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18/04/2014

Un milliard d’euros pour la ligne POLT

bombardier-thns.jpgVoilà une bonne nouvelle due au travail de l’association Urgence Ligne POLT.

Cette somme devrait être injectée pour la rénovation des infrastructures et pour le remplacement du matériel roulant avec au bout du compte un gain de temps dans le trajet et un confort amélioré pour les usagers.

Comme Urgence ligne POLT, je pense qu’il faut un nouveau matériel roulant qui corresponde réellement aux spécificités de la ligne POLT à savoir, une ligne à caractère national de 712 km à traiter dans l’intégralité de Paris à Toulouse, sans tronçonnage « régionalisé ». C’est l’occasion peut-être de mettre en place ces Trains à Haut Niveau de Service (THNS) que soutient EELV. Il ne faudrait surtout ne pas faire la même erreur qu’en 2003 quand nous avons abandonné le projet de trains pendulaires parce qu’ils n’étaient pas fabriqués en France mais en Italie (par une entreprise maintenant rachetée par Alstom). Quoi qu’il en soit, la mise en circulation d’anciennes rames TGV n’est pas la meilleure solution et il faut éviter à tout prix la rénovation des rames Teoz actuelles.

regiolis.JPGIl restera au Conseil Régional à assurer des correspondances rapides et nombreuses pour notre territoire à partir et vers Brive-la-Gaillarde. La rénovation de la ligne Rodez – Capdenac – Brive réalisée dans le cadre du Plan Rail il y a quelques années et l’arrivée de nouvelles rames TER Régiolis d’Alstom doivent permettre là aussi de gagner des précieuses minutes dans le temps de trajet et le confort des usagers.

Mais quel temps de perdu et quel gâchis à cause d’élus et de notables aveugles ! Quand on pense que les Teoz d’aujourd’hui mettent vingt minutes de plus que les Capitoles de 1969 pour un trajet Paris – Rodez ! Oui, il n’y a pas que l’avion et la bagnole pour les trajets vers Paris ou ailleurs. Il faut que l’Aveyron gagne aussi la bataille du rail, pour le transport des voyageurs, mais aussi pour celui des marchandises.

Il est maintenant impératif que l’Aveyron intègre le futur comité de pilotage qui sera créé en septembre comme l’a confirmé le représentant du ministère des Transports. Mais il faut aussi que les associations comme Urgence ligne POLT qui a fait un travail formidable, la FNAUT et autres associations locales en soient également membres.

Photos : en haut : Bombardier

Plus bas : Régiolis - Kévin B - Wikimedia Commons

16/04/2014

Pas d’avion de Paris pour l’inauguration du musée Soulages ? Ceux qui l’aiment peuvent toujours essayer de prendre le train !

musée soulages.jpgLa tuile. Compte tenu de la faible fréquentation de la ligne aérienne Rodez-Paris à certaines périodes, la compagnie HOP a décidé de supprimer des rotations. Le pont de l’ascension fait partie de ces délestages. Or, dans les dates de ce pont il y le 30 mai, jour de l’inauguration du musée Soulages à Rodez.

Comment vont venir à Rodez la noria de notables, journalistes et autres personnes du monde de la culture et de l’art parisien ?

Pour nos stratèges départementaux, il n’y a depuis des dizaines d’années que la voie des airs qui suscite leur intérêt. Ils ont abandonné depuis longtemps le rail, pourtant la seule bonne solution pour un transport économique et écologique des personnes et des marchandises. Certes, c’est un peu plus long, mais s’ils s’étaient un peu intéressés à la ligne POLT, la différence de temps de Rodez-Centre à Paris-Centre en train ou en avion ne serait pas si énorme que cela.

Avec Soulages, c’est peut-être aussi l’occasion de s’intéresser à cette ligne comme je le souhaite depuis longtemps.

On peut s’interroger aussi sur la rentabilité de la ligne aérienne Rodez-Paris puisque la compagnie aérienne HOP instaure des délestages sur cette ligne dont les tarifs sont pourtant élevés, réservés à une élite qui la plupart du temps ne paye pas directement le billet.

Ce qui est sidérant, c’est que lorsqu’on regarde sur le site de la SNCF les horaires pour se rendre de Paris à Rodez ce 30 mai, aucun train circulant sur la ligne POLT et passant par Brive n’est signalé. On vous fait passer par Clermont-Ferrand, Lyon, Montpellier, Toulouse ou Montauban avec des temps énormes et des prix prohibitifs. Et lorsque l’on demande à passer par Brive, on vous fait passer tout de même par Clermont-Ferrand. Une aberration ! Ou une volonté de tuer définitivement la ligne POLT et commencer à habituer les voyageurs à prendre le futur TGV de Paris à Toulouse (1)

Concernant le déplacement des parisiens pour l’inauguration du musée Soulages, je vous fais mon pari qu’une solution sera trouvée rapidement avec la compagnie aérienne HOP ou une compagnie privée.

Alors que ça aurait eu de la gueule de faire un train spécial rapide de Paris à Rodez aller-retour, prélude à l’amélioration de la ligne POLT (2).

(1) Après enquête, la circulation des trains Intercités sur la ligne Paris - Limoges - Toulouse est interrompue dans les deux sens le week-end de l'Ascension sans que la SNCF ne donne la raison (vraisemblablement pour travaux). Effectivement, lorsque la ligne est ouverte, les trains passent par Brive où l'on change de train (Intercité et TER) sauf pour le train Intercité de nuit qui est direct. Voir sur voyages-sncf.com

(2) Mais cela aurait été malheureusement impossible car la ligne est interrompue le week-end de l'Ascension.

ÉPILOGUE : Il n'a pas fallu une semaine pour que Hop annonce le rétablissement de sa ligne aérienne Rodez-Paris pour le week-end de l'Ascension. L'Aveyron respire ! On espère que le Conseil Régional mettra autant de rapidité pour remettre la desserte Decazeville - Villefranche du matin pour pouvoir se rendre à Toulouse et le Conseil Général pour mettre en place une ligne de Car à Haut Niveau de Service entre Figeac - Decazeville - Rodez comme le fait avec succès le département voisin du Tarn.

08/04/2014

Le jour d'après...

panoramique.jpgBalade hier de Livinhac à Montredon (46). Point de vue magnifique sur trois départements : Lot, Cantal et Aveyron. Au loin, les dernières neiges sur les monts du Cantal et du Puy de Dôme. Et toutes ces villes et petits villages que l’on aperçoit ou que l’on devine : Figeac, Capdenac-le-Haut, Bagnac, Maurs, Saint-Santin, Montmurat, Almont… et Decazeville.

Retour par le GR 65 (Chemin de Saint-Jacques de Compostelle) où déjà je croise de nombreux marcheurs et pélerins.

JULIEN SAVARY - ALAIN GUILLERMOU.JPGRepas à Port d’Agrès avec mes amis cyclistes : Julien Savary, délégué régional de l’AF3V (Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes) et Alain Guillermou (Cyclo Camping International). Discussion sur l’enquête publique pour la Véloroute de la Vallée du Lot entre Bouillac et Grand-Vabre et le Schéma Régional des véloroutes et voies vertes. A suivre…

CARTE D'IDENTITÉ ADJOINT.jpegRangé mon portefeuille ce matin et enlevé tous les documents maintenant inutiles. Je ne me souviens d’ailleurs pas avoir utilisé ma carte d’identité d’adjoint. Je dois de toute façon la renvoyer à la préfecture. Une autre vie commence… Des tas de choses à faire…

Photos : jlc. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

09/03/2014

La Découverte, un atout pour Decazeville et le Bassin à découvrir le samedi 15 mars à 14h00

ladecouverte.jpgNous avons la chance d’avoir à deux pas du centre ville cet espace artificiel devenu naturel, déjà lieu de promenade et d’activités sportives diverses pour de nombreux habitants.

Mais, quels sont les nombreux atouts de ce lieu grandiose ? Que faire pour qu’il devienne un lieu plus fréquenté ? Quelles activités touristiques et de loisirs pouvons-nous y développer ? Y-a-t-il une place pour l’habitat ? Quelles retombées économiques possibles ?

C’est pour répondre à toutes ces questions que la liste « Réussir Decazeville » organisera sur ce site le samedi 15 mars une promenade guidée par Jean-Pierre Vaur et Jean-Louis Calmettes qui a actuellement en charge le Parc Intercommunal à la communauté de communes. Ils développeront les projets que l’équipe de « Réussir Decazeville » souhaite y mettre en œuvre tout en respectant son intégrité, ses contraintes, sa biodiversité, son histoire.

Le rendez-vous est fixé à 14h00 sur le parking à l’arrière du Musée régional de Géologie Pierre Vetter pour une promenade qui nous mènera jusqu’au belvédère au pied du terril. Le retour devrait se situer aux alentours de 17h00. Nous vous attendons nombreux.

A noter qu'à 18h00 ce même jour, Réussir Decazeville propose  une animation musicale avec des musiciens locaux dans son local de campagne situé 4 place Decazes.

Photos : jlc

Cliquez sur les photos pour les agrandir

decouverte-equipage-parc interco -web.jpg

04/03/2014

En pleine campagne !

journal.jpgComme vous le constatez, je ne poste pas beaucoup de notes sur ce blog pour le moment. La cause à la campagne électorale. Il a fallu préparer tous les documents de campagne et nous sommes en train actuellement de distribuer en porte-à-porte notre journal de campagne. Nous avons de plus trois soirs par semaine à 18 h une réunion dans un quartier différent de Decazeville.

recto.jpgDans un peu moins de trois semaines, le premier tour de ces élections. Les échanges que nous avons actuellement lors de la distribution de notre journal de campagne sont réconfortants et nous rendent optimistes. Mais rien n'est joué. Ce n'est que le 23 mars ou le 30 mars au soir que nous serons fixés. En attendant, nous poursuivons notre campagne sur le terrain.

decouverte-equipage-parc interco.jpg

 

J'animerai avec Jean-Pierre Vaur, notre tête de liste, une promenade guidée dans la Découverte, sur ses hauteurs et sur le plateau des Equipages le 15 mars 2014. Cette promenade a pour but de montrer toutes les possibilités de ce site et de montrer les aménagements prioritaires que nous souhaitons y réaliser.

Le rendez-vous est fixé à 14h, à l'arrière du Musée de Géologie Pierre Vetter.

 

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Le site de campagne : http://www.reussir-decazeville.net

La page Facebook

Téléchargez le Journal de campagne

15/12/2013

Profiter de l’aménagement de l‘entrée ouest du Bassin pour sécuriser les cyclistes

lolmède-hotel des célibataires.jpgLe projet d’aménagement de l’entrée ouest du Bassin nous a été présenté lors du dernier conseil communautaire .

L’entrée ouest est l’arrivée dans le Bassin par la RD 840 en venant de Capdenac-Figeac. C’est donc un projet très important pour l’image de notre territoire, mais aussi pour celle de Viviez.

Ce projet est divisé en trois secteurs :

-       - Le plateau de Laubarède, d’une superficie de près de 10 000 m2, actuellement un no-man’s-land hétéroclite propriété de l’État et de RFF qui pourrait accueillir des commerces ou des PME.

-   - L’impasse de l’avenue Adam Grange qui serait remodelé avec une réduction importante des surfaces de voiries et une végétalisation des accotements et pieds de façades

-   - Le secteur de la Maison des Célibataires, propriété du Conseil Général, où le projet consistera à aménager les abords du bâtiment.

Le tout pour un montant de 1,3 M€ avec des aides attendus de l’État, de la Région, du Département et de la commune de Viviez.


laubarede-plan.jpgUn bon projet donc, mais qui demanderait à être également réfléchi pour les circulations douces. Des passages sous la RD 840 sont déjà opérationnels pour les piétons, mais rien n’est prévu pour les cyclistes dans ce secteur. Toutes les associations de cyclistes ont dénoncé la dangerosité de l’étranglement de la chaussée au niveau du pont sur le Riou-Mort sur la RD 840 sans aucune alternative pour les cyclistes. Je m’en était également fait la voix sur ce blog, repris par la presse locale.

laubarede-camions.jpgUne première demande d’aménagement avait été proposée par la communauté de communes au conseil général de l’Aveyron. Ces aménagements consistaient à une entrée cyclable sur la RD 5 par la RD 840 en venant de Boisse-Penchot et à une sortie cyclable de l’avenue Adam Grange vers la RD 840 (voir plan ci-contre – cliquez pour agrandir). Ces deux aménagements avaient le mérite d’éviter aux cyclistes le passage du pont et éventuellement le giratoire de Laubarède. La DRGT, l’organe qui s’occupe des routes au conseil général de l’Aveyron, toujours aussi peu sensible à la circulation des vélos sur ses routes, avait balayé d’un revers de main ce projet.

Le bureau d’étude chargé du projet de l’entrée ouest va tout de même l’inclure dans le projet et nous allons le représenter au conseil général en espérant que, cette fois-ci, il sera accepté. La sécurité des cyclistes, de plus en plus nombreux sur le Bassin mais aussi sur la RD 840 et la RD5, en dépend.

 

modesdoux-ccda.jpgJ’en profite pour rappeler qu’il existe un schéma des modes doux du Bassin Decazeville-Aubin que les élus ne doivent pas oublier lorsqu’ils font des aménagements de voirie sur leurs communes respectives. Ce schéma n'est d'ailleurs pas restrictif et on peut aller au delà des préconisations qu'il délivre. Il serait peut-être utile d’organiser une « vélorution » sur le Bassin durant la campagne électorale des municipales pour rappeler aux candidats et futurs élus que ce schéma existe.

Photos : 

1 - Dessin de Lolmède tiré de "Extraits Naturels de Carnet Spécial Decazeville"

2 : jlc

3 et 4 : CCDA (Communauté de Communes du bassin Decazeville-Aubin)

13/12/2013

La parité, c’est pas gagné à la communauté de communes Decazeville-Aubin

Nous devions désigner hier soir en conseil communautaire nos délégués au syndicat mixte de SCOT (Schéma de cohérence territoriale). Deux délégués par communes étaient demandés. Outre le fait que le choix des délégués n’a vraisemblablement fait l'objet d'aucun débat dans quelques communes et ont été désignés par le maire, sur les 10 délégués proposés, pas une seule femme. Pas une seule des cinq communes n’a proposé une doublette de candidats mixte. Un fait que j’ai bien sûr dénoncé. D’après le président, il semble que ce ne soit pas mieux du côté de la communauté de communes de la Vallée du Lot qui fait partie de ce syndicat mixte.

Nous aurons l’occasion de nous rattraper après les élections municipales en désignant les nouveaux délégués. Espérons que cette « maladresse » sera alors rectifiée et que les minorités politiques seront peut-être également admises. On peut toujours rêver.

Comme pour le cumul des mandats, on comprend mieux pourquoi on est obligé de passer par la loi pour obtenir cette parité indispensable à la démocratie. Mais visiblement il y a encore des élus qui n’en veulent pas.

08/12/2013

Le centre de la France sacrifiée sur l’autel des LGV

gare viviez 2.jpgIl y a maintenant longtemps que j’alerte sur l’incapacité des élites locales à défendre une vraie liaison ferroviaire entre notre territoire et Paris. Des chambres consulaires aux parlementaires en passant par le Département et la Région, tous ignorent le train et ne voient un « désenclavement » de l’Aveyron que par la route et les airs. Il faut dire qu’ils ne doivent pas être souvent dans un train et préfèrent prendre l’avion, qu’ils ne payent généralement  pas directement.

Précisons que ce point de vue ne vaut malheureusement que pour l’Aveyron. Car il faut bien le noter, les élus et notables des départements voisins concernés par la ligne POLT se battent bec et ongles pour conserver et améliorer cette liaison. Les parlementaires lotois sont par exemple en première ligne tant pour défendre les arrêts, que la fréquence des liaisons ou le temps de trajet. Les associations lotoises de défense des gares et des trains et l’association Urgence Ligne POLT qui regroupe des élus des collectivités situées le long de cette ligne sont très actives. Mais pas un élu aveyronnais pour y siéger. Certes, nous ne sommes pas directement riverain de cette ligne, mais elle constitue le maillon essentiel d’une liaison convenable vers Paris. Et ce d’autant plus que dans le cadre de son Plan Rail, la région Midi-Pyrénées a régénéré la ligne reliant Brive à Rodez.

Certes, la Région avait participé au financement des études pour l’amélioration de cette ligne par des travaux sur les voies pour y faire rouler des trains pendulaires. Mais on connaît malheureusement la suite.

Depuis, Decazeville a perdu son agence SNCF sans que la Région ou l’Etat s‘émeuve pour autant. Elle n’est certes pas la seule en Midi-Pyrénées. Mais là aussi, on ne peut pas dire que nos élus régionaux ou nationaux locaux se soient réellement bougés. On est pas dans le Lot.

On nous avait aussi promis mordicus pour nous endormir que l’on ne toucherait pas à la gare de Viviez. C’est pourtant malheureusement ce qui devrait se passer à partir du 15 décembre.

Nous avons donc adopté une motion au dernier conseil municipal de Decazeville :

« Une organisation syndicale des cheminots nous alerte au sujet du nouveau service horaire d’hiver que la SNCF veut mettre en place au 15 décembre 2013. Selon ce projet, la gare de Viviez-Decazeville verrait son ouverture réduite, ainsi que les services rendus aux usagers. Plus aucun service à la sécurité ne serait assuré le soir après 21h35, et plus aucune présence commerciale non plus. L’activité de la gare sera fortement réduite et sa pérennité compromise. En l’absence de croisement sur cette gare, la régularité des trains serait affectée. Ainsi, la liaison du soir Paris-Rodez resterait un quart d’heure supplémentaire en gare de Capdenac.

A peine quatre mois après la fermeture de la boutique SNCF de Decazeville centre, cette nouvelle réduction du service rendu est inadmissible.

Le conseil municipal demande à la SNCF le maintien des heures d’ouverture actuelles avec :

-  - La présence d’un agent assurant la sécurité des circulations et des voyageurs du premier train jusqu’en fin de soirée.

-    - La présence d’un agent commercial pour l’achat des billets et les informations.

Le conseil municipal souhaite également que le conseil régional Midi-Pyrénées, qui a compétence pour ce qui concerne le transport ferroviaire, intervienne fermement en ce sens auprès de la SNCF».

 

coradia-liner-alstom.jpgRéduire l’amplitude horaire d'ouverture de la gare et allonger la durée de trajet serait d’autant plus dommageable que le Ministre des Transports vient d’engager le renouvellement des Trains d’Equilibre du Territoire dont fait parti la ligne POLT. Les Coradia Liner d’Alstom devraient remplacer les vieux trains Corail à partir de 2015. Un début pour aller vers les Trains à Haut Niveau de Service que nous souhaitons sur ces lignes.

 

Mais sur le fond, la politique de la SNCF soutenue par l’État est malheureusement claire. D’abord les LGV et après… peut-être les autres lignes, s’il reste de l’argent. A ce sujet, le documentaire « Pièces à conviction » diffusé le 4 décembre 2013 sur France 3 après le Soir 3 était édifiant.

Comment est-on arrivé à cette TGVmania qui coûte cher aux contribuables, aux usagers, vampirise les moyens financiers du rail aux dépends des trains de tous les jours pour des trains principalement réservés à une élite qui la plupart du temps ne paye pas directement le billet. Ce sont les entreprises ou les collectivités qui rincent.

On apprend aussi dans ce document que la LGV Bordeaux-Toulouse coûtera 5 milliards de plus qu'un TGV roulant sur les voies existantes pour gagner seulement 6 minutes. Ce gaspillage financier partagé par l'Etat, la Région Midi-Pyrénées et d'autres collectivités locales est pour le moins honteux, surtout en période de crise.

C’est d’ailleurs ce que dénonce également Gilles Savary, député de la Gironde et spécialiste des transports au Parti Socialiste sur Facebook (cliquez sur la photo pour agrandir) :

Gilles savary - Le TGV rend fou.jpg
Je serai bien sûr le jeudi 12 décembre à 17h à la gare de Viviez pour défendre cette ligne et défendre la gare de Viviez.

Mais il faut bien comprendre que si les grands élus locaux ne bougent pas comme le font les élus du Lot, et bien non seulement notre gare ne sera vouée qu’à voir ses heures d’amplitude d’ouverture réduites et la ligne vers Paris déconsidérée.


03/12/2013

Une zone bleue à Decazeville

rue cayrade.jpgNous devions voter hier soir pour la mise en place de la zone bleue sur une toute petite partie de la rue Cayrade, celle qui vient de faire l’objet de travaux.

Je voudrais dire ici ma surprise d’avoir appris cette proposition de mise en place de la zone bleue dans notre ville il y a moins de dix jours.

Une fois de plus, c’est sans aucune consultation de la très grande majorité des élus et du bureau de la commune que le maire a pris cette décision qui demande pourtant une grande préparation. Je ne suis pas sûr non plus que les résidents et les usagers pendulaires des rues du centre ville aient été aussi consultés. 

Qu’en est-il du stationnement dans le centre ville de Decazeville ?

Un diagnostic avait été réalisé lors de la création de notre PGD (Plan Global de déplacement) en 2005, qui notait que nous avions :

-    - Une offre de stationnement surdimensionnée à Decazeville qui était à réorganiser (2 300 places, soit 375 places pour 1 000 habitants !),

-     - Mais quelques points de saturation, notamment dans les rues commerçantes. 

Il nous faut donc adapter le stationnement aux trois catégories d’usagers de ces rues commerçantes :

-    - Stationnement des résidents, ceux qui habitent au dessus des boutiques

-  - Stationnement des usagers pendulaires (actifs venant travailler à Decazeville dans les commerces, services ou administration du centre-ville notamment),

-    - Stationnement pour les accès aux commerces, services et administrations de la population locale et des visiteurs occasionnels.


Comme la plupart de mes collègues, je suis bien sûr favorable à l’installation d’une zone bleue à Decazeville car :

-       - Elle permet une bonne rotation du stationnement dans les rues commerçantes,

-       - Le stationnement est gratuit,

-       - Elle permet aux résidents de stationner proche de leur domicile entre 18-19h le soir et 8-9h le matin,

-   C’est une mesure que je propose d’ailleurs depuis longtemps sans jamais être entendu, notamment lorsqu’il a été question de remettre les horodateurs en fonctionnement. Le maire l’a toujours refusé. Cela faisait parti des propositions d’EELV pour notre ville, que j’ai présenté récemment.

 

Mais mettre le stationnement en zone bleue en test sur quelques places (16 à 17 places), afin de l’étendre à court terme sur un périmètre plus important risque d’avoir des conséquences importantes :

-       - Les résidents et les usagers pendulaires aillant l’habitude de stationner sur le tronçon proposé vont donc stationner leurs véhicules sur les autres tronçons proches en stationnement libre des rues commerçantes, se rajoutant aux résidents et pendulaires de ces sections. Cela va donc pénaliser les commerçants des autres sections de rues commerçantes (le reste de la rue Cayrade, rue Gambetta, haut de la rue Clémenceau) où il sera encore plus difficile de stationner, pour ne pas dire impossible. C’est ce qui c’est d’ailleurs passé durant les travaux de la première tranche de la rue Cayrade.

 

De plus, d’après le CERTU (Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les constructions publiques) et en suivant les expériences de diverses communes qui ont mis en place la zone bleue, deux mesures importantes doivent être prises en compte pour sa réussite :

 

Mettre en place un stationnement réglementé nécessite de mettre en place le contrôle régulier de ce stationnement :

-       - Or, nous n’avons qu’un seul policier municipal dont l’activité est déjà saturée, notamment par des taches administratives.

-       - J’ai bien peur que la police nationale ne soit pas attentive à ce problème

On va donc arriver rapidement, comme pour les horodateurs que nous avions encore récemment en place, à ce que personne ne respecte cette zone bleue faute de contrôle.

Mais nous avons appris de la bouche du maire hier soir que la création d’un poste de policier municipal ou d’ASVP serait prévue lors du prochain conseil municipal du 17 décembre. Nous verrons bien. Mais c’est de toute façon c’est ce que je propose depuis des années sans jamais être écouté. Bizarre… Il faut dire que les élections municipales approchent, et il faut essayer de couper l’herbe sous les pieds aux futurs adversaires.

Sauf que nous aurons toujours un temps d’avance.

 

Mettre en place une zone bleue demande aussi une campagne de d’information et de communication importante bien en amont :

-    Un mois avant la mise en place, avec en plus les fêtes de fin d’année, est un délai trop court

 

Quelle a été ma proposition ?

Mettre en place le stationnement en zone bleue à la fin des travaux des deux premières tranches de la rue Cayrade :

-       - Sur l’ensemble de la rue Cayrade, de la rue Gambetta et des hauts des rues Clémenceau et Foch (A cette date, le parking de l’école Jean Macé devrait être à nouveau totalement disponible),

-       - Préparer cette mise en place par une information et une communication adéquate avec les commerçants vers les trois catégories d’usagers de nos rues (plan notant les points de stationnement en centre ville (nombre, catégorie…)

-       - Prévoir les moyens de contrôle de ce stationnement

Ma proposition a été rejetée, notamment grâce aux six voix de l’opposition.

 

J’ai également demandé de prévoir un espace de stationnement pour les deux roues motorisés et non motorisés sur le tronçon déjà réalisé ou à réaliser prochainement (une place de stationnement par exemple, comme pour la rue Gambetta par exemple). C’est tout de même malheureux que cela n’est pas été prévu dès le départ. Il est vrai que quand on décide tout seul, on ne peut pas penser à tout.

C’était notamment le cas pour les dernières mesures prises par le maire en matière de circulation et de stationnement :

-    - Interdiction de la circulation sur la place Decazes les jours de marché,

-  - Emplacements pour les livraisons décidés sans concertation par le maire, contestés immédiatement par les commerçants et qui n’ont heureusement jamais été respectés. 

On connaît la suite…

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L'article de La Dépêche du Midi du 4 décembre 2013 :

Decazeville. Une zone bleue en janvier rue Cayrade


L'article de Centre-Presse du 4 décembre 2013 (cliquez dessus pour agrandir) :

 

La création d'une zone bleue met en colère l'élu vert J-L Calmettes - copie.jpg

30/10/2013

Un forum pour parler des élections municipales et européennes

eelvbassin-forum-081113.jpgL’année 2014 verra se succéder deux échéances électorales importantes pour l’avenir du Bassin Decazeville-Aubin et des communes de la Vallée du Lot : les élections municipales les 23 et 30 mars et les élections européenne prévues en France le 25 mai.

Pour préparer ces échéances Les élus et militants Europe Ecologie – Les Verts du Bassin Decazeville-Aubin et de la Vallée du Lot vous invitent à participer à un forum le :


Vendredi 8 novembre 2013

de 18h00 à 20h30

Salle n° 6 de la Maison des Sociétés André Cayrol

Esplanade Jean-Jaurès

à DECAZEVILLE

Lors de ce forum, les élus Europe Ecologie – Les Verts et plus largement, des élus écologistes du Bassin souhaitent d’abord faire un bilan de leur participation dans les diverses communes où ils siègent. Nous présenterons ensuite les premières lignes de nos propositions que nous enrichirons des observations et propositions que vous voudriez bien contribuer à nous présenter.

cgreze.jpgEnfin, en deuxième partie, nous aborderons les élections européennes avec la présence de Catherine Grèze, eurodéputée écologiste de notre région. Nous verrons avec elle comment l'Europe peut aider des territoires éloignés des grandes métropoles comme le nôtre.

Vous êtes cordialement invités à participer à ce forum.





bandeau.jpg

 

05/11/2013 – 10:14
 
Aveyron : pour une reconversion écologiste du territoire / Catherine Grèze en visite

Communiqué

Catherine Grèze, Députée européenne EELV du Sud-Ouest, sera vendredi en Aveyron où elle se rendra sur plusieurs sites nécessitant un aménagement ou une reconversion. Elle animera aussi un forum sur l’avenir du Bassin de Decazeville et rendra compte de son mandat aux militants.

Le Bassin de Decazeville a un passé industriel fort. Alors que les derniers fourneaux sont éteints depuis longtemps et que d’anciens sites miniers sont encore en friche, la question de la reconversion du territoire se pose.

Pour Catherine Grèze : « Nous ne devons pas nous tourner vers le passé mais bien prendre en compte l’épuisement des ressources, la lutte contre le réchauffement climatique et l’artificialisation croissante des sols. Nous devons opter pour un développement durable de l’Aveyron, basé sur la protection et la mise en valeur de son environnement et le développement des énergies renouvelables, en valorisant le savoir humain issu de cette histoire industrielle. »

« Des fonds européens existent pour atténuer les disparités entre les régions européennes, ils doivent être sollicités. En cette période de crise, l’Europe peut aussi se montrer accompagnatrice des projets innovants. »

Programme

15h45 : Visite du chantier routier démesuré sur la RD840 de la côte d’Hymes entre Decazeville et Rodez pour créer un créneau de dépassement pénalisant deux agriculteurs et pour installer à terme une zone d’activité. EELV proposait la création du créneau de dépassement sur le tracé existant et s’oppose à la création de la zone d’activité sur ces terres agricoles

- 16h15 : Visite de la « Découverte » et du chantier de la Zone du Centre à Decazeville. La «Découverte » est un ancien site minier à ciel ouvert : les écologistes ont soutenu une étude pour aménager une base de baignade et de loisirs sur le site. La Zone du Centre quant à elle était consacrée à la sidérurgie jusqu’en 1987 : EELV a soutenu la dépollution et l’aménagement de cette zone pour qu’elle redevienne attractive. L’Europe contribue au financement des travaux via des fonds FEDER.

17h15 : Conférence de presse. (Salle n° 6 de la Maison des Sociétés André Cayrol, Esplanade Jean-Jaurès à Decazeville)

08/10/2013

Quel avenir pour le charbon ?

decouverte cantagrel.jpgVoilà le titre un brin provocateur de la conférence organisée par le Musée régional de géologie Pierre Vetter de Decazeville le 11 octobre prochain à la Strada.

Treize ans après l’arrêt de l’extraction du charbon à Decazeville et douze ans après l’arrêt de la centrale thermique de Boisse-Penchot, cette question paraît un brin surréaliste.

Il est vrai que les lobbies pour la défense du retour aux énergies fossiles sous toutes leurs formes (charbon, gaz de schiste ou de houille) mettent actuellement le paquet, que ce soit du côté des entreprises, Vallourec pour le gaz de schiste par exemple, de certains syndicats ou de partis politiques. Il faut aussi noter que la plupart des défenseurs du charbon sont en général des fervents défenseurs du nucléaire, mais aussi les principaux pourfendeurs des énergies renouvelables.

A les écouter, le charbon serait l’avenir énergétique de l’humanité. Tant pis pour les dégâts que les mines occasionnent sur les sols, les sous-sols (et nous sommes bien placés pour le savoir dans le Bassin), la biodiversité, mais aussi les conséquences des centrales sur la qualité de l’air, le réchauffement climatique et la santé des employés et des populations environnantes.

Mais qu’à cela ne tienne et on se souvient encore de cette proposition récente d’utiliser des « granulés » de charbon pour alimenter la chaufferie du réseau de chaleur de Decazeville. 

Les médias français nous inondent actuellement de reportages sur le retour du charbon en Allemagne. La vérité est que l’Allemagne a arrêté 8 réacteurs nucléaires, que la part des énergies fossiles dans la production d’électricité diminue et que les énergies renouvelables, qui font travailler actuellement 380 000 personnes dans ce pays, vont représenter 40% de cette production en 2020. Tout cela parce que l’Allemagne s’est lancé il y a déjà quelques années dans un plan de transition énergétique (Energiewende) que la France traine à mettre en place.

Avec toutefois un bémol, la légère augmentation de la production d’électricité à partir du charbon. Elle est malheureusement due au prix en baisse de la tonne de CO2 qui rend les centrales au charbon plus abordables que les centrales au gaz. 

Quoi qu’il en soit, l’Allemagne est sur la bonne voie pour peu que certains politiques ne mettent pas des bâtons dans les roues des énergies renouvelables.

L’Agence Internationale de l’Energie a annoncé fin juin que la production d’électricité renouvelable allait dépasser en 2016 celle produite avec le gaz naturel et atteindrait à cette date, le double du nucléaire.

En Allemagne, en avril dernier, 46% des capacités de production d’énergies renouvelables étaient dans les mains de particuliers et d’agriculteurs. Il y a environ 800 régies locales d’énergies, comprenant des particuliers (environ 131 000 membres) qui travaillent en partenariat avec des autorités publiques locales. Voilà également une voie que nous devrions rapidement explorer en France. Les réseaux de chaleur et les centrales solaires que nous avons installés ou que nous avons en projet sur notre territoire auraient pu et peuvent encore être conduits sur ce type de gestion plutôt que de laisser ça à des entreprises privées. Ca existe en France avec Energie Partagée, qui finance des projets coopératifs ou par des collectivités comme la commune de Montdidier par exemple qui a mis en place des actions d'économie d'énergies et de production d'énergies renouvelables à travers une régie communale.

Je ne pourrai pas être à la Strada ce soir là pour assister à cette conférence, mais souhaitons qu'elle conclura à la fin inéluctable de cette énergie non renouvelable et polluante et que l'avenir est aux énergies renouvelables.

 

journal enr 217.jpgExtrait du Journal des Energies Renouvelables – Septembre-Octobre 2013 - Allemagne, quelle transition après les urnes ?

En finir avec les contre-vérités sur le charbon

Non, la production d’électricité issue du charbon n’augmente pas en Allemagne à cause de l’Energiewende (transition énergétique), contrairement à l’antienne répétée par la presse française. Celle-ci vient de découvrir avec horreur que l’Allemagne est le premier producteur mondial de lignite depuis… l’après-guerre. Certes, les émissions de carbone du pays ont augmenté de 1,6% entre 2011 et 2012. Toutefois, ceci n’est pas du aux renouvelables mais au prix ridiculement bas de la tonne de carbone sur le marché européen des émissions de CO2. Les centrales au charbon sont ainsi favorisées de façon conjoncturelle au détriment des centrales gaz moins polluantes mais plus chères. Les médias oublient de dire que l’an dernier les émissions de carbone du secteur électrique français ont augmenté de 7% pour la même raison. Si l’on cesse de regarder l’Allemagne par le petit bout de la lorgnette, on constate que la part du charbon se réduit inexorablement. Elle est passée de 56,7% à 44,7% dans la production électrique entre 1990 et 2012. Le contenu en carbone du kWh produit est ainsi descendu de 744 à 576 gCO2/kWh sur la période. Bien que les électriciens traditionnels et leurs relais politiques défendent leur pré carré, la demande sociale d’une sortie du charbon se fait de plus en plus forte.

28/09/2013

Que vont faire les Verts aux prochaines municipales à Decazeville et sur le Bassin ?

salle du conseil - mairie dkz.jpgNous travaillons actuellement, élus et militants d’Europe Écologie – Les Verts du Bassin, sur un bilan de nos participations à des exécutifs locaux et surtout sur un projet pour l’avenir global du Bassin qui portera autant sur un programme d’actions et d’aménagements, que sur le fonctionnement de nos collectivités.

cgreze.jpgNous élargirons le cercle de nos réflexions aux sympathisants écologistes du Bassin urbain et rural de la vallée du Lot en organisant un forum participatif le 8 novembre prochain à Decazeville à 18h00 en présence de Catherine Grèze, eurodéputée de notre région que nous accompagnerons auparavant dans la visite de quelques sites du Bassin.

Concernant notre participation et la stratégie éventuelle que nous adopterons aux élections municipales de Decazeville, nous prendrons une décision après notre forum en sachant que le contexte national peut aussi être déterminant.

Enfin, notre participation à une liste peut être différente d’une commune à l’autre du Bassin, puisque le choix appartient aux militants locaux et que les contextes peuvent être différents.


Ci-dessous, l'article de Centre Presse et de Midi Libre du 30 septembre 2013 - Cliquez dessus pour l'ouvrir dans une autre fenêtre.

decazeville,municipales,europe Écologie - les verts


27/09/2013

Une collectivité doit-elle accepter des cadeaux d’un fournisseur ? J’ai répondu non !

mausolée cabrol -lolmède.jpgNous devions voter hier soir en conseil municipal sur la proposition d’EDF de verser un don de 3 000 euros en vue de la restauration du mausolée Cabrol au cimetière de Decazeville.

Je dois d’abord dire que je suis bien sûr heureux que nous nous occupions enfin de ce monument, un des plus grand de France dans le genre, mais qui est dans un état déplorable.

Sauf qu’EDF est un de nos fournisseurs à qui nous laissons environ 230 000 euros tous les ans, et qui de plus n’est même pas choisi au terme d’un appel d’offre.

Moi qui suis déjà irrité par les encarts publicitaires de nos fournisseurs sur le bulletin municipal, ça m’a réellement posé un problème d’éthique.

Il est vrai que malheureusement, beaucoup d’élus sont habitués à se faire payer des repas par des responsables locaux d’EDF ou d’autres entreprises. Pour ma part, je trouve cela malsain. Nous devons avoir des rapports clairs avec nos fournisseurs et veiller à ce qu’ils nous fournissent les meilleurs services et les meilleurs produits aux meilleurs prix.

De plus, une convention de souscription a été signée entre la Fondation du Patrimoine, la ville de Decazeville et l'ASPIBD, qui cherche à encourager le mécénat populaire et d'entreprises pour la restauration du mausolée. Il aurait donc été beaucoup plus simple et beaucoup plus moral qu’EDF fasse ce don directement à la Fondation du Patrimoine. D'ailleurs, tous les particuliers et les entreprises qui ont fait des dons sont passés par la Fondation du Patrimoine. Tous, sauf une entreprise !

Mais voilà, en passant par la Fondation du Patrimoine, EDF devient alors pratiquement invisible perdu au milieu des autres donateurs. Et visiblement, ce n'est pas leur but.

Je n’ai donc pas voté pour ce don "désintéressé".

Photo : le mausolée Cabrol : Lolmède : Extraits naturels de Carnet – Spécial Decazeville - Cliquez sur le dessin pour l'agrandir.

11/09/2013

Côte d’Hymes : le massacre continue

hymes - comparatif 3.jpgVoici quelques photos, avant et pendant le massacre, des travaux de la côte d’Hymes. C’est le développement durable à la sauce départementale et régionale. Quant aux coûts des travaux, des surprises sont vraisemblablement à attendre. De 6 millions initialement prévus, on parle déjà de 7 millions, et les travaux sont loin d’être terminés.


Tout cela pour des aménagements qui auraient très bien pu se réaliser sur la voie existante ou le département possède déjà des emprises.

routes,RD 840,Decazeville,côte d'Hymes,Et que dire de la gestion lamentable des terres agricoles touchées par ces travaux par les collectivités et organismes concernés ! Une véritable honte qui a consisté à spolier deux agriculteurs locaux qui proposaient des échanges équitables. On est loin du Schéma Directeur Départemental des Structures de l’Aveyron qui vise avant tout à favoriser l’installation durable d’agriculteurs et prioritairement l’agrandissement des exploitations agricoles de dimensions économiques insuffisantes afin de leur permettre d’atteindre le revenu de référence et de les rendre transmissibles et à permettre l’installation ou conforter l’exploitation d’agriculteurs pluriactif dans les zones en déprise ou périurbaines.

hymes - comparatif 1.jpgPhotos : jlc (cliquez dessus pour agrandir)


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Un article de centre-presse du 21 septembre 2013 (Cliquez dessus pour agrandir)

routes,rd 840,decazeville,côte d'hymes

05/09/2013

En attendant des trains modernes, Lolmède prend la ligne POLT

polt,trainsCe magnifique dessin réalisé par Laurent Lolmède lors d'un récent retour à la capitale illustre bien les progrès qu’il y a à réaliser pour un meilleur confort des passagers sur la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse). Les vieux wagons Corail ont visiblement fait leur temps. Certes, ils permettent une certaine convivialité et même promiscuité, mais un tel inconfort durant six heures est parfois difficile à vivre et explique le fait que de plus en plus de personnes se détournent du train. Même si ce n’est pas la seule raison.

Bombardier-carré1.pngUn train rapide n’est pas seulement un train qui va vite. C’est le nouveau concept de train que proposent les élus Europe Ecologie – Les Verts : le Train à Haut Niveau de Service (THNS). Ce train combine tous les ingrédients de la performance : desserte fréquente, accélération rapide, confort et services à bord, arrivée en centre-ville, connexion avec les autres modes de transports, tarification simple..

Le THNS pourra desservir les villes moyennes de manière efficace, à commencer par celles du cœur de la France. Le THNS, c’est donc une nouvelle vision de l’aménagement du territoire. Il a de plus l'avantage d'utiliser les infrastructures existantes, est moins gourmand en énergie et beaucoup moins cher qu'un TGV.

J’ai pour ma part été séduit par ces nouveaux trains qui permettraient de rejoindre Capdenac au centre de Paris en 4h30mn environ (Paris-Limoges en 2h20) contre 5h44 dans le meilleur des cas actuellement. Et avec un confort très nettement supérieur.

PHILIPPE DURON.jpgLe concept nous a été présenté lors des Journées d’Été d’EELV à Marseille en présence de Philippe Duron, rapporteur de la commission Mobilité 21 et d’Eva Sas, députée EELV et également membre de cette commission.


Dessin : Country Sketchbook, © Lolmède - Le blog de Lolmède en cliquant ici

Photo train : Bombardier


Photo P. Duron : jlc  polt,trains

15/08/2013

La droite villefranchoise découvre le train

villefranche.jpgAprès l’école d’infirmières, Laurent Tranier se lance maintenant dans une croisade pour réhabiliter la ligne SNCF Najac – Villefranche – Paris (voir article de Centre-Presse en bas de note).

Mais il a vraisemblablement la mémoire courte.

Il semble oublier que ses amis politiques de l’UMP lorsqu’ils étaient aux commandes de l’Etat ont totalement délaissé le transport par rail au profit de la route, tant pour le transport des voyageurs que des marchandises à tel point que nous mettions vingt minutes de moins en 1969 pour aller à Paris avec le Capitole qu'actuellement.

Il semble aussi oublier que c’est grâce à l’action du Conseil Régional Midi-Pyrénées et de son Plan Rail que les lignes Teisonnières - Villefranche – Capdenac et Capdenac – Brive ont été entièrement rénovées alors qu’elles étaient pratiquement moribondes.

Il semble également oublier que c’est Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre UMP, qui a donné le coup de grâce à la ligne POLT (Paris – Orléans – Limoges - Toulouse) que les voyageurs Aveyronnais utilisent de Brive à Paris. Alors qu’elle devait être rénovée afin d’y faire rouler des trains pendulaires susceptibles de faire gagner énormément de temps entre Brive et Paris, Jean-Pierre Raffarin a dénoncé le 18 décembre 2003 la convention entre RFF, l’Etat, la SNCF et les trois régions concernées, pour plaire à Bernadette Chirac qui voulait son le barreau TGV Poitiers-Limoges.

Le Conseil d’Etat avait d’ailleurs condamné par la suite l’Etat à verser 340 000 euros à la Région Midi-Pyrénées pour le remboursement de crédits d’études.

S’il veut défendre cette ligne, je lui suggère ainsi qu’aux parlementaires et grands élus aveyronnais de droite et de gauche également absents sur ce dossier de rejoindre l’association Urgence Ligne POLT, qui se bat elle depuis des années pour cette ligne.

Pour notre part, à EELV, il y a longtemps que nous nous battons pour la rénovation de cette ligne dans toutes les régions qu’elle traverse, même en Aveyron.

Une récente étude que nous avons financé permettrait de relier Paris à Capdenac dans un temps d'environ 4h30 grâce à des Train à Haut Niveau de Service de Paris à Brive.

Photo en haut de note : travaux de rénovation des voies en gare de Villefranche lors de la rénovation de la ligne Teissonnières – Capdenac (jlc) 

 

Villefranche - Des actions pour que le train retrouve sa ligne de vingt ans - copie.jpg

L'article de La Dépêche du Midi consacré à la charge de "Vivre et Agir pour l'Ouest Aveyron" en cliquant ici

08/08/2013

Axel Kahn ne veut pas de gaz de schiste, mais à Decazeville, il faut voir…

gloriette gr65 dkz.jpgLes chemins de Saint-Jacques-de-Compostelles sont à la mode. Beaucoup de ceux qui le font tiennent un journal de bord pour raconter le récit de cette expérience unique autant physique qu’intérieure. Ils y notent leurs réflexions, leurs souffrances, leurs moments d’émotion, de joie, de sérénité, de doute… Récits qu’ils gardent généralement secrets.

Mais certains ont aussi vite compris le bénéfice de surfer sur cette mode. Et ce cheminement qu’ils réalisent souvent dans des conditions plutôt confortable par rapport à la plupart des autres marcheurs sert avant tout à sortir un livre qui aura vraisemblablement du succès. C’est dernièrement  le cas de l’écrivain-ambassadeur Jean-Christophe Ruffin dont le livre s’est vendu à 300 000 exemplaires en un mois.

C’est maintenant au tour du généticien Axel Kahn de s’engouffrer dans le filon. Il vient donc de finir de parcourir le chemin de Saint-Jacques entre Givet et Ascain et il est actuellement en train de faire la promotion du futur livre qu’il compte tirer de cette expérience.

Là où ça coince, c’est sur les impressions à la va-vite qu’il tire de son périple dans un blog qu’il a tenu au jour le jour. Et la description qu’il fait de son passage à Decazeville est apocalyptique et insultante pour les Decazevillois.

Mais outre les propos qu’il a tenu sur Decazeville sur son blog et rapportés dans La Dépêche du Midi d’hier, Axel Kahn était l’invité des « Grandes gueules » sur RMC lundi dernier.

Il en a bien sûr profité pour en remettre une couche sur Decazeville :

 
podcast
 

Sur ces mêmes ondes, il s’est ensuite lancé dans un discours sans concession contre l’exploitation des gaz de schiste qui génèrerait d’après lui beaucoup de pollutions, qui utiliserait beaucoup d’eau et qui serait dangereuse. Sur ce point, je ne peux que le rejoindre.


podcast

Mais que propose t-il ensuite ? « Pour Decazeville où il y a ces gens qui sont en train de crever vraiment, la seule possibilité qu’on voit, c’est avec de nouvelles méthodes respectueuses autant que faire se peut de l’environnement, c’est d’exploiter les gaz de schiste qui permettraient de recréer de l’emploi, alors j’ y regarderait à deux fois avant que d’être contre. »

Merci beaucoup mon bon seigneur ! En résumé, les gaz de schiste, il ne faut surtout pas les exploiter, mais à Decazeville, dans la m… où ils sont, on doit pouvoir le faire ! Ils nous remercieront même ! Voilà ce qui s’appelle faire de l’aménagement du territoire : à Paris et aux grandes métropoles, des entreprises performantes et propres, dans les territoires en difficultés, les industries polluantes que personne ne veut.

Non, Monsieur Axel Kahn, on a conscience de l’état et des difficultés de notre cité, mais ça, on en veut pas. Nous ne sommes pas désespérés à ce point.

depollution zac du centre.jpgC’est justement à cause de ce genre d’entreprises qui sont parties après avoir assis leur fortune en partie chez nous mais en nous laissant des ruines polluées que nous connaissons cette période difficile. Prenez Vallourec par exemple, un des acteurs majeurs mondiaux actuellement dans la fourniture de tubes pour l’exploitation des gaz de schiste justement. Vallourec, dont Delphine Batho dénonçait il y a peu le lobbying important qui a conduit à son éviction du gouvernement. Et bien ils sont parti comme des voleurs de Decazeville vers la fin des années 1980 en nous laissant des friches industrielles polluées aux hydrocarbures et autre joyeusetés et surtout un sous sol en feu qu’il a fallu excaver à une grande profondeur. Tout cela bien sûr aux frais de l’Etat, via le FIBM et l’ADEME et des collectivités locales, pendant que les patrons et actionnaires de Vallourec engrangeaient d’énormes bénéfices ailleurs.

On peut aussi parler de la sidérurgie, d’Usinor-Sacilor… Ils ont tous eu la même attitude.

Cela fait maintenant près de 30 ans que nous nous battons pour retrouver un semblant de vie sur la zone du Centre polluée aux hydrocarbures, à la créosote, à l’amiante… Nous y dépensons une énergie folle mais aussi malheureusement beaucoup d’argent public. Argent public que nous aurions plutôt souhaité investir dans la réhabilitation de l’habitat où l’amélioration de la desserte numérique par exemple.

Non monsieur Axel Kahn, nous ne voulons pas de votre charité nauséabonde. Il nous reste encore un peu d’amour propre et de bon sens. Gardez votre gaz de schiste pour vos anciens électeurs du 2ème arrondissement de Paris. Mais à mon avis, ça m’étonnerait qu’ils en veulent !

 

Photos :

1 - Aire de repos pour les marcheurs du Chemin de Saint-Jacques aménagée récemment par la mairie de Decazeville (jlc)

2 - Dépollution de la zone du Centre à Decazeville (jlc)

06/08/2013

Il faut garder la boutique SNCF de Decazeville-centre

boutique sncf dkz.JPGC’est avec surprise que j’ai lu dans la presse l’argumentaire de la direction de la SNCF pour justifier la fermeture de sa boutique à Decazeville-centre. Un des motifs invoqués serait l’intermodalité des horaires arrivé et départ des trains à la gare de Viviez-Decazeville avec le TUB (Transport Urbain du Bassin).

Certes, dès 2008, lors de la mise en service de notre service de transport urbain, nous avons pris en compte dans la mesure du possible la concordance des horaires TUB et TER pour certains trains. Le TUB a d’ailleurs un arrêt à la gare de Viviez-Decazeville avec un abribus sur un terrain que la communauté de communes loue à une entité de la SNCF.

Prévoir l’intermodalité entre tous les modes de transport et de déplacements (train, bus, vélo…) est la base de la réflexion lorsque l’on créé et l’on gère un service de transport collectif.

Mais on ne vend pas de billets de la SNCF dans le TUB comme le fait la boutique SNCF de Decazeville, tout comme on ne peut renseigner les usagers du TUB sur les horaires, les tarifs et les correspondances des trains.


trains,sncf,tubAvec le changement d’horaires du TUB le 2 septembre prochain, la communauté de communes a essayé de maintenir tant bien que mal cette concordance des horaires. Mais cela ne concernera que très peu de trains s’arrêtant à Viviez-Decazeville, puisque il n'y a de toute façon qu'un passage du TUB dans le même sens toutes les deux heures à Viviez. En aucun cas, cela ne remplacera les services qu‘assuraient avec compétence les agents de la boutique SNCF de Decazeville.

Située en centre ville, proche des commerces et services, d’un centre commercial et du plus important marché hebdomadaire de la région, cette boutique rend des services inestimables à la population du Bassin, notamment les personnes âgées.

Il faut donc avant tout, tout faire pour maintenir cette agence SNCF en centre ville de Decazeville.

Mais si ce n'était finalement pas possible en l'état, pourquoi par exemple, ne pas réféchir dans sa transformation en Maison de la mobilité, qui renseignerait et vendrait des titres de transports pour les trains SNCF, les bus départementaux et régionaux, le TUB... ? Pourquoi pas également la location de cycles et d'autres services ? En matière de mobilité, je pense qu'il ne faut rien s'interdire et au contraire envisager toutes les possibilités, y compris dans nos petits territoires. La mobilité, tout comme l'eau et l'énergie, sera au cœur des principaux problèmes dont nous aurons à trouver des réponses pour nos concitoyens dans l'avenir.

02/07/2013

Transports, le bon sens revient enfin grâce aux contraintes budgétaires

rn88-bourran.jpgPrioriser les transports de proximité plutôt que les grands projets d’infrastructures qui ne profitent qu’à une petite élite et qui vampirisent tous les moyens financiers. Tel est le sens du rapport Duron rendu le 27 juin dernier et que Jean-Marc Ayrault a repris dans ses grandes lignes. C’est ce que les écologistes ne cessent de dire depuis des années.

Les élus et notables locaux feraient bien de s’inspirer de la stratégie du rapport Duron et des décisions de Jean-Marc Ayrault pour leurs projets d’infrastructures. Pour l’Aveyron, les contraintes budgétaires devraient permettre aux élus de retrouver le bon sens à défaut de s’intéresser réellement aux réalités sociales, environnementales et climatiques de leurs politiques en matière de transports et de mobilité.

Si l’on avait écouté les Verts, la RN 88 serait pratiquement terminée. Certes pas en un couloir pour camions en transit à 2X2 voies comme  ils souhaitaient, mais comme une voie structurante, permettant d’irriguer le territoire au lieu de piller le reste du département, tout en sécurisant les usagers et les riverains et en permettant de se rapprocher suffisamment, mais sans trop, de la métropole toulousaine. Le Midi-Pyrénéen Robert Marconis, professeur émérite des universités en géographie, spécialiste des transports en commun et de l’aménagement urbain précisait le 5 février dernier : « De tout temps, avec les réseaux ferrés ou les autoroutes, le discours des élus a toujours été de dire : donnez moi la grande vitesse et le développement viendra avec. Sauf que cela relève de l’incantation, cela n’a jamais été scientifiquement prouvé cette espèce d’automaticité. On espère pouvoir conquérir des marchés extérieurs mais on oublie que le désenclavement fonctionne aussi en sens inverse et bénéficie à des intérêts extérieurs ». De nombreuses études montrent même que les infrastructures autoroutières bénéficient beaucoup plus aux métropôles qu'aux villes moyennes qu'elles traversent.

En Aveyron, les efforts doivent maintenant porter sur une offre en TER plus fréquent, plus rapides et plus confortables et en des transports départementaux dignes du XXIème siècle, parce que contrairement aux propos du président du Conseil Général, même les Aveyronnais aiment les transports collectifs, à condition que l’offre soit à la hauteur. Ce qui n’est visiblement pas le cas du schéma présenté dernièrement et qui devrait être en application à la rentrée. Là aussi, l’Aveyron devrait s’inspirer de l’expérience de départements limitrophes comme le Tarn par exemple où une vraie offre de transports collectifs digne de ce nom a été mise en place avec succès depuis maintenant quelques années.

pont la mative.jpgSi les élus départementaux avaient écoutés les Verts, ils auraient pu également économiser quelques millions. C’est une honte de voir de bonnes terres agricoles sacrifiées dans la création du créneau de dépassement de la côte d’Hymes sur la RD 840 alors que ce créneau aurait pu être réalisé sur la route existante où le département possède les emprises des anciens tracés. Combien a coûté le pont qui rejoint seulement un cul de sac ? Avec l’économie réalisée sur ce projet, on aurait pu continuer à assurer la gratuité des transports scolaire par exemple ou on aurait pu créer un vrai service de bus navettes interurbaines Figeac-Decazeville-Rodez !

r&r-capdenac.jpgIl faut également tout faire pour favoriser le transport de marchandises par voie ferrée. Il est pour le moins choquant d’entendre une entreprise capdenacoise de plats cuisinés se plaindre du manque de routes appropriées pour ses 20 camions qui arrivent et ses 20 camions qui repartent tous les jours alors qu’elle se trouve à moins de 100 mètres de l’étoile ferroviaire de Capdenac-Gare ! Il est encore plus choquant de voir la CCI lui emboîter le pas. Mais il est vrai qu'elle ne voit l'avenir qu'avec les avions et les camions. Pourtant, l’étoile ferroviaire de Capdenac, c’est quatre branches vers Aurillac-Clermont, vers Brive-Paris, vers Rodez-Séverac et vers Toulouse. Il y a de plus une cinquième branche qui gagnerait à être réhabilitée, Capdenac-Cahors, qui ouvrirait d’autres horizons notamment pour le fret.

Quant aux autres projets Midi-Pyrénéens cités dans le rapport Duron, il est aussi temps de revoir tout cela à la baisse. La LGV Bordeaux-Toulouse doit être transformé en TGV roulant sur les voies existantes. Les 7 milliards supplémentaires pour gagner 6 minutes ne se justifient pas. C’est d’ailleurs ce que confirme Gilles Savary, spécialiste des transports  et député PS de la Gironde dans Sud-Ouest du 2 juillet dernier.

Pour la RN 126 Castres-Toulouse que certains voulaient transformer en autoroute, il est temps que les décideurs choisissent, comme nous le proposions pour la RN 88, d’aller dans le sens  d’une solution sage et réaliste qui permette de sécuriser le trajet, de favoriser les transports en commun et de diminuer le temps de parcours tout en préservant l’environnement et les territoires.

Photos : JLC - Licence Créative Commonsrn88,rail,lgv,rapport duron

14/06/2013

Porcherie de Causse-et-Diège : la FDSEA persiste et s’en prend maintenant à Nutergia

FDSEA et Nutergia.jpgIl faut une sacrée dose d’aveuglement et de cynisme à la FDSEA de l’Aveyron pour faire un communiqué à la gloire des porcheries industrielles le jour même où la France est condamnée par la Cour de justice européenne pour non respect de la directive nitrate.

Mais comme si cela ne suffisait, La FDSEA s’en prend avec une certaine agressivité au PDG de Nutergia, mais aussi à son entreprise, à ses produits et même à ses clients !

N’en déplaise à la FDSEA, Monsieur Lagarde et ses salariés surfent avec conviction sur la vague de ce qui est bon pour notre santé et bon pour la planète. Ce serait plutôt un exemple à suivre en Aveyron.

Les produits fabriqués par Nutergia dont se moque la FDSEA font actuellement travailler 85 personnes et vivre autant de familles sur Capdenac et avec le projet  sur Causse-et-Diège, ce sont 65 emplois supplémentaires créés. La porcherie industrielle produisant une viande de piètre qualité ne créera elle aucun emploi sur la zone.

Ci-dessous, le communiqué de Marie-Françoise Vabre, conseillère régionale Europe – Les Verts au conseil régional Midi-Pyrénées et de José Bové, député européen, vice-président de la Commission Agriculture et Développement Rural (cliquez dessus):

 

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