13/12/2006
Le cyberpaysage politique aveyronnais est une vaste friche
A lire l’édition aveyronnaise de La Dépêche du Midi d’aujourd’hui, les blogs politiques ne sont pas nombreux dans le département. Seulement une poignée. Les élus locaux n’ont semble t-il pas encore compris l’importance que va prendre dans les mois à venir ce moyen de communication interactif. Certes le contact direct est primordial dans un département rural, mais internet touche de plus en plus de monde, jeunes et moins jeunes. Je suis heureux de faire partie de ces défricheurs et la fréquentation de mon blog (1 049 visites en novembre pour 11 481 pages lues) me fait penser que les problèmes environnementaux de la planète, de l’Aveyron et du Bassin decazevillois intéressent de plus en plus de monde. Merci donc à tous les visiteurs.
A signaler l’ouverture il y a quelques jours du blog des Verts Aveyron
12:12 Publié dans Politique locale | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
Les Verts, meilleur parti politique pour défendre l’environnement
L’Alliance, regroupement de 80 associations de défense de l’environnement (WWF, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, Greenpeace, Les Amis de la Terre…) a évalué l’action des partis politiques en faveur de l’environnement lorsqu’ils étaient aux responsabilités.
L’UMP arrive dernière avec 4,5/20. Viennent ensuite l’UDF avec 5/20, le PC avec 5,5/20 et le PS avec 6,5/20.
Les Verts arrivent en tête avec une note de 11/20.
C’est certes encore faible, mais si les Verts souhaitent installer des mesures importantes pour l’environnement lorsqu’ils sont aux responsabilités, ces mesures sont malheureusement souvent revues à la baisse par leurs collègues avec qui ils ont conclu des alliances.
Pratiquement aucune radio ou télé n’a fait mention de cette notation importante des politiques environnementales. Juste un article dans Le Monde et quelques lignes dans Libération.
Tous ont préféré titrer sur la visite de Nicolas Hulot à Ségolène Royal.
Ségolène Royal a promis d’inclure des normes environnementales, notamment pour favoriser les énergies renouvelables, dans les permis de construire. C’est bien, mais elle va avoir du boulot. Elle ne doit pas connaître les difficultés qu’ont les élus locaux Verts à simplement essayer de faire intégrer les normes environnementales actuelles (RT 2005) ou la HQE (Haute Qualité Environnementale) dans les projets de construction ou de réhabilitation de bâtiments publics ou HLM auprès de leurs collègues socialistes.
Elle va devoir organiser des grandes séances de sensibilisation et de formation des élus socialistes qui sont encore dans leur grande majorité peu sensibles à l’environnement si ce n’est pour faire des effets oratoires.
Mais, j’ai bien peur, qu’une fois les élections présidentielles et législatives passées, le naturel revienne au galop. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Les seuls qui mettront en pratique les promesses électorales environnementales, ce sont les Verts, et cette notation de l’Alliance le montre.
10:15 Publié dans Environnement, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
12/12/2006
Quai de transfert des déchets : un NON surprenant d’Aubin
La dérobade des conseillers municipaux d’Aubin concernant l’installation d’un quai de transfert des déchets ménagers à Combes a de quoi surprendre. C’est après avoir visité celui de Millau qu’ils s’étaient portés volontaires pour accueillir cet équipement sur leur territoire.
Il faut dire que les décharges qui accueillaient les déchets sur le territoire de la communauté de communes étaient exploitées dans des conditions désastreuses.
Il y a presque dix ans, alors membre de l’ASGE (Association de sauvegarde et de Gestion de l’Environnement), j’avais participé à une opération de comptage de camions extérieurs au Bassin qui venaient déposer à la décharge du Montet. Des camions de tout le sud de la France qui venaient porter des déchets « non toxiques » de l’industrie automobile afin de « diluer » les boues de station d’épuration de la station de Viviez, chargées en métaux lourds. Ce sont du moins les renseignements que voulaient bien nous distiller les dirigeants du SIVU à l’époque. Nous avions compté jusqu’à 30 camions par jour. Par la suite, je ne suis pas sûr que le défilé de camions ait cessé, même encore dernièrement.
Bien avant d’être élu, je m’inquiétais de la décharge de La Romiguière, notamment de ses rejets de lixiviats dans le milieu naturel. Une fois élu en 2001, ma première demande a été que nous nous penchions sérieusement sur ce problème. A mon avis, et d’après l’étude réalisée en 1999 par une bureau spécialisé, la création d’un deuxième bassin de décantation était une opération urgente à mettre en place et l’exploitation de cette décharge devait faire l’objet de plus de soins. Je n’ai malheureusement pas été écouté.
Nous avons donc décidé dernièrement de mettre un terme à ces deux importants foyers de pollution, dus il est vrai, à un désintérêt ambiant sur tout ce qui touche à l’environnement en général et aux déchets en particulier de la part de leurs responsables et donc à une mauvaise exploitation de ces équipements.
Ces deux décharges seront fermées prochainement et réhabilitées dans la suite.
A la place, nous devions indiquer au SYDOM le lieu où nous souhaiterions voir installer un quai définitif de transfert des déchets ménagers ainsi que le lieu où installer un quai provisoire durant les travaux.
Je faisais partie de la délégation d’élus du Bassin qui s’est déplacée à Millau afin de voir (et de sentir) les désagréments que pouvaient provoquer l’installation d’un tel équipement.
Tout le monde a été convaincu qu’il n’y en avait pas. Le centre de transfert de Millau comporte de plus une unité de compostage de déchets fermentescibles et est situé sur une zone industrielle ou est implanté notamment le centre de restauration municipal. Pas une seule de ces entreprises riveraines ne semble être gênée par la présence d’un quai de transfert à proximité.
Pourtant, dès l’annonce de la possible installation de cet équipement sur la zone de la Bouysonnie à Combes (commune d’Aubin), quelques particuliers, poussés par l’opposition municipale, sont montés au créneau.
Cet équipement installé là, présentait pour eux tous les défauts du monde. Les décharges de La Romiguière et du Montet devait peut-être leur paraître exemplaires.
Dans la foulée, on s’en prend même à un futur lotissement HQE prévu sur les hauteurs.
Il faut dire que l’intérêt pour la nature et l’environnement des opposants à ce quai de transfert est tout relatif. Parmi elles, figurent même des personnes qui font un lobbying incessant afin de pouvoir faire de la moto et du quad dans la magnifique forêt de la Vaysse.
En résumé, comme pour de nombreux projets, leur message était clair : on veut bien un quai de transfert, mais loin de chez nous. Le syndrome « Nimby » a encore frappé (Not In My BackYard – Pas dans mon jardin).
Mais voir des élus changer d’avis si rapidement et leur emboîter le pas me semble incompréhensible.
Qu’a-t-il pu se passer ? Est-ce une manœuvre politique pour obtenir d’éventuelles compensations ? A l’approche des élections municipales, ont-ils cédés face au mécontentement d’une poignée d’individus manœuvrés de plus par l’opposition ? Est-ce une cabale contre la Communauté de Communes ?
Espérons que le bon sens reviendra et qu’une solution apparaîtra rapidement.
09:35 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
L’ « insoutenable » développement durable
Notre ami Jean Barrié s’est fendu d’un courrier traitant du développement durable et de ce qu‘en font certains, dans l’édition dominicale de Centre Presse.
Je ne peux résister à en donner ici quelques extraits.
« « Semaine du développement durable », « Journée mondiale de l’environnement », « Conférence sur le réchauffement climatique à Nairobi »… Il est partout le « développement durable » ! « La maison brûle » et soudainement, dans les hémicycles, dans les discours, dans les conversations, l’environnement est devenu le thème dont il faut obligatoirement parler.
Louable que de vouloir concilier économie, social et environnement. Cependant, cette généreuse idée effraya les milieux financiers qui virent là une entrave possible aux profits. Rapidement, elle fut dévergondée par les réformistes de tous bords qui décidèrent de « vider la coquille » car il était inconcevable que l’équilibre entre économie et environnement remette en cause le dogme du marché. Le monde de la finance s’empressa de se transformer en apôtre du développement durable, celui-ci ouvrant d’inattendues perspectives aux échanges marchands.
Le «développement durable devint une « tarte à la crème » inépuisable pour s’accaparer les marchés, un « plus médiatique » dans les colloques politiques et économiques. On a même prétendu « faire du développement durable » en élargissant les routes pour aller plus vite et plus nombreux vers les supermarchés qui encerclent nos villes, en promouvant le tri des déchets mais pas leur réduction à la source, en encourageant avec des primes l’agriculture dite « raisonnée » avec moins de pesticides mais sans les interdire, en invitant à économiser l’eau mais sans condamner les excès de l’irrigation… On peut même échanger ou vendre des « droits à polluer » en développement durable.
Le développement durable est devenu le contraire de sa définition initiale, une béquille servant d’alibi au système en place. Il est si dévoyé que ses initiateurs osent à peine l’évoquer ! … Certes, on fait semblant de prendre grand soin de celui-ci en responsabilisant les individus jusqu’à les culpabiliser, en adoptant des gestes simples (respect de l’eau, tri sélectif, économies d’énergies…).
Soit, mais parallèlement, aucune remise en cause par les décideurs d’un système économique ravageur ; toujours plus de camions, d’emballages, d’objets jetables, de plastiques, d’autoroutes, de grandes surfaces, d’agriculture intensive…pour plus de réchauffement climatique nous rapprochant du chaos ultime perçu comme inéluctable destin du Monde.
Heureusement, cette perspective mortifère peut être évitée à condition qu’un changement radical s’opère d’urgence. La seule solution réside dans une nouvelle logique généralisée basée sur le « bien vivre intelligent » et les « bonheurs simples », solidairement partagés dans une société des hommes remplaçant une suicidaire société des capitaux. La fin de la dictature de la finance et de la spéculation permettra alors à des développements aujourd’hui maltraités ou oubliés (social, humain, environnemental, culturel…) d’occuper toute leur place. Il est évident que l’humanité aspire à un développement global heureux, en harmonie avec la planète, libérée de la gangue étouffante du profit et de la consommation déifiés, ou l’écologie ne serait plus le jouet dérisoire d’un business d’outre-tombe. »
Malheureusement, sur la même page de Centre Presse que le courrier de Jean Barrié, un autre lecteur demandait une nouvelle route afin d’éviter Rodez et son agglomération par le sud et les pages « auto » présentaient des véhicules dont la moins puissante produisait 146 gCO2/km et la plus puissante 227 gCO2/km.
Ce n’est pas gagné, Jean. Mais tu as raison, c’est en répétant inlassablement ce message pour une autre société plus solidaire, plus frugale, plus joyeuse, moins matérialiste que nos concitoyens réagiront.
07:50 Publié dans Développement durable | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
10/12/2006
Depuis aujourd’hui, le train direct Rodez-Paris n’existe plus
Nous étions nombreux aujourd’hui en gare de Figeac à dire notre colère contre la suppression autoritaire de ce train direct par la SNCF. Dorénavant, les usagers désirant se rendre de Rodez à Paris (et en sens inverse) devront changer de train à Brive. Les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite qui prenaient ce train justement parce qu’il était direct seront pénalisées. C’est un fait de plus après tant d’autres, qui nous conduit vers une détérioration et un abandon progressif des services publics en zones rurales.
S’il y avait de nombreux élus de gauche et écologistes de l’Aveyron et du Lot à cette manifestation, les élus de droite ont comme d’habitude brillé par leur absence. Le dimanche doit être sacré pour eux. Pourtant à les écouter, ce sont les premiers à vouloir défendre les services publics en milieu rural, mais lorsqu’ils sont à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ils votent toutes les lois tendant à une destruction ou une privatisation de ces mêmes services publics.
Le train est vital pour nos régions. Mais il est également vital pour notre planète. Favoriser le rail pour le transport des voyageurs et des marchandises doit être une priorité.
Heureusement, La Région Midi-Pyrénées l’a bien compris en initiant un programme de 500 millions d'euros pour moderniser le réseau férré. Mais pas le gouvernement actuel et la direction de la SNCF.
Devant ce dictat, nous n’allons pas baisser les bras et nous serons sûrement appelés à nous mobiliser à nouveau dans les jours à venir. Restons mobilisés.
15:05 Publié dans Développement durable, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
07/12/2006
L'horreur SDF
Les infos du jour nous apprennent qu’un Français sur deux a peur de devenir sans domicile fixe. Près de 85 % pensent que le nombre de SDF a augmenté.
Il n’y a plus de secteurs et de classes protégées. Cette crainte de basculer dans la précarité et dans la perte de son logement touche maintenant les classes moyennes qui se croyaient intouchables. Mais quand les classes moyennes éternuent, les classes inférieures étouffent.
Je me suis souvenu de cette phrase de Patrick Declerk :
« Curieusement, le SDF, exclu parmi les exclus, se révèle à l’analyse, au contraire, tout ce qu’il y a de plus inclus. Il occupe position et fonction dans la société. Il joue sur la scène du théâtre social un double rôle essentiel. Celui de victime sacrificielle. Et celui du contre-exemple. Il est la moderne version du corps des suppliciés pourrissant jadis en place de Grève. L’incontournable démonstration du prix de la transgression. Que l’on s’attarde. Que l’on contemple. Que l’on médite. Et qu’on se le dise… Et derrière nos bienveillantes démocraties, se cache, mutique, mais vigilante, une totalitaire obligation : Citoyen sera productif ou, lentement, et passivement, et sans bruit, mis à mort. Que l’on ne s’y trompe pas. La souffrance est organisée, mise en scène, et nécessaire. L’ordre social est à ce prix. »
Patrick Declerck – Le sang nouveau est arrivé – L’horreur SDF – Gallimard – 10/2005
19:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
De la prison avec sursis pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires
Les marchands de panneaux publicitaires qui enlaidissent et polluent nos villes et nos villages peuvent dormir tranquille. Les publicitaires qui veulent nous faire croire que la pub est de l’information et non de la propagande également. La pub qui, dans le meilleur des cas, est du mensonge et au pire de la manipulation a de beaux jours devant-elle. La police et la justice aveyronnaises veillent à protéger ce bras armé et puissant du consumérisme aveugle.
J’avais raconté dans une précédente note la mésaventure arrivé à trois jeunes gens de la région de Saint-Affrique qui avaient bombardé avec des coquilles d’œufs remplies de peinture des panneaux publicitaires. Ils avaient été interpellés en flagrant délit par le PSIG local.
La sanction est tombée : quinze jours de prison avec sursis et 300 euros d’amende pour chacun des prévenus.
L’article paru dans Midi Libre, détaille la manière odieuse avec laquelle la présidente du Tribunal correctionnel et le procureur ont voulu donner une leçon à ces empêcheurs de consommer.
18:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
06/12/2006
La Région veut rénover le réseau ferré
Face au désengagement de l’Etat qui a décidé de décentraliser des compétences aux collectivités locales, notamment aux Régions et aux Départements, sans réellement transférer les moyens financiers qui vont avec, comment peuvent réagir ces collectivités qui doivent par ailleurs poursuivre leurs politiques locales engagées ?
De plus, la réforme de la Taxe Professionnelle décidée unilatéralement par l’Etat, va encore priver les collectivités locales de recettes précieuses.
La décision du Conseil Régional Midi-Pyrénées de moduler la TIPP (Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers) de 1,1 centime d’euro par litre de SP 95 et de 0,79 centime d’euro le litre de gazole me semble une bonne solution. Solution qui se justifie d’autant plus, puisque cette modulation de la TIPP va aider la Région à rembourser un emprunt de 500 millions d’euros pour rénover le réseau ferroviaire, et ainsi offrir une alternative crédible à l’utilisation de la voiture particulière et aux personnes ne possédant aucun moyen pour se déplacer.
Cette modulation de la TIPP ne changera pas grand chose du point de vue du citoyen-automobiliste, quand on sait que la hausse du prix à la pompe a été de 17% entre 2005 et 2006 à cause des tensions sur le marché international.
Mais elle va permettre d’améliorer le réseau ferré régional en état d’abandon par l’Etat et au Conseil Régional de poursuivre sa politique vers le rail par la création de nouvelle lignes, de mise en service d’autorails performants et de rotations plus nombreuses et plus rapides.
16:36 Publié dans Développement durable, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
Le Conseil Général de l’Aveyron veut traquer les fraudeurs au RMI
L’Aveyron serait-il devenu le repaire de dangereux réseaux de détournement d’argent public ? Le Conseil Général de l’Aveyron semble le croire. Pourtant, en 2005, seulement trois signalements de fraude au RMI ont été transmis au procureur de la République et en 2006 nous en sommes à 10 signalements pour un montant de 60 851,33 euros. Mais, face sûrement à cette « forte recrudescence », le Conseil Général va prendre en charge le salaire et les frais de déplacement d’un agent de la CAF, soit 60 000 euros, pour effectuer des contrôles auprès des « bénéficiaires » du RMI. Rappelons qu’en Aveyron, ils ne sont que 3 109.
La meilleure façon de combattre la fraude au RMI c’est d’offrir un emploi et un revenu décent à tout le monde. Il y a en France près de 5 millions d’actifs sans emplois. Et ce que le gouvernement Villepin-Sarkozy, ami des élus de la majorité du Conseil Général de l’Aveyron, a à leur offrir, ce ne sont dans le meilleur des cas, que des contrats précaires qui ne permettent pas de vivre. Alors que la pauvreté n’a jamais été aussi présente en France et en Aveyron, la fréquentation aux Restaurants du Cœur du département l’atteste malheureusement, la droite départementale préfère s’en prendre aux plus faibles et aux moins nantis.
La fraude aux prestations de la CAF en France s’est élevée à 21,5 millions d’euros en 2005. Soit 0,035 % des 61 milliards d’euros distribués. Elle est donc insignifiante et essentiellement due à des réseaux de malfaiteurs organisés qu’il faut certes combattre.
Mais il est indécent de culpabiliser aux yeux de la société tous les privés d'emplois et allocataires du RMI comme le fait le Conseil Général et son responsable de la délégation à l’Action Sociale.
Enfin, à titre de comparaison, 21,5 millions d’euros de fraude à la CAF en France, c’est sensiblement le coût de la remise en navigabilité d’une vingtaine de kilomètres de la rivière Lot, projet contesté, porté avec l’argent des contribuables par le Conseil Général de l’Aveyron et son visionnaire élu de Decazeville qui veut taper sur les chômeurs.
Les petites fraudes des Rmistes aveyronnais sont ridicules face à ce gaspillage d’argent public qui se répètera de plus chaque année dans les coûts de fonctionnement, comme pour Micropolis, Noria...
15:55 Publié dans Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
04/12/2006
Inondations : déjà trois ans et toujours rien de prévu
Pourquoi les élus ont-ils boycotté samedi dernier, la réunion organisée par l’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot pour commémorer les trois ans de la dernière forte crue qui avait occasionné des dégâts énormes tout en ne faisant par miracle aucune victime ?
Parce que les élus font le pari qu’il ne se produira pas de nouvelle inondation avant les prochaines élections municipales et cantonales et qu’il n’est pas utile de perdre du temps et de l’argent à proposer des solutions qui, si elles s’avèrent efficaces, n’en sont pas moins onéreuses (mais éviteraient beaucoup de dépenses inutiles), et ne sont surtout pas électoralistes.
Le « temps politique » est différent du « temps naturel » nous a expliqué Stéphane Beaumont, Maître de conférences à la Faculté de Droit de Toulouse et avocat de l’association.
16:30 Publié dans Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
26/11/2006
Cransac et Aubin cèdent aux desideratas du lobby des activités de loisirs motorisés
Alors qu’il semblait que le Bassin de Decazeville avancait vers un avenir où le développement durable ne serait pas un vain mot, des décisions malheureuses de certaines communes vont dans un sens inverse.
La décision d’Aubin et de Cransac d’accueillir l’année prochaine un rallye automobile, appelé « Rallye des Thermes » montre que, malgré toute la dynamique engagée pour l’environnement dans notre Agenda 21 avec notamment un Plan Climat Local, certains pensent encore qu’une activité motorisée polluante peut être vecteur de développement pour l’avenir de notre territoire.
Comment Cransac, qui s’enorgueillit à juste titre d’être une cité thermale verte, d’accueillir un Salon du Bien Etre, de réaliser un lotissement HQE chauffé par un réseau de chaleur au bois peut-elle accueillir une course automobile, synonyme de pollution, de gaspillage énergétique, de bruit, d’incitation à la violence routière…
En matière de communication, il me semble par ailleurs extrêmement préjudiciable et maladroit d’associer les thermes à une compétition automobile, d’associer gaz chauds de l’établissement thermal censés apporter une meilleure santé et gaz d’échappements d’automobiles responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences négatives sur notre santé et notre environnement.
Après la « montée impossible », qui n’a pas connu le succès escompté, la « route des gabarres » qui n’intéresse que quelques élus suivistes du conseiller général local, les Cransacois et les Aubinois auraient dû comprendre que ce genre de manifestation n’intéresse plus personne et est même à contre courrant de la prise de conscience écologique actuelle de la population.
Il n’est pas trop tard pour changer d’avis. Pour ma part je voterai contre toute subvention de la Communauté de Commune pour cette épreuve, si par malheur ce projet voyait le jour.
14:30 Publié dans Développement durable, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
Dominique Voynet commente son actualité de la semaine pour La Dépêche du Midi
L’environnement s’installe dans la campagne de 2007.
« Tout le monde lave plus vert que vert »
La Dépêche du Dimanche : L’environnement devrait être au cœur de la campagne présidentielle de 2007. Tous les candidats, qu’ils soient de gauche ou de droite, le disent. Qu’en pensez-vous ?
Dominique VOYNET : Oui, tout le monde lave plus vert que vert. Beaucoup de sujets sont abordés mais de façon très superficielle. Bien souvent, il n’y a pas de réel contenu dans les propos. Par exemple, j’entends les uns et le autres parler de biocarburants. Dans le débat public, cela nous met en difficulté. Nous, les Verts, nous parlons d’agro-carburants, ce qui est concret. Lors de sa dernière conférence de presse mensuelle, Dominique de Villepin a affiché la plus grande ausatisfaction sur la France en première ligne pour la biodiversité alors que nous payons 168 000 euros chaque jour pour non respect de la directive Natura 2000.
DDD : Nicolas Hulot occupe le terrain médiatique. Vous ne craigniez pas qu’il finisse candidat ?
D. V. : Je ne pense pas que Nicolas Hulot veuille être candidat. Pour faire prendre conscience de l’environnement, il a choisi les voies consensuelles. En parlant à la télévision, il rentre dans toutes les familles. Il alerte. Il ne me fait pas peur. S’il accule les gens à prendre position, c’est bien. Nicolas a pour lui un avantage. Il n’a pas de parti derrière lui. Il ne dépend que de lui. Il a aussi un handicap. Il n’a pas de parti pour construire un rapport de force.
DDD : Au cours des primaires au PS, Laurent Fabius a dit que s’il était élu, il mettrait en place un vice-premier ministre à l’environnement. Qu’en pensez-vous ?
D.V. : M. Fabius n’a rien compris. Il faut un vrai gros ministère de l’environnement et un vice-président qui ait la possibilité d’aller voir si les mesures écologiques, nécessaires au respect de l’environnement, sont prises et respectées. Le travail à accomplir est énorme. L’écologie peut contribuer au recul de la pauvreté dans notre pays. Dénoncer les délocalisations comme on le fait ne suffit pas. En parallèle, on crée très peu d’emplois. Or l’isolation des bâtiments, les éco-industries, sont un gisement à exploiter.
Clôture (extraits)
Vidéo envoyée par voynet2007
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21/11/2006
Apporter une réponse convenable au problème des animaux errants
Il faut bien avouer que le problème des animaux errants, chiens ou chats, ne bénéficie pas sur notre territoire d’une réponse convenable. Soit on l’ignore et on laisse faire, soit on se débrouille pour « porter » le problème aux communes voisines, soit on parque les animaux dans des locaux non adaptés. Quoi qu’il en soit, la réponse apportée n’est pas à la hauteur en termes de respect et d’hygiène des animaux.
L’action que nous menons sur Decazeville de capture des chats harets puis de leur stérilisation et leur identification avant leur remise sur leur site d’origine permet de stabiliser cette population. Mais, pour être efficace, cette action doit être mise en place sur tout le territoire de la communauté de commune car les chats ne s’arrêtent pas aux limites des communes.
Les chiens également.
L’article 213-3 du Code Rural stipule que chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale apte à l’accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants, abandonnés ou en état de divagation, jusqu’au terme des délais de garde (8 jours), soit du service d’une fourrière établie sur le territoire d’une autre commune avec l’accord de celle-ci.
Notre territoire n’a malheureusement pas de structure adaptée et le besoin s’en fait cruellement sentir.
La Communauté de Communes Decazeville-Aubin doit impérativement et rapidement s’intéresser à ce problème. C’est en effet à mon avis la structure adaptée pour prendre la compétence de ce problème.
Il faut rapidement trouver un lieu où implanter un refuge-chenil, établir un projet adapté à notre territoire et réfléchir au mode de gestion que nous voulons y appliquer. Ce service doit pouvoir répondre au problème des chiens errants, leur capture et leur accueil, mais également celui des chats harets de plus en plus nombreux.
La SPA et les amis des animaux doivent bien sûr être associés à cette réflexion.
Le refuge-chenil intercommunal du Nayrac à Figeac, qui vient d’être entièrement réhabilité, organisera bientôt une journée porte ouverte. J’encourage toutes les personnes concernées par ce problème à s’y rendre.
Dans les semaines qui suivent, j’organiserai une visite de ce chenil à destination des élus et des services techniques communaux et communautaires de notre territoire.
J’espère que ces visites sensibiliseront les élus et les habitants sur l’urgence à avoir une telle structure dans le Bassin.
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17/11/2006
OGM : soutien du Parlement européen à Gérard Onesta
La décision que vient de prendre le Parlement européen concernant la condamnation de Gérard Onesta à trois mois d’emprisonnement pour sa participation à l’opération de fauchage volontaire d’OGM à Menville est une claque contre le gouvernement et la justice de notre pays.
La Chambre des appels correctionnels de Toulouse avait condamné Gérard Onesta à une peine plus sévère que les autres participants jugés en même temps que lui. Elle avait donné comme prétexte que, « en sa qualité de parlementaire, il disposait, plus qu'un autre citoyen, des moyens pour se faire entendre dans les enceintes politiques, en particulier avec le soutien d'autres membres élus de son parti ou de son groupe à l'assemblée et, au besoin, des médias, étant donné qu'il est, selon le juge français, expert dans l'art de la communication ».
La décision du Parlement européen considère avec raison que ce « seul motif constitue une discrimination patente contre les hommes politiques élus. cela amènerait à la conclusion inacceptable que les membres d'un parlement ne peuvent agir qu'au sein des enceintes politiques, et que, hors de celles-ci, ils jouissent de moins de droits et de moyens d'expression que les autres citoyens ».
Le Parlement européen rappelle que l’intention de Gérard Onesta dans cette action était d'attirer l'attention sur le fait que la Cour de justice des Communautés européennes a donné tort à la France pour n'avoir pas transposé la directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement
Le Parlement européen envisage des mesures de soutien si, après avoir épuisé les voies de recours nationaux, Gérard Onesta veut en tout état de cause porter son affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.
Enfin, par cette décision, le Parlement Européen regrette même que le Protocole sur les privilèges et immunités des Communautés européennes du 8 avril 1965 n'offre pas au Parlement européen les moyens de prendre des mesures contraignantes pour protéger Gérard Onesta et décide, dès lors, de ne pas défendre l'immunité de celui-ci.
10:30 Publié dans Environnement, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
16/11/2006
Inondations : réunion d'information à Sommières
L’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot et son président Christian Caviale avaient pourtant bien fait les choses. Des invitations à tous les élus concernés avaient été envoyées. Si certains se sont excusés, d’autres n’ont même pas eu cette politesse. Peut-être attendent-ils la prochaine crue pour s’intéresser réellement à ce problème.
Nous avons vu comment une collectivité, touchée de plein fouet par des crues dont une plus importante en septembre 2002, a réagi.
Nous avons tout d’abord visité la ville avec Guy Daniel, adjoint au maire. Sommières est une ville médiévale magnifique.
Des plaques, marquant le niveau des inondations de 2002, sont présentes un peu partout en ville, ceci afin de garder la mémoire des inondations et renforcer une conscience du risque.
Après avoir été reçu par Guy Marotte, maire de Sommières, Guy Daniel nous a présenté les actions mises en place par le Syndicat Mixte Interdépartemental du Vidourle pour prévenir et modérer les crues. Rappelons que ce Programme d’Action de Prévention du risque Inondation (PAPI) a été retenu comme Projet Pilote National courant 2003 par le MEDD
- Développer et améliorer la culture du risque : les habitants que nous avons rencontrés dans les rues piétonnes lors de notre visite connaissent bien leur rivière et ses colères. Ils ont organisé leurs habitations et leurs commerces de manière à réagir rapidement si une crue arrivait.
- Mieux préparer les communes à faire face par l’amélioration de la surveillance et des dispositifs de prévision et d’alerte. Le Plan Communal de Sauvegarde qu’est en train de finaliser la commune de Sommières sera un modèle du genre.
- Réduire la vulnérabilité aux inondations des exploitations agricoles
- Retenir l’eau en amont par des actions de ralentissement dynamique. Le bassin du Vidourle dispose déjà de trois barrages écrêteurs. Après septembre 2002, le Conseil Général du Gard a fait réaliser sur l’ensemble des bassins versants de son territoire des études visant à apprécier la faisabilité de programmes d’édification de bassins de rétention (bassin sec, sans ouvrage de régulation). Sur le bassin du Vidourle, les résultats de l’étude ont conduit le comité syndical a décidé d’engager la réalisation de 20 à 30 petits barrages, nombre nécessaire pour atteindre des effets significatifs de réduction des lignes d’eau pour la gamme des crues comprises entre les périodes de retour 20 à 100 ans. Les ouvrages seront réalisés sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat, qui en sera le propriétaire. Le coût global de l’opération est d’environ 70 M€ Les six premiers sites ont été validés et la maîtrise d’œuvre est sur le point d’être engagée.
- Protéger les centres urbains denses contre les grandes crues par la réalisation d’aménagements de protection localisée. Une étude a débouché sur un parti d’aménagement, ambitieux et complexes, qui doit permettre de protéger les centres urbains denses (l’essentiel de la population) et assurer la tenue des digues actuelles. Son coût s’élève à au moins 40 M€. Les premiers aménagements concernent la consolidation définitive des tronçons de digues intéressants la sécurité publique. Une autre étude, particulièrement innovante (modélisation 2D) a été conduite sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat sur la commune de Sommières. Elle a mis en évidence les gains que l’on pouvait attendre d’aménagement de rétention à l’amont, pour les petites crues. Cette étude a également permis de définir un nouveau dispositif de protection (digue) d’une série d’habitations particulièrement exposées. Plus globalement, cette approche hydraulique fine, a permis de fournir une vision renouvelée, pédagogique et d’une grande précision du fonctionnement du fleuve dans la traversée de cette ville particulièrement exposée.
La réunion s’est terminée par la présentation du projet de plan communal de sauvegarde que la commune finalise avec la société montpelliéraine PREDICT avec qui elle a l’habitude travailler lors des épisodes pluvieux.
Qu’en conclure ?
- Que seule une vision globale du bassin versant du Lot peut apporter des réponses aux problèmes des crues et que seul un organisme interdépartemental peut en assurer la compétence.
- Que, si la culture du risque doit être améliorée et des plans de sauvegarde complets mis en place, des aménagements de ralentissement dynamique des eaux doivent également être prévus afin de ralentir et modérer les crues.
Un grand merci aux élus de Sommières et à l’Association des Sinistrés de la Vallée du Lot pour cette journée d’information.
Une autre réunion de travail sera organisée dans le Gard par nos amis de Sommières avec la participation directe du Syndicat Mixte Interdépartemental du Vidourle et de représentants du Conseil général du Gard.
En espérant que cette fois-ci, les élus, responsables et associatifs aveyronnais concernés seront de la partie.
18:40 Publié dans Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
14/11/2006
D’après « La Dépêche du Midi », les Verts ne sont plus à la mode
Nous avions bien conscience depuis longtemps que La Dépêche du Midi, journal du sud-ouest pro-nucléaire, pro 4 X 4 et anti-ours n’était pas d’un grand soutient pour les Verts. Un article intitulé « L’écologie est à la mode, pas les Verts » de l’édition du 11 novembre nous l’a confirmé.
« Pendant que le monde entier écoute Nicolas Hulot et l’Américain Al Gore avancer leurs propositions contre le réchauffement climatique, les Verts comptent leurs motions et leurs divisions... Pire, les rares thèmes qui unissent les Verts sont à contre courant de l’opinion et de la réalité. Ainsi le parti persiste dans l’autonomie par rapport au PS malgré les 2 % de Mme Voynet dans les sondages, refuse le nucléaire, énergie qui ne dégage pas de gaz à effet de serre, défend les destructions massives d’essais OGM en plein champ mal vécus par l’opinion et le monde de la recherche.
Les écologistes diluent leur programme dans des thèmes de société quand les autres érigent en priorité la défense de la planète, préoccupation pour les Français. »
Certes, le fait que le PDG de La Dépêche du Midi n’est autre que Jean-Michel Baylet, conseiller général du canton de Valence d’Agen dans le Tarn-et-Garonne ou est situé la centrale nucléaire de Golfech, a rendu ce journal maître dans la propagande pour le nucléaire.
Rappelons au passage, que le cumulard Baylet est entre autre, président du Conseil Général du Tarn-et-Garonne, mais également sénateur et même président du conseil de surveillance de la centrale de Golfech. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Je concède que les Verts sont parfois brouillons, que certains de leurs dirigeants ont des égos un peu envahissants. Mais quelques médias se font un malin plaisir de ne retenir que les petites phrases qui sont loin de représenter les idées et les actes dans les collectivités ou ils ont des responsabilités, d’un parti, dont on s’aperçoit tous les jours qu’il était en avance de vingt ans et qu’il l’est toujours.
Les Français eux s’en aperçoivent et lorsque l’on consulte les sondages TNS Sofres / Le Figaro magazine sur la côte de popularité des partis politiques, les Verts sont dans le peloton de tête avec 43 % d’opinion positive, contre 46 % pour le PS et 23 % pour le PC.
Quant au 2 % que les sondages donnent actuellement à Dominique Voynet, je prédis qu’une fois le débat sur les présidentielles lancé (après les primaires au PS et à l’UMP), et si les médias ne polluent pas la campagne par des thèmes certes importants mais qui doivent être traités sans démagogie, le score des Verts va aller en augmentant.
Nous sommes ravis que le monde entier écoute Al Gore et Nicolas Hulot. Ils ne font que répéter ce que nous disons depuis vingt ans. Mais ils bénéficient d'une meilleure écoute médiatique et n'ont pas à se frotter directement même s'ils les dénoncent, aux lobbies de toutes sortes dans la gestion quotidienne des collectivités.
Malheureusement certains ne vont faire que les écouter et continuer à ne pas les entendre.
Les propositions de Nicolas Hulot sont en deçà des propositions concrètes des Verts, et s’il ne fait aucun doute que beaucoup de partis politiques vont répondre favorablement au « pacte écologique », peu, une fois aux responsabilités le mettrait en place.
Concernant les OGM, rappelons que d’après un sondage CSA/Greenpeace réalisé en septembre 2006, 86 % des Français sont favorables à une interdiction totale de la production et de la consommation d'OGM ou à une interdiction temporaire le temps d'évaluer leurs conséquences sur la santé et l'environnement.
Certes ils sont un peu plus tempérés sur les destructions de parcelles, mais comment se faire entendre lorsque les législateurs et le gouvernement ne font pas leur travail.
Enfin, rassurons le journaliste de « La Dépêche ». Si au départ, huit motions étaient effectivement en compétition lors de ce premier tour, ce qui prouve au contraire la richesse des idées, elles devraient être beaucoup moins nombreuses lors de l’AG fédérale de Bordeaux les 2 et 3 décembre prochain.
14:35 Publié dans Politique locale, Verts | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
06/11/2006
Déchets ménagers en Aveyron, ça déborde !
La commission "Déchets" des Verts Aveyron avec Bruno Berardi vient de réaliser une étude sur la gestion des déchets ménagers aveyronnais afin de "prendre une photo" de la situation en 2005. L'objectif est de comparer la situation actuelle avec les prévisions du Plan Départemental. Si nous avons constaté l'élan nouveau des collectivités qui a permis la mise en place des collectes sélectives et des déchèteries, nous avons aussi mesuré le retard important du SYDOM (Syndicat Départemental des Ordures Ménagères de l'Aveyron) dans la mise en place des quais de transfert et surtout des centres de stockage de déchets ultimes.
Voir le dossier (en pdf) çi-dessous
Verts_12-Plaquette_dechets.pdf
14:55 Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
Où conduisent les politiques du tout électrique et du tout nucléaire ?
Une fois de plus, les limites du tout électrique et du tout nucléaire ont été franchies samedi soir.
La production d’énergie électrique est une énergie qui demande beaucoup d’énergie primaire, l’électricité ne se stocke pas et elle se transporte très mal. Il faut par exemple 100 kilowatts pour que seulement 30 kilowatts arrivent à notre domicile.
Plus nous centralisons nos unités de production d’électricité avec des énormes centrales thermiques (nucléaires ou classiques), plus il faut des lignes électriques puissantes, et plus la fragilité du système augmente.
Si l’on rajoute la surconsommation d’électricité poussée par les lobbies du nucléaire en France (EDF, Areva, fabricants de matériel électrique…), notamment pour le chauffage électrique et la climatisation l’été, on arrive à une grande panne comme samedi soir.
Certains, atteints du syndrome du pompier pyromane, proposent de poursuivre cette fuite en avant suicidaire : construire de nouvelles centrales nucléaires, construire de nouvelles lignes de transport d’électricité.
Les solutions résident au contraire dans l’arrêt de cette fuite en avant, par une politique énergétique de sobriété, d’efficacité et de développement des énergies renouvelables.
Sur 10 personnes qui viennent dans les CCAS demander des aides pour régler leurs factures d’énergies, 9 sont chauffées électriquement.
L’électricité est une énergie magnifique, mais ses applications thermiques sont désastreuses. Le chauffage électrique est un non sens économique, écologique et social.
Pénalisons le chauffage électrique (direct ou par pompe à chaleur non performantes) et favorisons au contraire les modes de chauffage écologiques, économiques et énergétiquement rentables : bois énergie, solaire, chaudières à condensation, dans des bâtiments et habitations biens orientés, bien isolés et bien ventilés (ventilation double flux). Arrêtons cette politique de climatisation systématique des locaux, d’autres solutions plus économiques et écologiques existent pour se protéger de la chaleur l’été.
Utilisons des ampoules basse consommation et débranchons les appareils que nous n’utilisons pas (ordinateurs, téléviseurs…)
Développons les modes de production d’énergie décentralisée, favorisant les énergies locales, renouvelables de préférence, qui réduiront les risques de pannes dues aux problèmes sur les grandes lignes de transport.
Investissons massivement dans l’installation de toits photovoltaïques et d’éoliennes. Modernisons les centrales hydroélectriques existantes de manière à augmenter leur production tout en favorisant une meilleure protection de l’environnement.
On le voit, de nombreuses solutions existent.
Les risques de reproduction du disfonctionnement de samedi soir sont grands : accident dans une centrale, rupture de lignes dues à une tempête comme en 1999, attentat sur une centrale ou des lignes…
Malgré la propagande honteuse et mensongère des lobbies de l’industrie nucléaire, soutenue par de nombreux élus de droite comme de gauche, les Français sont majoritaires pour que nous sortions du nucléaire et de son système tentaculaire fragile de transport de l’ énergie.
Mais tout cela ne sera possible que si nous bâtissons un véritable service public de l’énergie, multiénergies (hors nucléaire), décentralisé et démocratique.
12:15 Publié dans Energie | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | | Imprimer |
T’chat vidéo avec le président de Région sur l’environnement et le développement durable
Le 26 octobre dernier, l’ARPE, l’Agence Régionale pour l’Environnement organisait un T’chat vidéo avec Martin MALVY, président de la Région Midi-Pyrénées, dont les thèmes étaient l’environnement et le développement durable. Il était accompagné de Françoise DEDIEU-CASTIES, Présidente de l'ARPE et de Didier HOUI, Directeur de l'ARPE.
Même si divers sujets régionaux ont été abordés, on reste sur sa faim avec ce genre d’exercice, tant certaines problématiques qui nous semblent importantes n’ont pas été évoqué ou d’une manière trop rapide, tandis que d’autres, plus anecdotiques ont fait l’objet d’un temps trop important.
12:02 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |
04/11/2006
Nuit blanche contre la suppression de la ligne directe Rodez – Paris
Après des menaces de suppression de divers trains de nuit, pourtant très utiles pour être dans la capitale dès les premières heures de la matinée, la SNCF va supprimer une liaison directe de journée entre Rodez et Paris. Une fois de plus, nous assistons à une détérioration de la qualité d’un service public en zone rurale.
A l’initiative du Comité de défense de la ligne directe Rodez-Paris/Paris-rodez et promotion du rail en Midi Pyrénées, nous étions 300 personnes la nuit dernière en gare de Saint-Christophe entre Rodez et Decazeville, élus, usagers et cheminots pour dire que n’acceptions pas cette décision unilatérale et injustifiée de la part de la direction de la SNCF.
L’intervention de Marie-Claude Carlin, porte-parole des Verts Aveyron a porté sur l’utilité des transports collectifs pour notre environnement, mais également pour le maintien de l’activité des zones rurales.
« Alors que le réchauffement climatique menace notre environnement, notre santé et même notre économie, la réponse à nos déplacements, principaux facteurs de gaz à effet de serre, doit être dans les transports collectifs et le rail en particulier. Le transport des marchandises doit également emprunter le rail.
Au lieu de cela, nous assistons à un abandon de la SNCF de diverses lignes et services et à une forte dégradation du réseau ferré géré par RFF (Réseau Ferré de France) ».
Les autres intervenants de la gauche aveyronnaise ont fort justement stigmatisé l’hypocrisie des parlementaires UMP aveyronnais qui, à Paris, votent toutes les lois et tous les budgets défavorisant les services publics, les transports collectifs et le rail en particulier, et de retour dans l’Aveyron font semblant de défendre à des fins électorales, ces mêmes services publics.
Aucun de ces parlementaires n’était d’ailleurs présent à Saint-Christophe.
Cette suppression de ligne directe devrait entrer en vigueur à partir du 10 décembre, mais tout sera fait pour que Madame Idrac, présidente de la SNCF, revienne sur sa décision.
« Ce n’est pas un baroud d’honneur » a rajouté hier soir Marie-Claude Carlin, car nous allons continuer notre combat.
11:38 Publié dans Développement durable | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer |