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11/08/2009

Visitez l’Aveyron, ses camions, sa pollution

CONSEIL GÉNÉRAL AVEYRON.png

En lisant le compte-rendu de la dernière commission permanente du Conseil Général de l’Aveyron dans la presse locale, je me suis demandé si je ne rêvais pas.

Le Conseil général a décidé le 27 juillet dernier d’octroyer 100 000 euros à l'Association Transports Routiers Aveyron Services pour une « campagne de promotion du département à afficher sur des poids-lourds ».

Oui, vous avez bien lu, l’Aveyron, département que l’on veut vert et encore protégé de toute pollution, va faire sa promotion sur des camions, responsables dans une part importante du réchauffement climatique, de la pollution de notre planète et de milliers d’accidents mortels.

Apparemment, les élus et les stratèges de la communication départementale n’ont vu aucune incompatibilité à la promotion d’un Aveyron « Terre de sensations et pays d’exception aux grandes régions naturelles » (comme écrit dans les dépliants touristiques du CDT), sur des camions pétaradants et polluants dans toute l’Europe.

Cela démontre une fois de plus la schizophrénie et l’obsession maladive pour le goudron et le béton de nos conseillers généraux, qui va jusqu’à financer des routes dont ils n’ont pas la compétence.

Car ne nous y trompons pas, au-delà de la promotion de l’Aveyron, cette subvention constitue une aide déguisée au transport de marchandises par la route et vise donc aussi à promotionner le doublement de la RN 88 et son financement par le département

chauffe-eau.solaire.jpg

Heureusement, il y a des départements qui, par des mesures sociales et écologiques efficaces, préfèrent avant tout contribuer à aider en priorité leurs concitoyens et à soutenir l'économie locale.

Il y a ceux qui ont mis en place des transports interurbains nombreux et peu chers afin de faciliter leurs déplacements.

Il y a les départements qui ont basé leur politique de déplacements et leur politique touristique sur les déplacements et le tourisme doux en aménageant des véloroutes et voies vertes et des sentiers de randonnée.

Et il y a aussi les départements qui aident les particuliers à améliorer les performances énergétiques et environnementales de leurs logements, avec un objectif de réduction des gaz à effet de serre. C’est le cas du Lot-et-Garonne qui a décidé dans sa commission permanente de 24 juillet dernier d’attribuer des subventions aux particuliers pour des travaux touchant le chauffage et l’eau chaude sanitaire (bois, pompe à chaleur, production d'eau chaude sanitaire solaire avec des capteurs intégrés en toiture…), mais aussi pour l'isolation thermique et la ventilation des habitations.

Bravo à toutes ces initiatives.

L’Aveyron est à l’inverse de ces départements, préfère utiliser une grande partie de son budget pour des projets polluants et onéreux, favorisant encore la « vieille économie », celle qui nous a conduit dans la grave crise économique, sociale et écologique que nous connaissons.

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La semaine passée a été marquée en Loire-Atlantique, par des manifestations pour s’opposer à la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes. L’UMP et PS, main dans la main, soutiennent ce projet.

Promotion d’un mode de transport fortement producteur de gaz à effet de serre, destruction de terres agricoles, artificialisation des sols, bruit, étalement urbain, coût sous-estimé… tout est néfaste dans ce projet.

Les alternatives à ce projet ne manquent pas comme la construction d’une piste perpendiculaire à la piste existante sur l’ancien aéroport. Mais les élus locaux (droite et gauche confondus, sauf les Verts) et la Chambre locale de Commerce et d’Industrie veulent à tout prix la construction d’un nouvel aéroport.

rn88-borne.jpgOn retrouve la même coalition pour défendre le doublement de la RN 88 en Aveyron : élus locaux de droite et de gauche associés à la très libérale Chambre de Commerce et d’Industrie, dirigé par le très libéral patron « OGM » de la RAGT, ainsi que le Conseil Economique et Social de Midi-Pyrénées mené par le très libéral et anti-écolo Jean-Louis Chauzy. Si l’on rajoute le soutien de certains titres de la presse locale qui ne manquent pas une courbette pour le président du Conseil Régional Martin Malvy, lui aussi grand défenseur de ce projet, vous avez le même panorama qu’à Notre-Dame-des-Landes et dans beaucoup de projets de routes, d’autoroutes, de rocades, d’aéroports, actuellement lancés en France : ces projets sont soutenus seulement par une poignée d’élus de l’UMP et du PS, de notables et de lobbies favorables à cette économie ultralibérale (BTP, transporteurs routiers et aériens, CCI, Medef…), la population étant pour une grand part indifférente quant elle n’est pas franchement hostile.

On atteint là les limites de la démocratie et on peut vraiment dire que le « Grenelle de l’Environnement » est mort-né car ce ne sont pas quelques petites mesurettes qui vont contrecarrer tous ces projets polluants et la logique libérale et productiviste qui les porte.

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La manière dont réagit le PS face à ces dossiers touchant des infrastructures de transports devient même pathétique. Prenons le cas de la LGV Sud-Europe-Atlantique. Dans un courrier adressé à François Fillon, Ségolène Royal s’insurge contre le gouvernement qui veut obliger les Régions à cofinancer la future LGV SEA. Elle parle fort justement de «chantage immoral» et d’«irresponsabilité». Tout ça pour finir par dire qu’elle participera tout de même à son financement,  tout comme les autres Régions concernées et détenues pourtant par la gauche. Il serait si simple que ces présidents de Régions de gauche disent au gouvernement qu’il n’y aura pas un seul centime des Régions pour la LGV, qui relève de la seule compétence de l’Etat. Certes, c’est peut-être reculer la construction de cette ligne, mais cela aurait le mérite d’être clair et cohérent.

La seule question que doivent se poser les présidents de régions sur ce projet est : la priorité des investissements régionaux en matière de déplacements de nos concitoyens doit-elle être dans la construction de la LGV ? L’urgence n’est-elle pas dans la restructuration des réseaux ferrés régionaux  et des dessertes locales en train et en bus : réaménagement des voies, multiplication des lignes, achat de rames supplémentaires, amélioration des horaires et des temps de trajets, embauche de personnel… ? C’est d’ailleurs ce que commence à faire la Région Midi-Pyrénées avec le Plan Rail lancé dernièrement pour restructurer le réseau ferré. Mais les efforts dans ce sens seront malheureusement anéantis par les aides en parallèle à la route.

Le véritable progrès pour un habitant de l’Aveyron serait de pouvoir aller en train de Rodez, de Capdenac ou de Millau à Toulouse en 1 h ½ voire en 1 h ¼ et sûrement moins de pouvoir aller à Paris en 4 ou 5 h. Nos échanges avec la capitale régionale sont tout de même bien plus nombreux que nos échanges avec Paris.

Le progrès serait aussi de voir toutes les marchandises voyager par rail dans la traversée est-ouest de l’Aveyron de Tanus à Séverac et dans le sens nord-sud, par la ligne Beziers-Neussagues que certains voudraient condamner.

Voilà quelques idées qui seront sûrement d’actualité dans les prochains mois, notamment à l’occasion des prochaines élections régionales

27/07/2009

A vélo sur nos routes

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Les cyclos-randonneurs sont de plus en plus nombreux dans la vallée du Lot. Cyclistes isolés ou en groupe, ils traversent les villages et s’aventurent même à Decazeville où ils étaient une dizaine la semaine dernière à faire une pause sous les platanes du monument aux morts.

L’aménagement pour les cyclistes de la Vallée du Lot devient une réalité dans le Lot-et-Garonne qui était déjà précurseur en aménageant la véloroute sur 80 kilomètres. Il semblerait que le département du Lot ait la volonté de faire de même. Seul, l’Aveyron n’a toujours pas compris l’intérêt de s’engager fortement vers ce tourisme durable mais aussi lucratif, les cyclo-randonneurs consommant sur leur trajet pour se nourrir et se loger. C’est le même tourisme que celui du GR 65 dont nous connaissons maintenant bien toutes les retombées.

Vélo couché Lot Penchot.web.jpg

Des circuits commencent à se développer tel cette randonnée cyclable de 5 jours / 4 nuits, d'hôtel en hôtel, en 1/2 pension à partir de Villefranche-de-Rouergue et passant par Capdenac et Cajarc.

Mais la cinquantaine de cyclo-randonneurs traversant notre territoire tous les jours le font sur des circuits beaucoup plus longs, d’Aiguillon à Mende et même parfois beaucoup plus

L’aménagement de la véloroute de la Vallée du Lot doit maintenant être une priorité, tant pour les cyclos-randonneurs que pour les touristes et les habitants de nos villes et villages pour leurs déplacements quotidiens et de loisirs.

Sur les photos, un groupe de cyclos-randonneurs traversant Livinhac et un cyclo-randonneur sur un vélo couché sur la RD 627 longeant le Lot entre Livinhac et Penchot (cliquez sur les photos pour les agrandir).

 

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La route départementale 21 dans la « Côte de Montredon » entre Livinhac et le croisement de Bagnac va-t-elle être transformée en voie ferrée ? C’est ce que l’on pourrait croire en regardant les bas-côtés jonchés de pierres de ballast venant de la carrière de Bagnac.

 

Non. Ce ne sont que des pierres tombant des 4 000 camions qui sont en train de faire la navette entre la carrière et les travaux de rénovation de la ligne Rodez-Toulouse entre Rodez et Albi (voir note sur ce sujet). 


routedégradée.jpgCette route est d’ailleurs fortement dégradée par le passage  de ces poids lourds, la chaleur faisant fondre le goudron n’arrangeant rien.

Les cyclistes sont là aussi les premiers en danger. Certes des panneaux annoncent la « projection de gravillons », mais les gravillons qu’ils risquent de trouver font environ 7 centimètres d’arête et pèsent 250 grammes. Des gravillons de gros calibre !

23/07/2009

"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens

Alors que débutait hier, 22 juillet 2009, l’ « Estivada » de Rodez, grande fête culturelle de l’Occitanie, je n’ai pas vu un seul article ou une seule petite phrase à cette occasion sur un événement dramatique et atroce qui a secoué l’Occitanie il y a exactement 800 ans et qui a en quelque sorte marqué le début de l’annexion de ce territoire au royaume de France.

Gérard Onesta, lui, s’en est souvenu.

Caedite eos. Novit Dominus enim qui sunt ejus”

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Il y a exactement 800 ans aujourd'hui était prononcée la phrase "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens"…

En ce 22 juillet 1209, c'était le "Sac de Béziers". Une des pages les plus noires de notre Histoire. Toute la population de la ville - notamment les femmes et enfants réfugiés dans l'église de la Madeleine et la cathédrale Saint-Nazaire - était massacrée. Elle payait ainsi très cher d'avoir témoigné sa tolérance et sa solidarité envers ses 222 concitoyens cathares en refusant de livrer ces malheureux à l'armée croisée. Arnaud Amaury, Légat du Pape Innocent III, pouvait alors écrire à son maître : "Les nôtres, n'épargnant ni le sang, ni le sexe, ni l'âge, ont fait périr par l'épée environ 20 000 personnes et, après un énorme massacre des ennemis, toute la cité a été pillée et brûlée. La vengeance divine a fait merveille”.

Ce terrible jour marquait le début de l'annexion sanglante du Languedoc par la France. Car derrière cette Sainte Croisade au nom d'un Dieu d'Amour ("Tu ne tueras point", "Aime ton ennemi comme toi-même", etc.) il s'agissait surtout pour les Barons de nord de faire main basse sur les richesses de l'Occitanie. Le cycle de guerre ouvert par ce "grand masèl" (grande boucherie) ne se conclura en effet qu'en 1244 par le bûcher de Montségur où périra le dernier noyau de la résistance des "Parfaits", ceux qui se disaient chrétiens mais voulaient rompre avec l'infâme corruption de l'Église.

…/…

Notre société actuelle fait grand cas des crimes contre l'Humanité, en partant du principe salutaire qu'en taire un seul, c'est déjà cautionner le suivant. Pourtant, ce matin, j'ai écouté les radios, regardé les télés et parcouru la presse. On ne peut pas dire que la République fasse, en ce jour, un gros effort mémoriel si ce n'est mémorial. À Paris, on a toujours le Srebrenitza ou l'Oradour-sur-Glane très sélectif…

Il est vrai que les bonnes raisons ne manquent pas pour expliquer ce troublant silence médiatique : il est bon de feindre que la France a toujours été "une et indivisible", le droit-de-l'hommisme n'est qu'une médication à usage externe, et c'est la même main qui tient à la fois, le Sabre, le Goupillon et la Plume de l'Histoire.

Tout à l'heure, je quitterai Toulouse pour aller passer quelques heures à Béziers. Là-bas, nous risquons de nous retrouver bien peu à réfléchir, au creux des vacances, à ce que vaut le sang quand il a séché dans la mémoire collective.

Gérard ONESTA

12/07/2009

Tarifs EDF, le nucléaire se dévoile

TRICASTIN.pngLe tropisme nucléaire français et la gestion calamiteuse qui en a découlé sont les véritables causes de la demande d’EDF d’augmenter ses tarifs de 20 %.

Le rachat d’entreprises étrangères pour essayer de fourguer des EPR, ainsi que le paiement des dividendes des actionnaires ont fait qu’EDF a oublié d’investir en France, notamment dans les énergies renouvelables et surtout, éprouve des difficultés dans la maintenance de ses centrales nucléaires qui ont un taux de disponibilité en baisse constante et où le climat social se détériore jour après jour.

Un excellent article de Médiapart fait une analyse en profondeur de cette gestion calamiteuse et de cette fuite en avant financière pour annoncer le départ du PDG à l’automne (Téléchargez l’article en bas de note). Mais ce n’est malheureusement pas le départ de Pierre Gadonneix qui va permettre à cette entreprise de retrouver un peu de démocratie, notamment dans les choix technologiques, puisque tout est décidé à l’Elysée.

Pour Greenpeace, cette hausse des prix de l’électricité est le prix d’un naufrage, celui du tout nucléaire : « La hausse des prix de l’électricité va permettre à EDF de boucher les trous d’une stratégie basée uniquement sur le prétendu « renouveau » du nucléaire. Cette hausse est tout à fait inadmissible. Les français ne doivent pas payer le prix de la volonté d’EDF d’implanter des réacteurs EPR partout dans le monde. »

Pour Greenpeace, les solutions sont ailleurs : «  En investissant l’équivalent du prix d’un EPR dans les renouvelables, la cogénération et les économies d’énergie, on peut produire 2 fois plus d’électricité et créer 7 fois plus d’emplois pérennes. C’est vers cette stratégie que devrait se tourner EDF. »

Pour les Verts « L’augmentation des tarifs proposés, après l’emprunt lancé il y a peu, vient juste révéler à nouveau le coût exorbitant du nucléaire. Les Verts rappellent que grâce à l’efficacité énergétique et aux économies d’énergie, on peut à confort égal diminuer jusqu’à 50 % la consommation d’électricité en France et par conséquent les factures des usagers. Si financement il doit y avoir, c’est bien celui de la réduction du marché de l’électricité. L’électricité la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. »

A l'inverse, il est désolant d’entendre les associations de consommateurs s’en tenir au seul tarif sans avoir une réflexion globale sur la production et la consommation énergétique en France en termes sociaux et économiques, mais aussi techniques, écologiques et sanitaires.

Encore une fois, je suis satisfait d’avoir comme fournisseur d’électricité Enercoop, qui me fournit une énergie propre car à partir de ressources renouvelables. Certes, le prix est supérieur à celui d’EDF, qui on le voit bien est sous-estimé, et est surtout le fruit d’une rente de situation qui perdure, payée par tous les contribuables français (même moi malheureusement, mais je n’ai pas eu le choix).

S'il fallait une preuve de plus que l'électricité fournie à partir de ressources renouvelables est moins chère que celle fournie à partir du nucléaire, il faut lire cet article de Reporter d'Espoirs, contenu dans la newsletters de l'ADEME, une sélection des "solutions environnementales mises en place à l'international". Il faut dire que cela se passe en Belgique ou Electrabel n'est pas subventionnée comme EDF. Pour une famille de trois personnes, l’offre de la coopérative Ecopower est la plus économique de Flandre, avec une économie annuelle allant de 64 € à 160 € par rapport à la concurrence.

Téléchargez l'article de Médiapart ci dessous :

01/07/2009

Les Verts de Midi-Pyrénées se sont retrouvés à Condom

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Ce week-end de retrouvailles après les élections européennes s’est déroulé dans une ambiance joyeuse mais studieuse.

Joyeuse, parce que les résultats de ces élections sur l’eurorégion sud-ouest ont été magnifiques et que nous n’allions pas bouder notre bonheur. Ce n’est pas si souvent.

Mais aussi ambiance studieuse.

Il s’agissait de nous retrouver, militants Verts d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées, mais également le samedi, tous ceux qui avaient participé à cette réussite, c’est à dire tous les sympathisants d’Europe Ecologie, afin de faire un bilan et de parler de l’avenir, notamment des futures élections régionales de 2010.

Il a été convenu que la poursuite du rassemblement des écologistes doit être une priorité et que nous devions travailler ensemble sur un projet d’éco-région et pour cela d’ouvrir le chantier de l’écologie politique du XXIème siècle en Midi-Pyrénées.

Les Journées d’Eté des Verts à Nîmes du 20 au 22 août seront l’occasion d’ouvrir ce vaste débat avec les associations et militants de l’écologie.

Le programme d’abord, le casting des candidats après.

Ci-dessous, le reportage de France 3 Sud sur ces journées

 

Ce week-end a également permis à la conférence inter-régionale (CPR des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) de voter deux motions importantes : une sur les transports de nos deux régions et une deuxième sur la gestion de l’eau dans le bassin Adour-Garonne.

La première rejoint notre inquiétude locale sur le doublement de la RN 88 et propose « l’abandon de tout projet d’augmentation de la vitesse ou de la capacité d’axes routiers » .

La seconde insiste sur « la nécessité d’une gestion plus économe de l’eau » .

 

Motions votées par les CPR de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine

Condom le 28 juin 2009

plénière.jpgOrganisation des transports dans le sud-ouest :

Réunis en conférence inter-régionale les 27 et 28 juin 2009 près de Condom (Gers), les Verts réaffirment la nécessité d'une organisation de plus en plus rationnelle des transports, et rappellent l'objectif d'une division par 4, d'ici 2050, des émissions de gaz à effet de serre, dont ceux liés aux transports.

La diminution actuellement constatée des transports routiers de marchandises doit être confortée par :

- le développement d'une économie régionale proche des besoins du territoire, et sa diversification

- l'abandon de tout projet d'augmentation de la vitesse ou de la capacité d'axes routiers

- la mise en place de l'eurovignette (taxe poids lourds)

- l'organisation de services publics régionaux de transport de marchandises s'appuyant principalement sur les infrastructures ferroviaires existantes, rénovées le cas échéant.

Pour les déplacements de personnes, les Verts considèrent comme prioritaire le développement des réseaux de transports urbains et régionaux sur celui de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse.

La LGV Tours - Bordeaux doit être réalisée dans les meilleurs délais sur financement d'Etat.

Gestion de l'eau dans le bassin Adour-Garonne :

Réunis en conférence inter-régionale les 27 et 28 juin 2009 près de Condom (Gers), les Verts partagent les bonnes intentions affichées dans le SDAGE, notamment la nécessité d'une gestion plus économe de l'eau, donc en particulier, une reconversion de la maïsiculture très gourmande en eau en période d'étiage estival.

Ils réaffirment, à ce titre, leur opposition la plus formelle à la création du barrage de Charlas (Haute-Garonne) comme à tout programme conséquent de construction de nouvelles retenues dans le Sud-Ouest.

 

verts 34.jpgLes Verts d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées n’étaient pas les seuls à se retrouver ce week-end, puisque les Verts de Languedoc-Roussillon se retrouvaient eux-aussi au Mas du Ministre, à Mauguio, sur un domaine viticole menacé par le projet de doublement de l'A 9.

Lire l’article de La dépêche du Midi du Gers en cliquant ici

Lire l’article de Midi Libre de l’Hérault en cliquant ici

D'autres vidéos et articles de presse de ces journées en cliquant ici

 

Les antennes-relais en centre ville de Decazeville se multiplient.

central-mairie2.jpg

Dans une précédente note, j’avais évoqué l’installation d’une antenne-relais téléphonique sur les hauteurs de Decazeville, à Pomayrols. J’avais précisé que nous avions donné un avis favorable assorti de conditions dont celle « d’informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 000 mètres, au préalable, avant implantation ». Ce que n’a pas fait Orange car la loi ne l’obligeait à le faire.

J’avais précisé que je m’opposerai par contre à tout projet d’installation d’antenne en centre-ville.

Je n’ai pas eu à attendre longtemps, puisque après une première demande infructueuse pour installer une antenne près du cimetière et sur le toit de l’immeuble du Crédit Agricole (à 50 m de la crèche et de l’école Sainte-Foy), Orange vient de faire une nouvelle demande d’installation de trois antennes pour le GSM (41 V/m) et pour l’UMTS (61 V/m), téléphonie de troisième génération. Ces antennes seront situées en centre-ville sur le toit du central téléphonique, place Decazes.

Cette demande a fait l’objet d’un débat en bureau municipal. Je me suis bien sûr opposé à l’installation de ces antennes en vertu du principe de précaution. Mais je me suis retrouvé bien seul.

 

Le principe de Précaution

Pourtant, mes arguments contre l’installation de ces antennes n’ont pas manqué. J’ai fait remarquer que Serge Roques, maire de Villefranche-de-Rouergue, appliquait le principe de précaution en prenant un arrêté municipal pour ne plus installer d’antenne à Villefranche pendant un an, et que nous ne pouvions pas faire moins.

Par contre, son collègue Castrais de droite ne prend pas la même précaution, et autorise comme à Decazeville, l’installation d’antennes en centre-ville, faisant fi des plaintes des riverains.

Inscrit dans notre Constitution, le principe de précaution est pertinent dans ce domaine, en attendant les deux rapports qui permettront d'y voir un peu plus clair : celui de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui doit remettre sa copie en septembre, et la grande étude européenne Interphone dont la date de publication ne cesse d'être reportée, faute d'accord entre les scientifiques sur les conclusions.

Va-t-on, avec les ondes électromagnétiques, faire la même erreur que l’on a faite pour l’amiante ? On savait depuis 1906 que l’amiante était cancérigène, et ce n’est qu’en 1997 que l’on a interdit son utilisation en France. Conséquences : des millions de tonnes de déchets d’amiante à traiter et surtout des centaines de milliers de morts prématurées et sûrement encore 100 000 décès dans les années à venir. Si l’on avait appliqué le principe de précaution en 1906, toutes ces personnes auraient été sauvées.

 

Le Grenelle des ondes

J’ai précisé que les associations environnementales étaient sorties fortement déçues du « Grenelle de la téléphonie mobile » , car le rapport final ne mentionne aucune mesure pour diminuer la puissance des antennes, les principales mesures traitant de l’utilisation des téléphones mobiles eux-mêmes.

De nombreux maires ont compris qu’il y avait des doutes sur l’innocuité de ces antennes et s’opposent à l’installation de ces antennes et remettent en cause l’utilisation du wifi dans les locaux municipaux (bibliothèques, écoles, mairies…).

A l’occasion du grenelle de la téléphonie mobile l’association Robin des Toits a proposé le 6 mai la mise en place d’expérimentation grandeur nature du seuil de précaution sanitaire de 0.6V/m défendu par les scientifiques internationaux indépendants, de nombreuses associations et par les Verts.

Cette proposition a reçu le soutien du vice-président de l'Association des Maires de France, de la CRIIREM, d’Ecologie Sans Frontière, de la Confédération Syndicale des Familles et de l’Association des Familles Rurales.

En Aveyron, une commune s’est même portée candidate, Olemps.

Les citoyens de la "conférence parisienne ondes, santé, société", mise en place en juin 2008, ont recommandé, jeudi dernier, la prudence à la mairie de Paris, avec notamment l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques et l'arrêt de l'installation d'antennes-relais à proximité des établissements scolaires.

 

Pour un moratoire des antennes à Decazeville

Pourquoi donc tant de précipitation à Decazeville pour accueillir ces antennes en centre ville alors qu’il y en a déjà de nombreuses tout autour de la cité tant GSM qu’UMTS, et même déjà une sur le central téléphonique et que de nouvelles demandes se multiplient sur les communes voisines ?

A partir du moment on l’on donne à un opérateur l’autorisation d’installer une antenne relais en centre-ville, il sera difficile de la refuser à d’autres opérateurs.

Pourquoi ne pas appliquer pour les antennes le principe de précaution, comme nous l’avons fait pour les OGM en prenant un arrêté municipal ?

Les Verts ont justement voté lors du dernier CNIR une motion très argumentée relative aux ondes électromagnétiques et à la téléphonie mobile que je soutiens totalement.

Je persiste donc et je signe : pas d’antennes téléphoniques en centre ville de Decazeville d’une puissance supérieure à 0,6 V/m.

 

Pour lire l'article de la Dépêche du Midi du 31 juillet 2009 :

Les élus brouillés sur les antennes-relais en ville

Pour lire l'article de Midi Libre du 29 juillet 2009 :

Téléphonie : de nouvelles antennes en centre-ville

21/06/2009

Vous avez dit écologie ?

Que devient le Grenelle de l’Environnement ?

Ce qui était au départ une expérience intéressante et avait permis à de nombreuses structures de notre société de se parler, fini malheureusement bien mal.

La loi de programmation Grenelle 1, en discussion depuis deux ans maintenant, a été voté mardi dernier à l’Assemblée nationale après avoir été pratiquement vidé de son contenu.

Lire le communiqué des Verts.

On continue comme avant. Voilà qui ne présage rien de bon pour le Grenelle 2, qui sera en fait l’application du Grenelle 1 et qui devrait voir le jour on ne sait pas quant. Il y a des lois qui sont plus urgentes pour la droite.

 

Question écologie, un autre fait est pratiquement passé inaperçu avant les élections européennes et il en dit long sur la conscience écologique de nos députés.

Le 2 juin dernier, les députés ont eu à se prononcer sur une proposition de loi portant sur la transformation écologique de l'économie présentée par les 4 députés Verts.

Cette proposition de loi n’avait rien d’excessif. Elle correspondait exactement à la réponse que doivent donner nos gouvernants s’ils veulent réellement assurer un avenir à notre planète et aux générations futures.

Le premier Titre proposait la création d’une contribution climat-énergie qui inciterait les particuliers et les entreprises à se tourner vers les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et vers les énergies propres et renouvelables.

Le deuxième Titre portait sur un changement profond de priorités dans le secteur des transports en réorientant profondément ce secteur en réduisant les investissements publics pour la route, en développant le secteur des transports en commun et en continuant à réorienter les choix de consommateurs en faveur des véhicules individuels économes et peu polluants.

Le troisième Titre portait sur la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments à usage de bureaux, de commerce ou de logements ainsi que sur le développement des énergies renouvelables.

Le quatrième Titre visait à développer des outils concrets facilitant la conversion écologique de l’économie dans le domaine plus spécifique de l’industrie automobile et à développer l’économie sociale et solidaire, nouveau type d’économie ancrée dans les territoires et permettant la participation directe des salariés à la vie des entreprises.

 

Qu’avait donc de si révolutionnaire cette proposition de loi ? Si elle allait certes beaucoup plus loin que le Grenelle 1, et c’était facile, elle était surtout beaucoup plus concrète et efficace et pour beaucoup de députés de droite comme de gauche, elle remettait en cause leur soutien historique à de nombreux lobbies : autoroutier et routier, BTP, industries pétrolière, nucléaire, automobile

 

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Résultat du vote : les députés Verts ont été les seuls à voter pour cette proposition de loi et François de Rugy a souhaité réagir sur ce vote qui révèle bien que la conversion écologique des autres partis est loin d'être une réalité !

« Sur la proposition de loi de « transformation écologique de l'économie » présentée par les députés Verts, l'UMP et le Nouveau Centre ont voté contre, rejoints en cela par plusieurs députés de gauche : Maxime Gremetz du Parti Communiste, Christian Bataille, Jean-Michel Boucheron, Pierre Moscovici et Plilippe Plisson du Parti Socialiste.

Plus étonnante est l'abstention de l'ensemble du groupe socialiste qui a pourtant salué l'intérêt d'un grand nombre de propositions. L'explication du vote socialiste est pour ainsi dire la même que celle du groupe UMP : le temps n'est pas encore venu de prendre des décisions ou de faire des choix clairs, notamment tout ce qui pourrait empêcher la construction des autoroutes et des aéroports ou la poursuite des subventions publiques à la filière électro-nucléaire.

Par leur vote, les députés de l'UMP, du Nouveau Centre, du PS et du PC ont clairement décidé d'en rester aux vaines paroles pour tout ce qui touche à l'écologie.

Ainsi, pour la proposition de loi de transformation écologique de l’économie dont je suis le rapporteur, les ministres concernés n’étaient même pas présents lors de la discussion générale ; le groupe UMP n’a pas utilisé la totalité de son temps de parole et il n’a déposé aucun amendement, »


Voilà qui me semble extrêmement grave. Alors que la population entend maintenant le message des écologistes, le résultat des élections européennes le montre, nos députés, droite et gauche confondus, continuent à soutenir les lobbies les plus polluants.

Téléchargez en cliquant ici, la proposition de loi en pdf.

20/06/2009

Moins de fret par le rail, c’est plus de camions sur les routes !

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Je soulignais dans une précédente note l’aberration de transporter les pierres pour le ballast de la rénovation de la voie ferrée entre Rodez et Albi par la route.

Alors que la carrière de Bagnac dans le Lot, d’où proviennent ces pierres, est équipée d’une voie ferrée rénovée jusqu’à Figeac, On va envoyer sur la route plus de 4 000 camions. Le bilan environnemental de cette opération est catastrophique, sans parler de la dégradation rapide des routes, des risques accrus d’accidents…

Que la SNCF, qui devrait montrer l’exemple, se comporte de telle sorte en dit long sur le désir de développer le fret ferroviaire en France. Le plan « Haut débit ferroviaire » a bien prévu des « autoroutes ferroviaires » mais a complètement oublié les « nationales et départementales » ferroviaires pourtant fort utiles et même indispensables pour nos territoires.

La plateforme de fret de Viviez va fermer et des dizaines de milliers de tonnes de marchandises, notamment de l’usine Umicore , vont partir par la route. Quelle bétise !

 

C’est sûrement pour favoriser cette politique absurde et dangereuse que les politiques aveyronnais, au lieu de favoriser le fret ferroviaire ou des transports interurbains peu chers et nombreux, se battent pour un doublement de la RN 88.

Dernière entourloupe sur ce dossier, l’Etat, à qui revient normalement la totalité du financement de cette route, veut que le département de l’Aveyron et la région Midi-Pyrénées  avancent, en plus de leurs quotes-parts, les 140 millions qu’il doit payer, sans préciser les modalités de remboursement de cette somme. Lorsque l’on voit le déficit abyssal de l’Etat, on peut conclure que ces collectivités ne seront jamais remboursées et la totalité des travaux pour cette route nationale serait alors payée par des collectivités qui n’avaient pas à la financer.

 

Mais, comme je l’ai précisé dans une précédente note, le financement des routes nationales par les départements fait réagir l’Assemblée des Départements de France présidée par le socialiste Claudy Lebreton qui, dans un communiqué du 9 juin, se déclare défavorable au financement des routes nationales par les départements. Le département de l’Aveyron, lui, continue droit dans ses bottes à vouloir faire financer une route nationale par les contribuables aveyronnais. Les élus de gauche n’y voient pas d’inconvénients.

Il en est de même à la Région Midi-Pyrénées.

 

J’ai reçu confirmation de Pierre Pommarel, président du groupe Vert au Conseil Régional d’Auvergne, que la RN 88 ne recevrait aucun financement de leur région dont le président, René Souchon, est socialiste comme Martin Malvy. Comme quoi, lorsqu’il y a des conseillers régionaux Verts dans une région, l’environnement est mieux pris en compte. A méditer.


podcast

15/06/2009

L’ADF opposée au financement des routes nationales par les départements

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Dans un communiqué paru le 9 juin dernier et repris par le Courrier des Maires, l’ADF (Assemblée des Départements de France) s’étonne de voir le gouvernement demander aux préfets de contacter les élus locaux pour cofinancer le réseau routier national alors que la réforme de l’organisation territoriale prévoit la fin des financements croisés.

Ce qui me semblait tout à fait normal.

Mais de voir l’ADF, dont le président est le socialiste Claudy Lebreton, président du Conseil Général des Côtes d’Armor, l’écrire noir sur blanc me rassure.

Les élus de droite et de gauche du Conseil Général de l’Aveyron n’ont apparemment pas le même état d’âme, puisqu’ils demandent aux contribuables aveyronnais de participer au financement du doublement d’une route nationale de la compétence de l’Etat, la RN 88.

Les élus socialistes de l’Aveyron vont-ils désavouer le président socialiste de l’ADF en votant pour la participation du Conseil Général de l'Aveyron au financement de la RN 88 ?

Les arguments de l’ADF rejoignent en partie ceux que les Verts Aveyron avaient soutenus récemment dans un communiqué et que j’avais développés dans une précédente note.

L’ADF demande instamment au gouvernement, à un moment ou les conseils généraux sont dans une situation financière très tendue, d’assumer totalement ses responsabilités juridiques et financières sans faire appel aux financements des départements.

Et je rajouterais : des régions aussi.

 

08/06/2009

Europe Ecologie deuxième force politique en Aveyron

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Ce que l’on pressentait vendredi, à savoir des scores permettant d’avoir deux députés écologistes sur l’Euro-région Sud-Ouest, est arrivé. Les derniers sondages (avant la diffusion du film « Home » de Yann Arthus-Bertrand) montraient déjà Europe Ecologie à 15,5 %.

 

Les scores de 12,29 % à Decazeville, de 15 % à Firmi, de 12,28 % à Cransac, de 15,60 % à Livinhac, de 17,49 % à Saint-Parthem/Port-d’Agrès, de 14,88 % à Flagnac, de 13,14 % à Almont… montrent que le message des écologistes commence à être bien entendu dans le Bassin, tant dans les communes urbaines que rurales.

 

Plusieurs raisons à ce succès :

- Nous avons mené sur le Bassin, sur l’Aveyron et ailleurs une campagne basée sur l’Europe : son fonctionnement, ses possibilités, son avenir et comment rendre cette Europe désirable, protectrice, écologique.

- La crédibilité, la pédagogie et le travail reconnus des députés verts et particulièrement de Gérard Onesta qui ne se représentait pas et qui a mené trois mandat à Strasbourg et Bruxelles tout en restant proche de son Euro-région.

- Le rassemblement des écologistes au-delà des Verts amorcé l’an passé lors des Journées d’Été des Verts à Toulouse

- La faiblesse de la gauche classique qui localement et nationalement montre son incapacité, notamment en matière d’environnement, à donner des réponses globales pour notre société.

- Les propositions innovantes, conviviales, solidaires, joyeuses, pour répondre aux crises économiques, sociales et écologiques et créer une nouvelle vie en société où les hommes et leur environnement seront le centre des préoccupations.

 

Avec un score de 15,82 % sur l’Euro-région, José Bové et Catherine Grèze sont élus.

José Bové a annoncé une grande fête le 4 juillet (D-Day européen ?) car il est très important de profiter et digérer cette victoire et de savoir ce que nous voulons en faire pour l’avenir. Ce qui est sûr, c’est que cette dynamique nationale doit se poursuivre localement, et le désir de certaines personnes (notamment lors de la rencontre avec les associations environnementales à Sébazac le 22 mai) de vouloir s’impliquer dans ce combat, doit être entendu.

Les Verts de Midi-Pyrénées se retrouvent les 27 et 28 juin prochain à Condom dans le Gers. Ils ouvrent à cette occasion, leurs portes aux sympathisants.

En Aveyron, le score de 16,74 % de José Bové est historique. Les écologistes sont la deuxième force politique de l’Aveyron derrière l’UMP et devant le Parti Socialiste. Europe Ecologie est même devant le PS à Rodez, Millau, Saint-Affrique, Onet-le-Château…

Je ne me réjouis bien sûr pas de la faiblesse du PS. Je pense que le PS doit d’abord faire preuve d’un peu plus d’humilité, mais surtout de respect et d’écoute aux propositions des militants et des élus écologistes en Aveyron et en Midi-Pyrénées.

Je remercie chaleureusement les électeurs du Bassin et de l'Aveyron qui nous fait confiance ainsi que les militants et les sympathisants locaux qui ont mis leur énergie et leur enthousiasme au service de cette belle campagne.

 

Message et invitation de José Bové et Catherine Grèze

Le beaux succès collectif que nous avons eu dimanche dernier nous met devant une responsabilité historique. Nous ne pouvons pas décevoir toutes celles et tout ceux qui nous ont fait confiance. 

Sachez que  au Parlement Européen nous porteront haut et fort ce pourquoi nous avons été éluEs : plus d'Europe, plus de démocratie et bien sur une plus grande prise en compte de l'écologie dans les politiques publiques pour répondre aux crises écologiques et sociales. Mais cela nous  ne pourrons pas le faire seuls, nous avons besoin de vous.

Pour échanger, partager, revenir sur cette belle campagne mais aussi pour réfléchir, discuter, projeter dans l'avenir cette magnifique dynamique nous vous proposons de nous retrouver le samedi 27 juin à côté de Condom dans le Gers pour une journée conviviale de rencontre qui rassemblera les signataires d'Europe Ecologie et les écologistes de notre Eurorégion. Organisée par les Verts de Midi-Pyrénées, la journée se conclura par une grande fête...

Venez nombreux !

José Bové

Catherine Grèze

 

Programme

13h-15h : apéro puis déjeuner

15h-19h : table ronde, discussion, débats...

20h Fête

Réservation indispensable pour le repas et la nuité avant le 17 juin.

05/06/2009

Européennes, J-2

Flyer_bonne_fete_maman.jpgLes jeux sont pratiquement faits. Dimanche soir, nous connaîtrons les députés Français qui nous représenteront au Parlement Européen. J’espère que de nombreux députés écologistes seront élus. Les bonnes nouvelles arrivent de partout. Les récents sondages placent Europe Ecologie en troisième position derrière l’UMP et le PS. Des bons sondages arrivent de toute l’Europe. Mais ce ne sont que des sondages, attendons donc dimanche.

En tout cas, la campagne a été parfaite. Les candidats d'Europe Ecologie n’ont pas fait une campagne agressive, se contentant de parler d'Europe, du programme et de l’urgence de changer notre modèle de société. Au fil des jours, Europe Ecologie a réussi à motiver de plus en plus de monde, chez les Verts et ailleurs, et à entraîner de plus en plus de personnes dans les réunions.

Nous étions 1 600 à Toulouse pour le premier meeting de la campagne le 8 avril dernier. C’est là que j’ai réellement senti que la mayonnaise tournait, que l’on pouvait avoir espoir dans l’avenir en voyant l’enthousiasme des candidats et du public présent.

J’ai ensuite suivi José Bové à Figeac et à Assier pour une découverte et une promotion de la construction écologique.

Puis il y a eu les deux journées aveyronnaises.

Le 22 mai, nous avons eu la chance d’accueillir José Bové, Catherine Grèze et Gérard Onesta à Decazeville pour une conférence de presse devant une trentaine de sympathisants. L’après-midi était consacré à la rencontre avec une vingtaine d’associations dans la salle de la Doline à Sébazac, puis à une visite à une ferme bio privilégiant les circuits courts.

Le soir à Sébazac, José Bové a profité de son passage en Aveyron pour répondre aux préoccupations des agriculteurs.

Le lendemain 23 mai, il était à Saint-Affrique pour défendre les hôpitaux de proximité et le soir il intervenait à Millau.

J’ai suivi mercredi soir sur Twitter le formidable meeting du Zénith de Paris. Quelle ambiance ! Quel bonheur !

Ce matin encore, j’ai distribué des tracts sur la marché de Decazeville et de nombreuses personnes m’ont dit que cette fois ci, elles iraient voter Europe Ecologie.

Du coup, le moral est au beau fixe et je vais aller poser quelques affiches, mais je sais que malheureusement elles vont être rapidement recouvertes par les deux partis spécialistes de l’affichage intégral. Ils arrivent même à se recouvrir un l’autre.

Flyer_pense_a_ta_mere.jpgL’un des facteurs du succès de cette campagne, après les candidats et le programme, est que ça a été une campagne Pro. Finis les meetings bricolés ou l’on cherche une sono deux heures avant, finies les réunions au coin du feu, les conférences de presse non préparées…

Un grand bravo à toutes les équipes de campagne, aux organisateurs des meetings, des déplacements des candidats… dans le Sud-Ouest et en France.

Un grand bravo aux webmasters nationaux et locaux qui ont créé et animé le site national et le réseau social internet d’Europe Ecologie d’une manière magistrale, pleine d’invention, de couleur, de musique, de gaîté…

Enfin, un grand bravo aux candidats, qui se sont dépensés sans compter.

L’espoir d’avoir deux députés écologistes dans le Sud-Ouest est possible, à condition de nous mobiliser tous.

Alors dimanche, votez Europe Ecologie, votez pour la liste Europe Ecologie conduite par José Bové et Catherine Grèze.

Dimanche, c'est aussi la fête des Mères. Clique sur les deux cartes postales pour les agrandir et les imprimer ou les envoyer à tes amis.


Avant d'aller voter, un dernier petit message de José Bové enregistré à Sébazac :

 

 

01/06/2009

Pas un centime de la Région et du Département pour la RN 88 en Aveyron

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Ca y est ! On y est arrivé ! Les cris de joie poussés par les grands élus et notables locaux à l’annonce de l’entente entre la Région Midi-Pyrénées et l’Etat pour le financement du doublement de la RN 88, devraient tous nous réjouir.

He bien non ! Au contraire.

 

Qu’il y a-t-il de réjouissant à voir que les contribuables Aveyronnais sont condamnés dans ce dossier à la triple peine : en tant que contribuables nationaux, régionaux et départementaux.

He bien oui ! Ils vont financer sur trois niveaux pour un projet qui est seulement de la compétence de l’Etat. Oui, une route nationale est de la compétence de l’Etat seul. Merci Mrs Malvy et Luche.

 

Qu’il y a-t-il de réjouissant à voir un projet qui va dégrader un peu plus l’environnement de l'Aveyron. Après la balafre verticale de la A 75, c’est une balafre horizontale que nous allons infliger à notre département. Balafre qui partage en deux un même territoire avec des conséquences importantes pour la faune, la flore, les paysages, la qualité de l'air, les sols, l'eau...

Mais, plus globalement, ce projet est extrêmement préjudiciable pour le climat. Comment peut-on encore lancer des projets routiers lorsque l’on connaît maintenant les conséquences désastreuses sur le réchauffement climatique de la consommation accrue de pétrole ? Mais aussi comment peut-on lancer des projets routiers alors que les réserves de pétrole s’amenuisent et que l’on sait  que le prix du baril va subir d’énormes fluctuations à la hausse dans un futur proche ?

 

Il faut en finir avec le mythe du désenclavement routier ! Il y a des grands axes routiers sans développement et du développement sans grands axes routiers ! De nombreuses études le démontrent maintenant. Les grands axes routiers se développement souvent au détriment des territoires voisins proches. Demandez aux habitants du Vigan (30) ce qu’ils pensent de la A75, eux qui ont vu une entreprise de 60 personnes déménager à La Cavalerie ! La dynamique d'un territoire tient souvent à l'esprit d'innovation, d'écoute et de bon sens de ses élus locaux.

 

Bien sûr, il faut des aménagements sur cet axe, d’abord pour la sécurité et la tranquillité des riverains. Pas pour augmenter le flux de véhicules, des poids lourds notamment.

 

Oui, il faut au contraire tout miser sur le rail, tant pour le transport des personnes que pour celui des marchandises. Et le moindre centime mis sur le réseau routier anéanti tous les efforts que l’on peut faire dans ce sens.

Restructurer le transport du fret ferroviaire, c'est d'abord recréer un réseau solide et ensuite réorganiser le transport sur ce réseau en ayant une véritable volonté d'enlever des camions sur les routes. Il faut bien sûr beaucoup plus de motrices et de wagons et du personnel. Le contraire de ce qua fait la SNCF actuellement avec le plan Haut Débit Ferroviaire. Il est par exemple inadmissible que les 100 000 tonnes de ballast nécessaires aux travaux de la voie ferrée entre Rodez et Tessionière venant de Bagnac dans le Lot transitent par la route en passant par la RD 840 et la RN 88.

Pour les passagers, il serait également intéressant que la Région augmente le nombre de trajets des TER Rodez-Toulouse et Figeac-Toulouse.

Oui, il faut favoriser les transports interurbains départementaux avec des bus-navettes fréquentes aux heures de pointe comme le font avec succès d’autres départements dont le Tarn, les Pyrénées-Orientales…

 

Oui, pour les trajets plus courts, il faut favoriser les transports collectifs dans les petites villes aveyronnaises et le transport à la demande dans les zones rurales.

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Oui, pour les trajets courts, les loisirs et le tourisme, il faut créer des réseaux de pistes et voies cyclables sécurisés partout, tant en zones urbaines que rurales (il y a aussi des cyclistes sur la RN 88 - Voir la photo ci-contre !), ainsi que des aménagements sécurisés pour les piétons et les personnes à mobilité réduite.

Et surtout, il faut prévoir l’intermodalité de tous ces modes de transport. Il faut par exemple, pouvoir laisser son vélo dans un lieu sécurisé pour prendre le bus ou le train (ou pouvoir l’installer dans le bus ou le train si on ne peut pas faire autrement), planifier les horaires de bus et de trains pour les rendre complémentaires…

L’avenir de notre département et de notre planète est dans ces solutions, pas dans une course effrénée à plus de goudron, de voitures et de camions.

Enfin, si sur ce dossier, l’attitude du Conseil Général a été claire dès le début, et je le déplore, on ne peut que regretter l’attitude de M Malvy.

Après la mise en place du Plan Rail, on pouvait penser que le président du Conseil Régional ne donnerait pas un centime pour les routes, surtout si elles ne sont pas de sa compétence et rentrent en concurrence directe avec le rail.

C’est d’ailleurs ce que fait son collègue président du Conseil Régional d’Auvergne, M René Souchon. Il ne donnera pas un centime pour la RN 88 en Haute-Loire, même pour la déviation du Puy dont le maire est le ministre Laurent Vauquiez.

Il est vrai que la position de M Souchon est fortement appuyée par les élus Verts au Conseil Régional Auvergne qui ont veillé à ce que le Contrat de Projet Etat-Région Auvergne 2007-2013 ne comporte aucun investissement routier dans ce sens.

M Malvy et les élus de gauche au Conseil Général de l’Aveyron et au Conseil Régional Midi-Pyrénées feraient bien de s’inspirer de leurs collègues auvergnats.


La FNAUT (Fédération Nationales des Usagers des Transports) n'est pas en reste pour dénoncer l'incompétence de certains élus en matière de transports.

Dans une récente conférence de presse intitulé : Les défis de la politique des transports : réponses des partis, de l’Etat et des élus, elle dénonce certains exemples particulièrement affligeants dont le soutien de Martin Malvy à la RN 88.

"Les élus locaux continuent à beaucoup dépenser pour les routes et exercent de fortes pressions sur l’Etat pour la poursuite des travaux autoroutiers et aéroportuaires, tout en réclamant plus d’argent à l’Etat pour les transports collectifs.
L'objectif de fond des élus n'est pas de sauvegarder la planète mais de doter leur région d'un maximum d'infrastructures, synonyme à leurs yeux d'implantations d’entreprises nouvelles, donc d'emploi et de succès auprès de leurs électeurs (le lien entre infrastructures et emploi reste d’ailleurs à démontrer). Ils utilisent les arguments qui les arrangent pour y arriver : argument écologique pour les transports publics, arguments sociaux et économiques pour les routes. Leur attitude “attrape tout” ne repose sur aucune vision de la politique des transports : la notion de concurrence entre routes et transports publics n'a pas de sens pour eux. Ils n’ont pas compris que le réseau routier est déjà très dense, que le renforcer est devenu absurde car le trafic routier n’a pas de perspective de croissance à long terme, et qu’il faut aujourd’hui concentrer l’effort financier sur le réseau ferré. Quand on programme et du routier et du rail, l’expérience montre que c’est la route qui l’emporte. Le résultat de cette dispersion des projets et de ce refus de faire des choix est évidemment un saupoudrage inefficace sur les plans écologique et économique, et un gaspillage d’argent public.

Mais le plus irritant est le discours facile des élus territoriaux qui réclament de l’argent à l’Etat pour leurs transports publics tout en faisant pression sur lui pour obtenir ici une rocade, là une autoroute ou une 2*2 voies ou un aéroport qui concurrenceront ces transports publics.

Martin Malvy, président PS de la région Midi-Pyrénées, vient d’en donner un exemple particulièrement affligeant. Après avoir emprunté 500 millions d’euros pour financer la régénération du réseau ferré, ce qui lui a valu un Ticket Vert de la FNAUT, il se plaint du manque de moyens financiers des régions et déplore que l’Etat s’appuie sur elles pour arriver à financer les nouvelles lignes à grande vitesse. Mais il vient de proposer à l’Etat de l’aider à financer la modernisation des routes nationales de sa région et se dit prêt à y mettre une centaine de millions d’euros.
Plus lucide, René Souchon, président PS de la région Auvergne, résiste aux pressions des élus locaux et refuse à l’Etat tout cofinancement des routes nationales et du contournement du Puy.
"

 

Voir d’autres notes sur la RN 88 :

Le goudron n’intéresse pas les Aveyronnais

Quand réaliser une route en deux fois deux voies procède du « développement durable »

Foncer vers le mur en se réjouissant

 

Lire le communiqué des Verts de l'Aveyron :

 

Il ne faut pas un centime de la Région et du Département pour la RN 88 en Aveyron

 

Décidemment, le Grenelle de l’Environnement tourne à la farce, même en Midi-Pyrénées. Farce tragique certes, car elle se fait sur le dos de notre environnement, de notre planète et des générations futures.

Lire la suite

24/05/2009

Comprendre les enjeux de cette élection européenne pour l’agriculture

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José Bové a profité de son passage en Aveyron, département rural qu’il connaît bien, pour parler d’agriculture et d’alimentation.

Si l'on veut réellement comprendre les problèmes et les enjeux réels de l’agriculture aujourd’hui, l’importance énorme de ce secteur sur notre alimentation, notre santé et notre environnement, il vous faut à tout prix regarder les deux vidéos de l’intervention de José Bové à Sébazac.

 

Dans la première vidéo (15 mn), José Bové revient sur les problèmes que connaissent actuellement les viticulteurs et les producteurs de lait, les mensonges du gouvernement, les causes de ces crises et comment y remédier.

Dans l’affaire du rosé « coupé », le gouvernement dit son irresponsabilité alors qu’il a donné son feu vert. Barnier a donc menti et le gouvernement est « mouillé » jusqu’au bout, si l’on peut dire (sic).

Plus généralement José nous parle de la viticulture, du « Codex Alimentarius » chargé de définir les règles de commerce sur des produits alimentaires sans tenir compte de la qualité et de l’impact de ces produits industriels sur l’homme et l’environnement, codex chargé de préparer des goûts standardisés et artificiels à des prix défiants toute concurrence comme ce « vinicola » que dénonce José Bové. La viticulture est en grand danger par ce processus.

Pour la crise du lait, là aussi Barnier a menti.

Le vote au Parlement européen a vu les libéraux (MoDem) et la droite voter ensemble pour le démantèlement des quotas laitiers et les Etats, dont l’Etat français, ont appuyé cette position.

José Bové revient sur le démantèlement de la PAC qui représente 40% du budget européen, sur la transparence des aides directes longtemps refusée par les gouvernements français successifs et la FNSEA.

L’enjeu est de mettre en place une nouvelle PAC qui permette à de nombreux paysans de s’installer, d’organiser une production diversifiée et d’avoir une agriculture qui protège l’environnement.

 

 

Dans la deuxième vidéo (10 mn), José Bové revient sur les OGM, les combats, la victoire partielle et annonce le prochain combat pour l’interdiction des aliments OGM dans l’alimentation animale.

Il revient sur la victoire des citoyens pour l’interdiction des hormones sur le bétail européen et l’interdiction de l’importation du bœuf aux hormones, les représailles américaines sur le Roquefort et les récents accords en la matière.

Il termine en nous mettant en garde sur les décisions de l’OMC qui veut augmenter autoritairement les échanges entre pays et continents.

Deux vidéos qui nous font comprendre pourquoi il faut voter Europe Ecologie le 7 juin.

 


Voir la revue de presse du passage de José Bové en Aveyron les 22 et 23 mai dernier :

17/05/2009

José Bové en Aveyron les 22 et 23 mai 2009

 

JosCatGood_0.JPGLe programme de la visite de José Bové en Aveyron est maintenant pratiquement définitif.

José Bové sera donc en Aveyron le vendredi 22 et le samedi 23 mai pour deux journées de campagne. Catherine Grèze, 2ème sur la liste Europe Écologie Sud-Ouest et membre du Collège Exécutif des Verts, et Gérard Onesta, vice-président du Parlement européen et euro-député Vert/ALE sortant, seront à ses côtés le vendredi 22 mai.

Le lendemain, José Bové sera accompagné par ses colistiers François Simon, ancien conseiller municipal de Toulouse, médecin et altermondialiste, et Anne Lacouture, animatrice du projet d'éco-accueil et de formation du Cun du Larzac et faucheuse volontaire. Ils seront rejoints par Jean-Luc Touly, candidat Vert sur la liste Europe Écologie Ile-de-France, président de l'ACME (l’Association française pour un Contrat Mondial de l’Eau), militant anti-corruption et membre du Conseil Scientifique d'Attac, et Thierry Ruf, géographe agronome chercheur à l'IRD et spécialiste des conflits autour de l'eau.

Nous espérons vous retrouver nombreux et nombreuses lors des rencontres publiques qui se tiendront en soirée :

le 22 mai, à 20h30, à la Salle de la Doline à Sébazac-Concourès : Réunion publique avec José Bové et Catherine Grèz et le 23 mai, à 20h30, à la Chapelle du CNAM à Millau : Réunion publique sur les services publics, la santé et l'environnement avec José Bové, Jean-Luc Touly, François Simon et Thierry Ruff

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Programme détaillé du vendredi 22 mai en Pays decazevillois et ruthénois

10h30 - à Decazeville, Salle n° 6 de la Maison des Sociétés, Immeuble André Cayrol, esplanade Jean Jaurès :Rencontre avec les sympathisants locaux d'Europe Écologie, suivie à 11h00 d'une conférence de presse :Quel avenir pour les petites villes éloignées des métropoles régionales ? avec José Bové, Catherine Grèze et Gérard Onesta. Les sympathisants locaux d'Europe Ecologie pourront assister à la conférence de presse (renseignements au 0685390498 ou en cliquant ici)

12h30-14h30 à la Salle de la Doline à Sébazac-Concourès : Rencontre-repas avec les militants et responsables associatifs dans les domaines de la protection de l'environnement, de l'éducation à l'environnement, du socio-culturel, ainsi que dans des organisations d'économie sociale et solidaire et de solidarité internationale. Avec José Bové, Catherine Grèze et Gérard Onesta

14h30-15h30 à la Salle de la Doline à Sébazac-Concourès : Conférence de presse sur le rassemblement des écologistes, l'actualité de la campagne et les propositions d'Europe Écologie pour une Europe écologiste et solidaire. Avec José Bové, Catherine Grèze et Gérard Onesta

16h00 Visite de la ferme de Benoït Veyrac à Calmont, paysan en agriculture biologique fonctionnant en circuit-court.

20h30 à la Salle de la Doline à Sébazac-Concourès : Réunion publique avec José Bové et Catherine Grèze

 

Le programme détaillé du samedi 23 Mai dans le Sud Aveyron

10h - Marché de St Affrique : Distribution de tracts sur le marché de St Affrique en présence de José Bové et des militants locaux d'Europe Écologie

11h-12h - Hôpital de St Affrique : José Bové et François Simon seront reçus à 11H par M. Fauconnier, Sénateur Maire de St Affrique, puis par la Coordination des syndicats de l'hôpital : point sur la mobilisation des dernières années pour la préservation de l'hôpital, sur la question des services publics en milieu rural.

14h-15h30 - Imprimerie Causse et Cévennes : Visite de l'imprimerie, présentation du label Imprim'vert. Rencontre avec les SCOP du Sud Aveyron : une alternative économique au quotidien avec José Bové, François Simon, Anne Lacouture, Jean-Luc Touly et Thierry Ruf seront reçus par Jean-Marie Boissière, président de la fédération des SCOP de la communication

16h00 - à Millau : Conférence de presse sur le rassemblement des écologistes, l'actualité de la campagne et les propositions d'Europe Écologie pour une Europe écologiste et solidaire.

17h15- 18h - à Millau : Séance de dédicace. José Bové dédicacera son livre « un Paysan pour l'Europe » à la Librairie Comedia

20h30 - Chapelle du CNAM à Millau : Réunion publique : Services publics, Santé, Environnement avec José Bové, Jean-Luc Touly, François Simon et Thierry Ruff

26/04/2009

Antennes relais : le Bassin aussi

Alors qu’a débuté le 24 avril la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement » appelée également « Grenelle des antennes », on pourrait penser que vivre dans une ville moyenne ou à la campagne nous épargne de ces rayonnements. Pas du tout, et peut-être même au contraire.

viviole.jpgDe nombreuses antennes existent sur le Bassin : à Viviole, à Viviez, à Aubin, à Millagues…
Ces antennes concernent la radiodiffusion et la radiotéléphonie. Il y a des antennes pour la télévision, la radio, la téléphonie mobile, internet (Wimax), la communication de certaines entreprises ou services par radio… Leurs emplacements sont visibles sur le site de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), notamment sur la carte « Cartoradio ».
Mais on peut aussi y rajouter le « wifi » présent maintenant partout tant chez les particuliers que dans les administrations, les commerces, les entreprises...
En un mot, nous sommes exposés à plus ou moins de degrés à une multitude de rayonnements électromagnétiques dits « de communication et d’information » qui se rajoutent aux rayonnements domestiques : téléphones sans fils, fours micro-ondes…), sans savoir exactement quelle quantité un corps humain adulte (et encore moins celui d’un enfant) peut en accumuler sans risques.

Il serait donc maintenant sage de faire au moins une pause et d’analyser en profondeur et en prenant son temps quelles sont les conséquences réelles pour la santé humaine et pour l’environnement de l’installation massive de ces antennes relais, les résultats des études sur ce sujet étant soit alarmistes (les associations environnementales), soit rassurants (les opérateurs) et les normes étant très différentes d’un pays à un autre.

Mais les installateurs de téléphonie mobile ne veulent pas attendre.
Avec le développement de la téléphonie de nouvelle génération (UMTS), les opérateurs font la course pour installer de nouvelles antennes partout. Les grandes villes sont bien sûr la priorité. Mais nous ne sommes pas épargnés.

antenne orange saint-roch.jpgUne antenne UMTS est déjà installée à Viviole et une demande d’Orange (Déclaration préalable car non soumise au dépôt d’une demande de permis de construire) pour installer une autre antenne a été examinée en commission de Permis de Construire à la mairie de Decazeville.
Le lieu d’implantation de l’antenne et de la zone technique serait à « Pomayrols » en bordure de la RD 157 entre Saint-Roch et Combettes (en face du GR 65 qui descend vers Livinhac).
Un mat en bois de 18 m supporterait trois émetteurs qui arroseraient trois secteurs. La fréquence de ces trois émetteurs serait de 2100 Mhz et le niveau de champs électromagnétiques créés serait de 61 V/m (ce qui est énorme, mais respectueux des normes françaises).
Malgré mes fortes réticences, il était difficile de donner un avis défavorable à ce projet situé en pleine campagne et avec très peu d’habitations à proximité.
Nous avons tout de même assorti notre avis favorable de recommandations qui étaient de : « respecter la législation en vigueur en matière de protection de l’environnement et de santé publique et d’informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 000 mètres, au préalable, avant implantation »
Certes, la loi n’oblige pas les opérateurs à informer les riverains, mais dans les conditions de rejet actuel de ces équipements, le bon sens et l’éthique recommanderaient de le faire.
Devant le refus de l’opérateur d’informer les riverains, j’ai donc décidé d’en renseigner moi-même certains en sachant que l’information circulerait largement.
Je profite donc de cette note pour encore mieux informer les riverains.

D’autres demandes vont bien sûr arriver et j’en profite pour dire que je m’opposerai à toute disposition d’antenne en centre ville dont le seuil d’exposition dépasserait 0,6 V/m, seuil maximum d’exposition que proposent toutes les associations environnementales spécialisées comme la "Criirem" ou "Agir pour l'Environnement". Surtout si ces antennes sont proches de lieux fréquentés par les enfants : écoles, crèche…

antennes.jpgSouhaitons que ce « Grenelle des antennes » débouche sur des mesures importantes concernant la santé et l’environnement, notamment sur une forte baisse des seuils d’exposition admissible. Les opérateurs devraient alors revoir tous leurs projets d’installations, même sur le Bassin.

Pour terminer, bien que possédant moi-même un portable, la société actuelle pénalisant de fait malheureusement ceux qui n’en ont pas, cela ne me dérangerait absolument pas de m’en débarrasser si une très forte dangerosité était constatée ou que, par principe de précaution, une loi les interdisaient. J’ai passé avec bonheur plus des quatre cinquièmes de ma vie sans portable et l’idée de le jeter (pour être recyclé bien sûr) serait presque jubilatoire.

Téléchargez l'article de Midi Libre sur ce sujet : Une nouvelle antenne de radiotéléphonie à Pomeyrols.doc

24/04/2009

José Bové à Figeac et Assier

bové - soto - figeac.jpgJosé Bové devait être mercredi soir en meeting à Figeac avec Catherine Grèze. Malheureusement ce meeting a du être annulé car le tête de liste d’Europe Ecologie a participé à Toulouse à un débat organisé en dernière minute par les étudiants de Science Po entre des têtes de listes de la région sud-ouest.
Il était néanmoins à Figeac le matin pour une conférence de presse à la salle Balène où il a rappelé le rôle important des services publics, notamment dans nos zones rurales et salué le travail de résistance de la population et de certains élus face à la fermeture de bureaux de poste ou la suppression d’arrêts de trains dans les gares.

josé bové - lot - scop ô chêne 3.jpg

Accompagné par des militants locaux d’Europe Ecologie (mais aussi quelques aveyronnais), il s’est ensuite rendu à Assier, commune lotoise connue pour son festival de jazz estival, visiter une entreprise spécialisée dans la conception d'habitat écologique, naturel 
et économique : la Scop Ô Chêne.
Cette entreprise de huit salariés au statut particulier de Scop (Société Coopérative Ouvrière de Production) est reconnue pour son travail soigné dans l’habitat bioclimatique, la fabrication et la pose de structures bois et la couverture végétale.

L’habitat écologique, la rénovation écologique de l’habitat ancien, la construction d’écoquartiers et le développement des énergies renouvelables, voilà des secteurs pour reconvertir notre économie et créer des milliers d’emplois tout en luttant véritablement contre le réchauffement climatique en France et dans nos départements de Midi-Pyrénées.

José Bové a pu apprécier le dynamisme de ce secteur dans le Lot en dialoguant avec les architectes et artisans présents à Assier pour cette rencontre.

José Bové sera dans l’Aveyron le 22 mai et terminera sa journée par un meeting à La Mouline près de Rodez.

Lisez l’article de La Dépêche du Midi sur cette visite de José Bové dans le Lot en cliquant ici

Lisez et écoutez le reportage audio et écrit de Lot Actuel en cliquant ici

20/04/2009

Les dérives des services publics

enercoop-logo.gifLorsque je vois comment se comporte EDF, et plus généralement l’industrie nucléaire en France, il y a des jours où je suis vraiment fier d’avoir changé de producteur d’électricité, et d’avoir choisi un fournisseur qui ne délivre que de l’électricité fabriqué à partir de ressources renouvelables : Enercoop.

jadot.JPGL’espionnage de Yannick Jadot à l'époque ancien directeur de campagne de « Greenpeace » et de Stéphane Lhomme du réseau « Sortir du nucléaire » par EDF est une honte. Est-ce cela que l’on attend d’un fournisseur d’énergie qui devrait être exemplaire ? La démission du PDG d’EDF, Pierre Gadonneix, doit être la première réponse à ce déni de démocratie et à la liberté de penser et d’agir selon ses convictions.
Mais s’il faut changer les hommes à la tête de cette entreprise, il faut également changer en profondeur la politique énergétique de notre pays. C’est l’opacité et la corruption qui règne depuis des décennies dans le secteur des industries pétrolières et nucléaires qui permet de telles dérives.

23-09-service-public.gifL’appel d’intérêt public pour une diversification urgente du bouquet électrique français lancé par des salariés d’EDF et soutenu par des associations (ATTAC, les Amis de la Terre, Global Chance…) est la preuve que même à l’intérieur de l’ex-entreprise publique, les choses bougent. Et ce n’est que le début puisqu’une étude réalisée pour EDF par le centre de recherche en gestion de l’École polytechnique révèle que « 92% des salariés du nucléaire souhaiteraient quitter le secteur.
Cet appel demande « une réduction rapide et volontariste de la part du nucléaire dans le bouquet électrique français. Cette part pourrait par exemple passer, en cinq ans, des actuels 80% à 60% de l’électricité consommée et ce : 
en fermant les réacteurs atomiques les plus anciens, les plus coûteux en maintenance, les plus générateurs de rejets et effluents radioactifs et chimiques, les plus irradiants, démotivants et anxiogènes pour les personnels qui y travaillent et les populations environnantes, tout en assurant le maintien sur site ou la reconversion des travailleurs ».
Comment ? « En leur substituant des moyens de production électrique moins centralisés, adaptés aux ressources locales (centrales à gaz en cogénération, susceptibles de fonctionner à terme avec du biogaz de méthanisation, et à coupler avec des réseaux de chaleur ; centrales à bois, ou centrales mixtes charbon/biomasse ; photovoltaïque ; éolien ; etc.) ».

L’avenir d’un service public de l’énergie décentralisé, démocratique et à partir de ressources propres, non dangereuses et renouvelables, ne semble malheureusement pas pour demain.
Au contraire.

erdf-vehicule.jpgLe démantèlement en cours de la filiale d’EDF, ERDF, chargé plus spécialement de l’entretien des réseaux locaux laisse craindre le pire.
L’externalisation des dépannages et des astreintes à des entreprises privées va aboutir à la dégradation des services aux usagers et à la fermeture totale d’antennes locales déjà fermées au public comme à Decazeville par exemple.
erdf-decazeville-service public.jpgEt je le dis d’autant plus que, si j’ai choisi par éthique un autre fournisseur d’énergie qu’EDF, c’est ERDF qui doit veiller au branchement de mon compteur et à l’entretien de ma ligne (c’est compris dans ma facture).
Je suis donc tout à fait solidaire des grèves tournantes des salariés d’ERDF et des actions qu’ils entreprennent dans toute la France et en Aveyron pour maintenir un service public proche des usagers.

Comme le dit le Maire de Rodez dans la presse locale, je pense qu’« il manque à Rodez, et en Aveyron, un point d'accueil du public et un point d'information sur les énergies renouvelables ». Mais ce n’est pas à EDF, comme le demande M. Teyssèdre, à créer cette structure. On ne peut pas être un conseiller indépendant en énergies et un marchand d’énergie en même temps. Il faut une structure totalement indépendante des entreprises et lobbies énergétiques.
Même s’il existe déjà un Espace Info Energie en Aveyron, il faut aller plus loin. C’est au conseil général de l’Aveyron, dont le Maire de Rodez est également élu, qu’il faut demander la création d’une Agence Locale de l’Energie.
La création d’une telle structure, que nous demandions déjà dans le cadre des dernières élections cantonales, est seule à même de renseigner correctement les particuliers, les collectivités, les agriculteurs et les entreprises sur les possibilités en matière d’économies d’énergies, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
Le département voisin du Lot a depuis des années une Agence Locale de l’Energie, Quercy-Energies, qui fait un travail énorme et qui est devenue indispensable aux lotois.

maisonfons.pngPour info, Quercy-Energies vient de sortir son programme 2009 de visites de sites : énergies renouvelables et écoconstruction en Quercy.
Ces visites gratuites sont très enrichissantes pour ceux qui ont notamment des projets de construction ou de rénovation d’habitation ou qui s’intéressent plus généralement aux énergies renouvelables et à l’écoconstruction.
Certains sites à visiter sont proches de l’Aveyron.

chernobyl day.jpgDimanche prochain, cela fera 23 ans que la centrale de Tchernobyl a explosé faisant des dizaines de milliers de morts. Les conséquences sur les hommes et l'environnement sont encore importantes. Souvenons-nous qu'en France, les autorités compétentes du nucléaire et le gouvernement en place à l'époque ont soutenu mordicus que le nuage s'était arrêté à la frontière.
Pour ne pas oublier cette catastrophe nucléaire, le réseau Sortir du nucléaire et d'autres associations organisent les Journées Internationales de Mobilisation contre le nucléaire ou "Chernobyl Day".
De nombreuses manifestations sont prévues dans toute la France et en Aveyron : Millau, Saint-Affrique et Villefranche-de-Rouergue.
Je serai pour ma part à Villefranche dimanche à 11 h devant la stèle de l'association Serènes Sereines au jardin de la Mairie.


Photos :
1 : Enercoop
2 : Europe Ecologie
3 : Sortir du nucléaire
4 et 5 : jlc
6 : Quercy-Energies
7 : Sortir du nucléaire

13/04/2009

Europe Ecologie : Toulouse lance la campagne nationale

europe ecologie - toulouse.jpgC’est un moment fort que nous avons vécu mercredi dernier à Toulouse avec 1 600 autres personnes lors du premier meeting de campagne des listes Europe Ecologie.
Ce meeting a eu lieu dans la magnifique salle de la Halle au Grains qui n’avait pas vu de réunion politique depuis plus de vingt ans.
Gérard Onesta l’a d’ailleurs rappelé en introduisant le débat, en rajoutant que les meetings politiques toulousains avaient lieu habituellement à la salle Jean Mermoz. Mais cette salle est actuellement occupé par le procès AZF dont il était un des témoins il y a quelques jours.
Après trois tables rondes où intervenaient les candidats d’Europe Ecologie de toutes les régions ainsi que des intervenants de pays et régions de l’Union Européenne (Italie, Belgique, Catalogne…), José Bové, Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit ont terminé cette soirée en tout point conviviale, généreuse, en un mot, réussie et motivante pour l’avenir.

Ci-dessous une modeste vidéo avec de courts extraits de certains intervenants qui montre l’excellente ambiance qui régnait lors de cette soirée.



Vous pouvez retrouver l’intégralité de ce meeting sur le site d’Europe Ecologie en cliquant ici

Mais la campagne électorale de ces élections européennes ne fait que débuter.

Retenez quelques dates locales :
Le 22 avril, José Bové et Catherine Grèze seront à Figeac à la salle Balène à 20 h pour une réunion publique dont les thèmes seront les services publics et les déchets nucléaires.
DERNIÈRE MINUTE : LE MEETING DE JOSÉ BOVÉ À FIGEAC LE 22 AVRIL EST ANNULÉ - José Bové doit être à Toulouse pour un débat entre candidats - IL SERA TOUT DE MÊME À FIGEAC le 22 avril à 10 H 30 SALLE BALÈNE ET VISITERA LA SCOP O CHÊNE À ASSIER

Le 22 mai, José Bové sera en Aveyron où il rencontrera entre autre les associations environnementales locales et terminera la journée à Rodez (Sébazac ?) pour une réunion publique.

josébové.jpgAvant le meeting de Toulouse, nous avons participé à une manifestation place du Salin à Toulouse pour protester contre le « délit de solidarité ». Les personnes qui aident les « sans papiers » sont de plus en plus inquiétées par la police. Un jour, c’est un membre d’Emmaüs, un autre jour des Restos du cœur ou bien de simples citoyens. Demain Qui ?
« Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! ». C’est ce qu’ont développé les différents intervenants associatifs locaux : RESF, Emmaus, Empalot…, ou politiques : Catherine Lemorton, José Bové, Eva Joly, Noël Mamère…
Vous pouvez voir une vidéo de cette manifestation en cliquant ici.

07/04/2009

Pas de Fête des Langues à Decazeville en 2009

fete langues dkz.jpgChaque année, nous attendons tous avec impatience la fin du mois de juin. Parce que c’est le début de l’été, les vacances pour certains et surtout le moment, grâce à Mescladis, de rencontrer le monde. Rencontrer le monde à Decazeville.
Car la Fête des Langues, c’est avant tout cela.
C’est le moment de croiser les peuples européens, méditerranéens, africains, asiatiques, tous ces hommes et femmes arrivés avec leurs cultures sur notre territoire depuis longtemps ou plus récemment. La Fête des Langues c’est le moment d’apprendre à se connaître, se respecter, échanger.
C’est faire connaissance avec la langue, les coutumes, la cuisine… de l’autre. C’est s’ouvrir au monde.
La Fête des Langues, c’est aussi des expos, des débats et des forums sous les platanes, l’ouverture vers les écoles, la jeunesse.
C’est aussi écouter de la musique et des chants venus du fin fond de l’Auvergne, de Marseille ou de Toulouse, mais aussi d’Europe centrale, d’Espagne, d’Afrique ou d’ailleurs.
fete langues 2008.jpgNous avons passé des moments exceptionnels avec Rona Hartner, Oai Star, Kesaj Tchavé, Mercedes Peon…
Tout cela sur une place Decazes, pleine de monde.
Car la Fête des Langues c’est une vraie fête populaire : ouverte, généreuse, gratuite.
Un moment de bonheur, de paix et de fraternité.

C’était presque trop beau.
Dans la période de crise que nous sommes en train de vivre, lorsque l’Etat ou les collectivités locales veulent faire des économies, ils tapent d’abord dans la culture. Surtout lorsque cette culture est un peu « subversive », qu’elle incite à la solidarité et qu’elle engage un tant soit peu à réfléchir.

C’est ce qui arrive à la Fête des Langues. L’Etat, à travers la Drac, ne veut plus financer et le Conseil Général de l’Aveyron (qui ne voit que par le goudron et le béton) en profite pour diviser par deux son aide.
Il ne reste que les aides de la communauté de communes et du conseil régional.
Trop peu pour engager l’édition 2009 sans risque pour les organisateurs.
Lamentable !

Alors que faire maintenant.
Soutenir l’association Mescladis qui « a plein d'idées en tête pour l'avenir » et dont « l'envie de continuer est intacte ».
Et tout faire pour que l’édition 2010 de la Fête des Langues revienne place Decazes.

Photos : jlc

Lisez l’article de La Dépêche du Midi de ce jour en cliquant ici :

Téléchargez ci-dessous, l’article de Midi Libre de ce jour :
En 2009, la fête des langues sera muette.pdf

Le communiqué de presse de l’association Mescladis :

Vendredi dernier, 27 Mars, les divers responsables des stands de la Fête des Langues se sont réunis autour de l'association Mescladis. Ce fut un moment émouvant car les uns et les autres ne purent que constater avec grand regret qu'il était impossible d'organiser une Fête des Langues en 2009. En effet, les coupes sombres successives dans les subventions dont avait bénéficié cette manifestation inscrite dans le paysage du Bassin depuis 2002 empêchent que Mescladis se lance à nouveau dans l'aventure.

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31/03/2009

Et si on changeait tout !

altereco278-032009.jpgC’est le titre du dernier numéro du mensuel Alternatives Economiques.
Et c’est le thème de la conférence qu’animera Guillaume DUVAL, rédacteur en chef de cette revue économique, le jeudi 2 avril à 21 h, salle Henri Agel au cinéma La Strada à Decazeville. Cette conférence sera suivie d’un débat avec la salle.
C’est dans le cadre de la semaine du développement durable que cette conférence est donnée, semaine qui comporte localement de nombreuses animations.

03_26_09_duval.gifGuillaume Duval était l’invité d’Isabelle Giordano le 27 février dernier dans l’émission « Service public » sur France Inter pour parler justement du dernier numéro de son journal.

Quelles sont les causes réelles de ce déséquilibre économique entre nord et sud qui ont conduit à la crise que nous connaissons ?

podcast


La crise, occasion de changer ?

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Le business vert peut-il nous sauver de cette crise ?

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Faut-il créer de nouveaux indicateurs à la place du PIB ?

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Question d'actualité. A la place de ce décret très insufisant qu'est en train de mettre en place François Fillon, faut-il plutôt instaurer un salaire maximum ?

podcast


Voilà qui donne le ton de la conférence de jeudi prochain.
Venez nombreux ! Et c’est gratuit.