18/09/2007
Semaine de la mobilité et transports urbains à Decazeville-Aubin
C’est dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre que la Communauté de communes Decazeville-Aubin va présenter le futur projet de transport urbain à la population.
Ce projet est une des composantes du Plan Global de Déplacements, qui entend développer également les circulations douces (piétons et cyclistes).
Les objectifs sont de limiter la circulation motorisée, développer les modes alternatifs à la voiture particulière, améliorer l’accessibilité notamment des personnes à mobilité réduite, réduire le nombre d’accidents et diminuer les nuisances (pollution et bruit).
Mettre en place des transports en commun sur notre territoire résulte d’abord d’un besoin : le diagnostic nous a appris que près de 30 % de la population du Bassin n’avait aucun moyen pour se déplacer, souvent des jeunes ou des personnes âgées, mais également de plus en plus de personnes ayant une activité professionnelle.
Mais la mise en place des transports en commun vise également ceux qui se déplacent avec leur véhicule personnel et qui auront là un moyen alternatif moins onéreux et moins polluant.
J’avais personnellement souhaité que l’on mette en place un système plus ambitieux, comme à Figeac par exemple (11 000 habitants, 11 lignes, 5 bus, gratuité pour les voyageurs, 300 000 voyageurs transportés l‘an passé).
Mes collègues ont préféré y aller en douceur, au risque d’échouer.
Nous partirons donc avec une seule ligne, un bus et un objectif de transporter 10 000 personnes la première année pour une présence sur le territoire de 17 000 habitants.
Une consolation, le coût pour le passager sera relativement modique : 20 centimes d’euro quel que soit le trajet. Mais le coût pour la collectivité sera relativement élevé puisque nous n’avons pas voulu mettre en place dans l’immédiat le « versement transport » qu’aurait dû acquitter toutes les entreprises de plus de 9 salariés (ce qu’a mis en place Figeac et la plupart des villes qui offrent un service de transport en commun).
Je souhaite néanmoins que ce projet réussisse et je m’y impliquerai de toutes mes forces.
Quelles vont être ces actions que nous allons mettre en place durant cette « semaine de la mobilité » pour communiquer sur notre futur service de transport urbain ?
Tout d’abord, une exposition traitant de ce thème circulera dans toutes les villes de la Communauté de communes. Elle comprendra entre autre, une carte du futur service de transport urbain du Bassin (que vous pouvez télécharger en bas de ce billet - 920 ko), indiquant le circuit et les arrêts prévus. Cette exposition sera présentée à :
- Aubin : mercredi 19/09 à 9 h sur le marché (hall de la salle d’accueil en cas de pluie)
- Decazeville : vendredi 21/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Viviez : vendredi 21/09 de 14 h à 17 h devant la bibliothèque (salle du conseil municipal en cas de pluie)
- Firmi : samedi 22/09 à 9 h sur le marché (hall de la mairie en cas de pluie)
- Cransac : samedi 22/09 de 14 h à 16 h devant l’Office de Tourisme (à l’intérieur en cas de pluie).
Nous espérons à cette occasion rencontrer la population afin de recueillir leurs observations.
Des panneaux provisoires indiqueront l’emplacement des futurs arrêts sur tout le circuit.
Et enfin, un parcours en temps réel sera réalisé avec un bus afin de présenter le circuit à des différents services du Bassin (communes, centre hospitalier, maison commune emploi formation…), le vendredi 21 septembre au départ de Firmi (place de la République) à 10 h 30.
Une communication plus appropriée à destination des futurs usagers sera mise en place au fur et à mesure de l’avancement de ce projet, dont le lancement est prévu fin février – début mars, si aucun problème administratif ne vient le contrarier.
Futur réseau de transport urbain du Bassin Decazeville-Aubin.pdf
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14/09/2007
Rencontre des Départements Cyclables et Journée nationale des véloroutes et voies vertes
C’est à Aurillac que se dérouleront les 11èmes Rencontres des Départements Cyclables organisées par le Conseil Général du Cantal et l’Association des Départements Cyclables, les 20 et 21 septembre prochain .
J’avais déjà assisté en 2004 à Toulouse à ces Rencontres.
Le programme de la journée du jeudi 20 septembre est des plus intéressants.
Le matin, après une séquence « d’info vélo » une table ronde aura pour thème : « Le vélo, vecteur de dynamisme rural, d’opportunités de développement et d’attractivité touristique ».
L’après midi débutera avec trois ateliers au choix :
- Structuration de l’offre touristique vélo en France et ailleurs
- Schéma régional des véloroutes et voies vertes d’Auvergne, défit d’une région montagneuse
- Diversification de l’offre touristique par le vélo
La journée du 21 septembre est consacrée à une promenade cyclable dans la vallée de la Jordanne. Le département du Cantal est très actif dans le domaine de la randonnée cyclable. Il a même réalisé une véloroute qui rejoint la véloroute de la Vallée du Lot dans l'Aveyron… qui elle, n’existe pas.
Peut-être croiserais-je à Aurillac un élu ou un technicien du Conseil général de l’Aveyron, bien que ce département soit un des derniers départements français à ne pas avoir de schéma départemental des véloroutes et voies vertes, même pas 1 mètre de ces structures pourtant fortement développées ailleurs, à des fins touristiques notamment.
« On ira tous en Aveyron », dit la publicité du Conseil Général de l'Aveyron, mais sûrement pas pour y faire des randonnées touristiques ou des promenades familiales à vélo en toute sécurité.
Le département de l’Aveyron n’aura pas non plus à participer à la Journée nationale des véloroutes et voies vertes qui se déroulera partout ailleurs les 22 et 23 septembre 2007.
Ces journées, organisées par l’AF3V (Association Française de développement des véloroutes et voies vertes), dont je suis le relais pour l’Aveyron (en souhaitant rapidement céder la place).
Les Toulousains organisent le 23 septembre au départ de la place du Capitole à 9 h 30, une balade à vélo le long du canal, pour inaugurer la nouvelle piste-voie verte continue de 18 km.
A quand une telle opération dans l’Aveyron ?
18:40 Publié dans Développement durable, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
05/09/2007
L’ours carnivore de Fabius
Après Augustin Bonrepaux, président socialiste du conseil général de l’Ariège qui questionnait le Premier Ministre pour lui demander si l’ours slovène « ne représenterait pas potentiellement un réel danger parce qu’il serait porteur de virus présentant des similitudes avec ceux de la grippe aviaire », c’est au tour de Laurent Fabius de sortir une bourde monumentale au micro de France Inter hier matin, pour discréditer le programme de réintroduction des ours dans les Pyrénées.
Selon Laurent Fabius, sûrement (mal) renseigné par Augustin Bonrepaux, on aurait introduit dans les Pyrénées des ours slovènes « carnivores », alors qu’il aurait fallu relâcher des ours « herbivores ».
Les ours sont omnivores et opportunistes, l’ours brun profite de toutes les ressources de son territoire.
Dans les Pyrénées, les ours sont à plus de 80% végétariens et toutes les études montrent que les ours lâchés en provenance de Slovénie ont exactement le même régime alimentaire que les ours pyrénéens.
La seule espèce d’ours herbivore est le grand Panda, vivant en Chine, et dont l’alimentation est constituée de bambous.
Espérons que nos Ariégeois, locaux ou d’adoption, vont réviser rapidement leurs livres de zoologie et éviteront de classer les ours dans les « volatiles carnivores », surtout lorsque l’on prétend avoir des convictions écologiques.
14:20 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
03/09/2007
Foncer vers le mur en se réjouissant
Rapport après rapport, étude après étude, tous les scientifiques et organismes travaillant sur le climat arrivent à la même conclusion : le réchauffement climatique s’accélère et est dû en grande partie aux activités humaines. La liste des conséquences de ce fait s’alourdit de jour en jour.
Elles sont environnementales : recul de la banquise, fonte des glaciers, montée du niveau des mers et des océans, hausse globales des températures, périodes de sécheresse mais également inondations, biodiversité menacée…
Elles sont également économiques. Le rapport Stern d’octobre 2006 notait qu’un investissement relativement modeste, aujourd'hui et dans les années à venir, permettrait d'éviter ensuite des conséquences catastrophiques et des coûts bien plus élevés. Le rapport chiffrait ces coûts à 5 500 milliards d’euros sur 10 ans.
Conséquences humaines et sociales avec, entre autre, l’impact sur la santé et le déplacement massif de réfugiés climatiques (évalués dans le rapport Stern à 200 millions en 2050).
La part des transports dans la production de gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter. Elle représente en France 26 % de la production totale, et est due à 90 % au transport routier.
Alors que nous devrions tout mettre en œuvre pour diminuer nos rejets dans ce secteur, tout semble fait pour, qu’au contraire, ils augmentent.
La réorganisation du transport du fret avec le plan « haut débit ferroviaire » proposé par la SNCF, va mettre sur les routes des milliers de camions supplémentaires aggravant la situation climatique mais également la sécurité routière.
Je reviendrai dans un prochain billet sur les conséquences locales de ce plan, si par malheur il était appliqué.
Certains doivent déjà se réjouir de ce prochain afflux de camions. C’est le cas de Eiffage, gestionnaire du viaduc de Millau qui se félicite dans un communiqué de la hausse de la circulation de poids lourds sur l’A 75, permettant ainsi une hausse des recettes de 12,2 %.
Eiffage n’est pas seul à se réjouir de cet afflux de circulation. Le président du Conseil général de l’Aveyron ne manque pas non plus une occasion de glorifier le viaduc de Millau et la circulation croissante sur cet axe. Tout comme il pousse de toutes ses forces le doublement routier de la RN 88, appelée honteusement « itinéraire de développement durable », au lieu de demander à ses amis du gouvernement, à RFF et à la SNCF, le doublement de la voie ferrée Toulouse-Séverac.
Pauvres générations futures et pauvre planète, sacrifiées sur l’autel du libéralisme, du profit immédiat d’une minorité, par des hommes politiques complices des groupes financiers et industriels.
16:16 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Transports et mobilité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
30/08/2007
Carte postale de Quimper
Juste ce petit film sans ambition pour témoigner de l’ambiance régnant à Quimper lors de nos journées d’été.
Si les adhérents de Midi-Pyrénées ont été studieux, ils ont tout de même trouvé des moments de détente sur les terrasses des cafés ou lors de la fête du samedi soir.
20:20 Publié dans Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
29/08/2007
Retour de Quimper
J’avais promis de vous envoyer un ou deux billets de Quimper. Désolé, pas eu le temps.
Pas eu le temps non plus de faire beaucoup de tourisme. Heureusement, j’avais prévu de consacrer le lundi, d’abord pour le trajet vers Quimper, mais également pour aller respirer l’air de la côte bretonne à la Pointe d’Arradon près de Vannes.
Je me suis également accordé une petite partie de mon samedi matin pour aller visiter la coquette petite station balnéaire de Bénodet.
L’avantage de ces Journées d’été qui se déroulent en plusieurs endroits d’une ville, c’est d’abord de faire un peu d’activité physique entre les activités studieuses, et ensuite de mieux connaître la ville qui nous accueille. Et Quimper le mérite amplement. Quelle ville magnifique, et quel accueil de ses habitants. Et quelles crêpes délicieuses ! (La Krampouzerie, Place au Beurre).
Si vous passez à Quimper avant le 30 septembre (ou allez-y exprès), allez voir impérativement la magnifique exposition consacrée à Yves Tanguy au Musée des Beaux-Arts.
Ce sera l’occasion de mieux connaître ce peintre, compagnon des surréalistes, né avec le vingtième siècle et décédé trop tôt en 1955.
Côté formation des élus, il était difficile et frustrant de choisir un atelier plutôt qu’un autre. Il serait d’ailleurs intéressant que tous les élus inscrit à ces formations disposent de tous les compte-rendu des divers ateliers, soit en version papier ou mieux encore en version informatique (CD ou téléchargeables).
J’ai été très impressionné par le projet de bâtiment à énergie positive intégré au nouveau quartier de 8,5 ha de la ZAC de Bonne à Grenoble, présenté par Pierre Kermen, adjoint délégué à l’urbanisme de Grenoble et Jean-Philippe Charon du cabinet d’architecture Charon-Rampillon retenu pour ce projet. L’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage a été confiée à un cabinet expert en en optimisation énergétique et environnementale des bâtiments de Midi-Pyrénées basé à Mirande, Addenda, animée par Alain Castells
D’une surface utile de 1 600 m2, ce bâtiment accueillera des bureaux. Les besoins en chauffage ne devront pas dépasser 10 kWh/m2/an contre plus de 100 kWh/m2/an pour un immeuble de bureau existant aujourd’hui.
Les besoins d’électricité, tous usages confondus seront de moins de 30 kWh/m2/an et seront totalement couverts par la production électrique de 430 m2 de panneaux solaires photovoltaïques.
Pour la bureautique, les ordinateurs portables de qualité (c’est à dire consommant pas plus de 20 W) seront préconisés.
Des innovations techniques seront expérimentées, comme les « bouchons thermiques », volets basculants intérieurs des fenêtres comportant une importante isolation.
Le surinvestissement par rapport à un projet ordinaire sera entre 370 et 545 € le m2, dont 275 € consacré uniquement à la centrale photovoltaïque. Des financements extérieurs atténueront ces coûts de surinvestissement (PREBAT, ATEX, Région, Département…), qui seront de toute façon rapidement rentabilisés avec les économies de charges énergétiques.
Ce bâtiment devrait être opérationnel fin 2008 et devrait donc être visitable pour les Assises de l’Energie de janvier 2009.
Côté Verts, je pense que vous avez pu voir dans la presse et à la télé, la volonté de tous les adhérents et dirigeants d’aller rapidement vers un meilleur fonctionnement.
Le Grenelle de l’environnement a également fait l’objet de nombreux ateliers et d’une plénière importante.
Je reviendrai ponctuellement sur les divers ateliers qui se sont déroulés lors de ces journées d’été, notamment sur celui traitant des médias avec Pierre Haski de Rue89, les ateliers ou forums sur les prochaines échéances électorales, sur la culture vue par les Verts, sur les 100 jours de Sarkozy (avec l'écrivain François Bégaudeau, vu à Querbes en 2006)…
Vous pouvez retrouver sur le site des Journées d’Eté, les enregistrements mp3 de ces forums ou plénières, ainsi que le discours de clôture de Cécile Duflot.
Un grand bravo aux Verts de Bretagne et de Quimper pour l'organisation de ces Journées d'Eté.
08:55 Publié dans Energie, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
18/08/2007
Départ pour Quimper
Nous serons quelques aveyronnais à nous rendre aux Journées d’été des Verts en fin de semaine prochaine à Quimper.
Pour ma part je serais à Quimper dès mardi pour suivre les formations du CEDIS (Centre d’écodéveloppement et d’initiative sociale), réservées aux élus écologistes, verts et non verts.
Le programme est fort intéressant : gestion de l’eau et collectivités locales, économie sociale et solidaire, l’écotourisme, la réforme du permis de construire, l’action économique des collectivités, le financement des plans climats territoriaux, la maîtrise publique de la gestion des déchets, la place des personnes âgées, les bâtiments à énergie positive, les politiques de transports, la communication et les médias…
Le programme des Journées d’été est également très riche avec de nombreuses plénières animées par des intervenants de qualité.
Celle de vendredi après-midi à 17 heures portera sur les médias : » Entre normalisation et chaos, quelle liberté et quelle indépendance pour les médias ? »
Cela avait été le thème d’un de mes précédents billets.
"Concentration des médias, pluralisme en baisse, accointances avec les pouvoirs économiques et politiques, formation des journalistes ; problèmes des financements (de la presse écrite notamment) ; révolution numérique... il semble que les médias soient face à une double tentation : d’un côté une normalisation des médias traditionnels par les pouvoirs économiques et politiques, de l’autre un chaos lié aux TIC et l’explosion du “journalisme direct” via Internet (plus de 8 millions de bloggeurs en France...)".
Cette plénière sera animée par Noël Mamère, député de Gironde.
Introduction de Marie-Christine Blandin, sénatrice Verte du Nord.
Avec Jean-Marie Charon, sociologue à l’EHESS-CNRS; Pierre Haski, président de Rue 89 et directeur de la publication; François Malye, président du Forum des sociétés de journalistes; Jean-Luc Martin-Lagardette, journaliste et secrétaire
de l’Association de Préfiguration d’un Conseil de Presse (APCP); Daniel Schneidermann, producteur-animateur d’Arrêt sur image; Jacques Soncin, rédacteur en chef de “Fréquences Libres”.
Les journées d’été des Verts, ce sont également pleins de forums, de réunions de commissions, d’ateliers, d’expositions, de visites, de films, de soirées débats, de rencontres avec les associations environnementales...
J’espère avoir un peu de temps pour poster quelques billets de Quimper sur ce blog.
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17/08/2007
Le Pic de Hubbert raconté par les Alama’s Givrés
Dans le cadre des « préalables » du Festival international de théâtre de rue d’Aurillac, nous avons la possibilité sans faire beaucoup de kilomètres de voir quelques spectacles.
C’est le cas aujourd’hui à Maurs ou la compagnie Agence Tartar(e) présentera son spectacle "Zéro Inde (0,1,2") au Moulin à eau de Maurs (15) à 17 heures.
A 18 heures 30, toujours à Maurs, ce sont les Alama’s Givrés qui présenteront leur spectacle « Formation Incognito »
Les Alama’s Givrés seront ensuite présents le dimanche 19 août à Capdenac-le-Haut (46) place Lucter (gratuit) pour nous présenter leur dernier spectacle : Le Pic de Hubbert.
Un sujet cher à notre ami Yves Cochet.
L’histoire : « La famille Baratin est en possession du dernier litre d’essence de la planète. Ce qu’elle propose de découvrir c’est l’histoire abracadabrante par laquelle ce dernier litre est arrivé entre ses mains. Un jour, il y aura un dernier puits de pétrole pour remplir le dernier pétrolier dans lequel se trouvera le dernier baril qui remplira le dernier jerrican d’où sortira …le dernier litre ! C’est le périple fou de ce dernier litre que nous suivrons ! Avec « Le Pic de Hubbert », la Famille Baratin, consciente de l’état de détérioration croissante de la planète, s’empare de la problématique cruciale de l’énergie et des transports
Vous allez comprendre, preuves scientifiques à l’appui, comment nous en sommes arrivés là ! Vous découvrirez les prototypes mis au point par la Famille Baratin pour imaginer le monde de demain. Car pour continuer à aller de l’avant il est désormais urgent, de prendre du recul... ».
Les Alama’s Givrés sont des fidèles d’Aurillac et de Capdenac. Leurs précédents spectacles, « La Pirogue » que j’avais découvert à Capdenac et « Don Quichoutte et Fanjio Pancha » que j’avais vu à Aurillac, racontaient déjà les aventures de la famille Baratin. Ils avaient connus un fort succès.
Soyons nombreux à suivre les Alama’s Givrés et ainsi découvrir leurs solutions à la pénurie de pétrole et au réchauffement climatique.
14:00 Publié dans Culture, Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
14/08/2007
Un dimanche à la campagne
Mon dernier dimanche à plutôt été culturel et festif.
Le matin, je me suis rendu à Capdenac sur les berges du Lot où se déroulait une performance intitulée « Remontée du Nil », donnée par toute l’équipe du « Festival de Querbes » aidée par la banda d’Auvergne et avec le partenariat de « Derrière le Hublot ».
Reconstitution poétique d’une croisière sur ce fleuve avec le départ, ou des figurants choisis parmi les spectateurs et déguisés pour l’occasion (même le maire de Capdenac était de la croisière), montent sur le bateau au pied duquel le personnel et un orchestre les accueillent.
Puis c’est la remontée imaginaire du Nil, bercée par le récital d'une chanteuse lyrique et par une coupe de champagne et enfin le retour vers la terre ferme où le même orchestre est à leur arrivée sur le quai.
De la poésie, de l’humour, du rêve, de la musique, que demander de mieux ?
L’après-midi, je me suis rendu à Cajarc dans le département voisin du Lot, voir une exposition à la Maison des Arts Georges Pompidou (MAGP).
C’est un trio d’artiste américain appelé TODT qui a investi les lieux. Trois frères et sœurs de 50 à 63 ans qui préfèrent volontairement ne pas dévoiler leurs noms et privilégier celui de leur collectif TODT.
C’est leur première exposition en France.
Par leurs œuvres, dessins, sculptures, photographies, ils veulent dénoncer le surarmement, la limitation des libertés dans la vie sociale, le bouleversement environnemental…
C’est une exposition riche à la fois déconcertante, parfois angoissante, mais également par certaines pièces, poétique, excitante, voire jubilatoire.
Cette exposition à Cajarc fait partie du « Parcours d’art contemporain en Vallée du Lot » qui se déroule dans plusieurs villages de cette vallée (Saint-Cirq-Lapopie, Larnagol, Calvignac, Tour-de-Faure, Saint-Martin-Labouval) ou d’autres artistes présentent leurs œuvres.
C’est également à mon avis une bonne exposition pour initier les enfants à l’art contemporain.
A aller voir à tout prix (c’est de plus gratuit).
J’ai terminé la soirée dans la grange de Querbes avec le quartet d’Olivier Calmel accompagné dans le final par les musiciens du duo Dachti, Iyad Haimour, oudiste et nayati syrien et Ismaïl Mesbahi, percussionniste algérien.
Ce soir, j’irai sûrement voir le violoniste Xavier Vidal à Figeac
Qui a dit qu’il ne se passe rien en province l’été ?
08:45 Publié dans Culture, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
03/08/2007
Visites de maisons bioclimatiques dans le Lot
L’association Quercy Energies, qui possède une antenne à Decazeville, organise le mercredi 8 août des visites gratuites portant sur les énergies renouvelables et l’écoconstruction en Quercy.
Le matin, la visite d’une maison en bois, bioclimatique avec chauffage solaire à Fons est prévue. Rendez-vous devant l’église d’Assier à 10 heures.
L’après-midi, la visite d’une maison en paille est proposée. Rendez-vous à 14 heures devant l’église de Béduer.
Inscriptions et renseignements auprès de Quercy-Energies au 05 65 35 81 26 ou par mail.
Un départ de Decazeville en covoiturage est possible pour Assier. Retour après la visite de Béduer. Téléphonez au 06 85 39 04 98.
Par ailleurs, Quercy-Energies effectue des nombreuses visites de sites énergies renouvelables et écoconstruction en Quercy. Vous pouvez télécharger le programme.
09:47 Publié dans Développement durable, Energie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
29/07/2007
Vers la fin de la « Route des gabarres » ?
Je vous entretenais dans une récente note des retombées catastrophiques des compétitions sportives motorisées en termes environnementaux, mais également en termes financiers.
Le peu de public qui a suivi la « montée impossible » en début de mois en était un exemple.
Sans les soutiens des collectivités locales, ce genre de manifestation ne peut exister. Comme d’ailleurs d’autres manifestations, sportives, culturelles…
Il est donc important pour les élus d’avoir une vision globale et de connaître les conséquences en termes économiques, environnementaux et sociaux des aides qu’ils décident au sein de leurs collectivités. Que peut apporter à court terme et à long terme à notre territoire une manifestation polluante, bruyante, participant au réchauffement climatique et au gaspillage de nos ressources énergétiques ?
Aujourd’hui, c’est Jean-Marie Lhomme, président du club motonautique du Grand Sud, qui vient pleurer des subventions auprès des élus, sinon, « ce sera la dernière édition de la « Route des gabarres » », menace-t-il. Chiche !
« A chaque remise de prix, les élus promettent des aides, mais ils ne font rien et c’est trop difficile à financer et organiser », rajoute l’organisateur de cette manifestation à La Dépêche du Midi. Son « souhait était aussi de promouvoir la remise en navigabilité du Lot ».
Voilà la phrase qui risque de lui ouvrir les portes de généreuses subventions de la part du Conseil Général, qui n’hésite pas à faire la promotion de ce genre d’activité polluante (même auprès des enfants). Il aura sûrement l’écoute du conseiller général local qui poursuit droit dans ses bottes, avec l’argent des contribuables aveyronnais et locaux, son projet de construction de quatre ou cinq écluses sur le Lot, pour faire naviguer d’hypothétiques bateaux (au moins un, financé par la communauté de communes de la Vallée du Lot) au milieu de champs de maïs à perte de vue, de parcs à ferrailles, de communes sans stations d’épuration des eaux et de riverains qui tremblent à chaque montée des eaux.
11:15 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Politique locale, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
28/07/2007
Vers une information uniformisée et chloroformée
L’arrivée de Sarkozy a t’elle donnée des ailes aux patrons de chaînes télés et radios ainsi qu'aux patrons des groupes de médias écrits ? Ils semblent décomplexés et n’hésitent plus à pratiquer des restructurations internes et externes et à remercier des journalistes pour aboutir à une information uniformisée et chloroformée.
Côté télé, c’est la suppression de l’excellente émission sur France 5 de Daniel Schneidermann « Arrêt sur Image », parce qu’il ne plaisait pas à Patrick de Carolis.
Côté radio, c’est la suppression de l’émission culturelle grand public de Frédéric Bonnaud, « la Bande à Bonnaud », remplacée à la rentrée par le très médiatique, omniprésent et consensuel Yves Calvi.
Il y a déjà de quoi être très inquiet sur l’objectivité de notre service public.
Les pétitions pour soutenir ces émissions ont recueilli un nombre important de signatures (184 670 pour « Arrêt sur Image » et 32 000 pour « la Bande à Bonnaud ».
Il ne va rester sur France Inter que pratiquement Daniel Mermet et son émission « Là-bas si j’y suis » (même si je ne partage pas tout le temps ses idées), pour porter un message différent sur les ondes de notre service public. Mais jusqu’à quand ?
Dans cette uniformisation de l’information, la presse écrite n’est pas en reste.
La presse économique d’abord, avec Bernard Arnault, déjà propriétaire de « La Tribune », qui veut racheter maintenant « Les Échos » au Britannique Pearson. Mais, dans ce domaine, la pluralité de l’information est inexistante tant ces deux titres défendent la même politique ultralibérale.
C’est maintenant au tour de la presse quotidienne régionale, avec la vente des « Journaux du Midi » détenus par le groupe « Le Monde » au groupe « Sud-Ouest » afin de réaliser avec le groupe « La Dépêche du Midi » la constitution d’un axe Bordeaux/Toulouse/Montpellier. Cette association permettrait en effet aux trois groupes (Sud Ouest, Dépêche du Midi, Journaux du Midi) de « mener conjointement de nombreux développements, tant sur leur activité traditionnelle de presse écrite que dans les domaines porteurs des médias numériques, en profitant de leur proximité géographique et de la similitude de leurs activités » dans le cadre du GIE Média Sud Europe.
Concernant les informations générales et la ligne éditoriale, cela ne changera pas grand-chose, tant tous les titres de ces groupes étaient encrés dans cette « pensée unique » récurrente, contre laquelle je m’élève parfois.
C’est au niveau local que cela risque de changer.
En effet, en Aveyron, il existe des éditions locales quotidiennes de « La Dépêche du Midi », de « Midi Libre » et de « Centre Presse ». Les deux derniers appartenants aux « Journaux du Midi » tout comme l’hebdomadaire « Le Journal de Millau ».
Les approches locales étaient parfois différentes d’un titre à l’autre, selon la compétence des journalistes locaux, leur connaissance et leur intérêt pour le lieu qu’ils sont chargés de couvrir, les informations qu’ils privilégient ainsi que leurs réseaux d’informations.
Comment cela va-t-il se passer si les trois journaux se regroupent ?
Est-ce la peine de garder trois rédactions ? Déjà, à Decazeville, il n’existe qu’une rédaction pour « Midi Libre » et « Centre Presse ». Va-t-on vers une seule rédaction pour les trois titres ? Va-t-on garder les trois journaux ?
Quel va être l’impact sur la pluralité de l’information, mais également en terme d’emplois, d’un tel regroupement ?
Si vous rajoutez à cela, la présence locale en Aveyron du très « droitier » « Petit Journal », il y a du souci à se faire concernant l’information sur notre territoire.
Heureusement il reste les blogs.
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20/07/2007
Réduire durablement nos consommations énergétiques
C’est hier soir en conseil municipal que j’ai présenté le rapport du Conseil en Energie Partagé 2006. Ce rapport, qui expose les consommations et les coûts énergétiques du patrimoine et des activités de la commune, a été le fruit du travail de notre « économe de flux » et de Quercy Energies, Agence Locale de l’Energie basée à Cahors et ayant une antenne à Decazeville.
On peut y voir l’utilité d’avoir un agent à plein temps qui suit consciencieusement les consommations d’énergies et d’eau au jour le jour, qui prévient le service concerné à la moindre petite anomalie, qui renseigne les employés municipaux et les utilisateurs de salles communales sur des solutions ponctuelles ou sur des comportements à appliquer.
Si les premiers succès sont là (- 8,8 % de consommations d’énergies sur deux ans, - 11,80 % de rejets de CO2), il ne faut surtout pas s’endormir sur nos lauriers.
Il faut maintenant passer à la deuxième phase, celle des investissements pluriannuels, afin de réduire encore plus et durablement toutes nos consommations (énergies et eau).
Ci-dessous, vous pouvez télécharger la présentation que j’ai exposé hier soir (4 Mo)
cep06.decazeville.pdf
Lire également çi-dessous, les articles de presse concernant ce conseil municipal, ou l'on peut constater que les efforts pour réduire les consommations d'énergie et notre impact sur l'effet de serre n'intéressent visiblement pas l'opposition. Le côté financier restant leur principale préoccupation. Heureusement, avec cette action, les bénéfices financiers rejoingnent les avantages environnementaux.
Ce qui est terrible, c'est qu'après avoir expliqué que nous vivions à crédit (notamment en matière énergétique) sur le dos des pays du Sud et sur le dos de nos petits et arrières petits enfants, on m'ait demandé si c'était rentable.
Je le répète, mon principal objectif reste bien de réduire l'impact des activités et du patrimoine de la commune sur l'environnement et le climat pour l'avenir de notre planète et des générations futures, mais également de servir d'exemple à la population.
Si cela est de plus rentable économiquement à court terme, tant mieux, mais ce n'est pas la priorité. Cela le sera de toute façon à long terme.
CONSEIL MUNICIPAL. DERNIÈRE SÉANCE AVANT LA TRÊVE ESTIVALE, HIER SOIR.
Petit débat énergétique avant les vacances
Il aura fallu une petite heure et demie, hier soir, aux élus pour boucler le dernier conseil municipal d'avant les vacances. Une séance publique qui aura, pour l'essentiel, permis d'évacuer le tout-venant. Seuls quatorze points étaient, en effet, inscrits à l'ordre du jour et tous, sauf un qui aura vu un conseiller s'abstenir, ont été acceptés à l'unanimité.
Cela ne veut pourtant pas dire qu'en cette veille de vacances municipales, il n'y a pas eu de discussions. Notamment lorsque Jean-Louis Calmettes, l'adjoint spécialisé dans les questions environnementales, a présenté le rapport 2006 du Conseil en énergie partagée. De la fastidieuse succession de chiffres relatifs aux économies réalisées entre 2004 et 2006 dans le domaine de la consommation et du coût des énergies (eau, électricité, gaz, etc.) du patrimoine communal, il est ressorti que les conseils prodigués par Quercy Énergie ont eu un impact conséquent sur tous les plans. Ainsi, en matière d'électricité, Jean-Louis Calmettes a indiqué, graphiques à l'appui, que « la consommation a baissé de 8,8 % entre 2004 et 2006, ce qui représente un gain de 25 000 €». Ajoutés aux 20 000 € économisés sur un autre poste, cela constitue une somme totale de 45 000 €. « Les économies d'énergie sont donc bonnes pour l'environnement mais aussi pour le portefeuille », s'est-il félicité.
Sa joie n'aura, cependant, été que de courte durée. Le chef de file de l'opposition municipale, Christian Tieulié, a salué ces bons résultats. « Mais il a fallu investir en moyens humains et matériels pour y parvenir, sans compter le coûte de l'intervention de Quercy Énergie. Alors quel est le bilan exact de l'opération ? », a-t-il interrogé avant de poursuivre, un brin provocateur : « En clair, combien perd-on ? ». Il aura fallu les interventions du maire Pierre Gadéa et de son premier adjoint en charge des finances Georges Couderc pour laisser penser que la municipalité a, effectivement, gagné de l'argent dans ce domaine. « Mais nous ferons le calcul que vous demandez l'an prochain », a promis le premier magistrat.
Le reste de la séance n'aura ensuite été qu'une simple formalité rapidement expédiée.
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13/07/2007
Habitat, le meilleur et le pire
Une séquence de la dernière émission de Yann Arthus-Bertrand, « La Terre vue du Ciel » du 5 juillet dernier, était consacrée à un exemple de maison « idéale » au plan des économies d’énergie.
Dénommée « la bonne maison », elle est construite à Boutigny Prouais, en Eure et Loire.
Ses principaux arguments : une excellente isolation (rupture de tous les ponts thermiques, triples vitrages …), un puits canadien, un mur intérieur pour favoriser l’inertie thermique, un chauffe-eau solaire, des cellules photovoltaïques … ; le tout pour un prix annoncé de 1 250 € / m2 habitable.
La consommation énergétique pour le chauffage y est de 12 kw/m2/an
Elle a été conçue par l’agence Coste Architectures de Montpellier et construite par Geoxia (Maisons Phenix).
Pendant ce temps, on continue à construire à Decazeville des habitations HLM comme dans les années 80, en parpaing et avec du chauffage électrique, pour un coût sûrement supérieur à 1 250 €/m2.
Ce n’est pas grave. Si les locataires ne peuvent pas payer leur facture d’électricité, ils viendront frapper à la porte du CCAS à la Mairie pour demander une aide. Merci à l’Office HLM et à EDF.
Faudra-t-il s’adresser aux Maisons Phénix pour avoir des habitations HLM économes et saines à Decazeville ?
La construction de 4 pavillons HLM au Sailhenc qui devrait bientôt débuter, sera-t-elle du même type ? je m'inquiétais déjà de l'opportunité de construire des pavillons alors que Decazeville n'a plus beaucoup de terrains en vue de construire. Du petit collectif aurait peut-être été plus justifié, même en accession à la propriété. Le projet a été reporté plusieurs fois, dont une fois parce qu'il ne répondait pas à la réglementation thermique 2005. Qu'en est-il aujourd'hui ?
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Tous unis pour l’incinération des déchets
Dans un précédent billet sur l’opération Pinocchio menée par les Verts en Aveyron, j’attribuais un Troisième Prix à tous ces élus, de droite et de gauche qui se gargarisent de développement durable afin de masquer des politiques environnementales proches du zéro.
Le courrier envoyé à tous les députés européens concernant la future Directive cadre sur les déchets par la Maison européenne des pouvoirs locaux français est éloquent.
Qui se cache derrière cette Maison européenne des pouvoirs locaux français ?
Ni plus ni moins, les principales associations d’élus locaux et leurs responsables : Jacques Pélissard, Maire UMP de Lons-le-Saunier et président de l’Associations des Maires de France (AMF), Claudy Lebreton, président PS du conseil général des Côtes d’Armor et successeur de Jean Puech à l ‘Assemblée des départements de France (ADF), Jean-Marie Bockel, ministre PS-UMP, maire de Mulhouse et président de l’Association des Grandes Villes de France (AMGVF), Bruno Bourg-Broc, Maire UMP de Chalons-en-Champagne et président de la Fédération des Maires des Villes Moyennes et Martin Malvy, maire-adjoint PS de Figeac, président de la Région Midi-Pyrénées et président de l’Association des Petites Villes de France (APVF).
Que demande tout ce beau monde.
Simplement de considérer l’incinération comme une valorisation des déchets. Or le Parlement européen a fait le choix en première lecture, de ne pas considérer l’incinération comme une opération de valorisation, ce qui met fort justement l’incinération au même niveau que le stockage des déchets dans des centres prévus à cet effet.
Considérer l’incinération comme une valorisation, c’est pratiquement considérer les déchets comme une matière première. D’ailleurs dans leur courrier, ils vont même jusqu’à parler d’énergie renouvelable pour l’incinération des déchets avec valorisation énergétique, anéantissant ainsi tout effort de leur réduction à la source.
Dans cette même logique ces associations d’élus s’élèvent dans leur courrier aux députés européens, contre la mise en place obligatoire de la collecte sélective des biodéchets, préférant laisser ce problème, au volontariat des collectivités « en fonction des conditions économiques, environnementales et sociales locales ».
On sait ce que cela veut dire en France : dans trente ans, on en sera au même point, sinon pire.
Le Parlement européen devra se prononcer en début d’année prochaine sur la révision de la Directive cadre sur les déchets.
Mais l’optimisme n’est pas de mise puisque le Conseil des Ministres de l’Environnement réuni à Luxembourg fin juin a admis la possibilité de requalifier l'élimination des déchets par incinération en « opération de valorisation », ce qui encouragera le transfert de déchets entre pays de l'Union européenne.
Le ministre français a bien sûr soutenu le lobby de l’incinération, « malgré les faibles performances énergétiques des incinérateurs français et la pollution qu'ils engendrent », déplore Eric Gall, directeur par intérim du CNIID, « la position française dans cette négociation n'augure rien de bon pour le Grenelle de l'environnement concernant la politique déchets».
Il serait intéressant avant les élections municipales et cantonales, d’entendre nos décideurs locaux appartenant à ces associations nous donner leurs avis : M. Descrozaille pour l’AMF, M. Puech et ses amis pour l’ADF, M. Censi pour les villes moyennes et les maires des petites villes aveyronnaises (Onet-le-Château, Decazeville, Saint-Affrique, Millau, Villefranche…). Sont-ils d’accord avec leurs représentants ?
Veulent-ils un incinérateur en Aveyron ?
On comprendra peut-être mieux pourquoi la décision du plan départemental voté en 2001 d’implanter des centres de stockage de déchets ultimes en Aveyron en est encore au degré 0.
Cliquez sur le lien çi-dessous pour télécharger le courrier de la Maison européenne des pouvoirs locaux français.
Position assos élus locaux incinération.pdf
15:15 Publié dans Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
08/07/2007
Les retombées des sports mécaniques
Pas une seule édition journalière de nos journaux locaux sans faire la promotion d’activités sportives motorisées. Entre les rallyes automobiles, les courses de motos, les randonnées avec toutes sortes de véhicules, le développement des quads, les salons de la moto, du 4 X 4… c’est à celui qui fera le plus d’articles, qui proposera le plus de photos et qui remplira le plus grand nombre de pages pour promotionner ces activités.
Sans parler des articles destinés à faire la promotion de véhicules à travers des « essais », véhicules qui ont généralement un taux de CO2 au km souvent très nettement supérieur aux 120 gCO2/km préconisés. Publicité oblige.
Tout cela après des articles nous alertant sur le réchauffement climatique, sur l’égoïsme des pays riches, sur l’obligation à faire des économies d’énergies, sur le coût « excessif » et la rareté à brève échéance des carburants et en disant que 5 000 morts sur nos routes, ça suffit.
Jusqu’où peuvent-ils aller dans leur schizophrénie ?
Jusqu’où peut-on continuer à faire la promotion de telles activités ou de tels engins en ne faisant pas le lien avec leurs nuisances environnementales : bruit, rejet de gaz nocifs pour la santé et le climat, poussière, destruction d’espèces animales et végétales protégées. Mais également sur le mauvais exemple qu’elles donnent en matière de gaspillage énergétique, de violence routière… Sans parler de la mise en danger des concurrents et du public.
Et puis, il y a les fameuses « retombées économiques ».
A lire la presse quotidienne régionale, cela doit avoir au moins des retombées sur leurs ventes ou leurs rentrées publicitaires.
Mais les rallyes et autres épreuves mécaniques seraient également un jackpot pour les communes. Les retombées seraient énormes.
Des maires interrogés par La Dépêche du Midi du 8 juillet ne tarissent pas d’éloges sur le « rallye du Rouergue » : « c’est un bonus budgétaire pour nos associations… il contribue au rayonnement de la commune… il n’y a que du positif… ».
Ont-ils réfléchi aux impacts négatifs pour notre planète et ses habitants, notamment les plus vulnérables, de ce genre d’épreuve. N'y a-t-il pas également des impacts négatifs pour leur territoire ?
Ils sont encore dans la « vieille économie », celle qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Celle où le bénéfice financier ou le plaisir éphémère d’une petite minorité se fait sur le dos de la majorité et l’avenir des générations futures.
N’y a-t-il pas d’autres moyens plus intelligents et moins polluants de faire du développement local ? Bien sûr que si ! Mais il faut avoir un peu d’imagination et de bon sens.
Sans parler que les pseudos retombées économiques virent parfois au fiasco.
La « montée impossible », épreuve motocycliste qui consiste à escalader une pente abrupte avec une moto spéciale, qui se déroulait le week-end dernier à Aubin près de Decazeville, s’est déroulée devant… 250 spectateurs seulement.
Pas un mot de la presse locale pour le dire. La Dépêche du Midi note que « même si la fréquentation n’a pas été aussi importante que l’an dernier pour le Mondial, le public est venu en assez grand nombre », Centre-Presse parle « d’une foule nombreuse et sous le charme ».
Ca c’est de l’info ! Il faut dire qu’après le matraquage médiatique qu’ils avaient orchestrés autour de cette épreuve, cela constituait un échec pour eux également.
Seul FR3 Sud a fait mention du peu de public à cette épreuve dans un reportage. Il faut dire que les images parlaient d’elles-mêmes.
J’espère que l’an prochain, je ne serai pas le seul élu à voter en conseil communautaire contre la subvention de 10 000 euros attribuée aux organisateurs de cette épreuve.
Plus seulement pour des motifs environnementaux bien sûr, mais également pour des motifs de gaspillage d’argent public.
Enfin, une satisfaction tout de même : la fréquentation de mon blog par des fans de ce genre d’épreuve. En cherchant : « montée impossible » sur les moteurs de recherche, quelques uns atterrissent sur mon blog.
Si j’ai pu en convaincre certains, j’aurais la satisfaction de savoir que mes notes peuvent être utiles.
15:10 Publié dans Développement durable, Energie, Environnement | Lien permanent | Commentaires (2) | | Facebook | | Imprimer |
06/07/2007
Des OGM à Montbazens ?
Le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche a rendu public hier, la liste des essais de plantations de maïs OGM MON810 de Monsanto en France. Greenpeace a démontré que la quantité de toxine produite par ce maïs génétiquement modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs, pouvait varier d’un rapport de un à cent d’un épi à l’autre. En conséquence, les études de toxicité réalisées par la compagnie n’avaient aucune valeur.
La quasi totalité des sites se retrouvent dans le grand sud-ouest et une parcelle de 1 hectare se situerait sur le canton de Montbazens dans l’Aveyron.
Greenpeace rappelle que, « face aux dangers sanitaires et écologiques que représente cet OGM, un nombre croissant de pays européens (et tout dernièrement l'Allemagne) ont pris un moratoire sur sa culture. En France, 86 % des citoyens demandent une interdiction temporaire ou définitive des cultures en plein champ d'OGM. Pourtant, le gouvernement se refuse obstinément à prendre un moratoire sur le MON810 ».
Nous devons avoir la plus grande vigilance face à cette invasion forcée par les multinationales de l’agroalimentaire, relayées en Aveyron par la RAGT et soutenues par certains élus locaux et syndicalistes agricoles aveyronnais.
Pour ma part, je suis disponible pour toute action visant à lutter contre ce dictat, que la majorité de la population française et aveyronnaise refuse.
Lire également le communiqué des Verts Midi-Pyrénées.
10:05 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
27/06/2007
L’énergie, une thématique importante pour l’avenir de nos territoires
J’étais hier soir à Villefranche d’Albigeois, à l’invitation du Pays de l’Albigeois et des Bastides. Cette structure organisait 4 réunions de sensibilisation à destination des élus du Pays, sur les enjeux énergétiques auxquels sont confrontés nos territoires.
Après trois réunions traitant du bois énergie, du solaire et de l’éolien, des aménagements et du développement durable, la dernière réunion était centrée sur les économies d’énergies.
Gérard Poujade, maire du Séquestre, qui a lancé l’un des premiers Agendas 21 de Midi-Pyrénées, nous a entretenu de l’acceptation et de la participation indispensable de la population à l’élaboration de diverses mesures.
Julien Bance, du Syndicat départemental d’électrification du Tarn (SDET) a présenté le cadre international et national dans lequel s’inscrivent des mesures proposées par ce syndicat, notamment des diagnostics énergétiques à destination des communes.
Mes collègues de la communauté de Communes Decazeville-Aubin ont présenté l’Agenda 21 Local de notre territoire, notamment les mesures touchant aux économies d’énergies et aux énergies renouvelables.
Pour ma part, j’ai présenté la politique de la mairie de Decazeville pour diminuer les consommations énergétiques, notamment le Conseil en Energies Partagé.
Cette opération, mise en place avec l’Agence Locale de l’Energie Quercy-Energies, consiste à un examen complet des consommations et des coûts énergétiques des activités et du patrimoine de la commune.
Ce diagnostic est suivi de préconisations.
En deux ans (2005 et 2006), nous avons réussi à baisser nos consommations énergétiques de 455 000 kWh (-8,8 %) et nos rejets de CO2 de 110 tonnes (-11,80 %). Tout cela en agissant principalement sur la sobriété énergétique, c’est à dire sur la surveillance des points de comptage et la consommation de carburants, ainsi que sur la sensibilisation à cette problématique des employés communaux et usagers des locaux municipaux.
Je dois présenter le rapport du Conseil en Energies Partagé 2006 à la commission Environnement de la commune la semaine prochaine et au conseil municipal à la rentrée.
Je serais alors en mesure d’en dire un peu plus dans une prochaine note.
Mais le potentiel d’économies d’énergies est énorme si nous agissons sur les deux autres volets du scénario « Négawatt » que sont l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.
L’efficacité énergétique doit trouver prioritairement ses solutions dans un programme pluriannuel d’isolation des bâtiments communaux et par la rénovation complète de notre éclairage public.
Pour les bâtiments, nous allons réaliser dès le mois d’octobre, grâce à la caméra thermique de Quercy-Energies, un examen thermographique de tout notre patrimoine bâti, afin de voir réellement les mesures à envisager concernant leur isolation.
Le recours aux énergies renouvelables doit être envisagé chaque fois que cela est possible (solaire photovoltaïque et thermique, bois, HVP…).
Le bois énergie pourra se développer lorsque la sécurité d’approvisionnement en combustible en quantité et en qualité sera assurée.
Pour répondre à cette demande, la structuration d’une filière « bois énergie » entre territoires Nord-Midi-Pyrénéens (Pays Bourrian, Causses du Quercy, Midi Quercy, Quercy-Rouergue, Albigeois et Bastides) est d’ailleurs en cours de réalisation.
Notre présence hier soir à Villefranche-d’Albigeois avait encore plus sa légitimité.
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21/06/2007
Pique-nique annuel des Verts de l’Aveyron
Les Verts de l’Aveyron se retrouveront le dimanche 1er juillet à Ségur à la Ferme du Vialaret pour leur pique-nique annuel.
Ce pique-nique est ouvert aux adhérents et aux sympathisants.
Ce sera l’occasion aux nouveaux adhérents de faire plus amplement connaissance avec les plus anciens.
Ce sera également l’occasion de faire le point des échéances électorales passées et de discuter des élections à venir.
Pour plus de renseignements sur cette journée, contacter Dominique Serieys ou Jean-Louis Calmettes
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16/06/2007
Journée Européenne de l’énergie éolienne : en Aveyron aussi
Les professionnels de l’énergie éolienne organisaient hier leur « Wind Day ». Le site de Viarouge (commune de Ségur) était le lieu de rencontre pour informer les particuliers, associations, agriculteurs et élus aveyronnais.
Beaucoup de monde de tout l’Aveyron et des départements limitrophes était venu pour voir l’impact que pouvaient avoir les éoliennes sur le paysage, le bruit… et autres nuisances dont se plaignent les anti-éoliens.
Bien sûr, nous y étions venu en force, Marie-Claude Carlin et Yves Frémion candidats des Verts aux législatives dans l’Aveyron, ainsi que de nombreux militants.
A écouter les questions et les réflexions du public, le parc de Viarouge et l’énergie éolienne en général semblent faire l’unanimité. Tout le monde reconnait le peu d'impact négatif de ces éoliennes et au contraire, pensent que ces parcs éoliens sont à développer en respectant bien sûr les paysages et les riverains.
Voyez çi-dessous une vidéo de cette manifestation et les impressions d’Yves Frémion.
09:50 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Verts | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |