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13/02/2007

Reconnaissance de notre Agenda 21 par le MEDD

medium_FIRMI-DEVELOPPEMENT-DURABLE.pngLe Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDD) vient de donner la liste des 32 premiers projets d’Agenda 21 reconnus exemplaires dans leurs démarches et leurs actions.
Il s’agit de mettre en valeur les projets de territoire qui s’inscrivent dans les principes du développement durable en leur attribuant le logo créé à cette occasion : « Agenda 21 local France ».
L'Agenda 21 de la Communauté de Commune Decazeville-Aubin figure dans cette liste en compagnie d'autres projets en Midi-Pyrénées.
Nous devons beaucoup cette reconnaissance par le MEDD à Sébastien Keiff, qui a su mener avec les élus, le conseil de développement local et la population une démarche dynamique qui a abouti aux 22 actions réparties sur 4 thèmes de notre Agenda 21.
Remercions également l'ARPE (l'Agence Régionale Pour l'Environnement) qui nous a accompagné durant toute cette démarche. Qu'il y ait 5 projets de Midi-Pyrénées parmi les 32 retenus en France n'est pas le fruit du hasard, mais de l'implication et de la qualité du personnel de cette structure régionale.
Cette reconnaissance est prononcée pour une période de 3 ans. Elle peut être prolongée de deux ans sur la base d’un rapport d’avancement des actions et des résultats fournis par le porteur de projet.
Il est donc important que notre Agenda 21 entre dans sa phase d’application en respectant le calendrier que nous nous étions fixé lors du conseil communautaire du 26 septembre 2006.

Malheureusement, avec le départ de Sébastein Keiff, tout semble bloqué.

C’est pourquoi je me propose de poser une question lors du prochain conseil communautaire pour savoir où en est la recherche d’un chargé de mission Développement Durable en remplacement de Sébastien Keiff, poste qui me semble indispensable pour notre Agenda 21, mais également pour d’autres actions touchant à la protection de notre environnement et au développement des énergies renouvelables.

12/02/2007

AG du Collectif des sinistrés des inondations du Bassin

medium_ROCHER_DU_VIAL-41203.pngMême si je n’étais pas dans le premier rang avec le maire de Boisse-Penchot et le Conseiller Général, j’étais bien présent samedi dernier à l’assemblée générale du Collectif des sinistrés des inondations de 2003 du Bassin.
Mon intérêt pour tout ce qui touche la rivière Lot et ce dossier tout particulièrement n’est pas d’aujourd’hui et je resterai toujours attentif aux observations et aux attentes des associations. Mais je le suis doublement en tant qu’élu de Decazeville dont le Riou-Mort est un affluent du Lot et même triplement en habitant Livinhac (qui n’avait envoyé aucun représentant à cette assemblée)
Les responsables du bureau du Collectif nous ont fait part des difficultés rencontrées pour débloquer certains projets ou problèmes, que ce soit pour l’installation de sirènes afin d’alerter la population d’une éventuelle crue, des disfonctionnements de certaines microcentrales et de l’évacuation de matériaux déposés par la rivière depuis des années et qui forment un « bouchon » à Laroque-Bouillac.
Je suis intervenu pour dire que les communes doivent adopter un Plan Communal de Sauvegarde pour répondre rapidement à tous les risques répertoriés sur leur territoire et notamment les inondations. Ces plans prévoient des moyens d’alertes de la population (sirènes, appels téléphoniques automatiques…), des moyens pour faire face à l’accueil de personnes sinistrées ou d’autres idées évoqués par le Collectif comme, par exemple l’installation de groupes électrogènes à des endroits stratégiques non éclairés.
J’ai précisé que les problèmes locaux (disfonctionnement des microcentrales, « bouchon » de Laroque-Bouillac) constituent certes des facteurs aggravants, mais que l’afflux d’eau important en amont est le principal responsable des crues.
Si les barrages de Sarrans et de Granval n’avaient pas pu retenir une grande quantité d’eau en 2003, la crue aurait été semblable ou supérieure à celle de 1927. Il convient donc d’avoir une réflexion globale et des actions sur le bassin versant du Lot (le Lot et ses affluents) afin de pouvoir retenir l’eau en amont (par des moyens de ralentissement dynamique) et de faciliter l’écoulement à d’autres endroits (sans envoyer des masses d’eau chez le voisin plus bas).
Seule l’Entente Interdépartementale de la Vallée du Lot, qui est un EPTB (Etablissement Public Territorial de bassin) peut se charger de cette mission.
Je réclame depuis longtemps la création sur le bassin versant du Lot d’un PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations).
Jusqu’ici l’Entente faisait la sourde oreille, mais d’après le Conseiller Général, le dernier bureau de l’Entente a décidé de prendre ce dossier en charge.
Voilà donc une bonne nouvelle.
Il serait important que les associations locales comme le Collectif des sinistrés du Bassin qui possèdent une connaissance approfondie de la rivière participent à cette réflexion.

11/02/2007

Visite du nouvel Hôtel de Ville HQE d’Echirolles lors des Assises de l’Energie

Voici une petite vidéo sans prétention réalisée lors de la visite du tout nouvel Hôtel de Ville d’Echirolles construit selon la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), à l’occasion des dernières Assises de l’Energie. Elle comporte les interventions de Jean-Paul Vial, 1er adjoint au maire, de Jean Caballero, directeur général des services de la ville d’Échirolles et de Jean-Yves Guibourdenche, architecte de l’Agence Arcane ainsi que quelques échanges avec le public.
Cette vidéo pourra servir notamment à tous les visiteurs qui n’ont pu noter toutes les paroles des intervenants.
Ce que j’ai retenu de cette visite c’est que, lorsqu’il y a une volonté politique et que l’on s’entoure de personnes compétentes (maître d’œuvre, architectes, entreprises…), on arrive à construire sans pratiquement aucuns frais supplémentaires des bâtiments confortables, économes et écologiques. Tout le monde s’y retrouve : élus, employés, contribuables locaux.
Un exemple à suivre.

06/02/2007

Quand notre député parle de « développement durable »

medium_sergeroques.jpgLors des questions au gouvernement, notre député s’est enhardi aujourd’hui d’une question à M. de Robien, ministre de l’éducation :

« M. Serge Roques – Le développement durable est plus qu'une question d'actualité ou un slogan de campagne : c'est un véritable enjeu vital pour l’humanité et l’avenir de nos enfants. Toutes les directives, aussi efficaces soient-elles, ne suffiront pas à modifier certaines habitudes dont les conséquences peuvent être très graves. Il est nécessaire d’adopter de nouveaux comportements et cette prise de conscience doit être encouragée dès le plus jeune âge. Je ne vois pas, Monsieur le ministre de l’éducation nationale, de cadre plus privilégié que celui de l'école pour apprendre à nos enfants la meilleure façon d’agir afin de préserver la planète.
Quelle est votre politique pour que tous les jeunes Français soient profondément sensibilisés aux enjeux du développement durable et pour que demain, quand ils seront adultes, ils se comportent de manière respectueuse à l’endroit de notre planète ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) »


L’éducation des enfants passe aussi par l’exemple.
Le concours d’illuminations de commerces et d’habitations de particuliers organisé pour Noël par le député-maire de Villefranche-de-Rouergue est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire.
Apprendre aux enfants à ne pas gaspiller l’énergie est primordial.
Il est vrai que notre député, tout comme M. Godfrain qui avait organisé le même concours à Millau, est un fervent défenseur du nucléaire et qu’il ne s’est pas beaucoup mobilisé pour défendre les habitants de Sanvensa, pourtant sur sa circonscription, contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires en site granitique.

Notre ami Jean Barrié avait bien raison lorsqu’il parlait du dévoiement de certains élus, dont leur candidat à la présidentielle a signé le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, qui se gargarisent à longueur de journée de « développement durable » et font tout le contraire dans leur ville et à l’Assemblée nationale.

05/02/2007

Jean Puech trouve que les Rmistes aveyronnais touchent trop d’argent

Jean Puech, sénateur UMP et président du conseil général de l’Aveyron et son collègue UDF du Rhône Michel Mercier appellent à la création d’allocations différentielles du RMI selon les situations locales. « Ce n’est pas la même chose de vivre avec 410 euros à Rodez que dans le centre de Paris » rajoutent-ils.
Pour eux, 410 euros par mois c’est déjà trop pour des chômeurs vivant en Aveyron.
Non contente de truquer les chiffres du chômage comme le démontre le collectif « les Autres Chiffres du Chômage », par des radiations massives et en faisant basculer certains chômeurs de la catégorie 1 (seule comptée dans les chiffres officiels) vers les catégories 2 à 8, la droite veut maintenant baisser le montant des allocations des Rmistes dans les zones rurales.
Il est vrai que M. Puech ne doit pas souvent faire ses courses au commerce du coin comme il ne doit pas connaître le coût d’un loyer dans le centre de Rodez et régler tout cela avec 410 euros mensuel. Après la traque aux fraudeurs au RMI lancé en décembre dernier par le conseiller général responsable des affaires sociales Christian Tieulié, c'est au tour de Jean Puech de s'en prendre aux plus faibles.
Il faut au contraire revoir à la hausse tous les minimas sociaux.
Je souhaite que l’Assemblée des Départements de France présidée par le socialiste Claudy Lebreton va s’élever contre cette mesure proposée par M. Puech.

Enfin, un rapport de l’Observatoire de la décentralisation présidé par Jean Puech, note que les dotations de l’Etat pour le financement du RMI n’ont couvert que 91 % des dépenses effectives. Ce n’est un secret pour personne que la décentralisation des charges vers les collectivités locales n’a pas été suivie des moyens financiers appropriés. C’était d’ailleurs le but de la manœuvre afin de baisser les impôts nationaux des plus riches, quitte à faire augmenter les impôts et taxes des collectivités locales. Qui sont les perdants ? Toujours les mêmes, les petits et moyens contribuables ainsi que les plus pauvres.

04/02/2007

Retour des 8èmes Assises de l’Energie à Grenoble

medium_ASSISES-GRENOBLE.pngLes « Assises de l’Energie » de Grenoble sont un rendez-vous que je ne veux pas manquer tant elles constituent un état des lieux du domaine de l’énergie, mais également le lieu de présentation de toutes les expériences actuelles en France et en Europe. Elles se déroulent tous les deux ans en alternance avec Dunkerque. Cette année, nous étions plus d’un millier de congressistes.
Le premier jour est consacré à des visites de sites. J’avais choisi un circuit débutant à Vif, afin de visiter une chaufferie bois. Je commence maintenant à bien connaître ce genre d’installation et le développement des chaufferies bois en Isère et en Rhône-Alpes en général est impressionnant. L’Aveyron devrait s’inspirer des politiques départementales Iséroises dans ce domaine.
Le circuit s’est poursuivi par la visite du nouvel Hôtel de Ville d’Échirolles. De construction simple, deux ailes sur trois étages de part et d’autre d’un vaste atrium, pensé et construit selon la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), il allie fonctionnalité, esthétisme, écologie et confort. Une merveille de bon sens ! Tout a été pensé pour avoir un impact moindre sur l’environnement durant le chantier. Le bâtiment a été conçu pour minimiser les consommations d’énergie que ce soit pour l’éclairage, le chauffage en hiver ou le rafraîchissement l’été. Alors que ce bâtiment a été réfléchi durant l’été 2003 en pleine canicule, il a été choisi de ne pas le climatiser. Un puit canadien rafraîchit l’air de l’atrium et des protections solaires mobiles sur les façades et la verrière protègent des rayons de soleil.
Le confort hygrothermique, acoustique et visuel ainsi que l’écogestion de l’eau, des déchets constituent les autres cibles prises en compte dans ce bâtiment.
Le directeur général des services de la Ville d’Echirolles, qui au départ n’était pas favorable à ce projet, nous a confié avec enthousiasme le plaisir qu’il a, lui et la plupart de ses collègues, à travailler dans cet environnement. Le premier adjoint au maire, Jean-Paul Vial, semblait également fier et satisfait de cette réalisation. Il y a de quoi.

Le lendemain lors de la session d’ouverture, peu de nouveautés. L’intervention de Michèle Pappalardo, présidente de l’ADEME n’a pas apporté grand chose. Nous sommes entré dans une période d’observation qui va durer le temps des élections, présidentielles et législatives, mais j’ai bien peur jusqu’en 2008, après les sénatoriales.
Les représentants de la ville et des entreprises de Freiburg im Breisgau en Allemagne, exemple européen en matière de ville écologique visitée par de nombreux élus français, ont présenté leurs réalisations.
La séance plénière de jeudi en direct de Bruxelles avec le commissaire européen à l’énergie Andris Pielbags, le vice-président d’Eurochambres Günter Bauman, Michel Delebarre président du Comité des Régions ainsi que Michel Destot présent à Grenoble, a montré que l’Europe de l’énergie n’est pas pour demain.
La table ronde politique qui suivait, animée par Olivier Ihl, Directeur de l'IEP de Grenoble, présentait les carnets de campagne des divers candidats autour de l’énergie. Étaient présents, Marcel Deneux, pour l’UDF, Béatrice Marre pour le PS (candidate sur la 3ème circonscription de l’Aveyron), Daniel Paul pour le PC et Stéphane Poli pour les Verts. L’UMP, malgré de nombreux rappels, n’avait pas envoyé d’intervenant. Voilà qui en dit long sur l’intérêt pour l’environnement et l’énergie d’un candidat qui vient pourtant de signer le Pacte Ecologique.
A noter à ces Assises une forte participation de congressistes et d’intervenants Verts dans les divers « ateliers », venant présenter les nombreuses expériences, projets et réalisations mis en place dans les collectivités où ils sont présents.
A notre arrivée à ces Assises, une gommette de couleur allant du rouge au vert foncé était apposé sur notre badge. Vert foncé pour les congressistes venus en train et rouge pour ceux venus en avion. Avec mes collègues lotois, nous étions venu à quatre en covoiturage, ce qui nous a valu une gommette vert clair. J’aurais bien aimé aller à Grenoble en train, mais il faut compter au moins quinze heures et passer une nuit dans le train (aller à Paris, puis redescendre à Grenoble ! ) contre moins de six heures en voiture.
Prochain rendez-vous, le salon des Energies Renouvelables, couplé avec Ecobâtir et Eurobois, qui se déroulera du 14 au 17 février à Eurexpo Lyon.

medium_ECHIROLLES-MAIRIE.png

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27/01/2007

Ouverture du site de campagne de Dominique Voynet

medium_Accueil.pngVenez découvrir le site de campagne de Dominique Voynet avec la présentation dynamique par Marianne du Projet des Verts.
Ce site comporte un lien vers le blog de campagne et l'ouverture dans les jours qui suivent d'une FAQ (Foire Aux Questions) très complète qui sera réactualisée en permanence.

07:20 Publié dans Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer |

26/01/2007

La démocratie en Aveyron est mal en point

medium_LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE.pngPas un jour ne passe sans que des faits nouveaux viennent nous démontrer le déficit démocratique dans ce département du en grande partie à son président du Conseil Général et à ses amis.
Un des derniers faits est le courrier envoyé par M Puech et son fidèle serviteur dans l’ouest aveyronnais, le député Serge Roques (auteur dernièrement d’un « Hommage à un lutteur infatigable », lettre élogieuse sur Jean Puech aussi mensongère que ridicule), à Brice Hortefeux, ministre délégué aux Collectivités Territoriales, pour protester contre l’adhésion de la commune de Capdenac dans l’Aveyron à la communauté de communes de Figeac-Cajarc dans le Lot.
Rappelons que ce sont ces mêmes personnes qui avaient saboté ce formidable projet qu’était le Pays Quercy-Rouergue, projet qui avait le tort à leurs yeux d’être à cheval sur deux département et qui aurait donc pu échapper à leur pouvoir. Ils avaient été bien aidés en cela par des élus serviles de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du conseiller général de Decazeville. Tout cela contre l’avis de la population locale et des forces vives de ce territoire qui voyaient fort justement dans ce projet la confirmation de l’existence d’un « territoire de vie » à la destinée commune et une formidable opportunité.
Depuis, le Pays du Rouergue Occidental est devenu une coquille vide qui sert simplement de guichet pour financer divers projets, malgré la bonne volonté de quelques élus et personnes de la société civile qui avaient connu l’enthousiasme de la création du Pays Quercy-Rouergue.

Deuxième fait, la conférence de presse tenue hier par le candidat sarkoziste de la première circonscription de l’Aveyron, Thierry Puech.
Pour lui, il ne devrait y avoir aucun représentant de l’opposition dans les conseils de développement de l’Agglo du Grand Rodez ou du Pays ruthénois.
Voilà qui en dit long sur l’idée que se fait de la démocratie le fils de Jean Puech.

Quand le népotisme s’ajoute au despotisme.

22/01/2007

Les limites d’un sondage

medium_demain_ml.jpgOn reste abasourdi à la lecture du sondage réalisé par l’IFOP pour le compte de Midi Libre et Centre Presse sur les priorités des habitants de la région Languedoc-Roussillon, plus ceux de l’Aveyron.

Le problème de ce genre de sondage réside dans la formulation des questions, car l’on sait bien que selon cette formulation, la réponse peut être totalement différente.

Tous les sondages montrent que les salariés sont majoritairement favorables au maintien des 35 heures dans leurs entreprises, mais qu’ils aimeraient certes gagner plus. Même l’IFOP l’avait noté dans un sondage du 30 janvier 2005.
La formulation de la question pour ce dernier sondage IFOP/Midi Libre - Centre Presse aux aveyronnais est : « êtes-vous opposé ou favorable à l’assouplissement de la loi sur le temps de travail pour que ceux qui veulent gagner plus en travaillant plus puissent le faire ? ».
La question posée ainsi, on impose avec certitude ce dogme libéral que seule une augmentation du temps de travail est susceptible d’augmenter le revenu.

La revalorisation du SMIC, la remise en cause du temps partiel non choisi, tout cela n’a même pas effleuré les concepteurs de ce questionnaire

D’autre part on oublie les 4 millions de privés d’emploi qui n’auront aucune chance d’en retrouver un si on augmente le temps de travail de ceux qui en possèdent déjà un.
On sait que la baisse du temps de travail a permis de créer au moins 350 000 emplois.

Pour ma part j’aurais préféré une autre formulation de la question : « êtes-vous favorables à la généralisation des 35 heures, voire une baisse accrue du temps de travail en même temps qu’une forte revalorisation des bas salaires pour permettre aux 4 millions de privés d’emploi d’en retrouver un ? »

Idem pour la deuxième question : « êtes-vous opposé ou favorable à l’alignement des régimes spéciaux des retraites (SNCF, EDF, RATP) sur le régime général des retraites ? »
La question pertinente aurait été le contraire : « êtes-vous opposé ou favorable à l’alignement du régime général des retraites sur celui des régimes spéciaux ? »
Les réponses auraient été autres.

Mais je sais bien que les tenants de ce libéralisme sauvage me diront que c’est de l’utopie, que ce n’est pas « économiquement » réalisable.
Pendant ce temps, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres dans le monde et en France.
C’est d’ailleurs ce que note Centre Presse aujourd’hui dans un article sur les Etats-Unis mais également hier en signalant un rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie qui notait que le revenu des médecins spécialistes a progressé trois fois plus que celui des salariés depuis 1990.

Ce sont donc bien des choix politiques qui peuvent supprimer les inégalités ou les augmenter.
Mais il semble que Midi Libre et Centre Presse ont choisi de poser les mauvaises questions pour obtenir les réponses qu’ils semblent souhaiter.
Heureusement des journalistes ont des analyses plus réalistes que des sondages. Hervé Kempf, journaliste au « Monde » (du même groupe que Midi Libre et Centre Presse) vient de sortir un livre qui résume bien l’état social et écologique de notre planète.
Il nous faut «comprendre que crise écologique et crise sociale sont les deux facettes d'un même désastre. Et que ce désastre est mis en oeuvre par un système de pouvoir qui n'a plus pour fin que le maintien des privilèges des classes dirigeantes»
Un livre salutaire (Comment les riches détruisent la planète, de Hervé Kempf, aux Editions du Seuil).

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15/01/2007

Visite du Bassin avec Patrick Farbiaz

medium_CHEVALEMENT-VERTS-130107.pngNous avons profité de la venue de Patrick Farbiaz, membre du Collège Exécutif des Verts, mais également Attaché parlementaire de Noël Mamère, pour organiser avec quelques militants aveyronnais une visite des différentes communes du Bassin.
Nous nous sommes rendus sur le plateau de l’ancienne exploitation minière de Decazeville et son chevalement qui va être entièrement restauré et nous avons pu bénéficier d’une vue magnifique sur le site de la Découverte et de son lac.
Nous avons par la suite fait le tour des différentes zones industrielles et des derniers aménagements de la zone du centre : cinéma « La Strada » et « Maison commune emploi-formation » réalisés par la Communauté de communes, ainsi que du « Laminoir ».
Après un passage à Aubin, nous nous sommes rendus à Cransac, où tout le monde a été émerveillé par le bâtiment en bois des nouveaux Thermes.
Nous sommes retourné à Firmi en passant par Viviez, Boisse-Penchot et Livinhac.
Cette visite a été très instructive pour les militants Verts présents et également pour Patrick Farbiaz.

Retrouvez les interventions de Patrick Farbiaz, de Roger Lajoie-Mazenc et de Jean-Luc Mélenchon lors de la réunion publique pour la défense des services publics à Firmi, samedi dernier.

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14/01/2007

Journée citoyenne pour les services publics à Firmi

La journée citoyenne organisée par le Collectif aveyronnais de défense et de développement des services publics a été un succès. La participation au vote tout au long de la journée ainsi que la réunion publique organisée à 17 heures ont connus une bonne affluence.
Parmi les intervenants des différents partis politiques qui se sont succédés à la tribune, Patrick FARBIAZ membre du Collège Exécutif, représentait les Verts.


Vous pouvez également voir l’intervention d’ouverture de cette réunion publique par Roger LAJOIE-MAZENC, maire de Firmi, ainsi que l'intervention de Jean-Luc MELENCHON.

13/01/2007

Journée citoyenne à Firmi aujourd’hui

medium_FIRMI---LA-POSTE.pngLa saisine réalisée le 2 septembre sur la commune de Firmi, a été un succès. 717 électeurs de la commune ont demandé par leurs signatures la tenue d’un référendum d’initiative populaire sur les modifications d’ouverture et de services de La Poste.
L’organisation par la mairie de ce référendum n’a pas été autorisée par la préfecture, ne rentrant pas dans le cadre légal actuel.
Néanmoins, l’expression populaire des citoyens de Firmi doit être respectée.

Le collectif Aveyronnais de défense et de développement des services publics a décidé d’organiser une expression citoyenne locale.

Cette expression a lieu aujourd’hui 13 janvier 2007 de 8h à 17h à Firmi. Elle sera ouverte à toutes les personnes intéressées.

A partir de 17h, meeting sur les services publics
Salle des fêtes de FIRMI, avec :
- Bernard DUFAIX, président de la fédération nationale Convergence des collectifs départementaux de défense des services publics
- Marie Claire CULIÉ, membre du comité national du Parti Communiste Français en charge des services publics.
- Christian MARTIN, Secrétaire national du Parti Socialiste aux services publics.
- Lucien JALLAMION, Délégué National du Mouvement Républicain et Citoyen, au monde du travail et au service public.
- Francis MARTIN, président de la Fédération PRG de l’Aveyron
- Patrick FARBIAZ, Membre du Collège Exécutif des Verts, délégué à l’International, à l’altermondialisation et à l’Outre-Mer
- Jean Luc MÉLENCHON, Sénateur PS de l’Essonne, fondateur de l’association Pour une République Sociale (PRS).
- Et sous réserve, José BOVE, porte parole de l’association altermondialiste Via Campésina.

10/01/2007

Les vœux exécrables du président du Conseil Général

medium_jean.puech.pngOn aurait pu penser qu’après avoir annoncé qu’il ne se représenterait pas aux prochaines élections cantonales, le président du Conseil Général et ancien ministre Jean Puech présenterait à Decazeville des vœux apaisés et sereins. Il n’en en rien été. Au contraire.
Tous ceux qui ne pensent pas comme lui en ont pris pour leur grade. Pêle-mêle, tel maire qui aurait émis des critiques, le collectif du Bassin « Tous ensemble », un conseiller général socialiste ruthénois qu’il a traité de moins que rien, la conseillère régionale locale représentant Martin Malvy qu’il a accusé d’être en « pré-footing » électoral.
Il est vrai qu’elle avait eu le malheur de lui dire que « sans le désengagement de l’État, la déviation de la RN 140 à Viviez, devenu RD 840, serait déjà réalisée ou en cour de finition ».
Elle aurait pu rajouter que ce désengagement de l’État, dû aux pressions de M. Puech pour départementaliser la Nationale 140 qui traversait le Bassin, a pour but de dévier le flux économique vers un futur itinéraire déjà en construction passant par son fief de Rignac et d’assécher ainsi le Bassin.

Après s’être gargarisé du succès de la campagne publicitaire TV en cours pour promotionner l’Aveyron (800 000 € pour un air de Michel Polnareff, parti aux USA parce qu’il payait trop d’impôts - décidemment c’est une manie à l’UMP), il s’est glorifié des chiffres démographiques légèrement excédentaires (c’est le cas de beaucoup de départements ruraux) ainsi que du faible taux de chômage dans ce département (qui tient plus au fait qu’une fois partis pour leurs études, les jeunes reviennent rarement en Aveyron).

Tout cela sous l’œil amusé et complice de son « cher ami » Christian Tieulié, conseiller général de Decazeville qui aura du mal à se présenter aux futures échéances comme étant apolitique.

Bien sûr, pas un mot sur le démantèlement des services publics en Aveyron et sur les charges nouvelles pour les contribuables aveyronnais dues à une décentralisation de responsabilités sans les moyens financiers appropriés, tout cela mis en place par ses amis du gouvernement Villepin-Sarkozy et par les lois qu’il ne manque pas de voter au Sénat.

Je ne me rendrai pas l’an prochain aux vœux du président du Conseil Général, je connais déjà le discours. Vu la proximité des élections locales, cela risque d’être pire. J’ai passé l’âge de prendre des leçons et je n’ai pas envie de revoir des personnes qui défendent notre territoire insultées publiquement.

Patrick Farbiaz pour les Verts à Firmi

medium_patrickfarbiaz.pngCe sera Patrick Farbiaz, délégué à l’international, à l’altermondialisation et à l’Outre-mer au Collège Exécutif, qui représentera les Verts lors de la réunion publique organisée par le Collectif aveyronnais de défense et de développement des services publics à Firmi.
Si Patrick Farbiaz est un spécialiste des questions internationales, il n’en demeure pas moins un fin connaisseur des problèmes nationaux, notamment celui de la déconsidération et du démantèlement des services publics.
Patrick Farbiaz est l’auteur avec Noël Mamère de nombreux ouvrages dont : « La fracture humaine » en 2002, « Dangereuse Amérique (chronique d’une guerre annoncée) » en 2003 et « Le nouvel apartheid planétaire » en 2004.

06/01/2007

Bipolarisation dangereuse de la campagne pour l’élection présidentielle

medium_Cote_popularite_Verts-01_07.pngDans un communiqué présenté hier, le Conseil supérieur de l’audiovisuel constate ce que beaucoup pensent depuis longtemps, « que certaines chaînes télévisées reproduisent la bipolarisation excessive constatée lors de la campagne de 2002 au profit de deux candidats. La répartition des temps d'antenne et de parole fait par ailleurs apparaître l'insuffisance des temps de parole ou d'antenne accordés à certains des candidats au regard des critères d'équité ».

L’observatoire des médias Acrimed (Action-critique-médias) avait déjà noté ce fait dans l’analyse des invités des matinales de 5 radios généralistes (de septembre à novembre 2006).
« Sur les 161 invités politiques des matinales (du 4 septembre au 30 novembre), 62 appartiennent au PS et 68 à l’UMP, soit plus de 80% des invités. Les 31 places restantes sont partagées entre l’UDF (12 invitations), l’extrême-gauche et la gauche antilibérale (8) [1], l’extrême droite (6) [2], les Verts (3) et le Mouvement Républicain des Citoyens (2) ».
Ce n’était donc pas de la paranoïa, lorsque nous dénoncions ce fait.
Pire, il y a aussi la manière dont sont interrogés les « petits candidats ».
« Les disproportions quantitatives sont renforcées par les distorsions qualitatives. Les invités ne bénéficient pas des mêmes honneurs selon leur appartenance politique » note Acrimed. Les invités du PS et de l’UMP sont reçus et interrogés en général avec déférence tandis que les autres doivent souvent faire face à des interwievers leur posant uniquement des questions relatives aux propos et programmes des candidats UMP et PS. Comble du cynisme, ils ont le culot de demander à leurs « petits invités » pourquoi ils ne décollent pas dans les sondages.
Le pire a été jusqu’à maintenant atteint par Claire Chazal lorsqu’elle a reçu François Bayrou au JT de TF1, le 2 décembre dernier. François Bayrou n’est pas mon candidat favori, mais je trouve qu’il a eu beaucoup de patience.

Malgré cela, la côte de popularité des Verts a fait un bond en décembre dans le baromètre mensuel TNS Sofres / Figaro Magazine. Les bonnes opinions sont passées de 45 à 48 % et les mauvaises opinions de 44 à 39 %. Si ce n’est pas dû au temps de parole des Verts et de leur candidate dans les médias, cela doit être dû à l’efficacité du message porté dans ce peu de temps et à l’action et la présence des Verts sur le terrain.
Plus que jamais, nous devons nous mobiliser autour de Dominique Voynet afin de faire entendre le message et le programme des Verts.

Dominique Voynet sera l'invitée des « Quatre vérités » le lundi 8 janvier sur France 2, à 7h20.
L'émission sera ensuite diffusée sur le site de France 2.

Pour connaître les passages de Dominique Voynet dans les médias, qui seront j’ose l’espérer plus nombreux, inscrivez-vous à « l’hebdo de campagne », en haut à droite de cette page.

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05/01/2007

Départ de Sébastien Keiff de la Communauté de Communes

medium_S.-KEIFF.pngSébastien Keiff a choisi de quitter la Communauté de Communes Decazeville-Aubin où il était en charge depuis maintenant deux ans et demi du Développement Durable.
Son départ est bien sûr une grande perte pour le Bassin. Ses connaissances tant techniques qu’administratives dans les domaines de l’environnement et du développement durable, mais également ses qualités d’animateur, étaient reconnues par tous.
Lors de la concertation pour la rédaction de notre Agenda 21 Local, il avait su intéresser et dynamiser les membres du Conseil de Développement et la population du Bassin afin d’établir un diagnostic fidèle de notre territoire qui a abouti à un questionnaire rendu par près de 18 % des foyers du Bassin. Sa méthode est même devenu un exemple pour de nombreuses collectivités.
Il avait témoigné dans de nombreuses réunions, jusqu’à l’UNESCO, sur les projets et actions entrepris par la Communauté de Communes et les communes en faveur du développement durable.
Grâce à lui, c’est une nouvelle image de Decazeville qui était présentée, ce qui a eu pour conséquence d’intéresser des ministères, notamment celui de l’Ecologie et du Développement Durable, beaucoup d’administrations régionales et nationales et de nombreuses collectivités.
Nous avions participé ensemble à quelques colloques, notamment à Toulouse, lors des Journées de l’éco-citoyenneté au Conseil Régional et à Carmaux, invité par des associations et des élus. La clarté de ses propos et l’enthousiasme avec lequel il présentait notre territoire soulevaient chaque fois des félicitations qui retombaient certes sur lui, mais également sur les projets de la Communauté de Communes.

Mais cet enthousiasme s’est-il heurté ces derniers temps à certaines limites et contraintes ? Les projets qu’il était chargé de traiter étaient-ils réellement voulus et défendus comme il aurait fallu par la majorité des élus, notamment au bureau communautaire ? L’administration communautaire, qui a subi de nombreux changements dernièrement, est-elle toujours favorable comme il y a quelques mois à une vrai pratique de développement durable, tant en matière d’environnement que de gouvernance ? La communication évènementielle « poudre-aux-yeux » a-t-elle pris le pas sur l’action ? L’organisation du dernier salon Éco-Énergies, où la communication à pris le dessus sur le contenu à t’elle été la goûte d’eau qui a fait déborder le vase ?
Sûrement. Et je suis moi même navré et inquiet du tournant pris depuis quelques mois par la Communauté de Communes.

Merci à Sébastien pour le travail formidable qu’il a accompli et je ne me fais pas de souci pour son avenir. Ses connaissances et ses qualités professionnelles dans le domaine de l’environnement et du développement durable feront rapidement le bonheur d’une collectivité réellement décidée à œuvrer pour l’amélioration de notre environnement, d’une administration ou pourquoi pas d’une entreprise privée.

Je souhaite donc à Sébastien beaucoup de bonheur dans sa vie privée et beaucoup de succès et de satisfactions dans sa vie professionnelle.

Le poste laissé vacant par Sébastien Keiff doit rapidement être réaffecté. La mise en place de notre Agenda 21, de notre Plan Climat Local et d’autres dossiers urgents pour notre territoire doit se poursuivre en 2007.
J’y serai très attentif.

29/12/2006

Vœux du Nouvel An


Une année se termine, une autre va débuter.
Que pouvons-nous souhaiter pour 2007 ?

D’abord une bonne santé à tous les habitants du Bassin. Bonne santé qui ne pourra être possible qu’avec le maintien de notre centre hospitalier et de tous les services dont il dispose.

Bonne année à tous les privés d’emploi de notre territoire mais également aux 4,5 millions de privés d’emploi de toute la France. Je voudrais leur dire qu’ils ne sont en rien responsables de leurs malheurs, que cette situation de « rareté du travail » est voulue et organisée et que nous devons tous nous battre pour y mettre un terme.

Bonne année à tous ceux qui souffrent, les jeunes, souvent stigmatisés par certains et qui ont peur de ne pas trouver leur place dans la société, les personnes âgées et les personnes seules, avec ou sans enfant à charge qui ont de plus en plus de difficultés à assurer un train de vie convenable, les personnes malades, les SDF qui attendent plus que des promesses en période pré-électorale, promesses souvent vites oubliées, une fois les élections passées.

Bonne année à notre planète. Que nous prenions tous conscience de sa fragilité et que nous adoptions tous des pratiques pour que les générations futures puissent connaître la joie de respirer un air meilleur, de se baigner dans des rivières où l’eau sera limpide et manger des aliments sains.

Je ne veux pas oublier ceux qui, dans d’autres continents, n’ont même pas assez d’eau potable et d’aliments pour subvenir à leurs besoins essentiels, mais également à ces réfugiés économiques que nos sociétés égoïstes ont créés et ces futurs réfugiés climatiques qui vont frapper à notre porte dans les années futures si nous ne faisons rien. Pour ceux-là, il est urgent que nous nous mobilisions.

Localement, que 2007 voit le début d’une réelle conscience environnementale sur le Bassin. La mise en place de notre Agenda 21 local et de notre Plan Climat local, la dépollution et l’aménagement de la Zone du Centre à Decazeville, la mise en route des transports collectifs, la construction d’un quai de transfert des déchets ménagers, la protection et la mise en valeur de notre magnifique Parc Intercommunal… sont autant de challenges que nous n’atteindrons pas uniquement avec des paroles. Il faut que les actions mises en place dans le cadre de ces projets montrent une véritable volonté d’agir tous ensemble pour le bien-être de nos concitoyens, l’amélioration de notre environnement et la lutte vitale pour l’avenir de notre planète contre le réchauffement climatique.

Bonne année à tous.

Voir également les vœux des Verts de l'Aveyron.

Il y a bien 4,5 millions de privés d’emploi en France

medium_moins_de_chomeursanpe.gifComme je l’indiquais dans de précédentes notes et comme l’écrivait Fabienne Brutus dans son livre « Chômage, des secrets biens gardés » en ce début d’année (réédité en format de poche), il y a bien au moins 4,5 millions de Français qui sont actuellement privés d’emploi. Et ce n’est pas en masquant cette vérité et en ne donnant que les chiffres de la catégorie 1 (chômeurs disponibles immédiatement et demandant un emploi à plein temps) que les Français seront rassurés.
Cette manie de masquer les vrais chiffres du chômage ne date certes pas d’aujourd’hui et divers gouvernements de gauche y ont participé, mais actuellement, les chiffres masqués des chômeurs (catégories 2 à 8) sont pratiquement supérieurs aux chiffres officiels donnés à grand renfort de communication tous les mois par le gouvernement actuel.
En plus, ne sont pas comptabilisées les personnes non inscrites à l’Assedic et dont on a perdu la trace.
Si l’on rajoute tous les emplois précaires, contrats d’avenir (26 h/semaine au Smic)… créés dernièrement afin de faire dégonfler les chiffres officiels du chômage, la situation de l’emploi en France est catastrophique.
Et ce n’est pas en faisant travailler plus ceux qui ont un travail comme le propose Sarkozy que les privés d’emploi auront une chance de retravailler et d’avoir un revenu décent.

25/12/2006

Gaspillage énergétique

medium_ILLUMINATION-MAISON.pngOn ne peut que s’inquiéter de cette mode venue des Etats-Unis qui arrive maintenant chez nous et touche le moindre petit village ou hameau.
Illuminer sa maison tout le mois de décembre jusqu’aux premiers jours de janvier est à la mode. Et c’est à celui qui réalisera le plus de motifs, qui éclairera le plus fort, que l’on verra de plus loin, qui fera déplacer le plus de monde.
La presse locale étale tous les jours des photos de réalisations et des municipalités irresponsables organisent même des concours.

Quelle gabegie énergétique pour présenter des illuminations représentant toutes les mêmes silhouettes, d’étoiles, de Pères Noël en traîneaux, de rennes ou autres motifs qui ne présentent aucun intérêt artistique.
Plus c’est de mauvais goût, plus cela plait à certains.
Tout cela pour le plus grand bonheur d’EDF et des commerçants, surtout la grande distribution qui achètent ces illuminations fabriquées à bas prix en Asie.

N’avons-nous pas des moyens plus intelligents et plus artistiques pour faire rêver et réfléchir nos enfants à cette période ?

Certains nous disent que ces illuminations ne consomment presque rien. C’est faux, mais de plus, leur multiplication est malheureusement importante et cela dans une période ou la consommation d’électricité est déjà forte.
On nous fait fort justement remarquer que la seule consommation énergétique des veilles de nos appareils divers, téléviseurs, ordinateurs… représente la production d’une centrale nucléaire, et qu’il est très facile d’éviter ces consommations. Mais rien n’y fait et dès que l’on modère une consommation électrique sur un secteur, on trouve toujours moyen de créer de nouveaux besoins aussi inutiles qu’énergivores.

Certaines collectivités, conscientes de ce problème, essaient de réduire les consommations des illuminations de Noël en utilisant des nouvelles technologies.
A Decazeville, nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes et nous avons réduit de 30% nos consommations d’éclairages de Noël en 2005 par rapport à 2004 tout en gardant une qualité appréciée par tous, en remplaçant les vielles guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes).
Mais à quoi servent ces efforts des collectivités pour diminuer les consommations énergétiques et agir ainsi sur le réchauffement climatique si les particuliers augmentent inconsciemment les leurs ?

N’encourageons donc pas ce genre de pratique en évitant de nous y rendre par exemple.
Pour ma part, je veillerai à ce que la ville de Decazeville fasse de nouveaux efforts pour économiser l’énergie dans le futur, à Noël et tout le long de l’année.


medium_Midi_Libre_-_Logo.png

medium_Centre_Presse-.jpg

Editions du 28 décembre 2006

NOËL : Elles illuminent chaque année les rues et certaines maisons

Chères et brillantes décorations

medium_ILLUMINATIONS-RUE-GAMBETTA.pngCertes, c’est plutôt joli. Parfois c’est carrément beau. Encore que certains ne semblent pas du tout réceptifs à ce genre de spectacle. En dehors d’un quelconque jugement de valeur, les illuminations de Noël ont un coût et des conséquences. A Decazeville, par exemple, la seule installation des décorations lumineuses au fil des rues mobilise 15 000 euros. A cette installation s’ajoute la consommation électrique, soit 13 338 kW/h en 2005, entre le premier week-end de l’Avent et l’Epiphanie, ce qui a occasionné une facture de 2 106 euros. Pour établir une comparaison, ces chiffres peuvent être appliqués à la consommation et à la facture électrique annuelle de l’école maternelle Jean Moulin.
Et pourtant, comme l’explique Jean-Louis Calmettes, adjoint Vert à la municipalité, « depuis deux ans nous faisons des efforts. Nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes. Nous avons aussi réduit de 30 % nos consommations d’éclairages de Noël par rapport à 2004, en remplaçant les guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes). » En effet, en 2004, la facture électrique des décorations de Noël decazevilloises avait été chiffrée à 2 330 euros, soit une consommation de 19 240 kW/h.
A cet aspect collectif des illuminations, s’est greffée depuis quelques années la mode venue des Etats-Unis, de la décoration individuelle des maisons. De plus en plus de particuliers se prêtent au jeu et le Bassin n’est pas le dernier au classement départemental des plus belles réalisations. Là aussi, et alors que certains apprécient et d’autres pas du tout, l’ardoise générée n’est pas négligeable. Les créateurs locaux interrogés sur la question disent avoir du mal à situer leurs dépenses précises en la matière.
Selon des sources Internet et à titre indicatif, 300 à 400 mètres de guirlandes électriques avec environ 2 100 ampoules, un attelage de rennes en tubes de néon, six pères Noël grandeur nature aux barbes incandescentes et quelques autres gadgets du même acabit représentent, à tarif plein, un investissement de plus de 5 000 euros (les éléments sont souvent achetés sur plusieurs années). Et on ne parle pas du surcoût énergétique, estimé entre 100 et 500 euros à suivre sur la facture EDF de janvier. Tout comme on ne parlera pas, au risque de passer pour les rabat-joie de service, de la notion de développement durable, oubliée de cette « magie lumineuse de Noël » si peu respectueuse de l’environnement, car contribuant directement à l’émission de gaz à effet de serre.

F.C.


Lire à la suite un article de Libération sur ce sujet

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23/12/2006

Plan Global de Déplacements du Bassin

medium_LE-BUS---FIGEAC.pngJ’avais déjà dénoncé lors du conseil communautaire du 1er juin dernier, le manque d’ambition du PGD qui nous était proposé. Je l’ai répété lors de ce dernier conseil.
Nous aurions dû nous inspirer de celui de Figeac (10 500 habitants) qui, avec une dizaine de lignes de bus, a déplacé l’an passé plus de 300 000 personnes.
Notre projet ne prévoit qu’une seule ligne avec une liaison bi-quotidienne en transports collectifs entre les cinq villes, du transport à la demande pour les écarts et du transport à la carte. L’ambition de notre PGD est de déplacer en transport collectif seulement 10 000 personnes pour un territoire de 17 000 habitants.
Si un réseau de transports en commun intéresse en premier lieu les personnes ne possédant pas de moyen de transport (30% dans le Bassin), il doit être assez attractif pour inciter les personnes utilisant leur voiture personnelle, pour des trajets domicile-travail par exemple, à les utiliser.
Le scénario proposé ne répond pas à la demande forte formulée par la population lors du questionnaire Agenda 21. En traitant cette question importante à minima, nous courons le risque d’aller vers l’échec et à une remise en cause et pour longtemps de toute idée de transports collectifs sur le Bassin.

Afin d’éviter cet échec et avant d’aller le plus rapidement possible vers un plan plus ambitieux, j’ai proposé quelques améliorations.
Premièrement, inclure dans les transports collectifs réguliers, alors qu’ils ne sont traités qu’en transports de séjour, les quartiers nord de Decazeville.
En effet, c'est dans ces quartiers que vivent près de 15% de la population du Bassin (cités du Baldy, du Sailhenc, de Trépalou, les Bonnières), mais où sont situés également le centre hospitalier, le collège, les lycées, des installations sportives…
C'est de plus dans ces quartiers que vivent le plus de personnes qui ne possèdent pas de moyens de transport.
Deuxièmement, Le coût d’utilisation de ces transports collectifs pour les usagers du réseau urbain doit être le plus bas possible afin d’être utilisés par le plus grand nombre.
Il vaut mieux 50 000 personnes à 20 centimes d’euros que 10 000 à 1 euro, comme prévu dans ce projet.

Enfin, des mesures techniques afin d’agir pour la sécurité routière et protéger les piétons et les personnes à mobilité réduite peuvent être prise rapidement : par exemple les zones 30 dans les centres-villes (passages protégés, pincements de chaussée, ralentisseurs, mobilier anti-stationnement…)

Les aménagements cyclables doivent être réalisés le plus rapidement possible, notamment sur l’axe Firmi, Decazeville, Viviez et inclus lors de tous futurs aménagements de voiries.