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17/02/2010

Régionales : Carnet de campagne (1)

najac.jpgLa campagne électorale vient de rentrer dans une phase plus intense avec le dépôt des listes.

Tous les jours, ce sont des rencontres, des réunions, des conférences de presse…

Nous étions hier à Villefranche-de-Rouergue pour une conférence de presse au Globe où La Dépêche du Midi, Centre-Presse/Midi Libre et Le Villefranchois étaient présents.

Le soir, nous avons tenu une réunion à Najac devant une trentaine de personnes dont pas mal d’élus locaux.

Ce matin, notre tête de liste Marie-Françoise Vabre répondait aux questions de Totemet ce soir nous serons à Réquista avec François Simon à la salle sous le cinéma à 20 h 30.


Des rendez-vous importants :

A Lipietz-face à la crise - l'urgence écologiste.gifLe premier aura lieu à Saint-Affrique le jeudi 18 février à 20 h 30 à la salle du Caveau de la salle des Fêtes. Le thème en sera : Face à la crise, l’urgence écologiste et sociale, avec la participation d’Alain Lipietz, économiste, directeur de recherche au CNRS et ancien député européen, Alain Desjardin, président de l’association Agir Solidarité, de Marie-Françoise Vabre et des candidats Europe Ecologie Aveyronnais.

Je serais malheureusement absent à cette réunion car j’interviendrais le même soir à Espalion avec Guy Pezet au café des Arts à 19 h pour animer un café citoyen dont les thèmes seront l’énergie et les transports.

 

refalo-en conscience.jpgLe second moment important de cette campagne locale se déroulera à Villefranche-de-Rouergue le 25 février à 20 h 30 à la Maison des Société, place Bernard Lhez.

L’invité d’Europe Ecologie sera ce soir là Alain Refalo, instituteur « désobéissant » de Colomiers, qui le 6 novembre 2008 a envoyé une lettre à son inspecteur pour lui annoncer notamment qu'il refusait les nouveaux programmes et qu'il continuerait à travailler dans l'esprit des programmes de 2002. Dans cette lettre, il précisait également qu'il détournerait le dispositif de l'aide personnalisée pour mettre en place une activité théâtre pour tous les élèves. Soutenu par les parents d’élèves, la plupart des syndicats d’enseignants et par de nombreuses personnalités dont Raymond Aubrac et Stéphane Hessel, Alain Refalo subit les foudres de l’administration avec plusieurs sanctions : refus de promotion, retrait de salaire et même abaissement d’un échelon.

Alain Refalo vient de sortir un livre pour expliquer cette « résistance pédagogique » : « En conscience, je refuse d’obéir ». C’est aussi le titre de la lettre qu’il avait envoyé à son inspecteur.

Alain Refalo est membre du comité de soutien d’Europe Ecologie

 

Gérad Onesta ne viendra malheureusement pas sur le Bassin :

La visite de Gérard Onesta sur le Bassin prévue le 26 octobre de 16 h à 18 h est annulée. En effet, il doit être en début d’après-midi ce jour-là à l’enregistrement d’une émission politique de France 3. Il sera tout de même présent le soir au meeting de Rodez, salle Saint-Eloi à 20 h 30.

 

Eva Joly et Gérard Onesta en direct sur internet : 

A-Onesta-Joly.jpgSi jeudi prochain vous ne pouvez pas aller à Saint-Affrique à la réunion avec Alain Lipietz, à Espalion pour participer au café citoyen sur les transports et l’énergie où à Toulouse pour le débat : "Corruption, crise financière, paradis fiscaux :
fléaux pour les pays de sud" avec Eva Joly et Gérard Onesta, vous pouvez rester chez vous tranquillement et suivre ce dernier débat en direct sur internet en cliquant ici. 

11/02/2010

Europe Ecologie fête la Saint-Valen-train

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Dans trois jour c’est la Saint Valentin, la fête des amoureux.

Les militants et candidats d’Europe Ecologie vont aller à la rencontre des amoureux de la terre et des transports en commun pour leur offrir cette petite carte.

saint valen-train - verso.jpg

Vous pouvez vous aussi vous procurer cette carte. Pour l’agrandir cliquez sur les photos.

 

Les habitants du Bassin de Decazeville mobilisés pour leur hôpital

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Nous étions hier entre 2 500 et 3 000 personnes sur le parvis de l’hôpital de Decazeville pour exprimer notre colère et notre incompréhension face à la décision de l’ARH de ne plus rembourser les soins continus (réanimation). Et qui dit non remboursement des soins continus, dit à terme fermeture de nombreux services, chirurgie, maternité, urgences… et transformation de notre centre hospitalier en maison de retraite.

Tout est fait depuis des années pour saboter le travail de tout le personnel : sous dotation budgétaire, tarification à l’acte qui pénalise les petits hôpitaux, promesses non tenus concernant le bloc chirurgie, le transfert de Bournazel…

 

Hier, la population était là, mais aussi les élus du territoire, ceux des communes urbaines, mais aussi ceux des communes rurales, à l’exception remarquée du président de la communauté de communes de la Vallée du Lot qui a sans voulu une fois de plus montrer son soutien à la politique de Sarkozy, mais qui se démarque un peu plus des habitants de son territoire qui eux étaient nombreux. Souhaitons lui simplement une bonne santé.

 

Comme le souligne le Livre blanc de l’APVF « Les hôpitaux de petites villes : une composante indispensable pour une offre de soins de qualité sur tout le territoire », les dépenses des 500 plus petits hôpitaux français ne représentent que 5 % des dépenses totales de santé mais ces petits hôpitaux constituent un maillage sanitaire essentiel pour « assurer une prise en charge équitable des soins sur le territoire ».

 

Des petits hôpitaux de proximité travaillant en réseau, associés à un politique ambitieuse d’éducation et de prévention des nuisances sanitaires liées notamment à l’alimentation, aux transports, au stress, aux nouvelles technologies non évaluées…, voilà la solution pour l’avenir de nos territoires.

 

Le combat ne fait que commencer et si l’ARH (ou bientôt l'ARS) ne veut pas céder, Decazeville risque de devenir comme le petit village qui résiste dans Astérix (comme l’a dit le docteur Bidioui) ou pour rester en Bretagne, la ville de Carhaix. La mobilisation va s'amplifier.

Les articles de la presse locale :

La Dépêche du Midi : Plus de deux mille personnes mobilisées pour sauver l'hôpital

Midi Libre : Ils étaient près de 3 000, hier, à dire leur attachement à l'hôpital

06/02/2010

Les Réunions d’Europe Ecologie pour la campagne des Régionales

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Europe Ecologie organisera deux réunions à Decazeville pour présenter les candidats et leur programme à l’occasion des élections régionales : le vendredi 12 février et le jeudi 11 mars à 18 h salle n° 6 de la Maison des Sociétés (Immeuble Cayrol – Giratoire de la Gendarmerie).

Cliquez sur la photo pour agrandir le flyer et le diffuser à vos connaissances.

 

D’autres réunions se dérouleront dans l’ouest aveyronnais.

-       Najac le 16 février à 20 h 30 à la salle des fêtes

-       Rignac le 23 février à 20 h 30 à la salle de réunion de l’Espace Culturel

-       Capdenac-Gare le 24 février à 18 h à la salle du Parc de Capèle

-       Villefranche-de-Rouergue le 25 février ) 20 h 30 à la Maison des Sociétés, place Bernard Lhez

-       Rieupeyroux le 4 mars à 20 h 30 à la salle de cinéma avec José Bové et François Simon   

 

Par ailleurs, deux meetings importants auront lieu en Aveyron :

-       Millau le 26 février à 20 h 30 à la Halle viaduc avec notamment José Bové et Gérard Onesta

-       Rodez le 8 mars à 20 h 30 avec Gérard Onesta et d’autres invités (salle non définie encore)

Vous pouvez consulter l'agenda des réunions sur l'Aveyron et les autres départements en cliquant ici

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La liste aveyronnaise d’Europe Ecologie a été présentée à la presse le 3 février à Rodez.

Yves Frémion et Marie-Claude Carlin manquent sur la photo

Voir les retombées de la presse et de Rodio Totem ci-dessous :

 

Midi Libre : Les ambitions de la liste Europe Ecologie 

Centre Presse : Europe Écologie : José Bové avec la liste de l'Aveyron 

José Bové sur Totem Radio 

 

Le meeting de Montauban du 3 février été un succès puisqu’il a réuni un millier de personnes autour de Gérard Onesta, Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et bien d’autres.

Nous étions quelques aveyronnais à avoir fait le déplacement, notamment les candidats qui avons eu eu le bonheur de monter sur la scène autour de Gérard Onesta et des autres invités à la fin du meeting.

La Dépêche du Midi : Montauban. En famille hier au marché-gare

Le reportage de France 3 Sud

31/01/2010

Europe Ecologie Midi-Pyrénées présente ses candidats à Toulouse

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C’est hier, à la salle du Sénéchal à Toulouse qu’Europe Ecologie Midi-Pyrénées a présenté officiellement la liste de ses 107 candidats pour les prochaines élections régionales des 14 et 23 mars 2010.

Voici les candidats pour l’Aveyron :

-       Marie-Françoise Vabre, retraitée de la fonction publique territoriale ; engagée dans le mouvement syndical et associatif ;

-       Jean-Louis Calmettes, adjoint au maire de Decazeville et délégué en charge des transports et de la mobilité à la communauté de communes Decazeville-Aubin ;

-       Josiane Marty, adjointe au maire de Saint-Just-sur-Viaur, élue à la communauté de communes du Naucellois et militante du Partit Occitan ;

-       Benoît Tomzack, militant écologiste et altermondialiste ;

-       Claudine Bonhomme, infirmière puéricultrice, directrice d'un service municipal en charge de la petite enfance, militante syndicale ;

-       Guy Pezet, enseignant au collège public de Rignac, conseiller municipal à Sanvensa, militant associatif ;

-       Solveig Letort, animatrice touristique, altermondialiste et faucheuse volontaire ;

-       Francis Lavergne, retraité et syndicaliste, militant au Partit Occitan ;

-       Christiane Astorg, trésorière adjointe des Verts de l'Aveyron, militante syndicale et associative ;

-       Yves Frémion, journaliste et écrivain, militant écologiste et cofondateur des Verts Aveyron, conseiller régional d'Île-de-France et ancien député européen ;

-       Marie-Claude Carlin, professeur de sciences économiques en retraite, porte-parole des Verts Aveyron ;

-       José Bové, ancien paysan et syndicaliste, député européen Europe Écologie, vice-président de la commission Agriculture et Développement rural du parlement européen.

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La délégation Aveyronnaise à Toulouse comportait hier des absents. En effet, entre les petits problèmes personnels, la neige, Benoît Tomzack de garde à la caserne des pompiers de Rodez, José Bové retenu dans l’Hérault, et Yves Frémion retenu à Angoulême pour remettre au Festival de la BD le Prix Tournesol, prix que les Verts remettent depuis 1996 à un livre qui défend des valeurs écologiques, environnementales ou sociales, nous n’étions que cinq Aveyronnais salle du Sénéchal. Mais cinq qui représentaient haut et fort notre département.

A noter que nous serons deux candidats du Bassin de Decazeville, Christiane Astorg, élue à Firmi et moi même.

Deux autres candidats représenteront l’ouest de notre département : la tête de liste, Marie-Françoise Vabre de Castanet (à côté de Rieupeyroux) et mon ami Guy Pezet, militant écologiste anti nucléaire à Sérènes Sereines et militant de la culture en milieu rural puisqu’il co-préside les « Rencontres à la campagne » de Rieupeyroux. Il est aussi élu à Sanvensa.

affiche-meeting.jpgLa liste sera officiellement présentée en Aveyron le mercredi 3 février à Rodez avant de partir au meeting de Montauban en soirée pour écouter José Bové, Cécile Duflot, Dany Cohn-Bendit, Sandrine Belier, Jean-Paul Besset et Gérard Onesta (covoiturage : 06 85 39 04 98).

Un premier agenda des réunions publiques en Aveyron sera également présenté mercredi. A noter d’ores-et-déjà des réunions à Decazeville les 12 février et 11 mars à 18 h salle n° 6 de la Maison des Sociétés, à Capdenac le 24 février à 18 h.

 

moniquedemarco.jpgEnfin, c’est une decazevilloise, Monique de Marco, qui est tête de liste pour Europe Ecologie en région Aquitaine.

Voir l'album photo de cette présentation en cliquant ici 

Lire l’article de Gilbert Laval dans Libé Toulouse : Europe-Écologie Midi-Pyrénées se rêve devant l'UMP


La Liste EEMP Régionales2010
envoyé par vertsmidipy. - L'info video en direct.

25/01/2010

Europe Ecologie lance sa campagne en Aveyron

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La campagne des élections régionales est donc lancée. Nous étions samedi dernier à Luc-Primaube pour tenir une conférence de presse le matin (voir articles de presse en bas de note) et un forum l’après-midi.

La conférence de presse a permis de présenter les trois animateurs Aveyronnais de la liste Europe Ecologie : Marie-Françoise Vabre qui représente la mouvance altermondialiste et la société civile, Josiane Marty du Partit Occitan et moi-même pour les Verts. Les autres membres de la liste seront connus vers la deuxième semaine de février.

Nous avons décidé de mettre notre programme en débat à travers l’organisation de forums dans toute la région. Les thèmes important de l’agriculture et la biodiversité étaient choisis par l’Aveyron.

Ce forum de samedi dernier à Luc a regroupé une quarantaine de participants parmi lesquels des paysans, des représentants de syndicats agricoles, des personnes issues de divers milieux associatifs sur l’environnement et la biodiversité.

Ce riche moment d’échange était animé par François Calvet, paysan bio et candidat d’Europe Ecologie en Ariège, Alain Moles, chasselatier bio de Cazes-Mondenard et candidat dans le Tarn et Garonne, José Bové, député européen Europe Ecologie, Françoise Dedieu-Casties, présidente de l’ARPE (Agence Régionale pour l’Environnement) et candidate en Haute-Garonne.

Les différentes propositions recueillies lors de ce forum seront transmises au niveau régional afin d’amender le programme.

Pour ma part, je participerai à un forum intitulé : « Energies : Efficacité et sobriété énergétique » à Cahors le 27 janvier à 18 h à la Bourse du travail

Le meeting national de lancement de campagne est prévu le 3 février prochain à Montauban à 20 h au Marché-Gare avec Dany Cohn-Bendit, José Bové, Cécile Duflot, Gérard Onesta, Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset… (me téléphoner pour covoiturer - 06 85 39 04 98).

De nombreuses réunions publiques sont prévues dans tout le département.

Dans l’ouest Aveyron, deux réunions sont prévues à Decazeville : le 12 février (à 18 h) et le 11 mars (à 18 h), Najac le 16 février, Montbazens ou Rignac le 23 février, Capdenac le  24 février (à 18 h), Villefranche le 25 février, Rieupeyroux le 4 mars…

Gérard Onesta sera à Rodez le 26 février pour une grande réunion publique et un meeting important sera organisé le 10 mars à Millau réunissant les militants et sympathisants de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon avec des multiplex avec les autres régions.

Le meeting régional de clôture de campagne aura lieu le mardi 9 mars à Toulouse au Bikini.

Vous retrouverez dans quelques jours toutes les dates, horaires et lieux de réunions sur l’agenda situé sur le site internet d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées.

 

Midi Libre : Les ambitions avouées d’Europe Ecologie

La Dépêche du Midi : Il croient à un « gros chiffre »

Centre Presse : Europe Ecologie se veut une force apte à gouverner

Autoroutes, LGV, toujours plus vite... vers le mur

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La relance du transport routier de marchandises ne passe pas que par le doublement des routes nationales. Le gouvernement actuel est en train de décider en catimini une relance des programmes autoroutiers, alors que tous ces travaux sont en complète contradiction avec le Grenelle de l’Environnement. Il est vrai que l’article 10 de la loi qui prévoit une baisse de 20 % des rejets de gaz à effet de serre dus au transport d’ici 2020 laissait toute interprétation possible : « L’Etat veillera à ce que l’augmentation des capacités routières soit limitée au traitement des points de congestion, des problèmes de sécurité ou des besoins d’intérêt local, en limitant les impacts sur l’environnement ».

Il est bien entendu que tous ces projets de doublement de routes nationales ou de création d’autoroutes sont surdimensionnés puisqu’il y a moyen de répondre à tous ces problèmes avec des aménagements plus appropriés et moins onéreux. C’est bien sûr favoriser le transport routier, notamment celui des marchandises, qui est le but réel.

Les ONG sont bien sûr très mécontentes. Elles demandent donc au gouvernement de publier l’actuel projet de SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transport) et de rétablir le processus de concertation inscrit dans la loi. Elles estiment par ailleurs que de nombreux projets d’infrastructures ne répondent qu’aux intérêts des lobbys de la route : leur maintien serait incompréhensible.

« Les grands travaux routiers sont contre-productifs : plus on en fait, plus il faut en faire car ils induisent du trafic ; il faut concentrer l’effort financier sur les transports collectifs urbains et le rail » rappelle Jean Sivardière, président de la FNAUT. « Les mythes du désenclavement et du développement économique ont vécu ; il faut leur opposer les réalités des destructions environnementales et du dérèglement climatique » martèle Julien Milanesi, porte-parole du collectif Stop Autoroutes. « Il faut en finir avec la schizophrénie de cette gouvernance qui se drape de beaux discours écologiques à Copenhague et poursuit des politiques climaticides sur le terrain » conclut Yannick Vicaire, d’Agir pour l’environnement.

Pour Philippe Billet, professeur de droit public à l’université Jean Moulin (Lyon 3) et président de la Société française pour le droit de l’environnement, le «Grenelle I» servirait de caution «verte» au plan de relance et aux projets d’infrastructures : « En effet, la loi ne remet en cause ni le transport aérien ni les autoroutes, puisque les projets d’autoroutes déjà programmés seront financés par le fonds de capitalisation ad hoc du Grenelle I. Par ailleurs, les liaisons par TGV sont privilégiées -16 milliards pour 2.000 km d’ici 2020- au détriment des dessertes locales. »

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Dans le Tarn, le débat animé par la Commission Particulière de Débat Public, créée spécialement par la CNDP, concernant la liaison Castres-Toulouse faisait passer un souffle de démocratie. En effet, alors que l’on ne parlait jusqu’à maintenant que d’autoroute ou à minima de doublement de la RN 126, la possibilité du simple aménagement de cette route nationale proposée par de nombreuses associations locales était enfin prise au sérieux, notamment par la présidente de la CPDP.

Mais pas par tous, car suite à la demande du Collectif d’associations RN 126 relayée par la CPDP, de demande d’expertise de l'aménagement sur place et la mise en sécurité de la Nationale 126 actuelle, la CNDP a estimé que le débat public ne serait pas prolongé, car ce ne sont pas des expertises complémentaires des éléments contenus dans le dossier du débat mais des études nouvelles qui ne peuvent être réalisées dans la période du débat public.

Guillaume Cros, tête de liste Europe Ecologie pour les régionales, parle d'un débat tronqué : "Nous devrions donc pouvoir débattre ici, non pas de quel type d’autoroute nous souhaitons pour les 25 ans à venir, mais de quelle manière la plus juste, et dans quel environnement, nous souhaitons développer le territoire."

Donc, circulez, il n’y a rien à voir. Comme les élus locaux de droite et de gauche du Tarn, comme dans l’Aveyron pour la RN 88, n’ont pas voulu faire l’étude du simple aménagement de la RN 126, on va continuer à parler que d’autoroute ou de doublement. Et les lobbies des transports routiers et du pétrole vont pouvoir encore pavoiser. Tant pis pour la planète.

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Dans l’Aveyron, c’est Eiffage, gestionnaire du viaduc de Millau qui n’est pas content. Voyant  une baisse de 5,76 % du trafic de poids lourds en 2009, l’entreprise a décidé de faire la promotion de leur axe auprès des transporteurs routiers en mettant en avant le gain de temps et le gain d’argent sur un Paris-Perpignan. C’est que, avec la RN 88 (Axe Séville-Varsovie) qui va être gratuite (sauf pour les contribuables Aveyronnais), la concurrence va être sérieuse. En tout cas, on a pas fini de voir des camions passer à Séverac. Pauvre Aveyron ! 

 

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Côté LGV, le débat n’est pas non plus des plus objectifs. Difficile de s’opposer à la dictature de la vitesse et de proposer des alternatives. Là aussi on retrouve les mêmes élus de droite et de gauche arque boutés sur leurs convictions libérales et productivistes, voulant dépenser des sommes astronomiques d’argent public qui n’iront pas aux infrastructures locales ferroviaires pourtant indispensables à nos déplacements.

Si le département du Lot-et-Garonne a acté le tracé de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse, des riverains et des élus ont osé protester pour exprimer leur opposition au principe même de ligne à grande vitesse. D’après La Dépêche du Midi, ils considèrent que la LGV ne relève pas de l’aménagement du territoire mais du « déménagement de territoire » et ils dénoncent une catastrophe écologique. Ils rejoignent ceux du Pays Basque qui développent les mêmes arguments.

La manifestation contre le TGV de samedi à Hendaye a réuni près de 20 000 personnes et une charte, la Charte d’Hendaye a été signée par les associations de plusieurs pays.

Tous constatent que « ces projets constituent pour les territoires traversés un désastre écologique, socio-économique et humain, sur des hypothèses de trafic et de rentabilité fausses, au détriment du trafic de proximité et de la priorité au maintien et au développement des réseaux ferroviaires existants. »

Face à cela, les associations demandent dans cette charte que « la Commission européenne et le Parlement européen ouvrent une réflexion sur l'absurdité et la non-nécessité des grandes infrastructures, et une révision profonde de la stratégie de l'Europe sur les transports » et, sur le plan national, que « les gouvernements français, italien et espagnol ordonnent l'arrêt immédiat des travaux et projets de LGV pour entamer un débat public sur le modèle de transport ».

Notre seul espoir, c’est que les électeurs soient assez intelligents en mars prochain pour faire rentrer en nombre dans les conseils régionaux des élus qui auront une autre vision des déplacements, de l’aménagement du territoire, de la protection de l’environnement et de notre planète, que ceux actuellement en place.

18/01/2010

La campagne des élections régionales est lancée

C’était samedi à Montreuil, devant plus de 2 500 personnes enthousiastes, que le véritable départ de cette campagne électorale a été lancé.

Prochaine grande étape dans notre région, le meeting du 3 février à Montauban, avec de nombreux intervenants dont Dany Cohn-Bendit, José Bové, Jean-Paul Besset…

Mais l’Aveyron n’est pas oublié. De nombreuses rencontres et réunions sont prévues dans tout le département avec les candidats.

Deux réunions sont prévues sur Decazeville.

Plus de détails sur le site d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées et sur ce blog par la suite.

16/01/2010

L’hôpital de Decazeville une nouvelle fois attaqué

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Cela en devient une habitude. Entre les menaces de suppression de services, l’étranglement budgétaire perpétuel et tous les coups bas possibles, le ministère de la santé et leurs représentants locaux ne désespèrent pas de fermer un jour l’hôpital de Decazeville, comme huit autres établissements en Midi-Pyrénées, afin d’en faire de simples hôpitaux locaux de seconde zone.

La loi HPST (Hôpital patients santé territoires) regorge de ratios à atteindre, notamment de sécurité, aussi insignifiants selon que l’on est un grand hôpital ou un hôpital de proximité comme le notre.

Comme cadeau de Noël, l’ARH a signifié à notre hôpital que les soins continus (réanimation…) ne seraient plus remboursés à partir du 1er janvier 2010 parce que n’atteignant pas certains de ces ratios. Ce qui représente un manque à gagner d’environ 300 000 euros par an et donc à terme l’arrêt de ce service. Sans ce service plus question d’assurer la maternité, la chirurgie et la prise en charge rapide d’accidentés. Voilà le programme de l’ARH.

C’est sans compter sur le degré de résistance et de pugnacité du personnel de l’hôpital et des habitants de ce territoire. La réaction s’organise. D’abord interne, puisque le CA de l’hôpital va engager un recours gracieux de cette décision auprès de la tutelle.

Ensuite externe, puisque le collectif "Tous Ensemble", au cœur des luttes locales depuis des années, a décidé d’organiser la résistance sur tout le territoire.

Dans un premier temps, il est demandé à toutes les communes dépendantes de cet hôpital de délibérer rapidement en conseil municipal sur une motion. Ensuite des réunions d’information seront organisées pour arriver à une première manifestation le 10 février 2010 vers 16 h 30 (des précisions plus tard). Ce n’est qu’un début !

Les articles de presse de La Dépêche du Midi :

Decazeville. Le personnel se mobilise face à l'asphyxie budgétaire de l'hôpital

Decazeville. Le collectif Tous ensemble organise la résistance

Les articles de Midi Libre et Centre Presse :

Hôpital : mobilisation en marche

Le CA de l'hôpital demande à la tutelle de revoir sa copie

Hôpital : une première manifestation le 10 février

Rejoignez le groupe Facebook de soutien au Centre hospitalier de Decazeville  en cliquant ici

13/01/2010

De la crue de la Seine en 1910 aux crues du Lot

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L’émission « La tête au carré » du 29 décembre sur France Inter traitait de la crue de la Seine de 1910. Mais elle abordait plus généralement le problème des crues et de certains thèmes qui y sont liés comme l’urbanisme, la culture du risque, l’écrêtement des crues…

A quoi servent les grands lacs-réservoirs de la Seine ? Ils ont deux missions : écrêtement des crues et soutien d’étiage. De novembre à juin, on stocke l’eau tandis que de juillet à décembre on rejette de l’eau pour maintenir l’étiage.

Ces grands lacs-réservoirs atténuent les crues sans les supprimer. Ils ne sont jamais une protection absolue. Ils abaissent la ligne d’eau de 70 cm. C’est peu, mais cela peut être très important à un certain niveau et peut éviter de nombreux dégâts ou des victimes.

Une comparaison peut évidemment être faite entre ces lacs-réservoirs et nos grands barrages du bassin du Lot, dont la fonction est avant tout la production d’électricité. Ils ont tout de même eu une fonction d’écrêtement lors de la crue de 2003, car ils n’étaient pas totalement pleins. L’effet avait été certes réduit, mais ils avaient peut-être permis d’éviter des gros dégâts supplémentaires et peut-être des victimes.

Mais les concessions pour l’exploitation de ces grands barrages arrivent à terme et doivent être renouvelées.

Il me semble important d’inscrire dans le cahier des charges de la concession, l’obligation d’écrêtement des crues et de soutien d’étiage. On peut éventuellement prévoir des compensations financières pour l’écrêtement des crues comme on le fait actuellement pour le soutien d’étiage, puisque le Conseil Général de l’Aveyron rémunère déjà EDF afin de favoriser l’irrigation et les activités nautiques l’été.

Mais concernant les crues du Lot la question est toujours la même : où en est-on d’un véritable Programme d’Actions de Prévention des Inondations sur le bassin versant du Lot ?

Depuis les grandes crues de 2003, les responsables de l’aménagement de la Vallée du Lot ne s’y sont toujours pas intéressé, ou très peu.

Les riverains attendent pourtant des propositions en tremblant à chaque montée des eaux.

Certes, l’enjeu économique n’est peut-être pas du même ordre entre la Vallée du Lot et la Vallée de la Seine, mais le respect des règles d’urbanismes (sans essayer de les assouplir), la création d'aménagements hydrauliques, de zones importantes d’expansions de crues associées à l’activité d’écrêtement des grands barrages peuvent raisonnablement éviter des catastrophes.

Toutes les notes concernant la Vallée du Lot en cliquant ici

01/01/2010

Vœux 2010 : on ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré

On ne peut pas dire que l’année 2009 qui se termine ait apporté joie et prospérité aux Français. Près de quatre millions d’entre-eux sont maintenant totalement privés d’emploi pendant que d’autres ne travaillent pas assez pour faire vivre leurs familles et rejoignent ceux qui sont déjà dans une extrême pauvreté. Tout cela pour qu’une petite minorité, les plus riches, continue à accumuler avantages et exonérations en tout genres.

La crise a bon dos et ce sont ceux qui l’on provoqué qui prétendent trouver les solutions pour nous en sortir. En vérité, il ne veulent qu’une chose : poursuivre ces politiques destructrices d’emplois stables, de lien social et d’environnement pour le plus grand bénéfice d’une minorité cupide et égoïste dont ils sont ou espèrent faire partie.

 

« On ne résout pas un problème avec la logique qui l’a engendré » est écrit sur le clip de campagne pour les Régionales d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées ci-dessous.

On ne peut pas faire confiance à ceux qui nous promettent un avenir meilleur en poursuivant des politiques productivistes inégalitaires et qui prétendent sauver la planète des périls dans lesquels ils nous ont eux mêmes plongé depuis des dizaines d’années avec les mêmes recettes éculées : croissance du PIB, exploitation sans fin des ressources énergétiques et de matières premières, pillage des pays du Sud, technologies imposées sans précaution pour la santé et l’environnement…

Ils essaient, en employant une nouvelle dialectique, de nous faire croire qu’ils ont compris et qu’ils vont changer : croissance verte, développement durable, énergie décarbonnée… mais dans les actes, ce sont toujours les mêmes projets destructeurs d’emplois, de lien social et d’environnement : taxes pour les plus pauvres, suppression de centaines de milliers d’emplois dans les services publics, paradis fiscaux toujours en place, toujours plus de construction de routes et d’autoroutes, nucléaire…

Il faut changer totalement de logique, globalement et localement : anticiper enfin, réorienter vraiment et gouverner autrement.

 

Alors que souhaiter pour 2010 ?

Que Midi-Pyrénées devienne en mars prochain lors des élections régionales, une des premières nombreuses « éco-région » de France avec une majorité de conseillers régionaux d’Europe Ecologie.

Localement, que la Communauté de Communes Decazeville-Aubin ait les moyens financiers et la volonté de poursuivre ses actions de requalification de zones industrielles, d’amélioration de notre environnement et de développement culturel. Qu’elle ait la possibilité et la volonté de mettre en place des transports collectifs performants et, avec les communes, des aménagements cyclables, pour nous permettre de nous déplacer à moindre frais et en polluant le moins possible.

Enfin, je vous souhaite tous mes vœux de santé et de bonheur avec les gens que vous aimez.

Bonne année 2010.

 

30/12/2009

La taxe carbone annulée car injuste et inefficace

Le Conseil Constitutionnel vient de censurer l’ensemble du dispositif de la taxe carbone que le gouvernement avait prévu de mettre en place le 1er janvier prochain sous motif que " les régimes d’exemption institués par la loi déférée étaient contraires à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créaient une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques ".

Si les Verts étaient favorables à l’instauration d’une contribution climat-énergie, le résultat présenté avec la taxe carbone était très loin de nous satisfaire.

J’avais dénoncé dans une précédente note les effets pervers de la taxe carbone présentée par Sarkozy et j’y revenais dans la tribune des Verts pour le prochain bulletin municipal qui est actuellement à l’imprimerie :

« On vient par exemple de nous proposer une « taxe carbone ». Mais ce qui aurait pu constituer le début d’une fiscalité écologique équitable devient entre les mains de Nicolas Sarkozy et de la droite une contribution à la fois inefficace écologiquement car pas assez contraignante pour les plus pollueurs et de plus injuste socialement car elle touche surtout les plus pauvres, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de mode de déplacements ou de chauffage et d’isoler leurs habitations. »

Le gouvernement veut présenter le 20 janvier un nouveau dispositif concernant cette taxe. Mais le mal est fait. A cause de Nicolas Sarkozy, cette taxe est devenue maintenant tellement impopulaire qu’il devient même difficile de présenter une véritable contribution climat-énergie (cela était son vrai nom) ambitieuse, juste socialement et efficace écologiquement.

Après l’échec de Copenhague, l'échec de la mise en place d'une véritable fiscalité écologique montre qu'en matière de protection de la l'environnement, il n'y a actuellement pas de réelle volonté de vouloir agir de la part de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

A noter que les membres du Conseil Constitutionnel ont par contre malheureusement validé la réforme de la taxe professionnelle et la fiscalisation des indemnités de sécu versées aux accidentés du travail.

 

Cécile Duflot.jpgVous pouvez retrouver en ligne :

-     l'interview de Cécile Duflot de 7h40 aujourd’hui sur Europe 1 

- ainsi que la dépêche Reuters 

Cécile Duflot était :

 

- au journal de 13h de France 2 

et sera ce soir :

- au journal du 19/20 de France 3

- au journal de 20h de TF1

 

 

27/12/2009

Pierre Cohen en veut toujours plus

PierreCohen.jpg

La manière autoritaire dont Pierre Cohen essaie de s’emparer de Tisseo, tout comme l’accumulation de mandats par ce même personnage sont en train de décrédibiliser un peu plus les hommes politiques en général, et ceux du Parti Socialiste en particulier.

Je ne reviendrai pas sur le processus qui a abouti à l’éviction lamentable des Verts du Conseil d’Administration de Tisseo. Il est expliqué très en détail sur le site des élus Verts de Toulouse.

Voyons plutôt les conséquences. Et Gérard Onesta, tête de liste d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées où figurent des Verts aux prochaines élections régionales, les explique à Jean-Manuel Escarnot  de Libération Toulouse.

« C'est un signal désastreux envoyé à celles et ceux qui espéraient que le PS pouvait encore changer. Car sur fond de leurs luttes internes, il y a là une triple rupture d'engagement de la part des socialistes : d'abord envers les citoyens qui voient désormais s'éloigner le plan de déplacement urbain ambitieux pourtant promis - ensuite envers leurs partenaires qu'ils n'arrivent à concevoir qu'en termes de supplétifs électoraux - enfin envers eux-mêmes, car en confisquant tous les pouvoirs Pierre Cohen méprise les militants socialistes qui viennent de voter contre tout cumul de mandat !... Pour tout dire, on s'y attendait un jour ou l'autre, car à peine élu à la Mairie, Pierre Cohen avait remis en cause les accords passés avec les Verts quant à leur présence au Grand Toulouse. Mais nous pensions que la période pré-électorale allait calmer son envie d'accaparer Tisséo en plus de la Mairie, de la députation, du Grand Toulouse et du Cancéropôle… À moins que ce coup de pied de l'âne dans les relations socialo-écologistes ne vise d'abord à déstabiliser Malvy dont il est de notoriété publique que Cohen veut entraver la réélection à la tête du Conseil Régional… 

Personne n'a oublié que le PS de Midi-Pyrénées aux dernières régionales - fait unique en France - a refusé de s'enrichir du projet des écologistes en leur barrant l'accès au Conseil régional… Il faudrait que le parti socialiste rompe avec ses vieux démons. Ainsi le silence de l'appareil PS face au coup de force de Pierre Cohen est incompréhensible, quant à celui de Martin Malvy, il est assourdissant. La façon dont les socialistes entendent mener la campagne régionale est tout aussi alarmante, tant elle en dit long sur leur incapacité à se renouveler. »

Malheureusement, cette manière de gouvernance autocrate et cette addiction à cumuler les casquettes ne sont pas propres à Pierre Cohen. Nous connaissons tous dans la région et même en Aveyron des élus de gauche qui ont les mêmes pratiques, imposant sans concertation des projets ayant des conséquences environnementales néfastes importantes ou refusant d’agir pour en améliorer d’autres.

A lire et écouter actuellement les réactions des élus Verts dans des collectivités socialistes de Midi-Pyrénées, la tendance majoritaire est au « ras-le-bol ». A part dans quelques rares villes où les élus Verts sont considérés comme des partenaires à part entière et respectés comme tels, la majorité d’entre-eux éprouvent d’énormes difficultés dans la gestion quotidienne de leurs délégations et des freins énormes à l’avancé de l’écologie dans les politiques publiques de leurs collectivités.

A signaler, et ce n'est pas anodin, que Pierre Cohen a eu à ses côtés des élus du PC et du PRG pour assurer son putsch à Tisseo.

J’apporte bien sûr tout mon soutien à Stéphane Coppey qui a de plus réussi à dénouer un conflit social et à trouver un accord raisonnable avec les syndicats de Tisseo lors de la grève dans le Métro Toulousain de la semaine passée.

Le communiqué d'Europe Ecologie Midi-Pyrénées

Les réactions du Partit Occitan et de Cap 21

Vous pouvez rejoindre le groupe : Aidez Pierre Cohen à vaincre son addiction, sur Facebook

Photo : Guillaume Paumier / Wikimedia Commons, CC-by-sa-3.0. A link to my website : http://www.gpaumier.org

20/12/2009

Copenhague, Toulouse, Rodez, même combat, même défaite

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Il y a des jours désespérants.

Pendant que les chefs d’Etat du monde entier échouaient lamentablement pour trouver un accord limitant les effets du réchauffement climatique sur notre planète au sommet de Copenhague, nos conseillers départementaux votaient des crédits pour augmenter les rejets de gaz à effet de serre sur notre territoire en voulant doubler la RN 88.

Cette coïncidence en dit long sur l’incapacité de nos gouvernants, qu’ils soient nationaux ou locaux, de droite ou de gauche, à anticiper et à répondre aux crises qui nous touchent ou vont nous toucher, qu’elles soient financières, écologiques, sociales, alimentaires, sanitaires…

De Copenhague, de Toulouse ou de Rodez, c’est le même message qu’ils nous envoient : sauvons le capitalisme et la société de marché plutôt que la planète et ses habitants.

Leur vision de l’avenir ne va pas plus loin que le bout de leur carrière politique qu’ils veulent la plus longue possible et même le fait que leurs propres petits-enfants subiront économiquement et physiquement de plein fouet les effets de leurs décisions ne semble pas les émouvoir.

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Les Aveyronnais payeront donc pour une route nationale qui est de la seule compétence de l’Etat. Et cela aura des conséquences importantes sur le financement des propres compétences du Conseil Général. Déjà très en retard par rapport à d’autres départements en matière d’aide sociale, de soutien à l’habitat, de transports collectifs, d’aide aux collectivités en matière d’environnement, de culture… les Aveyronnais s’enfonceront un peu plus tous les jours dans la pauvreté, la pollution, les retards technologiques… au profit d’un axe routier de transit qui va de plus piller les entreprises du reste du territoire comme l’a déjà fait la A 75.

D’autres solutions existaient bien sûr. Mais elles ne convenaient pas au « monde économique », cet espèce de « machin » où l’on retrouve seulement une poignée de chefs d’entreprises, d’élus locaux et de notables prêts à tout pour sauver un système dont ils sont les premiers bénéficiaires et qui nous mène droit dans le mur.

Oui, il était possible de sécuriser cet axe sans augmenter le flux de véhicules avec les seuls 140 millions que voulait bien donner l’Etat.

Oui il était possible de réaliser la déviation de Baraqueville, le contournement du Grand Rodez, de supprimer tous les passages à niveau et les points accidentogènes, d’aménager les embranchements dangereux, de sécuriser les traversées de villages et hameaux

Les Aveyronnais payeront d’ailleurs triplement puisque la Région va vraisemblablement participer à cette gabegie financière doublée d’un désastre écologique. Et ce n’est pas fini, puisque pris par l’enthousiasme de cette décision et drogués au goudron, les conseillers généraux de droite et de gauche ont voté une motion pour poursuivre ce doublement vers Séverac.

Mais l’histoire n’est pas terminée car, vous le l’ignorez pas, il y a au mois de mars des élections régionales où vous pourrez vous exprimer en rencontrant et en votant pour les seuls qui ne sont pas favorables à cette politique de courte vue, Europe Ecologie Midi-Pyrénées, qui ont sur la région une vision d’avenir, réaliste, solidaire et écologique.

 

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Continuons justement à parler de région. Dans la série, « Je me moque du climat, pourvu que l’on parle de moi », signalons l’aller-retour rapide le 15 décembre dernier de Martin Malvy à Copenhague. Y allait-il pour soutenir les ONG ? Non ! Y allait-il pour infléchir la position des nombreux négociateurs ? Non pas du tout ! Il y allait juste pour communiquer sur sa dernière grande idée : créer un « observatoire climatique des Pyrénées ».

Certes, pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut pouvoir le mesurer. Mais nous avons maintenant une bonne connaissance de ses effets dans les Pyrénées. L’association Moraine notamment, à travers ses observations, a montré le recul important des glaciers Pyrénéens. Ce n’est pas un thermomètre de plus qui va faire baisser la température. Non, ce qu’il faut maintenant, ce sont des actions concrètes.

 

Et ce d’autant plus que le président de Région est passé maître dans l’art de la manipulation des chiffres, notamment ceux des émissions régionales de gaz à effet de serre.

Pour lui, tout va bien. Il faut dire qu’il s’est arrangé pour faire baisser artificiellement les chiffres des rejets de gaz que l’on mesure très mal (avec des écarts de 50 %) et que la Région ne maîtrise pas comme le méthane (dû principalement à l’élevage chez nous) ou le protoxyde d’azote. Cela a permis de cacher la forte augmentation de CO2 que la Région est sensée maîtriser dans ses actions, notamment les rejets de CO2 dus aux transports, à l’habitat et au tertiaire.

Si les rejets des industries ont baissé en partie à cause des fermetures d’usines (AZF notamment) et des délocalisations, les rejets dus aux transports ont eux explosé (+2,3 % par an depuis 1990), ceux du résidentiel-tertiaire également (+1,7 %), alors que la croissance démographique n’a été que de 1,1 % par an dans le même temps.

Midi-Pyrénées est de loin la première région Française pour sa part des rejets de CO2 dus aux transports dans les rejets totaux.

Le doublement de la RN 88 et la transformation de la RN 126 en autoroute entre Castres et Toulouse vont sûrement améliorer ce diagnostic accablant !

Voilà ce qui s’appelle de la « Com » comme sait bien le faire Martin Malvy.

Mais les chiffres sont têtus. Et ce bilan en trompe l’œil masque difficilement le désintérêt de l’équipe Malvy pour les questions d’environnement et nous montrent qu’ils sont en fait dans la poursuite des politiques du siècle dernier.

 

rn88-jlc.jpgVous allez me dire que je tape plus sur la gauche que sur la droite ?

Oui, parce que d’abord je n’attends rien de l’UMP. Ils sont et resteront d’indécrottables pollueurs doublés de piètres démocrates.

La gauche est ma famille, mais quelle gauche ? Je me désole un peu plus tous les jours de voir la vieille gauche reprendre les mêmes idées et les mêmes pratiques que la droite, que se soit nationalement ou localement.

Et ce ne sont pas les petites chicaneries pitoyables entre conseillers généraux de droite et de gauche pour s’attribuer la paternité du déblocage de la RN 88 qui me feront changer d’avis. Au contraire.

Fiche RN 88-web-jlc.pdf

Photos : 

1 - Photothèque du mouvement social - resistancescaen

2 - JLC

3 - Association Moraine

16/12/2009

L’agriculture, enjeu important des prochaines élections régionales pour nos territoires

rignac-lapoujade.jpgGérard ONESTA, tête de liste Europe Ecologie Midi-Pyrénées pour les prochaines élections régionales des 14 et 21 mars 2010, était le 27 novembre dernier en Aveyron à la rencontre des militants locaux.

Il a profité de son séjour en Aveyron pour aller à Rignac à la rencontre de paysans bio qui travaillent en GAEC, et voir avec eux quels leviers techniques et financiers efficaces peut mettre en place la Région pour aider l’agriculture bio ou une agriculture s’y rapprochant.

Il était accompagné par des militants et futurs candidats locaux ainsi que par Alain MOLES, paysan et candidat Europe Ecologie dans le Tarn-et-Garonne.

Plusieurs thèmes ont été abordés : prix du lait, aides régionales, comment former, installer et soutenir les paysans, les circuits courts et les groupements d'achats...

Un court extrait de ce dialogue fructueux dans ce petit film

L’agriculture représente un enjeu important pour notre département et pour la région Midi-Pyrénées. C’est pourquoi il se rendra demain 17 décembre chez Jean-Luc Mourgues dans sa ferme à Cuzac dans le Lot (entre Bouillac et Capdenac). Jean-Luc Mourgues est producteur de lait et membre du conseil d’administration du SICASELI (coopérative agricole du Lot qui contribue à maintenir un territoire vivant de qualité)

Une réunion publique est ensuite prévue à Figeac, salle Roger Laval à 18 h.

Programme de la journée en cliquant içi

 

D’autres visites de Gérard ONESTA sont prévues en Aveyron, et de nombreuses réunions des candidats sont également prévues à partir de janvier. Le programme va suivre prochainement.

14/12/2009

Figeac a manifesté pour le climat et attend Gérard Onesta le 17 décembre

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Gérard Onesta, tête de liste régional d’Europe Ecologie pour les prochaines élections régionales des 14 et 21 mars 2010, sera à Figeac le jeudi 17 décembre.

Après une conférence de presse salle Roger Laval à 14 h 30, il ira à 16 h 30 à la rencontre d’un paysan, Jean-Luc Mourgues, sur sa ferme à Cuzac (entre Bouillac et Capdenac).

De 18 h à 20 h 30, réunion publique salle Roger Laval en présence de Gérard Onesta et des quatre animateurs de la liste Europe Ecologie dans le Lot :

- Stéphanie Muzard Le Moing, artiste et réalisatrice d’un documentaire sur l’agriculture lotoise

- Alain Ciekanski, architecte urbaniste et président de l’association les Amis de la Terre de Midi-Pyrénées

- Antoine Soto, conseiller principal d’éducation et maire adjoint de Figeac, les Verts

- Claire Jourdan, puéricultrice et élue à Figeac, les Verts

Covoiturage de l’Aveyron : Téléphonez à Jean-Louis Calmettes : 06 85 39 04 98

 

Figeac mobilisé pour le climat

Figeac était également mobilisé samedi dernier lors de la journée mondiale en faveur du climat pour demander un accord juste ambitieux et contraignant à Copenhague.

Plus courageux que nous, le Capdenacois Alain Guillermou a choisi d’aller à Copenhague à vélo. Il est parti il y a environ un mois, a fait une halte dans le Nord comme le montre cet article de la Voix du Nord, avant d’arriver à destination le 10 décembre.

Ci-dessous, l'article de La Dépêche du Midi sur le rassemblement de Figeac :

Tous à vélo, pour Copenhague

 

Les Français prêts à faire confiance à Europe Ecologie, surtout dans le sud-ouest

Il faut certes prendre les sondages avec précaution. Mais l’enquête réalisée les 10 et 11 décembre par l’Ifop pour le compte de « Sud-Ouest Dimanche » sur le souhait des Français de voir des représentants des Verts ou d'Europe Écologie diriger des Régions est encourageante.

Dans ce sondage, 64 % des Français se déclarent favorables sur cette idée.

Ils sont largement majoritaires chez les sympathisants de gauche et du MoDem.

Plus intéressant, ce souhait de voir des représentants des Verts ou d’Europe Ecologie est amplifié dans le sud-ouest où il monte à 74 % d’opinions favorables.

Mais opinion favorable ne veut pas dire que l’on votera pour ces représentants dans le secret de l’isoloir

A nous maintenant de convaincre et d’expliquer notre programme et notre manière d'agir pour l’avenir Midi-Pyrénées

11/12/2009

Europe Écologie Midi-Pyrénées lance sa campagne à Toulouse

C’est samedi dernier que s’est déroulé à Toulouse au Ramier la Convention Europe Ecologie Midi-Pyrénées. Cette Convention lançait en fait la campagne pour les prochaines élections régionales des 14 et 21 mars prochains.

A cette occasion, le porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées, Gérard Onesta, ancien vice-président du Parlement Européen, est devenu officiellement le tête de liste d’Europe Ecologie pour notre région.

Les 40 animateurs des listes dans les départements ont également été désignés. Ces animateurs dont les noms ont été donnés dans un ordre qui ne sera pas obligatoirement celui de la liste et qui ne présume en rien de ceux qui iront au Conseil Régional si vous nous faite confiance, seront chargés d’animer la campagne électorale.

Pour l’Aveyron, je figure parmi les quatre noms retenus avec Marie-Françoise Vabre de Rieupeyroux, Josiane Marty (Parti Occitan) de Naucelle et Yves Frémion de Saint-Jean-de-Bruel. Les autres noms seront connus dans la deuxième quinzaine de janvier. On peut déjà dire que José Bové figurera en dernière position sur la liste de l’Aveyron.

De nombreuses réunions seront programmées dès janvier dans notre département et je ne manquerai pas de vous en tenir informé.

Cette Convention régionale s’est déroulée dans une excellente ambiance. Vous pourrez le constater dans cette vidéo où l’on découvre à la fin un des nombreux talents cachés de Gérard Onesta.

Vous pouvez retrouver et télécharger le premier document de campagne en cliquant ici

06/12/2009

Les habitants du Bassin et la planète punis

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Le report de l’instauration du versement transport lors de la dernière séance du conseil de la communauté de communes est un rude coup pour notre territoire.

 

Notre service de transports collectifs, le TUB, connaît un énorme succès, et le souhait de le voir évoluer se fait de plus en plus pressant, à tel point que même des communes rurales voisines sont intéressées.

Après 20 mois d’exploitation, nous avons maintenant l’assurance que ce service correspondait bien à un besoin des habitants du Bassin et les demandes analysées à la suite de plusieurs enquêtes nous montrent qu’il faut maintenant aller vers un développement de ce service.

Avec 6 226 passagers, le mois d’octobre 2009 a vu la plus forte fréquentation depuis sa création et les abonnements sont en constante augmentation.

De nombreux témoignages de la part des organismes d’Etat et privés attestent que depuis la mise en place du TUB, ils ont constaté une nette amélioration de l'accessibilité à l’emploi et à la formation 

Beaucoup d’habitants attendent la création d’une deuxième ligne qui desservirait des quartiers encore isolés, notamment de Combes, tandis que d’autres espèrent une plus grande amplitude horaire, des cadences plus nombreuses ainsi que des trajets plus courts et plus rapides.

La loi Grenelle 1 a par ailleurs confirmé la priorité donnée aux transports collectifs : « Le développement de l’usage des transports collectifs de personnes revêt un caractère prioritaire ». Et la loi Grenelle 2 en discussion actuellement à l’Assemblée Nationale devrait donner un peu plus de moyens à cette ambition.

 

Pourquoi le versement transport ?

Instauré par la loi 71-559 du 12 juillet 1971 et exclusivement appliqué comme prélèvement obligatoire en région parisienne, le versement de transport (VT) a été étendu, de façon facultative, aux autorités organisatrices des transports urbains de province de plus de 300.000 habitants par la loi n° 73-640 du 11 juillet 1973. Le seuil minimal de population a été successivement abaissé pour être fixé à 10.000 habitants (loi 2000-1208 du 13 décembre 2000).

Il serait d’ailleurs souhaitable que lors de la discussion de la loi Grenelle 2, le prélèvement facultatif de cette taxe devienne obligatoire pour toutes les autorités organisatrices des transports urbains comme cela est la règle pour la région parisienne.

Le Versement Transport est une taxe versée par les employeurs publics et privés de plus de 9 salariés qui permet le financement des dépenses d’investissement et de fonctionnement des Transports Publics. Les collectivités, administrations et établissements publics financeront donc également ce service. Son taux maximum est de 0,55% des salaires bruts. Il peut être majoré de 0, 05%.

financement tc.jpgAucun service de transport collectif en France ne vit avec la recette de la seule billetterie. La part de la recette de billetterie dans le budget global est en moyenne de 15 %. C’est d’ailleurs pour permettre aux collectivités de mettre en place et développer les transports collectifs sur leur territoire que le versement transport a été créé.

Partout en France, les collectivités de droite ou de gauche qui instaurent un versement transport pour leurs transports collectifs ne trouvent pratiquement aucune opposition. Au contraire. La cabale contre cette taxe qui a lieu actuellement à Decazeville doit d’ailleurs paraître surréaliste pour toutes les villes qui ont un service de transports collectifs.

Actuellement, le TUB est financé à plus de 95 % par les fonds propres de la communauté de communes Decazeville-Aubin (170 000 €/an).

Avec la recette du versement transport, nous avons la possibilité de mettre en place des transports collectifs performants qui serviraient à la fois au déplacement des nombreuses personnes sans moyens de transport, mais aussi à celles et ceux se rendant à leur travail.

 

Son entrée en vigueur était prévue le 1er janvier 2009

L’idée de l’instauration du versement transport dans le Bassin ne date pas d’hier et les entreprises le savent bien. Dès 2003, lors d’un forum organisé par le conseil de développement, j’avais présenté la possibilité de la mise en place d’un service de transports collectifs sur le Bassin et l’instauration possible de cette taxe.

En 2006, lors des études pour la mise en place du TUB, le principe du versement transport était retenu.

Lors du conseil communautaire du 26 février de cette année pour l’actualisation du schéma directeur, le Président de la communauté de communes avait rappelé que « le versement transport serait nécessaire pour développer le TUB. Il avait rappelé que dans la première esquisse du schéma directeur cette instauration était prévue en 2009 et que compte tenu de la crise économique sa création éventuelle ne sera pas effective avant 2011. »

J’avais rappelé que « l’instauration de cette taxe serait un jour nécessaire. Elle existe sur l’ensemble des autres villes à proximité : Figeac, Rodez ou Millau. Il n’y aurait donc pas de distorsion de concurrence. » (1)

 

Pourquoi l’avancer d’un an, le 1er janvier 2010 ?

Premièrement, parce que arrive à cette date le projet de Sarkozy supprimant la taxe professionnelle.

Il faut savoir que la recette de la taxe professionnelle (TP) progressait chaque année de près de 3% et rapportait en 2008 environ 5 M€, mais que la communauté de communes injectait en même temps près de 8 M€ (dont 7,55 M€ pour le seul investissement) pour le seul  développement économique, c’est à dire le développement de zones d’activité, l’aide directe aux entreprises, la pépinière et l’hôtel d’entreprises…

C’est donc bien une politique dynamique qui permettait à la fois aux entreprises de bénéficier d’aides pour se développer et à la communauté de communes d’avoir des recettes supplémentaires qui est maintenant cassée.

 

Dans ce projet de loi, décrié tant par la gauche que par beaucoup d’élus de droite, rien n’est prévu pour compenser à l’euro près la perte de la taxe professionnelle après 2011 et rien n’est surtout prévu pour assurer sa progressivité.

Si vous rajoutez à cela depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, la baisse globale des dotations de l’Etat (-10% de DGF l’an passé), les compétences supplémentaires données aux collectivités sans contrepartie financière et les impayés de plus en plus fréquents avec la crise… il faut bien que nous trouvions d’autres recettes.

Certes, la suppression de la taxe professionnelle (TP) pour les entreprises est compensée par l’instauration d’une Contribution Economique Territoriale (CET).

Mais la différence entre cette CET et la TP aura pour effet immédiat de réduire de plus de 25% la contribution des entreprises au financement de l’action publique. Dans le Bassin, cette diminution représenterait globalement prés de 2 330 000 €.

Le produit du versement transport ce serait 340 000 € pour la communauté de communes, soit 1/6 du gain obtenu par la réforme de la TP et pour les plus gros employeurs du Bassin cette proportion est de 1 à10.

 

Deuxièmement argument qui nous oblige à instaurer le versement transport dès le 1er janvier 2010, c’est à cette date que rentre en vigueur l’injuste et inefficace taxe carbone à la sauce Sarkozy qui va pénaliser tous les ménages.

Il faut donc développer les transports collectifs afin que les habitants du Bassin évitent au maximum d’utiliser leurs véhicules personnels (ceux qui en ont).

Seul le versement transport nous permettait ce développement.

D’où la bonne idée de l’instaurer dès le 1er janvier 2010.

 

Des réactions injustifiées et outrancières :

La réaction de certains patrons me paraît donc totalement injustifiée et même outrancière.

Lorsque je lis dans la presse que le patron de la principale entreprise du Bassin ne veut pas verser 100 000 € de VT pour les transports collectifs du territoire où il est implanté, soit seulement 0,156 % de son chiffre d’affaire (soit 1,56 euro de versement transport pour 1 000 euros de CA) et menace de licencier 3 employés si cette taxe était votée, je trouve cela totalement déplacé.

Et ce d’autant plus que le montant de son versement transports sera vraisemblablement très inférieur à 100 000 euros et que les employés de son entreprise profiteront de ce service.

Il y a fort à parier que le montant du versement transport que devrait verser cette entreprise est de très loin inférieur au salaire, primes et rémunérations diverses que touche son seul PDG annuellement.

Des entreprises du groupe Arche doivent d’ailleurs déjà cotiser pour le versement transport dans les villes où elles sont installées. Pourquoi le refuser à Decazeville ? Peut-être juge t-on que les habitants du Bassin sont trop riches alors que le revenu salarial moyen y est très faible (16 900 € brut annuel 2008). Pour ceux qui ont la chance d’avoir un salaire.

La question est aussi celle du lien entre les entreprises et le territoire sur lequel elles sont implantées. Ces liens doivent-ils être à sens unique ? Les collectivités et les habitants doivent-ils accepter en permanence les sollicitations de demandes foncières et financières et les atteintes environnementales des entreprises sans que celles-ci ne participent en retour à la vie de la cité ? Je ne le pense pas.

 

En conclusion :

Le projet de développement des transports collectifs et donc du versement transport répond d'abord à un problème social, aider les habitants du Bassin à se déplacer à moindre frais, mais aussi écologique, se déplacer en produisant le moins de gaz à effet de serre possibles. Enfin, les transports collectifs participent à la vie économique du Bassin, directement par les emplois créés localement, et indirectement en permettant à la population d’accéder à leurs lieux de travail, aux commerces et activités diverses.

 

A quelques jours du sommet de Copenhague sur le climat, le Bassin de Decazeville avait l’occasion de montrer sa volonté d’œuvrer pour réduire les gaz à effet de serre sur son territoire en développant les transports collectifs.

Ce n’est que partie remise.

Il faut que la raison reprenne le dessus.

Il faut remettre l’instauration du versement transport à l’ordre du jour d’un prochain conseil communautaire.

Comme il était prévu, il faut dès à présent lancer une étude pour intégrer dans le projet de développement de nos transports collectifs, la création d’une deuxième ligne, le réaménagement des horaires, des fréquences et des itinéraires ainsi que les déplacements des employés des entreprises du Bassin comme cela se fait partout ailleurs en France dans des villes de droite ou de gauche.

Tout le monde serait gagnant.

 

(1) Extraits du compte-rendu de la séance du conseil communautaire du 26 février 2009

 

Les articles de la presse locale :

 

La dépêche du Midi :

Les élus oublient provisoirement l’idée de la taxe transport

Rififi sur la taxe transport

 

Midi Libre :

Le projet d’une taxe transport redonne de la voie à l’opposition

Taxe transport : la reculade

Les patrons pour un moratoire

Les explications de la collectivité

Taxe transport : le coup de gueule de J.-L. Calmettes

30/11/2009

Du bruit pour la planète sur le viaduc de Millau

L’association EVE (Ecomobilité et Voyage Ecologique) organisait hier un rassemblement sur l’aire du viaduc de Millau pour interpeller les citoyens et les élus sur la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, et dans l’immédiat pour que nos représentants trouvent un bon accord en ce sens à Copenhague.

Quoi de mieux que le viaduc de Millau, qui est certes une prouesse technique et une réussite esthétique, pour symboliser une politique des transports du XXème siècle orientée vers le tout routier avec toutes ses nuisances : pollutions de l’air et de l’eau, bruit, insécurité routière…

Vous pouvez continuer à signer la pétition pour l’Appel de Copenhague

22/11/2009

Tous à Toulouse le 5 décembre à la Convention Europe Ecologie

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Europe Ecologie Midi-Pyrénées est le rassemblement de citoyen-nes né d’une ambition : fédérer le « peuple écologiste » en vue des élections régionales des 14 et 21 mars 2010 avec des candidat-e-s dans les huit départements, autour de personnalité-e-s et de militant-e-s issu-e-s du monde syndical, associatif ou de mouvements politiques

Construisons ensemble une Eco-Région !

Face aux crises qui touchent la planète, face aux politiques mises en place, toujours plus libérales, destructrices des emplois, des milieux ambiants en ville ou en zone rurale, face à un modèle productiviste qui cumule les échecs, Europe Ecologie Midi-Pyrénées proposera au mois de mars 2010 son Contrat Ecologiste pour Midi-Pyrénées : vers une nouvelle Gouvernance, vers une Eco-région, vers une ré-orientation de l’économie créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement et des rapports sociaux.

Retrouvez-nous le 5 décembre à 15h00 à la salle Le Ramier à Toulouse, pour notre grande Convention en présence de Gérard Onesta (porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées), José Bové, Michèle Rivasi, Catherine Grèze (Eurodéputé-e-s Europe Ecologie Verts/ALE), les animatrices et animateurs de la campagne, les Comités Locaux Europe Ecologie et bien entendu nos futurs candidates et candidats, ainsi que des invité-e-s surprises.

Vous avez aimé les Européennes ?

Vous adorerez les Régionales !

 

De 15h00 à 19h00 au Ramier à Toulouse

Journées ouvertes à toutes et à tous

 

Concert gratuit à 19h30 avec les Malpolis


Métro : ligne B, arrêt Palais de justice – Bus : 1, 12, 52 – Périf : sortie 24

Pour des renseignements ou du covoiturage, contactez vos référents sur vos départements en cliquant ici