Il est désolant de voir les mêmes ne rien faire pour la ligne Beziers-Neussagues.
Il est vrai que ce sont pratiquement ceux-là qui prennent l’avion pour un oui ou pour un non, en se faisant bien entendu rembourser le billet par leurs collectivités, l’Etat, leurs entreprises, leurs administrations…
En peu de temps, ils ont réussi à démolir le rail et à favoriser la route et les airs. Le contraire de ce qu’il aurait fallu faire.
Voilà qui ne va pas améliorer le Plan Climat local dont se targue de mettre en place le Conseil Général à grands coups de communication (manipulation est le mot le plus juste).
Mais je suis bête. Bien sûr que les rejets de gaz à effet de serre dus à ces avions ne vont pas rentrer dans ce bilan départemental, tout comme les rejets de gaz à effet de serre dus aux camions en transit qui vont envahir la RN 88 à cause de son doublement.
Et bientôt, ils vont nous imposer d’agrandir encore l’aéroport de Rodez ou bien même de construire un nouvel aéroport, comme à Notre-Dame-des-Landes… et pourquoi pas de tripler la RN 88.
Pauvres enfants, pauvre planète ! Quel avenir terrible nous leur réservons.
10:36 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
16/12/2012
Est-il opportun d’augmenter la TVA sur des biens de première nécessité ? Les sénateurs écologistes ont dit NON !
Le Sénat a rejeté hier le budget rectificatif contenu dans la loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012. Ce budget prévoyait le crédit d’impôt pour la compétitivité et pour l’emploi (CICE) réservé plus spécialement aux entreprises (20 milliards, dont il y aurait beaucoup à dire), financé entre autre par une hausse de la TVA. Les sénateurs écologistes ont voté contre ce budget rectificatif qui a été rejeté.
La principale raison du rejet de ce vote par les sénateurs écologistes est justement la hausse de la TVA sur certains produits, qui impactera directement les politiques ambitieuses qui pourraient être menées en matière de transition énergétique, de logement et de transports.
Cette hausse impactera directement notre territoire.
La ville, par l'intermédiaire de l'OPH de Decazeville, et la communauté de communes à travers son PLH sont engagées dans des programmes importants de construction et rénovation de logements. L'augmentation du taux de TVA sur le logement et sur la rénovation thermique menacera les objectifs de construction-rénovation prévus dans notre commune, mais aussi ceux fixés nationalement par le gouvernement.
De plus, alors que notre ville va s'engager dans un projet de chaufferie bois alimentant un réseau de chaleur, le fait que la filière bois énergie soit soumise à une augmentation de TVA alourdira la facture pour les usagers. Pénaliser une énergie renouvelable et locale alors que l'électricité et le gaz bénéficieront du taux le plus bas n'est pas non plus un bon signe pour aller vers une transition énergétique.
Enfin, en matière de transports collectifs, le passage de 7 à 10 %, après un récent passage de 5,5 à 7 % amènera là aussi à un quasi doublement du taux. Si le relèvement de la TVA à 10% était confirmé, ce serait un mauvais coup porté au développement des transports en commun dans notre ville et notre communauté de commune, alors que le réseau vient d'être récemment restructuré.
Cette hausse serait également un signal très négatif, à l’heure où tout le monde s’accorde sur la nécessité d’un transfert souhaitable de la voiture individuelle vers le transport collectif et sur la nécessité de lutter contre le changement climatique.
Pouvoir se loger décemment, pouvoir se chauffer et se déplacer économiquement sont des biens à considérer comme des biens de première nécessité.
Les sénateurs écologistes ont donc eu raison de s’opposer à ce budget rectificatif. Il faut maintenant que le gouvernement prenne conscience de l’injustice de ce budget rectificatif et de ses conséquences sur nos territoires et qu’il décide de retirer ce projet. Les députés doivent faire remonter l’exaspération de leurs concitoyens, notamment les plus faibles, qui vont une nouvelle fois être les premiers touchés par ces mesures.
Une pétition circule invitant à ce que le gouvernement revienne sur cette augmentation de la TVA sur le logement social notamment.
Elle est signée par de nombreux élus de gauche et écologistes, y compris des élus du PS comme Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et ancienne ministre du logement, mais aussi Dominique Voynet, ancienne ministre et maire de Montreuil.
Vous pouvez la retrouver et signer en cliquant ICI
La Dépêche du Midi revient aujourd'hui sur mon intervention en conseil municipal concernant ce point.
"Coup de gueule
Jean-Louis Calmettes (adjoint au maire, élu EELV) a poussé un coup de gueule à l'encontre du gouvernement PS, à propos du logement social et les transports collectifs. «La TVA vient de passer de 7 % à 10 %, après être passée de 5,5 % à 7 %. J'appelle à signer une pétition en ligne, le logement et le transport collectifs sont, à mes yeux, de première nécessité».
Je tiens à apporter un léger rectificatif à ce passage.
J'ai parlé de ce sujet dans le cadre du point de notre conseil municipal consacré à la garantie d'emprunt pour un programme de construction de l'OPH de Decazeville, en notant que nous aurions peut-être à l'avenir moins l'occasion de prendre une telle délibération car l'habitat social était menacé par une hausse de la TVA.
J'ai ensuite précisé que cette augmentation de la TVA était prévue dans le cadre du pacte de compétitivité lancé par le gouvernement, sans préciser que ce gouvernement était PS comme dit dans l'article. Je suis tout de même au courant qu'il y a deux ministres EELV au gouvernement.
J'ai précisé qu'une pétition était disponible et que j'encourageais chacun à la signer. J'ai rajouté que les signataires venaient de tous les courants politiques, et j'ai effectivement précisé, PS compris, puisque de nombreux élus socialistes l'ont signé, notamment marie-Noelle Lienemann.
Jean-Paul Boyer a ensuite pris la parole pour préciser que les élus du Front de gauche étaient également défavorables à cette hausse de la TVA sur le logement social.
Je me dois de préciser pour être complet que mon souhait initial était de présenter un vœu dans ce sens en conseil municipal, mais que cette proposition n'a pas reçu le succès escompté de la part de la plupart de mes collègues en réunion privée préalable. J'y ai donc renoncé pour ne pas qu'il soit rejeté et qu'il n'obtienne finalement que les voix de l'opposition et la mienne uniquement. j'ai alors choisi de faire une intervention sur ce thème lors du point de la garantie d'emprunt de l'OPH de Decazeville en conseil municipal et d'inviter à signer la pétition.
Je précise pour terminer que de nombreuses municipalités ou conseils régionaux de gauche dans toute la France, avec pour la plupart des maires ou présidents PS, ont formulés de tels vœux lors de leurs dernieres réunions de conseils municipaux ou régionaux, souvent sur proposition d'élus EELV. Quand le logement social est menacé, il faut le dire, surtout lorsque l'on est de gauche, même si l'on doit égratigner ses petits copains du même parti au gouvernement. C'est rendre service à la société... mais aussi à ce gouvernement. On ne peut pas se plaindre en permanence que l'on manque de moyens financiers dans les OPH, ce qui est vrai, et accepter sans sourciller cette augmentation injuste de la TVA.
Voir par exemple le vœu du Conseil régional PACA çi-dessous :
Ci-dessous la fiche que j'avais préparé pour cette intervention :
TVA logement social - CM 201212.pdf
Centre Presse du 29 décembre 2012 (Cliquez sur l'article pour l'agrandir) :
08:47 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
12/12/2012
Création d’un Comité de soutien aux opposants du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Decazeville
A l’initiative de citoyens du Bassin fortement mobilisés ainsi que de mouvements politiques et associatifs, une réunion est organisée le vendredi 14 décembre à 17h30 à la salle n° 6 de la Maison des Sociétés à Decazeville, esplanade Jean Jaurès. Le but de cette réunion est d’informer la population sur ce projet et de soutenir les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en proposant des actions locales. Après Rodez et le nord Aveyron, Saint-Affrique, Millau et Villefranche, le Bassin se mobilise à son tour.
Cette réunion débutera à 17h30 par la diffusion d’un film documentaire « Au cœur de la lutte » qui montre la mobilisation des paysans locaux contre ce projet.
Il sera suivi à 18h30 d’un débat entre les participants.
Nous vous attendons nombreux pour faire entendre votre voix face à ce projet inutile, ruineux et destructeur.
Renseignements : 06 85 39 04 98
Comme le demandait l'association Canopée, j'ai envoyé le 15 décembre un courrier à François Hollande en renvoyant ma carte d'électeur afin de lui demander d'arbitrer en faveur d'une politique cohérente, responsable et consciente des grands enjeux auquels doit faire face la société française et par conséquent, de renoncer au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
L'article de La dépêche du Midi sur cette réunion :
Decazeville. Mobilisation anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Des membres d'Europe écologie les Verts, de la gauche anticapitaliste, d'ATTAC et quelques citoyens concernés ont créé un comité du bassin de Decazeville de soutien aux opposants du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ils organisaient ce 14 décembre, maison des sociétés à Decazeville, une réunion d'information de la population sur ce projet. Après Rodez et le nord Aveyron, Saint-Affrique, Millau et Villefranche, le Bassin se mobilise à son tour aux fins de soutenir les opposants à la création de cet aéroport. La réunion, rassemblant environ 30 personnes, débutait par la diffusion d'un film documentaire «Au cœur de la lutte» d'une heure environ qui montre la mobilisation des paysans locaux contre ce projet et les commentaires de différents opposants, projection qui était suivie d'un débat au cours duquel chacun put s'exprimer sur «ce projet inutile, ruineux et destructeur».
La Dépêche du Midi
Photo : La Dépêche du Midi
15:10 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
25/11/2012
Notre-Dame-des-Landes - Quel gâchis !
Tous les observateurs avertis avaient compris que la forte mobilisation du 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi dans toute la France et même en Aveyron (voir article de presse en cliquant sur la photo), devait mettre un terme à ce projet d’aéroport. Ou tout au moins, était l’occasion de faire une pause dans son avancement pour une sortie en douceur. Tous, sauf les socialistes. Ils n’ont pas compris que c’était une forte aspiration du peuple de gauche et même de la société française de mettre un terme à ces grands projets tant pour des considérations environnementales qu’économiques. Pour eux, la résistance à Notre-Dame-des-Landes, c’était juste un dernier soubresaut d'une poignée d'anarchistes ou babas attardés qui voulaient refaire le Larzac. Ils ont tout faux !
Les propos honteux du ministre de l’intérieur ajoutés aux violences de l’intervention policière du 23 novembre ont jeté un discrédit total sur Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls.
Alors, quelle porte de sortie maintenant.
Soyons clairs. Cette prochaine commission de dialogue demandée par Europe Ecologie – les Verts ne constitue pas une porte de sortie honorable pour les socialistes. L’honneur, ils l’ont perdu vendredi par l’intervention violente des CRS à Notre-Dame-des-Landes et par les paroles honteuses du ministre de l’intérieur. L’honneur, les socialistes locaux l’ont aussi perdu en autorisant les CRS à évacuer la mairie de Saint-Affrique occupée par des militants non-violents.
L’honneur, cela aurait été de mettre en place cette commission de dialogue après la manifestation monstre du 17 novembre comme Europe Ecologie - les Verts le demandait. Maintenant, cette commission de dialogue doit permettre de montrer qu’il n’y a qu’une seule solution : l’enterrement en première classe de ce projet. Tout comme doivent être remis en cause sous peine de fortes contestations similaires d’autres projets aussi inutiles, destructeurs et ruineux encore dans le cartons.
Sur les questions de société et d’environnement, la gauche française, celle qui a rejeté Nicolas Sarkozy et élu François Hollande, est beaucoup plus en avance que la plupart des élus nationaux et locaux socialistes. Si les socialistes ne veulent pas aller vers de fortes déconvenues lors des prochaines échéances électorales, ils doivent rapidement se ressaisir et remettre en cause leurs dogmes productivistes et destructeurs.
Enfin, les CRS doivent immédiatement partir du site de Notre-Dame-des-Landes. Ils seront beaucoup plus utiles ailleurs, notamment pour renforcer les commissariats et gendarmeries en sous-effectifs des petites villes et bourgs de notre pays, qu’à taper sur des militants qui se battent pour l’avenir de notre pays et de la planète.
Le combat continue donc et nous participerons aux rassemblements de tous les comités de soutien aux opposants de Notre-dame-des-Landes à commencer dès lundi à Rodez à 16h30 devant la préfecture de Rodez en attendant des rassemblements prochains dans l’ouest Aveyron notamment à Villefranche-de-Rouergue, place Notre-Dame... des-Landes.
Photo du bas : pancarte apercue lors de la manifestation d'hier à Nantes
DERNIÈRE INFO : Rions un peu. La mairie de Decazeville a été exceptionnellement fermée au public samedi matin 24 novembre par crainte d’intervention surprise de militants opposés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes comme à Saint-Affrique. Pourtant il n’y a pas de sénateur-maire socialiste à Decazeville, ni encore de député-maire que je sache. Cela en dit long sur l’état d’esprit actuel des socialistes sur ce sujet...
L'intervention de Marie-Claude CARLIN d'Europe Ecologie - Les Verts de l'Aveyron dans Centre Presse du 27 novembre 2012 (Cliquez sur l'article pour l'agrandir)
Pour mieux comprendre ce projet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps
10:00 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : aéroport, notre-dame-des-landes, socialistes | | Facebook | | Imprimer |
16/11/2012
Tribune pour le bulletin municipal
Nous devions remettre avant le 15 novembre les articles qui seront dans le prochain bulletin municipal. je devais pour ma part remettre la tribune pour le groupe Europe Ecologie - Les Verts en 3 000 carractères maxi, espaces compris.
La voici en primeur ci-dessous.
L'avantage d'internet par rapport à la version papier, c'est la possibilité d'insérer des liens pour mieux expliquer le texte.
Contre tous les grands projets inutiles, multiplions les petits projets utiles !
En Espagne, des aéroports et des autoroutes construits dernièrement à coups de milliards par les Communautés autonomes sont déserts. La crise n’est bien sûr pas étrangère à ce fait. Mais pas seulement. Les autres causes de ce gaspillage d’argent public sont la mégalomanie et l’imprévision des dirigeants politiques, insensibles aux menaces que représentent la fin du pétrole bon marché, le réchauffement climatique et l’artificialisation des terres agricoles.
En France, c’est l’autoroute A 65 entre Pau et Langon construite dernièrement qui est désertée. Plus grave, de nombreux projets d’aéroport, d’autoroutes ou de LGV sont dans les cartons. Les collectivités locales sont sommées de participer financièrement à ces grands projets. C’est le cas en Midi-Pyrénées du projet d’autoroute Castres-Toulouse, mais aussi du doublement intégral de la RN 88 pour en faire un nouveau couloir européen gratuit pour les camions. Un projet qui va revenir très cher aux Aveyronnais et aux Midi-Pyrénéens et détériorer fortement l’environnement. Proche de nous, il y a le créneau de dépassement de la côte d’Hymes qui est réalisé sur de la bonne terre agricole au lieu d’utiliser le tracé existant où le département possède pourtant des emprises foncières. Le coût en est multiplié par quatre ou cinq.
Les grands projets d’infrastructures, souvent réalisés dans des conditions très avantageuses pour les grosses entreprises privées du BTP, ont aussi des conséquences désastreuses sur la vie des petites collectivités locales. Les moyens financiers n’étant pas extensibles, en privilégiant les grands projets onéreux, les aides pour les équipements et aménagements communaux et intercommunaux sont fortement revues à la baisse. Un exemple : la salle Yves Roques à Decazeville a été financée à un taux proche de 80% par des aides extérieures il y a environ huit ans, alors que les futurs travaux de la rue Cayrade ne seront financés qu’à hauteur d’un peu plus de 20% par l’Etat, la Région et le Département réunis.
Autre exemple : le conseil général de l’Aveyron a décidé de ne plus accorder d’aide financière pour la mise aux normes obligatoire de l’assainissement autonome des habitations des particuliers.
Il faut donc arrêter tous ces grands projets inutiles et ruineux et orienter les moyens financiers à l’amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens et ainsi faire travailler les entreprises locales. En matière de mobilité, nous n’avons généralement pas besoin d’autoroutes et d’aéroport pour nous rendre à notre travail, au guichet d’une administration, chez le médecin, à la médiathèque… Ce sont ces déplacements de proximité qui représentent plus de 80% de nos déplacements qu’il faut avant tout aider. La communauté de communes Decazeville-Aubin l’a bien compris en doublant les services du TUB.
Jean-Louis CALMETTES
Europe Ecologie – Les Verts
08:23 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
31/10/2012
TUB - Journée d'information
La journée d'information sur les nouvelles lignes et les nouveaux horaires du TUB a été un franc succès. Beaucoup de monde pour visiter les deux nouveaux bus fraichement décorés exposés sur le parvis de la place Decazes à Decazeville. La présentation et les explications de la grille horaire étaient les principales demandes des futurs usagers.
Téléchargez le guide horaire en cliquant ici
Photos : JLC - Cliquez sur les photos pour les agrandir
L'article de Centre Presse du 3 novembre 2012
Cliquez sur l'article pour l'agrandir
18:42 Publié dans Développement durable, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
30/10/2012
Enquête publique pour un projet à l'usine Umicore de Viviez
Nous devions nous prononcer jeudi soir en conseil municipal sur le projet d’UMICORE (UBPF) d’exploitation d’une unité de traitement de surface et de laquage sur la commune voisine de Viviez.
La simple lecture du résumé non technique (téléchargeable ci-dessous), que tout le monde aurait dû au moins lire avant de prendre une position (ce qui visiblement n’était pas le cas), pose de nombreuses questions sans que le reste du dossier n’apporte réellement des réponses.
Il y a déjà une erreur sur la première page de ce résumé non technique. Le prélèvement d’eau sur le Lot pour alimenter le site industriel n’est pas sur la commune de LIVINHAC-LE-HAUT comme indiqué, mais sur la commune de DECAZEVILLE, au pont de Livinhac.
Mais ma principale inquiétude vient de l’installation d’un oxydateur thermique, autrement dit un incinérateur, pour traiter les émissions de COV (composés organiques volatils) contenus dans les peintures lors des opérations de laquage.
Il existe trop d’inconnus et pas assez de garantis concernant les impacts sur l’environnement, notamment sur l’air, de cet oxydateur thermique situé vers le giratoire de Laubarède. Les risques me semblent sous estimés concernant les rejets possibles de dioxines, furanes et autres éléments chimiques toxiques, mais aussi sur les possibilités d'explosions et le bruit généré par les ventilateurs malgré les écrans anti-bruit prévus.
Les risques sanitaires globaux me semblent aussi sous évalués. Le résumé non technique note :
" Les agents potentiellement dangereux qui sont mis en œuvre et émis par les installations actuelles et futures d’UBPF sont essentiellement constitués par les polluants émis à l’atmosphère lors des opérations de fusion du zinc, et lors du traitement de surface des bandes de zinc (prépatinage et laquage)
Les émissions de Cadmium, Plomb, Zinc, HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), Dioxines, Oxyde d’azote, Oxyde de souffre et poussières ont par conséquent été prises en compte pour évaluer les effets des activités UBPF sur la santé des riverains
Les effets systémiques et les effets cancérogènes ont été évalués pour des expositions par inhalation et par ingestion (via la chaîne alimentaire).
Les indices de risques, calculés sur la base de connaissances actuelles pour chaque substance et pour chaque scénario d’exposition (inhalation et ingestion), sont tous inférieurs à 1.
De la même manière, le risque cancérogène par inhalation et ingestion est jugé acceptable (Excès de Risque Individuel inférieur à 105).
Le risque d’atteinte à la santé des riverains liée aux activités d’UBPF est donc acceptable."
Nous voila rassurés.
Sauf que tout cela est purement théorique et ne tient pas compte de manœuvres humaines malheureuses, de l’usure de l’outil industriel, d’une éventuelle sous-estimation des quantités de ces rejets basés sur les données du constructeur, de connaissances futures sur les effets sur la santé des produits chimiques rejetés…
D’ailleurs, les réponses données à l’ARS par UBPF sur les questions des rejets me semblent plus qu’évasives. UBPF ne parle que des odeurs et minimise les rejets de dioxines et de furanes qui seront « mesurées à la mise en route de l’installation »
Et après ?
Fallait-il pour autant voter contre ? Peut-être pas !
Mais il fallait montrer nos doutes, basés avant tout sur l’expérience et le vécu des effets sur notre environnement et notre santé de l’activité de cette entreprise (elle n’est certes pas la seule). Et aussi montrer que nous serons attentifs sur l’activité future envisagée et que nous souhaitons des garanties.
C’est pour cela que la délibération qui nous était proposée ne me satisfaisait pas.
J’aurais préféré le projet de délibération proposé par Viviez qui nous a été lu lors de ce conseil municipal. Outre le fait que nous aurions eu une délibération commune sur notre territoire qui aurait eu plus de poids, elle me semblait beaucoup mieux construite et prenait en compte les doutes et les souhaits que j’ai exposé.
Elle soulevait aussi un point important, celui de la réalisation de mesures de suivi de l’air en amont de la vallée, notamment vers le stade de Decazeville comme préconisé dans la CLIS de 2011 et non mis en œuvre à ce jour.
On a malheureusement appris en 1986 en France, que la pollution ne s’arrêtait pas aux frontières, même communales.
Ce point de mesure sur Decazeville aurait le mérite de prendre aussi en compte les rejets d’autres activités.
Je me suis donc abstenu de voter la délibération telle que proposée à ce conseil municipal. J’aurais bien sûr voté favorablement à une délibération qui aurait repris le projet de Viviez.
Le peu d’intérêt des citoyens et des élus pour ce genre d’enquête doit nous interroger.
Les riverains sont-ils assez renseignés ?
La publicité des enquêtes publiques est-elle assez efficace afin de toucher toutes les personnes concernées par les projets ?
La procédure d’enquête publique n’est-elle pas plutôt faite pour que tout se passe dans la plus entière discrétion ? Je pense que oui.
Pourquoi ne pas rendre obligatoire une ou plusieurs réunions publiques d’information ? Elle ne sont actuellement que facultative liées au bon plaisir du commissaire enquêteur.
Pourquoi ne pas mettre le dossier d’enquête publique sur internet ?
Pourquoi ne pas rendre les enquêtes publiques plus longues pour que les gens aient les moyens et le temps de se renseigner ?
C’est notre démocratie qui est en jeu. Oui, il faut une réforme rapide de la procédure d’enquête publique et de débat public.
En attendant, c’est demain que se termine l’enquête publique.
Le commissaire enquêteur reçoit l’après-midi à la mairie de Viviez
Téléchargez ci-dessous le résumé non technique (4,7 Mo) :
UBPF - Enquête publique - Résumé non technique.pdf
Photo en haut de note (JLC) : L’usine Umicore où l’on peut voir que la construction des locaux abritant le futur projet est déjà bien avancée. L’autorisation d’exploiter cette nouvelle unité ne fait pas de doute malgré l’enquête publique.
Cliquez sur la photo pour l'agrandir
16:06 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (3) | | Facebook | | Imprimer |
11/10/2012
Parc Interco à Aubin et Decazeville : enfin des projets
13:43 Publié dans Développement durable, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
27/08/2012
Vélo et TUB
On a l’impression de découvrir maintenant les avantages du vélo à assistance électrique : énergie non polluante (lorsque l’on est abonné à Enercoop comme moi), aide important pour le pédalage qui réconcilie avec le vélo et permet de monter facilement des côtes, rapport poids de l’engin / poids de la personne à déplacer très favorable par rapport à la voiture électrique…
Ce que l’on oublie, c’est que cet engin ne date pas d’hier. En effet, les brevets ont été déposés au 19ème siècle et le premier vrai vélo a été commercialisé vers 1935. C’était un EMI-Philips construit aux Pays-Bas, pays du vélo. Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir la forte ressemblance entre ce vélo et un vélo actuel (mon vélo, un Matra i-speed Tourer X480). La petite différence réside dans l’emplacement du moteur qui est maintenant inclus dans le moyeu de la roue arrière. On peut admirer les magnifiques moufles qui permettaient d’utiliser ce vélo l’hiver.
Dans ce registre, la communauté de communes Decazeville-Aubin approche les 10 subventions pour l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique cette année. Si vous rajoutez ceux qui n’ont pas demandé cette subvention et acheté tout de même un VAE et ceux qui ont acheté un vélo normal cette année, le parc de vélo sur notre territoire est en train de prendre de l’ampleur. Il reste plus qu’à réaliser rapidement les aménagements cyclables prévus dans notre schéma modes doux datant de 2010 pour que tous ces cyclistes puissent rouler sur nos communes en toute sécurité.
De passage en vélo à Maurs hier, quelle ne fut pas ma surprise de voir le TUB faire le tour de ville. Non, il ne s’agissait pas du bus Citélis qui dessert nos communes urbaines. Pour sa fête locale, le comité des fêtes de Maurs organisait un corso fleuri et le Tub en question était un char fleuri représentant le TUB... le même qui défilait lors de la fête de Decazeville 2009. Cela n’a pas empêché le commentateur de nous dire que ce char fleuri représentant le TUB avait été construit par une association locale maursoise. Certes, les fleurs de papier décorant ce char de 2009 devaient sûrement être légèrement ternies et remplacées, mais le char d’origine a bien été monté à Decazeville. Le TUB à Maurs, c'est peut-être là un signe qu'il pourrait déborder sur certaines communes rurales du Bassin comme il en avait été question à un moment.
08:45 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
01/07/2012
Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à l’Unesco
On ne peut que se réjouir du Classement au patrimoine mondial de l’Unesco du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au titre de « paysage culturel évolutif vivant ». Le bassin minier est un paysage atypique, notamment avec les fameux terrils.
J'avais visité cette région lors des Assises nationales du Développement Durable en juin 2003. Je m’étais notamment attardé, guidé par son maire écologiste Jean-François Caron, à Loos-en-Gohelle et à la base 11/19 située au pied de deux immenses terrils. Ce lieu, qui a su garder son patrimoine historique avec la tour et le chevalet métallique, mélange maintenant de l’habitat écologique, des entreprises travaillant sur l’environnement (écoconstruction, écomatérieux, énergies renouvelables…) et abrite également la scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais Culture Commune.
Ce lieu abrite aussi l’association la Chaîne des Terrils qui valorise et anime depuis 1988 ce territoire. Devenue depuis CPIE, elle a contribué à lutter contre l’image négative du bassin minier et a au contraire, participé à la reconquête et à avoir une vision d’avenir sur ce patrimoine, d’abord par ses habitants eux-mêmes, mais aussi de l’extérieur.
C’est toute cette dynamique qui a permis à ce qu’un territoire au patrimoine industriel et naturel fortement dégradé par les activités humaines, mais un territoire d’une générosité et d’une richesse humaine et sociale incomparable, soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce classement permet d’honorer l’apport de ces milliers d’ouvriers et ouvrières à nos sociétés, à notre histoire industrielle. Si les puits de mines ont fermé il y a maintenant plusieurs décennies, leur marque est toujours prégnante sur le territoire. Il ne faut pas cacher ce patrimoine, ni effacer la mémoire ouvrière qui en est issue. Il faut au contraire l’assumer, le respecter et le mettre en valeur, dans toutes ses dimensions, même les plus douloureuses.
Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec notre territoire.
S’il était impossible financièrement de conserver l’intégralité de notre patrimoine industriel, il faut maintenant s’appliquer à conserver et à mettre en valeur ce qui reste : le chevalement, les soufflantes, les cheminées du Gua…
Mais il faut également se réapproprier notre patrimoine « artificiel devenu naturel » comme le décrivait Mr Scholler de l’ONF : les 500 hectares du Parc Intercommunal avec la Découverte, la forêt de la Vaysse…
Nous devons également redécouvrir les ruisseaux qui coulent dans nos centres villes. Ils ont retrouvé une eau limpide et les analyses montrent que la qualité écologique est maintenant convenable. Ces ruisseaux, qui il y a peu de temps encore n'étaient que des exutoires pour les rejets des industries et des particuliers, ont encore dans nos esprits une image négative. Pourtant, ils constituent un des éléments primordiaux de l'environnement et du paysage local actuel. Nous devons nous les réapproprier et les valoriser tout en veillant à modérer les effets de leurs crues.
Comme l’a fait Europe Ecologie – Les Verts, je tiens à mon tour à féliciter Jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle, initiateur de ce projet et un de ses avocats les plus constants depuis plus de 20 ans et visiblement très ému à l’annonce des résultats. On peut le comprendre.
Un article sur Loos-en-Gohelle paru dans Libération du 2 avril 2013 :
Un pionner vert en terrain minier - Loos en transition
Photos : Base 11/19, terrils de Loos-en-Gohelle et J-F Caron : jlc
L'article de Centre Presse consacré à cette note :
11:14 Publié dans Développement durable, Europe Ecologie, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bassin minier, loos-en-gohelle, unesco | | Facebook | | Imprimer |
25/03/2012
L'eau, un bien commun inestimable pour la planète et l'Aveyron
Retenues collinaires, microcentrales, barrages hydrauliques, renégociation des concessions pour les grand barrages du nord Aveyron, forages sur l’Aubrac… l’eau devient localement la convoitise de nombreux secteurs d’activité : agriculture, agroalimentaire, énergie, industrie, collectivités…
Les pollutions de l’eau souterraine ou de surface sont récurrentes et rarement, les responsables sont trouvés. Les réparations, lorsqu’elles elles sont possibles, sont aussi rarement assumées par les pollueurs pourtant identifiés.
L’UFC Que Choisir dénonçait il y a quelques jours, le fait que près de deux millions de personnes en France reçoivent une eau non conforme aux réglementations car trop polluée, près de 70 % de cette pollution provenant des pesticides, nitrates et sélénium.
De nouveaux dangers menacent cette ressource inestimable : sécheresses récurrentes dues au dérèglement climatique mais aussi permis pour l’extraction de gaz de schistes.
C’est aussi l’érosion des sols et l’artificialisation galopante de terres agricoles pour l’aménagement de zones d’activités, de lotissements, d’infrastructures de transport… qui menacent la circulation et la qualité des eaux de surface et empêchent cette eau de s’infiltrer dans les nappes phréatiques.
Le diagnostic est accablant.
Pourtant, les lobbies industriels et agricoles soutenus par des notables et des hommes politiques influents continuent à le nier et s’organisent pour faire face à la contestation des citoyens de plus en plus inquiets.
Heureusement la résistance s’organise.
Globalement, le succès du récent Forum Alternatif Mondial de l’Eau qui s’est déroulé à Marseille du 14 au 17 mars 2012 en parallèle du forum mondial de l’eau organisé par les multinationales de ce secteur, montre que l’on peut faire face à la manipulation et à la désinformation et faire des proposition audacieuses pour protéger et avoir une gestion citoyenne de cette ressource, bien commun de l’humanité.
Mais qu’en est-il localement ?
Pour nous en parler, Europe Ecologie – les Verts de l’ouest Aveyron a invité dans le cadre des Rencontres de l’Ecologie, deux témoins de notre département.
Yves ANGOY est un écologiste aveyronnais de la première heure. Cet Espalionnais amoureux de l’Aubrac et de ses boraldes suit tous les dossiers locaux touchant à la nature et particulièrement à l’eau.
Sa passion pour l'Aubrac l'a conduit à réaliser un film documentaire avec François Vieuxgué sur les derniers buronniers : Deux au Buron.
Marie-Claude CARLIN est élue à Rodez. Elle a suivi de nombreux dossiers touchant à l’eau, notamment lorsqu’elle était Conseillère Régionale.
Tous les deux sont impliqués depuis des dizaines d’années dans la défense de la nature, de l’environnement et dans la protection de nos eaux de surface et souterraines.
Venez les rencontrer le :
Mercredi 11 avril 2012 à 20h30
à DECAZEVILLE
Salle n° 7 de la Maison des Sociétés
Esplanade Jean Jaurès (face au giratoire de la gendarmerie)
Téléchargez le tract : EELV12- jeudis écologie DKZ-110412-web.pdf
09:43 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Société, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, agriculture, pesticides | | Facebook | | Imprimer |
18/03/2012
Le scénario Négawatt expliqué à Rieupeyroux
« J’en fais le serment, nous défendrons l’industrie nucléaire française, capitale pour notre indépendance, pour notre compétitivité ». C’est la phrase qu’a prononcée le candidat Sarkozy à Villepinte le jour même, comble du cynisme, du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et jour de la chaîne humaine contre le nucléaire dans la vallée du Rhône.
Au delà de l’idolâtrie légendaire de la droite libérale pour cette énergie mortifère, mais la droite n’est pas la seule, cette phrase contient deux fausses affirmations répétées à profusion pour qu’elles rentrent bien dans nos cerveaux.
Non, le nucléaire n’assure pas notre indépendance énergétique car l’uranium permettant de faire tourner les centrales françaises provient exclusivement de l’étranger, notamment du Niger où il est extrait dans des conditions environnementales, sociales et sanitaires déplorables.
Non le nucléaire n’est pas compétitif. Cette filière bénéficie depuis des dizaines d’années de mirobolantes subventions de l’Etat tant pour le fonctionnement que pour la recherche. De plus, la gestion des déchets durant des dizaines de milliers d’années, le démantèlement des centrales en fin de vie, la construction de centrales nouvelles (voir le doublement du coût de des EPR de Flamanville et en Finlande), la sûreté… sont très largement sous-estimés. Sans parler d’un accident sur une centrale dont la probabilité est importante comme l’a démontré Bernard Laponche.
Il faut sortir de cette énergie chère, dangereuse, qui ne supporte pas la démocratie. Et le plus tôt sera le mieux !
Mais il faut aussi anticiper la fin des énergies fossiles.
C’est ce à quoi se sont penchés les ingénieurs et spécialistes de l’association Négawatt depuis maintenant près de dix ans. Après un premier scénario en 2003, ils ont publié fin 2011 un scénario actualisé plus ambitieux, qui comprend 10 points clés.
C’est ce que viendra exposer Christian Couturier, ingénieur énergéticien membre de l’association Négawatt, à Rieupeyroux (salle Vitrée) le jeudi 22 mars, invité par Europe Ecologie - Les Verts de l'ouest Aveyron, dans le cadre des « Jeudis de l’écologie ».
Christian Couturier travaille également au pôle Energie de l’association Solagro, dont le projet est d’ouvrir d'autres voies pour l'énergie et l'agriculture, pour une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles (énergie, biodiversité, eau, air,...).
Solagro a produit l’an passé le scénario Afterres2050, un travail important sur l'utilisation des terres agricoles et forestières en France.
Christian Couturier a également travaillé sur le projet EVAM de méthanisation du plateau de Montbazens, projet qui est né à la communauté de communes Decazeville-Aubin lors d’une réunion en juin 2005.
L'ouvrage de 370 pages expliquant en détail le scénario Négawatt, "Manifeste Négawatt", écrit par Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac et édité par Actes Sud - Colibris, sera en vente le soir même de la conférence au prix de 20 euros.
L'article de La Dépêche du Midi : Rieupeyroux, une fois par mois, rime avec écologie
Covoiturage à partir de Decazeville : 0685390498
A partir de Najac: 06.86.54.74.94 (Magali BRU)
Photo : Chaîne humaine contre le nucléaire : jlc
09:36 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Politique locale, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, négawatt, énergies renouvelables | | Facebook | | Imprimer |
07/03/2012
Fukushima, un an après… Manifestations à Rodez et dans la Vallée du Rhône
A la mémoire des victimes de Fukushima, de Tchernobyl, et de toutes les victimes du nucléaire, une manifestation symbolique est organisée le
Samedi 10 mars 2012 à 11h
devant la Préfecture de Rodez
Cette manifestation est à l'appel d'Action Environnement, d'Attac, du Comité Causse Comtal, du Collectifs Chaîne Humaine, d'Europe Ecologie - Les Verts, de la Ligue des Droits de L'homme, du Parti de Gauche et de Serènes Sereines
Covoiturage au départ de Decazeville : 0685390498
Covoiturage au départ de Villefranche : 0676973255
N'oubliez pas dimanche, la Chaîne Humaine dans la Vallée du Rhône :
Encore des places au départ de Rodez et de Millau
Tract Fukushima EELV : Tract-1-an-Fukushima.pdf
15:07 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Europe Ecologie, Présidentielles 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, fukushima | | Facebook | | Imprimer |
17/01/2012
Quelle évolution pour la Découverte
L’ancien site minier de la Découverte à Decazeville est devenu un lieu magnifique où de nombreux amoureux de la nature et du calme aiment à se retrouver, notamment les week-end. Mais c’est aussi un lieu où l’on peut pratiquer de nombreuses activités sportives et de loisir. Des itinéraires pour la pratique de la randonnée pédestre, cyclable et équestre devraient voir le jour bientôt grâce au travail du conseil de développement « Vivacité » qui a organisé ces dernières semaines des réunions dans ce sens avec les associations et les usagers du Parc Intercommunal, espace artificiel devenu naturel de 535 hectares.
Le parapente devrait pouvoir se développer grâce à l’enlèvement prochain par RTE d’une ligne à haute tension inutilisée, qui gêne fortement les parapentistes.
Mais le lac de la Découverte peut également participer à cette dynamique.
Idéalement situé en lisière de la ville, à proximité des commerces, d’un arrêt du TUB, de la zone du Centre, ce lac de 9 hectares devrait permettre la pratique de nombreuses activités.
Soyons clairs. La Découverte de Decazeville ne sera jamais Cap Découverte de Carmaux. Et c’est tant mieux pour les contribuables locaux et régionaux. Mais il y a à Decazeville la possibilité de réaliser sur cet espace, des équipements demandant des investissements modérés qui permettront de développer une activité touristique complémentaire tout en servant aux habitants de notre territoire.
Les premiers résultats d’analyses bactériologiques de l’eau pour une pratique éventuelle de la baignade sont encourageants.
Cette année, la Fédération de l’Aveyron pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique devrait réaliser une étude pour la valorisation halieutique du plan d’eau de la Découverte.
Et dimanche dernier, c’est le Club Subaquatique Ruthénois qui est venu faire une reconnaissance des lieux. Vu la température extérieure proche du 0° C, il a fallu beaucoup de courage aux plongeurs pour goûter une eau qui était entre 8 et 11° C selon la profondeur. Encore merci à ce club de plongée.
Le but était d’avoir une meilleure connaissance de ce lac qui a été créé il y a maintenant une dizaine d’années.
Comment a évolué le fond ? Y a t’il une faune aquatique ? L’eau est-elle claire ?
Mais aussi : peut-on faire de la plongée dans ces eaux et éventuellement en faire une activité pour ce site ?
La réponse est dans la petite vidéo tournée dimanche et les articles de presse ci-dessous.
PLONGÉE DANS LE LAC DE LA DECOUVERTE À DECAZEVILLE par decazeville-bassin
L’article de Centre-Presse et Midi Libre : On a plongé dans le lac de la Découverte.pdf
Les articles de La Dépêche du Midi : Des plongeurs dans le lac de la Découverte
14:41 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |