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12/02/2007

AG du Collectif des sinistrés des inondations du Bassin

medium_ROCHER_DU_VIAL-41203.pngMême si je n’étais pas dans le premier rang avec le maire de Boisse-Penchot et le Conseiller Général, j’étais bien présent samedi dernier à l’assemblée générale du Collectif des sinistrés des inondations de 2003 du Bassin.
Mon intérêt pour tout ce qui touche la rivière Lot et ce dossier tout particulièrement n’est pas d’aujourd’hui et je resterai toujours attentif aux observations et aux attentes des associations. Mais je le suis doublement en tant qu’élu de Decazeville dont le Riou-Mort est un affluent du Lot et même triplement en habitant Livinhac (qui n’avait envoyé aucun représentant à cette assemblée)
Les responsables du bureau du Collectif nous ont fait part des difficultés rencontrées pour débloquer certains projets ou problèmes, que ce soit pour l’installation de sirènes afin d’alerter la population d’une éventuelle crue, des disfonctionnements de certaines microcentrales et de l’évacuation de matériaux déposés par la rivière depuis des années et qui forment un « bouchon » à Laroque-Bouillac.
Je suis intervenu pour dire que les communes doivent adopter un Plan Communal de Sauvegarde pour répondre rapidement à tous les risques répertoriés sur leur territoire et notamment les inondations. Ces plans prévoient des moyens d’alertes de la population (sirènes, appels téléphoniques automatiques…), des moyens pour faire face à l’accueil de personnes sinistrées ou d’autres idées évoqués par le Collectif comme, par exemple l’installation de groupes électrogènes à des endroits stratégiques non éclairés.
J’ai précisé que les problèmes locaux (disfonctionnement des microcentrales, « bouchon » de Laroque-Bouillac) constituent certes des facteurs aggravants, mais que l’afflux d’eau important en amont est le principal responsable des crues.
Si les barrages de Sarrans et de Granval n’avaient pas pu retenir une grande quantité d’eau en 2003, la crue aurait été semblable ou supérieure à celle de 1927. Il convient donc d’avoir une réflexion globale et des actions sur le bassin versant du Lot (le Lot et ses affluents) afin de pouvoir retenir l’eau en amont (par des moyens de ralentissement dynamique) et de faciliter l’écoulement à d’autres endroits (sans envoyer des masses d’eau chez le voisin plus bas).
Seule l’Entente Interdépartementale de la Vallée du Lot, qui est un EPTB (Etablissement Public Territorial de bassin) peut se charger de cette mission.
Je réclame depuis longtemps la création sur le bassin versant du Lot d’un PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations).
Jusqu’ici l’Entente faisait la sourde oreille, mais d’après le Conseiller Général, le dernier bureau de l’Entente a décidé de prendre ce dossier en charge.
Voilà donc une bonne nouvelle.
Il serait important que les associations locales comme le Collectif des sinistrés du Bassin qui possèdent une connaissance approfondie de la rivière participent à cette réflexion.

04/12/2006

Inondations : déjà trois ans et toujours rien de prévu

medium_STEPHANE-BEAUMONT.pngPourquoi les élus ont-ils boycotté samedi dernier, la réunion organisée par l’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot pour commémorer les trois ans de la dernière forte crue qui avait occasionné des dégâts énormes tout en ne faisant par miracle aucune victime ?

Parce que les élus font le pari qu’il ne se produira pas de nouvelle inondation avant les prochaines élections municipales et cantonales et qu’il n’est pas utile de perdre du temps et de l’argent à proposer des solutions qui, si elles s’avèrent efficaces, n’en sont pas moins onéreuses (mais éviteraient beaucoup de dépenses inutiles), et ne sont surtout pas électoralistes.

Le « temps politique » est différent du « temps naturel » nous a expliqué Stéphane Beaumont, Maître de conférences à la Faculté de Droit de Toulouse et avocat de l’association.

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16/11/2006

Inondations : réunion d'information à Sommières

medium_REUNION-MAIRIE.pngL’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot et son président Christian Caviale avaient pourtant bien fait les choses. Des invitations à tous les élus concernés avaient été envoyées. Si certains se sont excusés, d’autres n’ont même pas eu cette politesse. Peut-être attendent-ils la prochaine crue pour s’intéresser réellement à ce problème.

Nous avons vu comment une collectivité, touchée de plein fouet par des crues dont une plus importante en septembre 2002, a réagi.
Nous avons tout d’abord visité la ville avec Guy Daniel, adjoint au maire. Sommières est une ville médiévale magnifique.
Des plaques, marquant le niveau des inondations de 2002, sont présentes un peu partout en ville, ceci afin de garder la mémoire des inondations et renforcer une conscience du risque.
Après avoir été reçu par Guy Marotte, maire de Sommières, Guy Daniel nous a présenté les actions mises en place par le Syndicat Mixte Interdépartemental du Vidourle pour prévenir et modérer les crues. Rappelons que ce Programme d’Action de Prévention du risque Inondation (PAPI) a été retenu comme Projet Pilote National courant 2003 par le MEDD
- Développer et améliorer la culture du risque : les habitants que nous avons rencontrés dans les rues piétonnes lors de notre visite connaissent bien leur rivière et ses colères. Ils ont organisé leurs habitations et leurs commerces de manière à réagir rapidement si une crue arrivait.
- Mieux préparer les communes à faire face par l’amélioration de la surveillance et des dispositifs de prévision et d’alerte. Le Plan Communal de Sauvegarde qu’est en train de finaliser la commune de Sommières sera un modèle du genre.
- Réduire la vulnérabilité aux inondations des exploitations agricoles
- Retenir l’eau en amont par des actions de ralentissement dynamique. Le bassin du Vidourle dispose déjà de trois barrages écrêteurs. Après septembre 2002, le Conseil Général du Gard a fait réaliser sur l’ensemble des bassins versants de son territoire des études visant à apprécier la faisabilité de programmes d’édification de bassins de rétention (bassin sec, sans ouvrage de régulation). Sur le bassin du Vidourle, les résultats de l’étude ont conduit le comité syndical a décidé d’engager la réalisation de 20 à 30 petits barrages, nombre nécessaire pour atteindre des effets significatifs de réduction des lignes d’eau pour la gamme des crues comprises entre les périodes de retour 20 à 100 ans. Les ouvrages seront réalisés sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat, qui en sera le propriétaire. Le coût global de l’opération est d’environ 70 M€ Les six premiers sites ont été validés et la maîtrise d’œuvre est sur le point d’être engagée.
- Protéger les centres urbains denses contre les grandes crues par la réalisation d’aménagements de protection localisée. Une étude a débouché sur un parti d’aménagement, ambitieux et complexes, qui doit permettre de protéger les centres urbains denses (l’essentiel de la population) et assurer la tenue des digues actuelles. Son coût s’élève à au moins 40 M€. Les premiers aménagements concernent la consolidation définitive des tronçons de digues intéressants la sécurité publique. Une autre étude, particulièrement innovante (modélisation 2D) a été conduite sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat sur la commune de Sommières. Elle a mis en évidence les gains que l’on pouvait attendre d’aménagement de rétention à l’amont, pour les petites crues. Cette étude a également permis de définir un nouveau dispositif de protection (digue) d’une série d’habitations particulièrement exposées. Plus globalement, cette approche hydraulique fine, a permis de fournir une vision renouvelée, pédagogique et d’une grande précision du fonctionnement du fleuve dans la traversée de cette ville particulièrement exposée.

La réunion s’est terminée par la présentation du projet de plan communal de sauvegarde que la commune finalise avec la société montpelliéraine PREDICT avec qui elle a l’habitude travailler lors des épisodes pluvieux.

Qu’en conclure ?
- Que seule une vision globale du bassin versant du Lot peut apporter des réponses aux problèmes des crues et que seul un organisme interdépartemental peut en assurer la compétence.
- Que, si la culture du risque doit être améliorée et des plans de sauvegarde complets mis en place, des aménagements de ralentissement dynamique des eaux doivent également être prévus afin de ralentir et modérer les crues.

Un grand merci aux élus de Sommières et à l’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot pour cette journée d’information.

Une autre réunion de travail sera organisée dans le Gard par nos amis de Sommières avec la participation directe du Syndicat Mixte Interdépartemental du Vidourle et de représentants du Conseil général du Gard.
En espérant que cette fois-ci, les élus, responsables et associatifs aveyronnais concernés seront de la partie.

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16/10/2006

Vallée du Lot : de la nécessité de penser en bassin versant

medium_LA-GAZETTE---BASSIN-VERSANT.pngJe réclame depuis longtemps que le problème des crues du Lot soit appréhendé sur tout le bassin versant.
Cette solution demande une structure qui prenne en charge ce problème et propose des solutions.

Un excellent dossier paru dans « La Gazette des communes » du 24 juillet 2006 (n° 29/1847), intitulé : EAU : la gestion par bassin versant coule de source, va dans ce sens et précise le type de structure qui pourrait porter un tel projet.

En voici de larges extraits.

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03/10/2006

Vallée du Lot : où en est-on ?

medium_PENCHOT-MOLENAT_2-41203.pngLe problème des inondations est toujours d’actualité. Le projet de remise en navigabilité du Lot amont l’est également et la préfète de l’Aveyron n’a toujours pas pris de décision concernant l’enquête publique.

L’ASVL (Association des Sinistrés de la Vallée du Lot) a tenté de sensibiliser une nouvelle fois la population locale sur les inondations et l’inertie des pouvoirs publics à réagir tant du côté de l’Etat que du Département.
Tous les élus locaux étaient invités, mais malheureusement nous n’étions pas nombreux : deux conseillers généraux et moi-même, plus quelques riverains.

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26/08/2006

Vallée du Lot

medium_LOT_-_BOISSE-PENCHOT_4.pngS’il fallait une preuve de plus pour demander que l’on s’occupe en priorité de la qualité des eaux du Lot plutôt que sa remise en navigabilté, il suffit de se promener le matin à Boisse-Penchot. Un dépôt blanchâtre recouvre les eaux, dû vraisemblablement à des rejets domestiques de particuliers ou de structures touristiques proches.
Les 35 millions d’euros prévus pour remettre en navigabilité 35 kilomètres de rivière seraient plus utiles à aider la remise à niveau des réseaux collectifs et des stations d’épuration ainsi que pour aider les particuliers à mettre leur assainissement autonome en conformité.
Si rien n’est fait, les futurs utilisateurs de l’écluse proche apprécieront sûrement. Je ne parle même pas des baigneurs.

medium_CYCLO-RANDONNEURS_IRLANDAIS.pngMême si la véloroute de la vallée du Lot n’est encore qu’un mirage, de nombreux cyclistes empruntent déjà son itinéraire mais dans des conditions de sécurité aléatoires. J’ai pu discuter ce matin avec deux Irlandais, Jean et Bernard qui se dirigeaient vers Cahors et qui avaient des difficultés pour trouver la bonne route à Livinhac.
Souhaitons que le Conseil Général de l’Aveyron se penche enfin sur ce projet, dont le coût reste raisonnable surtout face aux retombées économiques déjà réelles. Les cyclo-randonneurs, comme les randonneurs du GR 65, se chargent le moins possible et doivent donc se loger et manger sur leurs lieux de passage, favorisant ainsi le commerce local.

09/08/2006

Conclusions de l’enquête publique sur la navigabilité du Lot

medium_VALLEE_DU_LOT-BOUZIES.pngLa commission d’enquête vient de rendre ses conclusions concernant l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique sur ce projet. Il n’y a pas de surprise. Elle y est bien sûr favorable pour la remise en navigabilité du tronçon La Madeleine – Port d’Agrès, et défavorable à la mise en navigation de la section de Port d’Agrès - Saint-Parthem.

Dans son rapport, elle signale avoir recueilli 155 observations soit directement sur les registres mis à disposition dans les mairies (75) soit par courrier direct à la mairie (76).
Decazeville a recueilli 18 observations (16 + 2), Livinhac, 45 (22 + 23), Boisse-Penchot, 13 (8 + 5) et Saint-Parthem, 44 (8 + 36).
A noter le peu d’intérêt des habitants de Capdenac-Gare avec seulement 6 observations (2 + 4), de Capdenac-le-Haut avec également 6 observations (5 + 1) et de Cuzac avec aucune observation. Ces deux dernières localités étant dans le département du Lot.

Sur 10 délibérations de conseils municipaux de l’Aveyron, 9 expriment un avis favorable au projet et 1 un avis défavorable : Decazeville.

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26/07/2006

Après la « Montée impossible », la « Route de gabares »

medium_VALLEE_DU_LOT.pngVous ne connaissez pas la « Route des gabares » ?
Sous la couverture pompeuse de « sport, culture et découverte » se cache une manifestation pétaradante et polluante qui se déroule chez-nous sur la rivière Lot. Organisée par le Club Motonautique du Grand Sud, cette manifestation n’a qu’un but : développer le motonautisme sur la rivière Lot. Comme si cette rivière avait besoin de cela !
A grand renforts de camions, de 4 X 4, de motos, d’hélicoptère cette caravane se déplace début août le long de la Gironde, de la Garonne puis du Lot pour accompagner une vingtaine de bateaux contenant des grappes de bellâtres bronzés et vociférants, surs d’être des aventuriers des temps modernes, se conduisant en terrain conquis partout où ils passent. De temps en temps on leur pose des questions sur les spécialités gastronomiques et viticoles de la région qu’ils viennent de traverser sans la voir, histoire d’attacher une touche « culturelle » à ce qui n’est qu’une manifestation promotionnelle.
A l’arrivée, des « zélus » zélés, comme dirait le romancier Christian Laborde, ne cacheront pas leur fierté d’accueillir « une épreuve magnifique qui fait la gloire de leurs villages, dans une cadre enchanteur, sur une rivière adaptée à ce genre de manifestation, dont on va parler sur FR3 aux actualités régionales et peut-être plus loin, et patati et patata… ».
On rajoutera un petit mot sur la navigabilité du Lot, due au « visionnaire » conseiller général local, comme le dit avec humour notre ami Wally. « Navigabilité, grand espoir de développement économique puisque de nombreux porteurs de projets sont sur les rangs » car, selon ce conseiller général, « c’est en allant au devant d’eux qu’on arrive à les convaincre et pas en attendant qu’ils viennent à nous ».
On entonnera peut-être la Marseillaise en ayant une pensée émue à tous ceux qui se sont battus pour cette épreuve : Les conseils généraux, EDF, Mercury, la Fédération Française Motonautique, l’Entente Vallée du Lot, le Conseil Régional Midi-Pyrénées (pas celui d’Aquitaine ?)…
Une larme perlera peut-être dans l’œil de l’élu local lorsqu’il remettra le prix au grand vainqueur de l’épreuve, après un baptême de l’air en hélicoptère et après avoir assisté à l’exhibition de « bolides » sur la rivière.
Peut-être, si son emploi du temps surchargé le permet, le « Grand Chef » du département sera là, en chair et en os et terminera son discours par ce message plein d’espoir : « je serai toujours à vos côtés, parce-que je suis né içi, à quelques kilomètres, et que ça, je ne l’oublierai jamais ».
Il ne restera plus qu’à s’émerveiller du spectacle de grande qualité offert par le « car-podium » du journal local (celui qui est pro-nucléaire et anti-ours), sponsor officiel de l’épreuve, où l’on pourra gagner des briquets, des porte-clés et peut-être si on a de la chance, un tee-shirt.

Tant pis si, pendant une semaine, la rivière subit les assauts de cette meute se moquant bien de l’état de notre rivière, de ses berges et du réchauffement climatique.
Tant pis si les eaux du Lot restent d’une piètre qualité du fait d’une agriculture intensive et de la baisse des aides de l’Etat et de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, afin d’aider les communes à s’équiper dans la modernisation des réseaux et des stations d’épuration.
Tant pis si encore rien n’est fait sur cette rivière pour éviter durant les crues, les atteintes sur les riverains et leurs biens ainsi que sur les équipements des collectivités.

Comme la « montée impossible », cette manifestation ne constitue qu’une paille dans la marche en avant qui nous conduit inexorablement vers un mur, mais elle y participe. Beaucoup n’ont pas encore conscience de ce processus, mais d’autres se réjouissent de la vitesse à laquelle ils nous y précipitent, niant ou minimisant les effets sur l’environnement de telles manifestations ou croyant dans l’avenir d’une science et d’une technique capables de guérir tous nos maux. Quelle vanité et quelle irresponsabilité !
En attendant, toujours plus de pollutions, toujours plus de dégâts environnementaux, toujours plus d’exploitation des ressources naturelles sur notre planète en général mais également sur notre petit territoire.
Jusqu’à quand ?

24/07/2006

Vallée du Lot : véloroute et inondations

medium_ST-SANTIN_-_X_D_72D_627.pngCa y est ! Il semblerait que la véloroute de la Vallée du Lot connaisse ses premiers kilomètres en Aveyron.
Des panneaux de signalisation ont fleuri la semaine passée sur divers embranchements de notre région (voir l’album photos sur cette page), tandis que des panneaux routiers indiquant la présence de cyclistes étaient installés sur le tracé, incitant les automobilistes à être attentifs.

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16/07/2006

Vallée du Lot un 14 juillet

medium_BOUZIES_-_BATEAU_PROMENADE.pngAprès les cérémonies du 14 juillet, j’ai décidé d’aller voir quelle était l’activité réelle de la navigabilité du Lot en pleine saison, celle-ci débutant officiellement le 1er avril, notamment sur le secteur hautement touristique situé entre Saint-Cirq-Lapopie et Cahors.
J’ai passé une heure et demie en plein après-midi à l’écluse de Vers et pas un bateau. La seule activité de cette écluse était celle de jeunes enfants sautant de l’écluse dans les eaux pas très propres du Lot. Nous sommes loin des six bateaux à l’heure promis par les promoteurs de la navigabilité en Lot amont.
J’ai réussi tout de même à voir un peu plus tard un bateau manœuvrer à l’écluse de Saint-Géry.
La magnifique écluse de Saint-Cirq-Lapopie et son canal étaient désespérément vides vers 18 heures alors qu’il y avait beaucoup de monde dans le village et sur les rives de la rivière. C’était de toute façon le cas, même avant la remise en navigabilité du Lot.
Le bateau promenade de Bouzies affichait pratiquement complet, mais le spectacle des falaises dominant le Lot est d’un autre attrait que nos paysages locaux. N’oublions pas que le bateau promenade qui avait circulé un moment au-dessus du barrage de Marcenac, tronçon le plus attrayant de notre secteur, avait dû déclarer forfait.
En résumé, il m’a semblé que l’activité à cette date était moyenne pour ne pas dire minimale, De nombreux bateaux avaient l’air disponibles dans les parcs des loueurs, notamment à Bouzies.

En partant du constat que Boisse-Penchot n’est pas Bouzies et Saint-Parthem n’est pas Saint-Cirq-Lapopie, qu’elle pourrait-être l’activité générée par la navigabilité sur notre secteur ?

Lorsque l’on regarde l’inventaire des possibles produits touristiques ou économiques dus à la navigabilité décrit sur le bulletin d’information de la Communauté de Communes de la Vallée du Lot, on s’aperçoit qu’il n’est pas besoin de remettre le Lot navigable pour voir leur création. Les activités liées directement à la navigabilité sont minimes, la plupart proviennent de la remise en valeur de la rivière et de ses abords : circuits touristiques, activité pêche, nautisme léger, infrastructures de vacances, tourisme équestre, pédestre, cyclable…
La priorité doit donc être de retrouver une bonne qualité des eaux à travers la poursuite de « l’objectif baignade » et d’aménager les abords de la rivière afin d’y créer des équipements et d’y développer des activités en lien avec les pôles touristiques locaux forts : Conques, Figeac et le Bassin (tourisme industriel et remise en forme à Cransac).
Il est à noter que la plupart de ces équipements auraient l’avantage de pouvoir être utilisé par la population locale et ce, tout au long de l’année.
Voilà les nombreux atouts que nous avons et que nous devrions valoriser rapidement. Même si elle ne doit pas être définitivement écartée, la priorité n’est donc pas la remise en navigabilité.

Mon inquiétude principale provient de la qualité des eaux du Lot. De nombreuses communes ne possèdent toujours pas de station d’épuration et d’autres doivent programmer des travaux énormes pour la remise à niveau de leur réseau et de leur station.
Où trouver les moyens financiers pour de tels travaux ?

Deuxième inquiétude, l’utilisation des eaux du Lot. Au cours de ma promenade, j’ai malheureusement constaté l’emprise de la culture du maïs sur toute la Vallée du Lot, culture très gourmande en eau. J’ai pu voir, qu’aux heures les plus chaudes de l’après-midi où l’évaporation est la plus forte, des champs de maïs étaient arrosés d’une manière intensive au point que l’eau n’arrivait plus à pénétrer dans la terre et stagnait en grande quantité aux pieds des cultures. Quel gaspillage !

Nous avons donc eu raison en conseil municipal de Decazeville de nous positionner contre le projet de remise en navigabilité du Lot, tel que présenté par le Syndicat Mixte Département, Bassin, Vallée du Lot (Voir la note su 14/06/06 dans la catégorie « Vallée du Lot » : Navigabilité amont du Lot : d’abord retrouver une bonne qualité des eaux, appuyer les activités douces et lutter contre les crues).

Vous pouvez voir un petit album photos de la vallée du Lot cet après-midi du 14 juillet sur cette page.

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15/07/2006

Risque inondation : 3 réunions d'information à l'attention des maires... pour rien

medium_LOTISSEMENT_COMBY-41203.pngLes mercredi 5 et jeudi 6 juillet 2006, la préfecture de l'Aveyron organisait trois réunions d'information à l'attention des maires des communes concernées par le risque "inondations" (à Millau, Espalion et Villefranche de R.) ...
Les élus du Bassin du Lot (amont et aval) étaient invités à Espalion.
Il s'agissait notamment de présenter le nouveau système de prévision de crues, alliant amélioration de la surveillance des cours d'eau et information du grand public, au travers d'une procédure de vigilance comparable à celle de Météo France.

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14/06/2006

Navigabilité amont du Lot : d’abord retrouver une bonne qualité des eaux, appuyer les activités douces et lutter contre les crues

medium_VELOROUTE_-_VUE_SUR_LE_LOT.pngNous devions nous prononcer hier soir en Conseil Municipal sur l’enquête publique relative à la remise et mise en navigabilité du Lot de La Madeleine à Saint-Parthem.
Si nous sommes globalement favorables à cette remise en navigabilité, il était impossible de donner un avis favorable au projet présenté par le Syndicat Mixte Département, Bassin, Vallée du Lot, tant il comporte de nombreuses ombres, notamment sur les questions environnementales et financières.

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21/04/2006

Programme d’actions de prévention des inondations… pour le bassin de l’Aude

Les élus du Bassin de l’Aude ont rencontré hier la ministre de l’Ecologie et du Développement Durable pour définir un programme d’actions de prévention des inondations.
Le programme, doté d’un budget de 80 millions d’euros, est ambitieux. L’Etat apportera 25 millions d’euros et le projet pourrait obtenir des aides européennes.
Pour les obtenir, on joue la carte du PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations), dont le périmètre s’étendra sur l’ensemble du bassin de l’Aude.
Le bassin de l’Aude rejoindra ainsi la liste très prisée des 42 bassins prioritaires.

Les travaux consisteront à la restauration des berges, à des ouvrages de ralentissement dynamique de l’eau (écrêteurs…), à la réparation de plusieurs digues, au rachat d’une cinquantaine de maisons…

La mise en place d’un PAPI sur le bassin du Lot était une demande que je formulais dans mon courrier au commissaire enquêteur sur le PPRI (Plan de prévention des risques d'inondation) Lot aval en janvier dernier.

Quand les élus se mobilisent avec la population autour d’un projet vital, les résultats suivent.

En Aveyron, il semble plus urgent et plus facile de créer un syndicat mixte pour la mise en place de fibre optique le long de la A 75 (mâme s'il s'agit d'une bonne initiative) que de créer un syndicat mixte pour protéger les riverains de la vallée du Lot.

Faut-il qu’il y ait des morts lors de la prochaine inondation du Lot pour que les élus locaux se mobilisent réellement ?

La sécurité des riverains ne doit-elle pas passer avant un projet coûteux de Lot navigable dont les retombées sont aléatoires ?


Voir également les notes dans la catégorie « Vallée du Lot » : le courrier adressé au commissaire enquêteur « PPRI Lot aval » et la note « Inondations Vallée du Lot »

03/04/2006

Navigabilité : financements et manœuvres politiques

Le 10 février 2006, M. Perben, Ministre des Transports et de l’Equipement a écrit à Jean Puech qu’il était
prévu de mobiliser la majeure part des 8 millions d’euros demandés pour la remise en navigabilité du Lot,
et ce dès l’exercice 2006. Tout en sachant, rappelle le Ministre, que « dans le cadre du contrat de plan 2000 – 2006 avec la Région Midi-Pyrénées, l’Etat s’est engagé à apporter un financement à hauteur de 23,815 millions d’euros, dont 15,235 millions d’euros au titre du Ministère des Transports » (La Dépêche du Midi du 28 février 2006).

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01/04/2006

Navigabilité du Lot : réunion à Boisse-Penchot du 23 mars 2006

C’est devant une salle d’environ 200 personnes que s’est déroulée hier soir la réunion d’information sur le projet de remise en navigabilité du Lot par le Syndicat Mixte Département, Bassin, Vallée du Lot.

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29/03/2006

Inondations Vallée du Lot

Le jeudi 2 mars, j’étais invité par l’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot (ASVL) à me rendre à une réunion à Cahors à l’hôtel restaurant « La Chartreuse ». Le lieu était approprié car la salle de restaurant où nous nous trouvions était envahie par l’eau, jusqu’à 20 centimètres du plafond, lors des dernières crues de décembre 2003.
L’ASVL, dont le siège est à Espalion, a été créée à la suite de ces crues. Elle se bat depuis afin de faire réaliser des études et des aménagements pour modérer et maîtriser les crues sur la vallée du Lot. Malheureusement peu de monde les écoute. Notamment les élus.

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28/03/2006

Nuisance sur les eaux du Lot de la décharge de Decazeville

Je me suis inquiété bien avant d’être élu à la Mairie de Decazeville de la décharge de la Romiguière et notamment des conséquences des rejets des lixiviats dans le milieu naturel.
Une fois élu, mon souci a été de vouloir les réduire et d’en améliorer la qualité. J’avais fait la proposition de construction d’un deuxième bassin de décantation et de filtration comme le proposait le rapport pour la poursuite de l’exploitation de la décharge, rédigé par Antéa en 1999. Je n’ai malheureusement pas été entendu et le dossier de la décharge de Decazeville ne m’a pas été confié malgré mes demandes. Je le regrette profondément.

Qu’en est-il exactement des risques de pollution dans le Lot ?

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25/02/2006

PPRI Lot aval

Voici le courrier donné au commissaire enquêteur dans le cadre de l'enquête sur le Plan de Prévention des Risques d'Inondation du Lot aval

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