26/06/2008
Les déchets nucléaires reviennent en Aveyron
On croyait être débarrassé des déchets nucléaires que voulait envoyer l’ANDRA dans l’ouest Aveyron sur le site granitique de Sanvensa.
Les voilà qui reviennent. Certes, ce ne sont pas les mêmes déchets. Ceux-ci sont de faible activité mais en grande quantité et surtout à durée de vie longue (5 000 ans).
Quatre cantons sont concernés : Capdenac-Gare, Najac, Villefranche-de-Rouergue et Villeneuve.
Il est pitoyable de voir les arguments de certains élus locaux de droite comme de gauche pour éviter que ces déchets ne viennent sur leurs territoires : nos territoires sont magnifiques, les déchets nucléaires vont faire fuir les touristes, cela va aller à l’encontre de l’agriculture et des entreprises agroalimentaires locales…
Bref, leurs territoires sont les plus beaux, les plus protégés ; ces déchets, ils n’ont qu’à les mettre ailleurs, mais pas chez nous.
Ca, c’est de la politique ! Politique de l’autruche et de l’inconscience !
Seuls, l’association Serènes Sereines et les Verts disent : pas de centre de stockage de déchets nucléaires, ni ici, ni ailleurs !
D’où proviennent ces déchets ? Des 58 centrales nucléaires actuellement en activité en France. Le fond du problème est là. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’élus pour remettre en cause cette industrie mortifère et polluante pour des milliers de générations. Pas un ne dit : si nous ne voulons plus de déchets nucléaires, il faut d'abord arrêter d'en produire et donc il faut arrêter les centrales nucléaires et éviter également d’en vendre à toutes les dictatures de la planète.
Voilà ce que l’on aimerait entendre d’élus responsables à la place des discours hypocrites et démagogiques dont ils nous font part sur ce sujet.
La palme de l’hypocrisie revient sans aucun doute à Serge Roques, puisqu’il a défendu à l’assemblée nationale la loi de programme du 28 juin 2006, relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs, loi qui fait que ces déchets arrivent chez nous. Dans un courrier qu’il m’avait envoyé faisant suite à une carte-pétition de ma part pour m'élever contre le projet de loi, il écrivait qu'elle « s’inscrit dans une démarche cohérente et responsable vis-à-vis des générations présentes et futures ».
Il faudra qu’il nous explique pourquoi il refuse que Villefranche-de-Rouergue accueille un centre de stockage s’il en va de l’avenir « des générations présentes et futures ».
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12/06/2008
Deuxième édition de la Journée de l’énergie éolienne
Nous étions présents l’an passé pour la première édition de cette animation dans l’Aveyron. Elle avait connu un énorme succès puisque des centaines de personnes se sont retrouvées au parc éolien de Viarouge.
Cette année, cette animation européenne se déroulera localement le vendredi 13 juin 2008 de 14 H à 17H sur le parc éolien de Canet-de-Salars.
Cette journée permettra aux professionnels de dialoguer avec la population sur l’intérêt de la filière dans le bouquet énergétique Français et la façon dont la concertation se fait avec la population locale, les élus et les administrations en charge de l’instruction de ces dossiers.
Durant cet après-midi, des professionnels de l’éolien exerçant dans l’Aveyron, seront sur place pour parler de leur métier et répondre à toutes vos questions sur leur activité.
Le regroupement de professionnels de l’éolien en Aveyron comprends, ADELIS - COMPAGNIE DU VENT – EDF EN – ENERIA – ENERPOLE – EVO – GAMESA – JUWI – RDE NEO ENERGIA – VENTURA.
Téléchargez le plan pour vous rendre à cette journée ci-dessous :
accès.jpg
Les adeptes des énergies renouvelables en Aveyron pourront faire d’une pierre deux coups puisque ce même 13 juin de 9 h 30 à 16 h, se déroulera les portes ouvertes de la centrale photovoltaïque de 1 460 m2 raccordée au réseau de Dominique Bru au Maubert à Salles-Curan.
Cette installation, posée en toiture sur un bâtiment agricole, a été réalisée par une entreprise de Capdenac-Gare, Mecotech
Téléchargez l'invitation :
photovoltaïque salles curan.pdf
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08/06/2008
Le grand contournement de Toulouse est abandonné ! A quand l’abandon du projet de RN 88 en 2 X 2 voies ?
C’est une bonne nouvelle qu’a annoncé le 5 juin le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire : les contournements autoroutiers de Toulouse et de Bordeaux sont abandonnés. Il annonce également l’abandon du projet autoroutier entre Pau et Oloron, souhaitant ainsi limiter à une stricte sécurisation la RN134, plus au sud dans la vallée d’Aspe et vers le tunnel du Somport.
Désormais, les nouvelles infrastructures devront correspondre aux critères de développement durable. Seuls les projets atteignant un haut niveau d’exigence environnementale ou répondant à une nécessité de sécurité et d’utilité collective seront retenus.
Qui peut croire que le doublement de la RN 88 est un projet atteignant un haut niveau d’exigence environnementale ou répondant à une utilité publique ?
Le lobby local de promotion de ce projet : élus, chefs d’entreprises, chambres consulaires… a bien enveloppé ce projet dans le « développement durable », mais il est contesté par les associations locales de protection de l’environnement qui se sont toutes retirées du comité de pilotage.
Rappelons que le Conseil Général de l’Aveyron entend faire payer ce projet de 85 kilomètres à travers un PPP (Partenariat Public Privé).
Une entreprise privée réalisera les travaux et les collectivités la rembourseront par un emprunt.
Le coût du projet initial est estimé à 550 millions d’euros.
Le remboursement des collectivités est estimé à 1 450 Millions d’euros (50 à 58 Millions d’euros/an pendant 25 ou 30 ans), soit pratiquement trois fois plus.
C’est donc un coût énorme pour notre département qui devra en financer la moitié (près de 750 millions d’euros), l’autre moitié étant à la charge de l’Etat. C’est un financement impossible pour l’Aveyron qui finance déjà un programme routier démentiel.
A moins que la Région Midi-Pyrénées décide de rentrer dans le financement, ce qu’elle à fort justement toujours refusé car les routes ne sont pas de sa compétence.
Mais l’insistance de certains élus de gauche pour défendre ce projet me fait craindre le pire. Ils seraient prêts à faire rentrer la Région dans le financement, pénalisant ainsi les contribuables aveyronnais triplement : leurs impôts et taxes nationales, les taxes départementales et les taxes régionales.
Il est par ailleurs déplorable de voir des élus de gauche défendre un tel projet destructeur pour l’environnement, mais également destructeur de notre aménagement local, dans un contexte de pétrole cher et non renouvelable.
L’avenir est aux transports les moins polluants et les moins dégradants pour notre environnement tant pour les particuliers que pour les professionnels.
Défendons l’aménagement rapide, voire le doublement de la voie ferrée Toulouse-Séverac pour une alternative à la RN 88, mais défendons aussi les lignes Beziers-Neussargues, Rodez-Brive, Toulouse-Aurillac…
Demandons des liaisons interurbaines en bus plus nombreuses et moins chères dans notre département et soutenons les transports collectifs et les circulations douces dans les principales ville de l’Aveyron.
Voilà à quoi pourraient servir les 1 450 millions d’euros prévus pour la RN 88. Le résultat en serait meilleur pour notre environnement, notre santé et pour un développement harmonieux de notre territoire.
SAUVONS LE FRET FERROVIAIRE
Vidéo envoyée par calmettes
Le transport des marchandises par rail est actuellement mis à mal par nos gouvernants alors qu'il est moins polluant et plus sûr que le transport routier.
Images de trains miniatures prises lors du Festirail 2008 à Capdenac-Gare dans l'Aveyron
18:15 Publié dans Développement durable, Environnement, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
12/05/2008
Jean-Louis Chauzy en sauveur du rail
Difficile de trouver plus mauvais porte parole pour défendre le fret ferroviaire en Midi-Pyrénées que Jean-Louis Chauzy.
Confier deux études sur l’avenir du fret ferroviaire au président du CESR, grand défenseur de la RN 88 à deux fois deux voies et du transport routier en général et également grand défenseur du transport aérien, revient à saborder tout simplement le rail.
On voudrait tuer ce mode de transport que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
C’est peut-être ce qu’a voulu faire le Préfet de Région, représentant de l’Etat, en confiant cette mission à M. Chauzy.
Nous aurons bien sûr encore droit à des discours lyriques sur le « développement durable », sur le « Grenelle de l’Environnement » qui recommande le transport par rail, mais au final, tous les grands moyens seront donnés à la route et à l’aérien, les deux modes de transport les plus polluants. Pour se donner bonne conscience, on attribuera peut-être quelques miettes pour éviter que le transport de marchandises par rail ne descende en dessous de 10 % du trafic total de marchandises en Midi-Pyrénées.
C’est un rééquilibrage complet des modes de transports qui doit être réalisé en Midi-Pyrénées et en France. En donnant les gros moyens aux modes de transports les moins polluants : le rail, les transports collectifs et les circulations douces pour les particuliers, le rail pour les marchandises.
Mais nous devons avant tout nous interroger sur l’utilité réelle de tous ces déplacements de marchandises, sur leurs contributions au réchauffement climatique, à la destruction de l’environnement en général, aux délocalisations...
Cela revient à remettre en question l’un des dogmes de cette mondialisation ultra libérale qui veut que les flux financiers et de marchandises prévalent sur toute considération sociale, environnementale ou de droits de l’Homme.
Monsieur Chauzy est-il prêt à remettre en question ce dogme ?
L'a-t-il été même ?
SAUVONS LE FRET FERROVIAIRE
Vidéo envoyée par calmettes
Le transport des marchandises par rail est actuellement mis à mal par nos gouvernants alors qu'il est moins polluant et plus sûr que le transport routier.
Images de trains miniatures prises lors du Festirail 2008 à Capdenac-Gare dans l'Aveyron
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06/05/2008
Le TUB, premier maillon réussi pour de nouveaux déplacements dans le Bassin
Ca y est. Le nouveau bus du TUB a été mis en service le vendredi 2 mai.
Le TUB, Transport Urbain du Bassin, qui fonctionnait depuis fin février avec un bus de location, est maintenant opérationnel à 100 %.
Dès son lancement, il a connu un énorme succès, notamment la première semaine où il était gratuit. Les premiers chiffres sont encourageants. 156 personnes en moyenne utilisent le TUB chaque jour avec des pointes le mercredi avec les jeunes et le vendredi pour le marché de Decazeville.
C’est le double de ce qu’avait prévu le bureau d’étude travaillant sur ce dossier. Il est vrai que l’étude avait été réalisée avec un ticket à 1 euro le voyage alors qu’il n’est en pratique que de 20 centimes d’euro.
Suite à ce succès et malheureusement, à l’obligation de refus de quelques personnes quand le bus était complet, le doublement des bus sera prévu à certains horaires.
Pour l’avenir, la Communauté de Communes Decazeville-Aubin réfléchit à des améliorations.
Une enquête va être réalisé durant le mois de juin et une étude suivra. Elle devra nous dire rapidement si nous devons doubler la ligne existante ou créer une autre ligne ainsi que donner des préconisations pour la mise en place de TAD (Transport à la demande) pour les zones non desservies par le TUB.
Parallèlement, une étude pour un projet de schéma de référence d’itinéraires cyclables va être lancé par la Communauté de Communes.
Les réalisations concrètes seront exécutées par les communes dans la cohérence de ce schéma.
Les piétons et les personnes à mobilité réduite ne devront pas être oublié pour les cheminements sécurisés, les aménagements de voiries et les arrêts de bus.
L'article de La Dépêche du Midi du 2 mai 2008 :
DDM - Decazeville - Le « TUB » du Bassin fait recette .pdf
L'article de Midi Libre du 2 mai 2008 :
ML - Transports - Le Tub fait un véritable tabac.pdf
Photo : La Dépêche du Midi
TUB - NOUVEAU BUS
Vidéo envoyée par calmettes
Première journée du nouveau bus du TUB (Transport Urbain du Bassin) mis en service le 2 mai 2008 par la Communauté de Communes Decazeville-Aubin
12:15 Publié dans Développement durable, Environnement, Société, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
09/04/2008
La semaine de l’écoblanchiment
Tribune dans Libération de Jean-Louis Roumégas et Anne Souyris, porte-parole des Verts, sur la semaine du "développement durable" à la sauce UMP qui vient de se terminer.
La Semaine du développement durable s’achève alors que le Grenelle de l’environnement s’est petit à petit transformé en Azincourt de l’écologie. Pour nombre d’entreprises et pour le gouvernement, la Semaine du développement durable est la semaine de l’écoblanchiment.
Cet événement, dont les intentions sont louables, se transforme en cache-sexe de l’inaction gouvernementale en matière d’environnement. Tout en culpabilisant les citoyens et en leur proposant une expiation facile de leurs péchés par des petits gestes individuels, on oublie de leur expliquer que nombre de politiques publiques que l’on choisit de mener sont antiécologiques. Comment permettre aux citoyens de faire les «bons gestes» dans de telles conditions ?
07:15 Publié dans Développement durable, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
10/02/2008
Quelle politique pour les cyclistes ?
Interrogé à l'occasion des futures élections municipales par la rédaction du site internet "Vélo 12" sur mes positions concernant le développement des activités cyclistes, voici ma réponse.
A Monsieur Eric Solignac
Rédacteur en chef du site internet « Vélo 12 »
Concernant mon action future à la municipalité de Decazeville si je suis élu, elle sera bien sûr favorable à la pratique du vélo, tant comme mode de déplacement que comme activité sportive.
Nous avons réussi dans le dernier mandat à mettre en place, avec la Communauté de Communes Decazeville-Aubin, un PGD (Plan Global de Déplacements).
Si la première action de ce plan est la mise en place le 25 février prochain d’un service de transports collectifs, les années futures verront l’installation de mesures destinées aux circulations douces, dont le vélo.
La traversée du Bassin de Decazeville de Viviez jusqu’à Firmi en toute sécurité pour les cyclistes devra se réaliser le plus rapidement possible.
Cela sera en partie possible lorsque la déviation routière de Viviez jusqu’à La Vitarelle sera terminée, en aménageant l’ancienne RD 840. Il restera la traversée de Decazeville, en partie réalisée par la voie réservée aux circulations douces le long de la RD 840, et la poursuite vers Firmi.
Mais d’autres rues de Decazeville devront faire l’objet de mesures de sécurité pour les circulations douces : aménagements de voiries, voies et pistes cyclables, zones 30, voire contre-sens cyclables.
Mais je suis également candidat aux élections cantonales sur le canton de Decazeville. Le Conseil général a la compétence des routes. Il est indispensable que lors d’aménagements de routes départementales, les cyclistes ne soient pas oubliés.
Force est de constater qu’en la matière, tout reste à faire en Aveyron : Pratiquement pas de voies ou de pistes cyclables départementales, giratoires dangereux, bas-côtés irréguliers …
Je défendrai donc si je suis élu, une politique routière départementale tournée vers la défense et la sécurité des cyclistes.
Je suis également depuis des années, relais pour l’Aveyron de l’AF3V (Association Française pour le développement des véloroutes et voies vertes). J’ai tenté vainement de soutenir des projets sur l’Aveyron pour le développement d’un tourisme cyclable qui a le vent en poupe actuellement. Ces aménagements permettent également aux populations locales de pouvoir pratiquer en toute sécurité le vélo et la promenade cyclable tout au long de l’année.
Sur mon projet distribué à la population et sur ma profession de foi, figure en toute lettre la création d’un schéma départemental de véloroutes et voies vertes sur l’Aveyron comme de nombreux départements l’ont déjà réalisé, et l’aménagement rapide des Vallées du Lot, du Tarn et de l’Aveyron.
La Vallée du Lot possède déjà un avant-projet bien défini qui reste malheureusement dans les cartons.
Concernant la pratique du VTT en milieu naturel, je souhaite l’instauration d’une charte de bonnes pratiques afin d’éviter les conflits d’usages entre les diverses pratiques, ou tout au moins, un respect commun et une prise de conscience de la fragilité de la faune et de la flore.
Je reste bien sûr à votre disposition si vous souhaitez un approfondissement sur certains points
Bien cordialement
Jean-Louis Calmettes
Candidat aux élections municipales de Decazeville sur la liste « Ensemble pour Decazeville »
Site internet de mon activité d’élu municipal et intercommunal : http://jlcalmettes.blogspirit.com
Candidat des Verts aux élections cantonales des 9 et 16 mars 2008 sur le canton de Decazeville.
Site internet de ma candidature : http://jlcalmettes2008.blogspirit.com
14:55 Publié dans Développement durable, Politique locale, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (5) | | Facebook | | Imprimer |
30/01/2008
Environnement et élections municipales
A l’occasion des futures élections municipales, l’association Action Environnement, association Aveyronnaise agréée de protection de l’environnement et affiliée au réseau Midi-Pyrénéen Uminate, va envoyer aux futurs candidats un dossier intitulé « 50 actions pour l’environnement dans la commune ».
L’urbanisme et l’aménagement de l’espace, l’eau et l’assainissement, les déchets, l’énergie, les déplacements et les transports constituent les thèmes de ce document.
Cinquante actions qui n’ont rien d’utopiques et découlent en grande partie de la réglementation déjà en vigueur ou à venir.
Au regard de ces propositions, je suis assez fier de voir que beaucoup sont déjà appliquées à Decazeville et sur le territoire de la Communauté de Communes Decazeville-Aubin.
Mais il reste des efforts à faire en matière d’urbanisme pour éviter un mitage de l’habitat, en matière de préservation des richesses naturelles (qu’allons nous faire des terrains que nous allons acquérir des Houillères ?), de fuites du réseau d’eau potable, d’économies d’énergies…
Voilà un document indispensable pour tout candidat aux municipales à télécharger ci-dessous
Action Environnement-Municipales.08.pdf
Autre document à télécharger : Manifeste pour une ville en Vert, texte adopté à l’unanimité du conseil national des Verts le samedi 26 janvier 2008
manifeste ville en vert.pdf
Troisième document à télécharger en cliquant içi. Il est édité par la Fondation Nicolas Hulot : le Guide de l’éco-électeur
Quatrième document : Le rural est aussi un enjeu pour les Verts !
Par Jacques Muller, maire de Wattwiller, sénateur Verts du Haut-Rhin
Bonne lecture aux candidats et aux électeurs
10:05 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
26/01/2008
L’Espagne va sortir du nucléaire
L’information est passée à la trappe en France, ou l’on préfère dans ce domaine, commenter les qualités de VRP de notre Président de la République et s’extasier devant les prétendus succès de cette industrie mortifère.
L’Espagne a décidé de fermer progressivement ses huit centrales nucléaires. Pour prendre cette décision, José Luis Zapatero et les socialistes Espagnols ont évoqué une disparition nécessaire parce que le nucléaire est « trop cher et trop dangereux ». « «Nous mettrons en place le remplacement graduel du nucléaire par des énergies plus sûres, plus propres et moins onéreuses.»
Pendant ce temps, des ONG remettaient à Davos en Suisse le « Prix de la Honte » à Areva.
Désignées par des ONG du monde entier, 40 sociétés étaient en lice pour "l'Oscar de la honte" de l'entreprise la plus irresponsable. C'est le géant du nucléaire français qui rafle la mise en cumulant le Public eye award et le prix du public (7776 votes d'internautes contre seulement 1623 à Bayer) pour avoir "extrait de l’uranium dans des conditions totalement scandaleuses" au Niger.
Lire l'article de Libération
L’Espagne enfouit l’avenir du nucléaire
De notre correspondant à Madrid FRANÇOIS MUSSEAU
QUOTIDIEN : vendredi 25 janvier 2008
Le zéro nucléaire : c’est l’objectif affiché par les socialistes espagnols. Au moment même où Londres veut construire davantage de centrales, où Paris vend sa technologie du Maghreb à la Chine et où Washington prévoit d’allonger la durée de vie de ses réacteurs, Madrid veut orchestrer la fin de ses installations nucléaires. Mardi, José Luis Zapatero a donné son feu vert pour que cette «résolution ferme» soit mentionnée dans le programme électoral de son parti, le PSOE, dans la perspective des législatives du 9 mars, où la gauche est donnée légèrement favorite. Il ne s’agit pas, bien sûr, de décréter la fermeture immédiate des 8 centrales espagnoles, pour d’évidentes raisons logistiques et de sécurité. Mais, assure le chef du gouvernement, pas question de maintenir en vie les réacteurs «au-delà du nécessaire».
06:50 Publié dans Développement durable, Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
20/01/2008
Examen thermographique de bâtiments du patrimoine communal de la ville de Decazeville
De 2004 à 2006, des actions efficaces ont permis de réaliser des baisses de consommations énergétiques sur le patrimoine et les activités de la commune de Decazeville de l’ordre de 455 000 kWh (-8,8 %), qui ont favorisé la baisse de 110 tonnes (-11,80 %) des rejets de CO2 dans l’atmosphère et des économies de l’ordre de 45 000 euros (12,6 %).
Toutes ces actions répondent au Plan Climat Local mis en place par la communauté de communes dans le cadre de notre Agenda 21.
La Mairie, désirant poursuivre sur cette voie, a décidé de travailler sur les économies d’énergies a réaliser sur certains bâtiment communaux.
Pour cela, elle a réalisé avec l’aide de l’Agence Locale de l’Energie Quercy-Energies, qui possède une antenne à Decazeville, un examen thermographique de ces bâtiments.
De cet examen, dépendront les travaux à réaliser, notament en matière d’isolation.
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14/12/2007
Dernières sorties studieuses avant les campagnes électorales
A Paris tout d’abord, ou je me suis rendu au Salon « Pollutec » et le lendemain au Salon « Bâtir écologique ».
La semaine passée je me suis rendu au Salon « Energaia » à Montpellier, salon dédié aux énergies renouvelables et à l’éco-constrution, ou j’ai pu constater que le Salon "Eco-Energies Midi-Pyrénées" de Decazeville organisé par la communauté de communes Decazeville-Aubin était en avance, toutes proportions gardées.
Enfin, grâce à l’initiative de Gérard Onesta, Vice-Président du Parlement Européen et de son équipe, j’étais du voyage en début de semaine à Fribourg et à Strasbourg avec d’autres adhérents Verts du Grand Sud-Ouest.
La visite de Fribourg en Allemagne et de son fameux quartier Vauban constitue un véritable exemple de ce que peut être une cité écologique.
Le lendemain, nous étions à Strasbourg au Parlement Européen, guidés par Gérard Onesta, ou nous avons pu assister à la proclamation et à la signature de la Charte des droits fondamentaux et à un discours d’Abdullah II, roi de Jordanie.
Voici un petit film de la visite de Fribourg
FRIBOURG - VERTS - 11:12:07
Vidéo envoyée par calmettes
Visite pluvieuse de Fribourg et du fameux quartier Vauban, par une délégation des Verts du grand Sud-Ouest, à l'initiative de Gérard Onesta, vice-président du Parlement Européen
19:05 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
22/11/2007
Nous sommes tous des cheminots
Après une rencontre l’après-midi avec les syndicats locaux CGT, SUD et UNSA de la SNCF, nous avons adopté à l’unanimité hier soir en conseil municipal cette motion :
Les cheminots sont dans l’action depuis 8 jours, pour la défense des régimes spéciaux de retraite. Ils demandent que lors des négociations tripartites, les points suivants soient abordés.
Premièrement, la notion de 40 ans ne doit pas être le seul critère lorsque l’on parle d’équité des salariés. Les conditions de travail, de rémunérations, de pourcentage de cotisation ainsi que de niveau de pension doivent être des éléments de comparaison. A ce titre, la continuité de service public, le niveau bas des rémunérations, la sur cotisation de 12% et un niveau de pension inférieur par rapport à d’autres régimes montre bien la légitimité des revendications des cheminots.
En y ajoutant un système de décote et de désindexation les cheminots verraient une baisse des pensions d’environ 30%.
D’autres points spécifiques à l’entreprise sont au cœur de la mobilisation. La situation du fret et la politique de la SNCF pour cette activité, acte un désengagement de la desserte d’une partie du territoire et d’une diminution des moyens notamment humains (moins 10 000 agents d’ici 2012). Le niveau des salaires et des effectifs sont étroitement liés aux points évoqués plus haut.
Nous demandons au gouvernement, à la direction SNCF de prendre en compte ces arguments et d’y amener des réponses, lors des négociations qui vont se dérouler jusqu’au 12 décembre 2007.
Alors que le progrès et le bon sens voudraient que nous allions tous vers les 37,5 ans de travail pour accéder à la retraite, nos dirigeants actuels, président en tête veulent au contraire que nous travaillions plus.
Pour eux, les progrès de l’espérance de vie doivent bénéficier à se tuer au travail. Alors que 3,5 millions de personnes sont privés d’emplois, faire travailler plus ceux qui ont un travail est une aberration.
Il y a assez d’argent, en supprimant les avantages fiscaux accordés dernièrement aux plus riches et en supprimant les exonérations de charges aux entreprises qui s’en servent pour augmenter les salaires de leurs dirigeants, pour accorder à tous une retraite décente au bout de 37,5 années de travail. Cela permettrait réellement de donner du travail aux privés d’emploi, plutôt que ces emplois à temps partiels, mal rémunérés qu’on leur oblige à prendre pour faire baisser les chiffres du chômage.
Les demandes des cheminots sont largement justifiées et sont les nôtres.
Alors que le Medef en profite pour faire de la surenchère en demandant la suppression de la durée légale du travail, soutenons le mouvement des cheminots et de tous ceux qui luttent actuellement, fonctionnaires, étudiants, lycéens… pour une société plus juste.
Ce dernier conseil municipal a également été l'occasion de renouveler la motion que nous avions adoptés au précédent conseil, demandant le maintien du conseil de prud'hommes de Decazeville.
07:40 Publié dans Développement durable, Société, Transports et mobilité, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
19/10/2007
Grand contournement de Toulouse
De plus en plus d’Aveyronnais doivent faire des déplacements fréquents dans la capitale régionale pour des motifs professionnels ou de loisirs. L’Aveyron est donc également concerné par le projet du grand contournement autoroutier de Toulouse.
Pour autant, le transport routier des personnes et des marchandises par la route doit-il être encouragé ? Bien sûr que non !
Le Débat public en cours doit permettre d’y voir plus clair.
Mais ce n’est pas avec des débats tronqués comme celui qui a eu lieu le 16 octobre à Puylaurens dans le Tarn qu’une réflexion sereine peut émerger. Tout le lobby routier était là : les entreprises avec en premier lieu le laboratoire Fabre, les élus favorables à l’autoroute Castres-Toulouse, et 500 personnes amenés par cars entiers par les promoteurs de tout autoroute. Un spectacle désolant, surtout en plein débat du Grenelle de l’Environnement selon Stéphane Coppey, secrétaire régional des Verts Midi-Pyrénées.
La similitude du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse avec celui du contournement de Rodez est manifeste.
A l’heure où nous savons pertinemment que le transport routier est responsable de plus du quart des émissions de gaz à effet de serre et qu’il est également responsable de près de 5 000 morts dans notre pays, doit-on continuer à le favoriser ?
Nous savons que la circulation de transit sur les rocades actuelles est minime (environ 10 %).
Le reste de la circulation (90 %), représente des déplacement locaux que l’on pourrait réaliser avec d’autres modes de transport.
Si des aménagements pour la sécurité et la tranquillité des riverains de voies routières doivent être réalisés, doit-on pour autant dépenser des sommes folles à des grands contournements ou super rocades, ou bien favoriser le rail, les transports en commun et les circulations douces ?
Pour nous le choix est clair.
Lisez la position et les propositions des Verts sur le grand contournement de Toulouse
Lire également la demande d’expertise complémentaire sollicitée par les Verts dans le cadre de ce Débat public
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17/10/2007
A quand une Journée mondiale de la solidarité et du refus de la richesse ?
Aujourd’hui 17 octobre, c’est « la journée mondiale du refus de la misère ».
Et oui, dans notre pays qui n’a jamais été aussi riche, le nombre de pauvres augmente rapidement.
Tout le monde y va de son discours dégoulinant de bonnes intentions, de mesures caritatives sensées aider ces malheureux, mais qui en fait ne servent qu’à mieux leur faire accepter la misère.
On n’oublie pas tout de même de culpabiliser ces salauds de pauvres qui font des crédits sans regarder (comme entendu ce matin sur France Inter), ces fainéants de chômeurs qui se complaisent dans leur situation (comme dit par une responsable d’association caritative), sans jamais citer et s'attaquer à la véritable cause de cette misère.
Il y a dans notre pays et même dans le monde entier assez de travail et assez d’argent pour que chacun d’entre-nous ait un emploi, un salaire et une retraite décents.
Mais à cause de la cupidité et l’égoïsme des plus nantis, avec bien sûr la complicité de nombreux responsables politiques, les pauvres sont de plus en plus nombreux.
C’est aussi simple que ça. S’il y a de plus en plus de pauvres, c’est qu’il y a des riches, certes beaucoup moins nombreux, mais qui sont de plus en plus riches.
On ne peut que plaindre ce pauvre Martin Hirch, dont on se demande ce qu’il est allé faire dans cette galère, avec ses faibles moyens financiers pour juguler toute la misère de notre pays, pendant que 15 milliards d’euros sont accordés en exonérations fiscales pour les plus riches par Nicolas Sarkozy.
A quand une Journée mondiale de la solidarité et du refus de la richesse ?
Lire le communiqué des Verts
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12/10/2007
Les énergies renouvelables, énergies du futur... en Allemagne
Les détracteurs de l’éolien reprochent à cette énergie son intermittence. En effet, lorsqu’il y a moins de vent ou plus de vent du tout, les éoliennes tournent moins vite ou ne tournent plus du tout. Les Allemands, qui ont décidé la sortie du nucléaire, ont bien compris que c’est la complémentarité des énergies renouvelables qui peut assurer la régularité de la fourniture en énergie verte.
« Le projet-pilote «EE – Regenerative Kombikraftwerk» reliera 36 centrales isolées fonctionnant à l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou à base de biomasse. Le but : livrer de l’électricité à toute heure et quelle que soit la météo, dans tout le pays. Et permettre ainsi de compenser les inégalités régionales en termes de ressources énergétiques.
Les trois entreprises, Enercon GmbH, SolarWorld AG et Schmack Biogas AG ont présenté mardi à Berlin ce système novateur. A terme, il devrait permettre de relier et de réguler des centrales produisant chacune de manière isolée de l’électricité à partir d’énergie renouvelables. Une fois opérationnel, ce dispositif est censé couvrir 100 % des besoins en électricité de l’Allemagne.
«Le Kombikraftwerk montre que les énergies renouvelables livrent assez d’électricité, qu’elles sont régulables à tout moment, peuvent fonctionner en association et se compensent l’une l’autre via le réseau» , a souligné Ulrich Schmack, président de Schmack Biogas AG. »
Qui a entendu parler en France de cette information pourtant relayée par l’AFP ? Pas un seul journal n’y a fait mention. Seul, Batiactu y a consacré un article.
Nous assistons actuellement en France à un battage médiatique, TV et presse, pour discréditer une énergie que tous les autres pays européens développent avec l’assentiment des populations.
A qui profite le crime ?
A revoir, dans la suite de cette information, l’interview visionnaire d’Yves Frémion parlant de la complémentarité des énergies renouvelables, réalisée le 15 juin dernier à Viarouge lors de la journée européenne de l’énergie éolienne.
09:50 Publié dans Développement durable, Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
10/10/2007
Rallier Rodez à Paris le plus écologiquement possible
Nos amis de « La Dépêche du Midi » dans leur édition aveyronnaise du 9 octobre faisaient une comparaison d’un trajet aller-retour Rodez-Paris selon qu’il était réalisé en train, en voiture ou en avion.
Leur comparatif portait uniquement sur le temps de trajet et son coût.
Alors que le réchauffement climatique menace notre avenir et que le « développement durable » fleurit dans tous les médias et les discours politiques, il manque à mon avis à cette enquête une donnée importante.
Quel est l’impact sur l’effet de serre de chacun de ces déplacements ?
C’est ce que j’ai réalisé avec l’EcoComparateur mis en place par la SNCF en collaboration avec l’ADEME (cliquez sur la première photo pour agrandir ou cliquez sur la pièce en pdf jointe plus bas).
Pour un aller-retour Rodez-Paris, la production de CO2 pour un trajet en train est de 8 kg ; elle est de 143 kg en avion et de 243 kg en voiture si vous êtes seul dans le véhicule. Mais seul le CO2 est comptabilisé.
Si l’on comptabilise tous les gaz à effet de serre, le train en produit sur le même trajet 48,6 kg, la voiture 228 kg, et l’avion 577 kg.
Pour une réelle analyse environnementale de ce déplacement, on pourrait également comptabiliser l’impact de la production de déchets nucléaires (train Brive-Paris), la SNCF ayant cédé ses parts de SHEM (barrages hydrauliques) à Electrabel (groupe Suez), les risques que ces déplacements font peser sur l’environnement (artificialisation des sols, extraction et transport du pétrole et de l’uranium, pollutions accidentelles diverses…), sans parler des risques économiques et des risques de tensions internationales dus à la raréfaction des ressources énergétiques utilisées (essence, kérosène, uranium…).
On peut toujours dire que, ramenées à un voyage individuel, ces données environnementales sont insignifiantes. Mais multipliées par un nombre important de personnes dans toute la France et tous les jours, cela devient très important.
On voit donc que, si une analyse en termes de coût et de temps de trajet est importante, une analyse poussée en incorporant les données environnementales serait souhaitable pour éclairer au maximum les futurs voyageurs dans leurs choix de mode de transport.
Je dois rajouter, qu’il y a quelques jours, La Dépêche du Midi dans son édition du Grand Toulouse avait déjà fait la comparaison uniquement en terme de temps de trajet, d’un déplacement à vélo, en voiture et en métro à l’intérieur de Toulouse, sans incorporer leurs coûts ainsi que l’impact sur l’environnement de chaque mode de déplacement.
L’environnement est devenu une composante importante dans la vie des Français, et la presse devrait y consacrer une place objective.
Mais il est vrai qu’il doit être très difficile pour les médias de remettre en cause certains modes de transport, surtout dans une ville et une région qui ont choisi de se vouer corps et âme à l’industrie aéronautique, secteur dont on voit un peu plus tous les jours les limites et les dérives, quelles soient environnementales, économiques ou sociales.
rodez-paris - ges.pdf
Voir à la suite, les deux articles de La Dépêche du Midi
14:35 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
08/10/2007
Décroissance ou développement qualitatif ?
Le Salon Horizon Vert de Villeneuve-sur-Lot qui se tenait le week-end dernier est en passe de devenir l’événement traitant de l’écologie le plus important du grand sud-ouest avec la foire bio Biocybèle de Rabastens-Gaillac. Le nombre de stands a considérablement augmenté depuis quelques années avec notamment, un chapiteau consacré uniquement à l’éco-habitat où il était difficile de circuler et de demander des renseignements aux exposants. Cela démontre ainsi la prise de conscience et la demande nouvelle des particuliers pour ces techniques et ces produits.
Horizon Vert c’est aussi toute une série de débats avec des intervenants de qualité.
Je n’ai malheureusement pas pu assister à la conférence d’Hervé Kempf vendredi soir.
Hervé Kempf est journaliste au Monde, et son dernier ouvrage « Comment les riches détruisent la planète », démontre que l’impact sur l’environnement d’un smicard même le plus inconscient possible est loin d’arriver au degré de pollution et de gaspillage d’un milliardaire.
Un milliardaire qui achète un Airbus A 380 pour ses déplacements personnels, ou tout autre excentricité de ce genre décrite dans le livre d’Hervé Kempf, devrait être conduit devant le tribunal pénal international pour crime contre l’humanité.
Cela pose évidemment le problème de la répartition des richesses : « Il nous faut comprendre que crise écologique et crise sociale sont les deux facettes d'un même désastre. Et que ce désastre est mis en oeuvre par un système de pouvoir qui n'a plus pour fin que le maintien des privilèges des classes dirigeantes »
nous dit fort justement Hervé Kempf dans son livre.
Le PNUD estimait en 1999, que les 20% de personnes les plus riches possédaient 74 fois plus que les 20% de personnes les plus pauvres. En 1960 Ils ne possédaient que 30 fois plus.
De partage de la richesse, de décroissance ou de développement qualitatif, il en était question hier lors d’un atelier dont les intervenants étaient Jean-Marie Harribey, co-président d’Attac-France et Jean-Paul Besset, journaliste et écivain, coordinateur du Pacte Ecologique de Nicolas Hulot.
Pour Jean-Marie Harribey, il est évident que, comme le pense Hérvé Kempf, crise sociale et crise écologique proviennent d’un même mal : cette marchandisation libérale et financière.
Mais pour passer d’un mode de croissance économique tel que nous le connaissons actuellement, à un mode de croissance qualitative (moins de croissance dans la production et la consommation de produits finis et services commerciaux, mais croissance des services publics), nous devons passer par une étape de décélération. On arrête pas du jour au lendemain une machine énorme lancée à pleine vitesse.
Pour Jean-Paul Besset, la crise écologique semble plus urgente que la crise sociale et pour lui, la politisation de ce débat (au sens étymologique du mot), ainsi que le lien entre crise sociale et crise écologique, ne lui paraissent pas évidents.
Comme il l’écrit dans son dernier ouvrage, « Comment ne plus être progressiste sans devenir réactionnaire », la croissance infinie des biens et des services qui fonde le développement de nos sociétés est impossible. Ou, si l'on préfère, suicidaire. Elle est incompatible avec la stabilité de la biosphère et inaccessible à l'essentiel de la population mondiale. Elle ne saurait donc tenir lieu de projet de civilisation.
Tout à fait d’accord. Mais le gouvernement actuel semble bien décidé à poursuivre ce modèle de croissance économique suicidaire et de destruction sociale.
Il n’y a qu’à regarder le regard amusé de Copé pendant l’intervention à l’Assemblée Nationale d’Yves Cochet lors du débat sur le Grenelle de l’Environnement, pour comprendre le peu d’intérêt pour les questions environnementales d’une grande partie de ce gouvernement.
Pour être honnête, je doit rajouter que beaucoup, même à gauche, ne voient que par ce modèle de croissance.
Décroissance ou développement qualitatif (terme qui risque d’être aussi galvaudé que le développement durable l’est actuellement), ce dont je suis sûr, c’est qu’il faudra une forte mobilisation de nos concitoyens pour reprendre nos destinées en main.
16:45 Publié dans Développement durable, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
01/10/2007
Les transports et l’habitat en Midi-Pyrénées font peser de lourdes menaces sur l’environnement
La lecture des 46 indicateurs régionaux de développement durable, résultat d’un partenariat entre l’Insee et la Région Midi-Pyrénées qui s’est engagée dans une démarche Agenda 21, démontre les faiblesses et les risques auquel nous sommes confrontés.
Plusieurs indicateurs font ressortir l’impact d’un habitat étalé et de l’usage de la voiture individuelle dans la région. L’étalement urbain, qui se traduit par une croissance démographique plus élevée dans l’espace périurbain peu dense, fait croître le recours à la voiture individuelle et l’artificialisation de cet espace par la construction d’espaces bâtis, de routes, de parkings, de zones commerciales... . La surface bâtie par habitant augmente plus vite en Midi-Pyrénées qu’en moyenne en France, l’habitat individuel, peu dense, y étant très développé. La dispersion de l’habitat, comme les déplacements domicile-travail accroissent aussi les consommations d’énergies : l’importance de l’habitat individuel, le faible recours au chauffage urbain et l’ancienneté du parc augmentent les besoins énergétiques de chauffage.
L’accroissement des consommations d’énergie se traduit en émissions supplémentaires de gaz à effet de serre. Au total, tous ces phénomènes se traduisent dans l’empreinte écologique d’un habitant de la région.
Quelles solutions proposer face à ces menaces ?
La première est d’encourager les populations à venir habiter dans les centre-villes et les centre-bourgs en facilitant la rénovation de l’habitat existant et la construction d’un habitat de petit collectif de qualité.
L’étalement urbain et le mitage de l’habitat en zones rurales participent à l’artificialisation des sols, mais ont également un coût conséquent pour les collectivités (réseaux, voirie…).
Cet habitat doit bien sûr être de qualité, peu consommateur d’énergies (voire producteur), confortable et sain. De plus, cette densification de l’habitat permettrait d’envisager des modes de chauffage collectif (réseaux de chaleur).
Concernant le transport des personnes, l’offre de transports en commun (bus, trains) doit être multipliée, tant en zone rurale qu’urbaine. Il en est de même pour les circulations douces : l’usage du vélo et de la marche à pied doivent être encouragés par des infrastructures assurant une complète sécurité et la complémentarité avec les autres modes de déplacements.
Concernant le transport des marchandises, un indicateur nous apprends que la part du fret ferroviaire décroît en Midi-Pyrénées au profit du transport routier ; elle était à peine de 15 % en 2004.
La construction de nouvelles infrastructures routières comme le doublement de la RN 88, véritable aspirateur à camions, ou la construction d’une RN 140 bis passant par Rignac, sont à l’opposé de ce qu’il faudrait faire : doublement de la voie ferrée de Toulouse à Séverac et amélioration des plateformes de fret ferroviaire de l’ouest aveyronnais.
Le contraire de ce que font actuellement le président du Conseil Général de l’Aveyron et ses amis du gouvernement.
Télécharger ces indicateurs
14:59 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
23/09/2007
Où en est la véloroute de la Vallée du Lot ?
De retour des 11èmes Rencontres des Départements Cyclables qui se sont tenues à Aurillac le 20 septembre dernier, J’ai pu apprécier les progrès de la place du vélo dans notre société. Progrès en ville avec le succès des Vélib’s à Paris mis en place grâce à l’abnégation de Denis Baupin. Toutes les villes veulent mettre en place un tel système à l’approche des municipales. Mais le vélo progresse également en province grâce au développement du tourisme cyclable et à l’essor des véloroutes et voies vertes. De 600 kilomètres il y a seulement 10 ans, ce sont maintenant plus de 6 000 kilomètres qui parcourent la France. Certes très inégalement. Certaines régions et certains départements s’y sont lancés très rapidement et possèdent un réseau et une renommée enviables : la Bourgogne, l’Aquitaine.
D’autres s’y sont mis plus tardivement, mais essaient de rattraper le temps perdu. Dans la Région Auvergne, proche de nous, tous les départements ont engagé des politiques vers des réseaux cyclables grâce aux subventions données par le Conseil Régional, allant de 30 à 50 % des réalisations d’équipements.
Le Cantal a choisi de s’orienter plutôt vers les cyclotouristes en créant une vingtaine de circuits, tandis que l’Allier s’oriente vers une démarche « qualitative » en créant de toute pièce une voie verte en partie sur une voie ferrée désaffectée pour un coût de 8 M d’Euros.
Dans les années à venir, les projets devraient encore plus se développer tant le succès des véloroutes et leurs retombées économiques est énorme.
Cette journée à Aurillac a été l’occasion de rencontrer Julien Savary, vice-président de l’AF3V (Association Française pour le Développement des Véloroutes et Voies Vertes), afin de faire avec lui le point sur une véloroute qui me tient particulièrement à cœur : la véloroute de la Vallée du Lot, qui n’existe pour le moment que sur un tronçon de 80 kilomètres dans le Lot-et-Garonne.
17:30 Publié dans Développement durable, Politique locale, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
18/09/2007
Semaine de la mobilité et transports urbains à Decazeville-Aubin
C’est dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre que la Communauté de communes Decazeville-Aubin va présenter le futur projet de transport urbain à la population.
Ce projet est une des composantes du Plan Global de Déplacements, qui entend développer également les circulations douces (piétons et cyclistes).
Les objectifs sont de limiter la circulation motorisée, développer les modes alternatifs à la voiture particulière, améliorer l’accessibilité notamment des personnes à mobilité réduite, réduire le nombre d’accidents et diminuer les nuisances (pollution et bruit).
Mettre en place des transports en commun sur notre territoire résulte d’abord d’un besoin : le diagnostic nous a appris que près de 30 % de la population du Bassin n’avait aucun moyen pour se déplacer, souvent des jeunes ou des personnes âgées, mais également de plus en plus de personnes ayant une activité professionnelle.
Mais la mise en place des transports en commun vise également ceux qui se déplacent avec leur véhicule personnel et qui auront là un moyen alternatif moins onéreux et moins polluant.
J’avais personnellement souhaité que l’on mette en place un système plus ambitieux, comme à Figeac par exemple (11 000 habitants, 11 lignes, 5 bus, gratuité pour les voyageurs, 300 000 voyageurs transportés l‘an passé).
Mes collègues ont préféré y aller en douceur, au risque d’échouer.
Nous partirons donc avec une seule ligne, un bus et un objectif de transporter 10 000 personnes la première année pour une présence sur le territoire de 17 000 habitants.
Une consolation, le coût pour le passager sera relativement modique : 20 centimes d’euro quel que soit le trajet. Mais le coût pour la collectivité sera relativement élevé puisque nous n’avons pas voulu mettre en place dans l’immédiat le « versement transport » qu’aurait dû acquitter toutes les entreprises de plus de 9 salariés (ce qu’a mis en place Figeac et la plupart des villes qui offrent un service de transport en commun).
Je souhaite néanmoins que ce projet réussisse et je m’y impliquerai de toutes mes forces.
Quelles vont être ces actions que nous allons mettre en place durant cette « semaine de la mobilité » pour communiquer sur notre futur service de transport urbain ?
Tout d’abord, une exposition traitant de ce thème circulera dans toutes les villes de la Communauté de communes. Elle comprendra entre autre, une carte du futur service de transport urbain du Bassin (que vous pouvez télécharger en bas de ce billet - 920 ko), indiquant le circuit et les arrêts prévus. Cette exposition sera présentée à :
- Aubin : mercredi 19/09 à 9 h sur le marché (hall de la salle d’accueil en cas de pluie)
- Decazeville : vendredi 21/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Viviez : vendredi 21/09 de 14 h à 17 h devant la bibliothèque (salle du conseil municipal en cas de pluie)
- Firmi : samedi 22/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Cransac : samedi 22/09 de 14 h à 16 h devant l’Office de Tourisme (à l’intérieur en cas de pluie).
Nous espérons à cette occasion rencontrer la population afin de recueillir leurs observations.
Des panneaux provisoires indiqueront l’emplacement des futurs arrêts sur tout le circuit.
Et enfin, un parcours en temps réel sera réalisé avec un bus afin de présenter le circuit à des différents services du Bassin (communes, centre hospitalier, maison commune emploi formation…), le vendredi 21 septembre au départ de Firmi (place de la République) à 10 h 30.
Une communication plus appropriée à destination des futurs usagers sera mise en place au fur et à mesure de l’avancement de ce projet, dont le lancement est prévu fin février – début mars, si aucun problème administratif ne vient le contrarier.
Futur réseau de transport urbain du Bassin Decazeville-Aubin.pdf
07:01 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |